Le Dj/producteur berlinois Wankelmut, faiseur de tubes et artisan notamment, en 2012, du fameux "One Day / Reckoning Song (Wankelmut Rmx)", remix de la chanson indie pop "Reckoning Song" d'Asaf Avidan & The Mojos, nous présentait le 03 Août dernier pour son entrée chez Defected l’envoûtante "Show You", production house idéalement taillée pour les dancefloors de la saison estivale, portée par la voix sensuelle de la chanteuse et auteure allemande Anna Leyne. Déroulant avec brio une ligne de basse entraînante, une rythmique 4/4 classique et marquée, ou encore des vocaux accrocheurs et électrisants, "Show You" aligne tous les ingrédients nécessaires à rendre un titre viral.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 30 octobre 2018
lundi 29 octobre 2018
CamelPhat & Ali Love - Dopamine Machine (Defected)
CamelPhat & Ali Love - Dopamine Machine (Defected)
L'emblématique duo britannique CamelPhat, auteur de l'énorme tube house "Cola" paru en 2017 sur Defected, remettait le couvert en juillet dernier pour nous servir l'entêtant "Dopamine Machine", hit en puissance aux sonorités underground et à la ligne de basse discoïde très 80's. La production électrisante est portée par les vocaux accrocheurs et sensuels d'Ali Love (Chemical Brothers, Justice, Hot Natured...)... Un cocktail détonnant!
L'emblématique duo britannique CamelPhat, auteur de l'énorme tube house "Cola" paru en 2017 sur Defected, remettait le couvert en juillet dernier pour nous servir l'entêtant "Dopamine Machine", hit en puissance aux sonorités underground et à la ligne de basse discoïde très 80's. La production électrisante est portée par les vocaux accrocheurs et sensuels d'Ali Love (Chemical Brothers, Justice, Hot Natured...)... Un cocktail détonnant!
dimanche 28 octobre 2018
The Black Eyed Peas - Masters Of The Sun Vol.1 (Interscope Records)
The Black Eyed Peas - Masters Of The Sun Vol.1 (Interscope Records)
Histoire de fêter dignement ses 23 années d’existence et de célébrer son parcours sans faute, le mythique trio californien aux 40 millions d'albums vendus dans le monde, The Black Eyed Peas, publiait ce vendredi 26 Octobre 2018 un septième opus baptisé Masters Of The Sun Vol.1, une remise au point du crew hip-hop, presque 10 ans après la sortie de leurs immenses succès pop The END (2009) et The Beginning (2010), produits en collaboration avec le DJ français David Guetta.
Véritables invitations à la danse et à la fête, The END et The Beginning nous livraient leurs refrains accrocheurs, riches de décharges électroniques et de beats hypnotiques, mais étaient dépouillés, hélas, de profondeur et de consistance. Le leader historique de la formation Will I am, entouré de ses fidèles acolytes Taboo et Apl.de.ap, a donc souhaité pour l'occasion revenir aux fondamentaux. Il alimente ainsi ce denier effort en sonorités boom bap 90’s et hip-hop old school, l'agrémentant de synthétiseurs savamment dosés et de lignes de basse au groove vibrant, d’échantillons vintage inspirés, d’accents jazzy et de reflets soul.
La pop star Fergie ayant quitté la formation, elle permet à nos 3 larrons de s’exprimer avec le brio de leurs débuts. Laissant derrière lui les hits taillés pour le dancefloor, The Black Eyed Peace revient en force avec des titres urgents et engagés, renouant avec une conscience sociale et politique qui avait été mise en sourdine. Le trio retrouve ainsi l'énergie et la fraîcheur de ses deux premiers Behind The Front et Bridging The Gap, respectivement sortis en 1998 et 2000.
Les percutants "Street Livin’" et "Ring The Alarm" donnaient d’emblée le ton, lors de leurs parutions sur YouTube il y a quelques mois, appuyés par une mise en image remarquable et parlante. Y sont dénoncés à la fois les brutalités policières, la prolifération des armes à feu, la stigmatisation des immigrés et des réfugiés. Avec une entrée en matière intitulée "Back 2 Hip-Hop", l’auditeur est prévenu dès les premières mesures de l'opus, et si certains passeront leur chemin, d’autres redécouvriront le flow assassin et incisif des 3 rappeurs, s’illustrant sur des instrumentations simples et efficaces, forgées dans la culture musicale d’une population afro-américaine récemment ébranlée par de funestes événements.
Titre d’un roman graphique pensé initialement par Will i Am et publié par Marvel Comics, Masters of The Sun est une allégorie évoquant les problèmes sociaux et la culture urbaine de Los Angeles. L’histoire se déroule dans les quartiers Est de la ville, un groupe de rap doit lutter contre un dieu antique extra-terrestre, envoyé ici-bas pour transformer les dealers et autres gangsters du ghetto en zombies. Son adaptation en réalité virtuelle et augmentée fut mise en musique par le géant Hans Zimmer, il signa une bande son aux vibrations soul et jazz qui sont omni-présentes dans les 12 morceaux de Masters of The Sun Vol.1. En plus de nous servir un hip-hop à l'ancienne classieux et militant, la galette nous déballe un casting d’invités prestigieux, s'y côtoient les immenses Nas, Slick Rick, Phife Dawg (RIP), Ali Shaheed Muhammad, Posdnuos, CL et Esthero, ou encore celle qui était pressentie avant Fergie, Nicole Scherzinger.
Masters of The Sun Vol.1 s’inscrit dans la liste des albums hip-hop emblématiques d’une Amérique contemporaine divisée, à l’instar de Black Messiah (D’Angelo), To Pimp A Butterfly (Kendrick Lamar) ou encore de Black America Again (Common). Plus récemment, c’est l’excellent titre "This Is America" de Childish Gambino qui mettait brillamment en avant le profond malaise occasionné par l’accession de Trump à la présidence des États-Unis. Mais malgré la gravité de la situation, The Black Eyed Peas persiste tout de même à vouloir transmettre un message positif et rassembleur, le premier single "Big Love" avec son ton enjoué et festif est LE moment pop de l'album, il semble avoir survécu à l'éviction de Fergie...
Une belle surprise!
Histoire de fêter dignement ses 23 années d’existence et de célébrer son parcours sans faute, le mythique trio californien aux 40 millions d'albums vendus dans le monde, The Black Eyed Peas, publiait ce vendredi 26 Octobre 2018 un septième opus baptisé Masters Of The Sun Vol.1, une remise au point du crew hip-hop, presque 10 ans après la sortie de leurs immenses succès pop The END (2009) et The Beginning (2010), produits en collaboration avec le DJ français David Guetta.
Véritables invitations à la danse et à la fête, The END et The Beginning nous livraient leurs refrains accrocheurs, riches de décharges électroniques et de beats hypnotiques, mais étaient dépouillés, hélas, de profondeur et de consistance. Le leader historique de la formation Will I am, entouré de ses fidèles acolytes Taboo et Apl.de.ap, a donc souhaité pour l'occasion revenir aux fondamentaux. Il alimente ainsi ce denier effort en sonorités boom bap 90’s et hip-hop old school, l'agrémentant de synthétiseurs savamment dosés et de lignes de basse au groove vibrant, d’échantillons vintage inspirés, d’accents jazzy et de reflets soul.
La pop star Fergie ayant quitté la formation, elle permet à nos 3 larrons de s’exprimer avec le brio de leurs débuts. Laissant derrière lui les hits taillés pour le dancefloor, The Black Eyed Peace revient en force avec des titres urgents et engagés, renouant avec une conscience sociale et politique qui avait été mise en sourdine. Le trio retrouve ainsi l'énergie et la fraîcheur de ses deux premiers Behind The Front et Bridging The Gap, respectivement sortis en 1998 et 2000.
Les percutants "Street Livin’" et "Ring The Alarm" donnaient d’emblée le ton, lors de leurs parutions sur YouTube il y a quelques mois, appuyés par une mise en image remarquable et parlante. Y sont dénoncés à la fois les brutalités policières, la prolifération des armes à feu, la stigmatisation des immigrés et des réfugiés. Avec une entrée en matière intitulée "Back 2 Hip-Hop", l’auditeur est prévenu dès les premières mesures de l'opus, et si certains passeront leur chemin, d’autres redécouvriront le flow assassin et incisif des 3 rappeurs, s’illustrant sur des instrumentations simples et efficaces, forgées dans la culture musicale d’une population afro-américaine récemment ébranlée par de funestes événements.
Titre d’un roman graphique pensé initialement par Will i Am et publié par Marvel Comics, Masters of The Sun est une allégorie évoquant les problèmes sociaux et la culture urbaine de Los Angeles. L’histoire se déroule dans les quartiers Est de la ville, un groupe de rap doit lutter contre un dieu antique extra-terrestre, envoyé ici-bas pour transformer les dealers et autres gangsters du ghetto en zombies. Son adaptation en réalité virtuelle et augmentée fut mise en musique par le géant Hans Zimmer, il signa une bande son aux vibrations soul et jazz qui sont omni-présentes dans les 12 morceaux de Masters of The Sun Vol.1. En plus de nous servir un hip-hop à l'ancienne classieux et militant, la galette nous déballe un casting d’invités prestigieux, s'y côtoient les immenses Nas, Slick Rick, Phife Dawg (RIP), Ali Shaheed Muhammad, Posdnuos, CL et Esthero, ou encore celle qui était pressentie avant Fergie, Nicole Scherzinger.
Masters of The Sun Vol.1 s’inscrit dans la liste des albums hip-hop emblématiques d’une Amérique contemporaine divisée, à l’instar de Black Messiah (D’Angelo), To Pimp A Butterfly (Kendrick Lamar) ou encore de Black America Again (Common). Plus récemment, c’est l’excellent titre "This Is America" de Childish Gambino qui mettait brillamment en avant le profond malaise occasionné par l’accession de Trump à la présidence des États-Unis. Mais malgré la gravité de la situation, The Black Eyed Peas persiste tout de même à vouloir transmettre un message positif et rassembleur, le premier single "Big Love" avec son ton enjoué et festif est LE moment pop de l'album, il semble avoir survécu à l'éviction de Fergie...
Une belle surprise!
vendredi 26 octobre 2018
Meylo - Lila (Underdog Records)
Meylo - Lila (Underdog Records)
Après nous avoir séduit avec sa reprise étincelante du titre 'feel good' "Dance With Me Tonight" d'Olly Murs, la chanteuse d'origine togolaise Meylo revient sur Underdog Records avec sa première composition originale, élaborée en collaboration avec le chanteur de reggae français Vanupié, single qui annonce d'ailleurs la sortie prochaine d'un EP, attendu début 2019. "Lila" est une chanson folk intimiste aux saveurs pop et world, qui n'est pas sans rappeler l'univers musicale soulful de Tracy Chapman et Lauryn Hill, deux figures tutélaires pour la jeune auteure, qui puise également son inspiration dans ses souvenirs de chorale avec ses parents, ainsi que dans les répertoires de Bob Marley et Ben E King.
Après nous avoir séduit avec sa reprise étincelante du titre 'feel good' "Dance With Me Tonight" d'Olly Murs, la chanteuse d'origine togolaise Meylo revient sur Underdog Records avec sa première composition originale, élaborée en collaboration avec le chanteur de reggae français Vanupié, single qui annonce d'ailleurs la sortie prochaine d'un EP, attendu début 2019. "Lila" est une chanson folk intimiste aux saveurs pop et world, qui n'est pas sans rappeler l'univers musicale soulful de Tracy Chapman et Lauryn Hill, deux figures tutélaires pour la jeune auteure, qui puise également son inspiration dans ses souvenirs de chorale avec ses parents, ainsi que dans les répertoires de Bob Marley et Ben E King.
Todh Teri - Deep In India Vol.4 (Todh Teri)
Todh Teri - Deep In India Vol.4 (Todh Teri)
En Septembre dernier, l'énigmatique Todh Teri, mystérieux producteur basé à Berlin, nous replongeait pour la quatrième fois consécutive dans son univers musicale exotique et singulier, riche de réminiscences cinématographiques puisées dans l'immense réservoir d'idée qu'est Bollywood. Son EP Deep In India Vol.4, qui succède aux précédents Vol.3 (2018), Vol.2 et Vol.1 (2017), nous présente 4 nouvelles pépites électroniques acidulées aux saveurs épicées, habitées de sonorités deep house ("Sampadan 10"), disco ("Sampadan 11"), eurodance ("Sampadan 12") et psyché funk ("Sampadan 13").
En Septembre dernier, l'énigmatique Todh Teri, mystérieux producteur basé à Berlin, nous replongeait pour la quatrième fois consécutive dans son univers musicale exotique et singulier, riche de réminiscences cinématographiques puisées dans l'immense réservoir d'idée qu'est Bollywood. Son EP Deep In India Vol.4, qui succède aux précédents Vol.3 (2018), Vol.2 et Vol.1 (2017), nous présente 4 nouvelles pépites électroniques acidulées aux saveurs épicées, habitées de sonorités deep house ("Sampadan 10"), disco ("Sampadan 11"), eurodance ("Sampadan 12") et psyché funk ("Sampadan 13").
jeudi 25 octobre 2018
Te’Amir - Abyssinia EP (Tru Thoughts)
Te’Amir - Abyssinia EP (Tru Thoughts)
Bien qu'il se soit déjà illustré avec brio sur le label de Brighton en 2017, grâce à son remix du titre "Calipatria" de Lost Midas, le batteur californien Te’Amir Sweeney (Aloe Blacc, Kamasi Washington, Kendrick Lamar), nouvelle recrue de l'écurie Tru Thoughts, faisait réellement sensation en Juillet dernier avec Abyssinia, EP magistral et vibrant, nous délivrant 5 plages électro-acoustiques somptueuses et inspirées, aux subtiles atours néo soul, afro et ethio jazz.
Basé à Los Angeles, le producteur a très bien su s'entourer, invitant entre autres talents, le chanteur à la voix suave Dustin Warren, le violoniste multi-instrumentiste Miguel Atwood-Ferguson (habitué des emblématiques Warp, Brainfeeder, Soundway et Mr Bongo Records), la harpiste virtuose Rebekah Raff et le saxophoniste prometteur Randal Fisher. Il y explore de façon brillante et singulière, ses connections intimes à l’Éthiopie, célébrant un héritage qu'il a su intégrer grâce aux vieux enregistrements de son père. Combinant un tas d'influences, allant des sonorités emblématiques du vénérable Mulatu Astatké et des monstres sacrés Coltrane et Davis, à la pop du roi Michael Jackson ou au reggae de l'incontournable Bob Marley, passant par les notes sud africaines du Ladysmith Black Mambazo, les réminiscences folk/rock de Crosby, Stills & Nash la profondeur blues de John Lee Hooker, il est parvenu à élaborer une musique hypnotisante et gorgée de soul, habitée d'un afro groove délicat et captivant, hantée d'ambiances colorées aux nuances immersives et raffinées.
Bien qu'il se soit déjà illustré avec brio sur le label de Brighton en 2017, grâce à son remix du titre "Calipatria" de Lost Midas, le batteur californien Te’Amir Sweeney (Aloe Blacc, Kamasi Washington, Kendrick Lamar), nouvelle recrue de l'écurie Tru Thoughts, faisait réellement sensation en Juillet dernier avec Abyssinia, EP magistral et vibrant, nous délivrant 5 plages électro-acoustiques somptueuses et inspirées, aux subtiles atours néo soul, afro et ethio jazz.
Basé à Los Angeles, le producteur a très bien su s'entourer, invitant entre autres talents, le chanteur à la voix suave Dustin Warren, le violoniste multi-instrumentiste Miguel Atwood-Ferguson (habitué des emblématiques Warp, Brainfeeder, Soundway et Mr Bongo Records), la harpiste virtuose Rebekah Raff et le saxophoniste prometteur Randal Fisher. Il y explore de façon brillante et singulière, ses connections intimes à l’Éthiopie, célébrant un héritage qu'il a su intégrer grâce aux vieux enregistrements de son père. Combinant un tas d'influences, allant des sonorités emblématiques du vénérable Mulatu Astatké et des monstres sacrés Coltrane et Davis, à la pop du roi Michael Jackson ou au reggae de l'incontournable Bob Marley, passant par les notes sud africaines du Ladysmith Black Mambazo, les réminiscences folk/rock de Crosby, Stills & Nash la profondeur blues de John Lee Hooker, il est parvenu à élaborer une musique hypnotisante et gorgée de soul, habitée d'un afro groove délicat et captivant, hantée d'ambiances colorées aux nuances immersives et raffinées.
Space Captain - Loveline (Jesse Fischer Remix) (Tru Thoughts)
Space Captain - Loveline (Jesse Fischer Remix) (Tru Thoughts)
Découverte grâce au label Tru Thoughts en 2015 avec ses titres Easier/Remedy, la formation néo soul basée à Brooklyn Space Captain a depuis tracé sa route, publiant l'EP In Memory début 2016, son premier LP All Flowers In Time en 2017 et une série de singles courant 2018, Hours/Cell et Side Eye/Flood (Alt. Version). Combinant brillamment les sonorités folk, jazz, R&B, hip-hop, soul et electronica, le groupe mené par l’hypnotisante chanteuse Maralisa Simmons-Cook et le talentueux producteur Alex Pyle, ne pouvait que susciter l'admiration et la curiosité d'un autre personnage emblématique de la célèbre maison de disques de Brighton, l'auteur/compositeur et pianiste new-yorkais, Jesse Fischer. Ce dernier, fidèle acolyte de l'immense Sly5thAve, a choisi de s'attarder sur l'émouvant et intimiste "Loveline", extrait d'All Flowers In Time. Il y ajoute quelques nuances funk, discrètes mais efficaces, assez présentes pour que la chanson puisse fonctionner sur un dancefloor. Le tempo est légèrement accéléré par rapport à la version originale, la structure d’accords et les vocaux demeurent inchangés mais surgissent de petites interventions au Moog Little Phatty qui, avec une rythmique entièrement repensée, donne au morceau une dimension electro funk captivante.
Découverte grâce au label Tru Thoughts en 2015 avec ses titres Easier/Remedy, la formation néo soul basée à Brooklyn Space Captain a depuis tracé sa route, publiant l'EP In Memory début 2016, son premier LP All Flowers In Time en 2017 et une série de singles courant 2018, Hours/Cell et Side Eye/Flood (Alt. Version). Combinant brillamment les sonorités folk, jazz, R&B, hip-hop, soul et electronica, le groupe mené par l’hypnotisante chanteuse Maralisa Simmons-Cook et le talentueux producteur Alex Pyle, ne pouvait que susciter l'admiration et la curiosité d'un autre personnage emblématique de la célèbre maison de disques de Brighton, l'auteur/compositeur et pianiste new-yorkais, Jesse Fischer. Ce dernier, fidèle acolyte de l'immense Sly5thAve, a choisi de s'attarder sur l'émouvant et intimiste "Loveline", extrait d'All Flowers In Time. Il y ajoute quelques nuances funk, discrètes mais efficaces, assez présentes pour que la chanson puisse fonctionner sur un dancefloor. Le tempo est légèrement accéléré par rapport à la version originale, la structure d’accords et les vocaux demeurent inchangés mais surgissent de petites interventions au Moog Little Phatty qui, avec une rythmique entièrement repensée, donne au morceau une dimension electro funk captivante.
mercredi 24 octobre 2018
Michael Lovatt, LayLowLeee, MTHL, Monist - DW001 (Depth & Weight)
Michael Lovatt, LayLowLeee, MTHL, Monist - DW001 (Depth & Weight)
Le tout récent label électro Depth & Weight, formé il y a quelques mois à Drogheda par les Djs/producteurs irlandais Leee Riley, Erikas Gverzdys, Ben Dilley, Eoin Flanagan et Alan Buckley, publie un EP prometteur, pressé uniquement au format vinyle et baptisé sobrement DW001.
Les 5 complices, amateurs de sonorités deep house, dub et techno, ont choisi pour leur première parution d'aligner 4 artistes talentueux, dont le berlinois d'adoption Michael Lovatt, qui accouchait sur Midnight Social Recordings en Mars dernier, de son projet Side Effects.
Les 4 titres alternent ainsi rythmiques house et nappes chill ("Time & Tide"), atmosphères soulful et lignes de basse dodelinantes ("DW001"), ambiances technoïdes ("Attenuator") et réminiscences abstract hip-hop ("Ophelia")... Une réussite!
Le tout récent label électro Depth & Weight, formé il y a quelques mois à Drogheda par les Djs/producteurs irlandais Leee Riley, Erikas Gverzdys, Ben Dilley, Eoin Flanagan et Alan Buckley, publie un EP prometteur, pressé uniquement au format vinyle et baptisé sobrement DW001.
Les 5 complices, amateurs de sonorités deep house, dub et techno, ont choisi pour leur première parution d'aligner 4 artistes talentueux, dont le berlinois d'adoption Michael Lovatt, qui accouchait sur Midnight Social Recordings en Mars dernier, de son projet Side Effects.
Les 4 titres alternent ainsi rythmiques house et nappes chill ("Time & Tide"), atmosphères soulful et lignes de basse dodelinantes ("DW001"), ambiances technoïdes ("Attenuator") et réminiscences abstract hip-hop ("Ophelia")... Une réussite!
Dur Dur of Somalia - Volume 1, Volume 2 & Previously Unreleased Tracks (Analog Africa)
Dur Dur of Somalia - Volume 1, Volume 2 & Previously Unreleased Tracks (Analog Africa)
Actif durant près de dix ans, le Dur Dur Band, groupe emblématique de la scène disco de Mogadiscio des années 80 et 90, demeure l'une des formations les plus illustres de la capitale somalienne. Dans la Corne de l'Afrique, le pays était alors l'un des principaux acteurs du dynamisme culturel de la région. Puisant ses influences musicales dans les rythmes jamaïcains et afro-américains de l'époque, le Dur Dur Band s'est inspiré du répertoire d'icônes absolus, tels que Bob Marley, Michael Jackson ou encore Santana, sans pour autant renier l'impact des folklores locaux. Dès le début, l'objectif de l'orchestre, fondé et dirigé par le claviériste Isse Dahir, a été de fusionner la tradition avec tous les rythmes pouvant faire danser son public, ainsi se côtoient les sonorités funk, reggae, soul, disco et new wave, brillamment combinées à celles du banaadiri, du daantho et du saar.
Sorti de l'oubli 30 ans après ses début sur scène par le tunisien Samy Ben Redjeb, via son prestigieux label basé à Frankfort Analog Africa (Amara Touré, ...), le Dur Dur Band voit ses deux premiers albums être luxueusement réédités en version double CD ou triple vinyle et ce n'est qu'un début, puisque suivront deux autres volumes à paraître bientôt...
Actif durant près de dix ans, le Dur Dur Band, groupe emblématique de la scène disco de Mogadiscio des années 80 et 90, demeure l'une des formations les plus illustres de la capitale somalienne. Dans la Corne de l'Afrique, le pays était alors l'un des principaux acteurs du dynamisme culturel de la région. Puisant ses influences musicales dans les rythmes jamaïcains et afro-américains de l'époque, le Dur Dur Band s'est inspiré du répertoire d'icônes absolus, tels que Bob Marley, Michael Jackson ou encore Santana, sans pour autant renier l'impact des folklores locaux. Dès le début, l'objectif de l'orchestre, fondé et dirigé par le claviériste Isse Dahir, a été de fusionner la tradition avec tous les rythmes pouvant faire danser son public, ainsi se côtoient les sonorités funk, reggae, soul, disco et new wave, brillamment combinées à celles du banaadiri, du daantho et du saar.
Sorti de l'oubli 30 ans après ses début sur scène par le tunisien Samy Ben Redjeb, via son prestigieux label basé à Frankfort Analog Africa (Amara Touré, ...), le Dur Dur Band voit ses deux premiers albums être luxueusement réédités en version double CD ou triple vinyle et ce n'est qu'un début, puisque suivront deux autres volumes à paraître bientôt...
mardi 23 octobre 2018
Rexperience - S3A (Times Are Ruff)
S3A - Rexperience (Times Are Ruff)
L'excellent label basé aux Pays-Bas, Times Are Ruff (TAR), nous livrait en Juillet dernier l'EP Rexperience du producteur parisien S3A (Sampling As An Art). Comme à l'accoutumé, la maison de disques néerlandaise offre un son house punchy et fédérateur, animé par un groove discoïde et funky des plus accrocheurs. Adepte et virtuose du sampling, résident des illustres Concrete et Rex, deux temples de la nuit parisienne, Max alias S3A ne pouvait que tomber dans l'escarcelle du collectif de La Haye, lui qui marie merveilleusement bien l’exigence de la scène house underground, avec l'efficacité et l'immédiateté inhérentes au dancefloor. Gagnant le cœur, l'esprit et les jambes de l'auditeur avec ses lignes de basse saisissantes, ses cocottes à la guitare et ses claviers jazzy, Rexperience s'impose comme un pur moment soulful et festif, hérité de la grande époque French Touch. "4000e" et "Quicksheitan" affichent une rythmique boogie house soutenue et percussive, "Spaceship" et "Jun" diffusent quant à eux une ambiance plus deep et immersive.
L'excellent label basé aux Pays-Bas, Times Are Ruff (TAR), nous livrait en Juillet dernier l'EP Rexperience du producteur parisien S3A (Sampling As An Art). Comme à l'accoutumé, la maison de disques néerlandaise offre un son house punchy et fédérateur, animé par un groove discoïde et funky des plus accrocheurs. Adepte et virtuose du sampling, résident des illustres Concrete et Rex, deux temples de la nuit parisienne, Max alias S3A ne pouvait que tomber dans l'escarcelle du collectif de La Haye, lui qui marie merveilleusement bien l’exigence de la scène house underground, avec l'efficacité et l'immédiateté inhérentes au dancefloor. Gagnant le cœur, l'esprit et les jambes de l'auditeur avec ses lignes de basse saisissantes, ses cocottes à la guitare et ses claviers jazzy, Rexperience s'impose comme un pur moment soulful et festif, hérité de la grande époque French Touch. "4000e" et "Quicksheitan" affichent une rythmique boogie house soutenue et percussive, "Spaceship" et "Jun" diffusent quant à eux une ambiance plus deep et immersive.
Naohito - Horsehead Nebula EP (Foureal Vinyl)
Naohito - Horsehead Nebula EP (Foureal Vinyl)
Le Dj/producteur japonais Naohito Uchiyama, basé à Sapporo, capitale de l'île montagneuse Hokkaido, nous livre via le label Foureal Records son nouvel EP baptisé Horsehead Nebula. Composé de 3 titres aux sonorités ambient ("Horsehead Nebula"), broken beat ("Purple Vale") et deep house ("Manzel 3"), il exprime les forts penchants de l'artiste pour les ambiances immersives et les grooves accrocheurs. Une attention particulière est apportée à l'élaboration des nappes de synthés, Naohito les imaginent vaporeuses et nébuleuses, traversées de quelques déchirements saturés. Une mention spéciale pour "Manzel 3" avec sa touche funky et soulful des plus entraînantes !
Le Dj/producteur japonais Naohito Uchiyama, basé à Sapporo, capitale de l'île montagneuse Hokkaido, nous livre via le label Foureal Records son nouvel EP baptisé Horsehead Nebula. Composé de 3 titres aux sonorités ambient ("Horsehead Nebula"), broken beat ("Purple Vale") et deep house ("Manzel 3"), il exprime les forts penchants de l'artiste pour les ambiances immersives et les grooves accrocheurs. Une attention particulière est apportée à l'élaboration des nappes de synthés, Naohito les imaginent vaporeuses et nébuleuses, traversées de quelques déchirements saturés. Une mention spéciale pour "Manzel 3" avec sa touche funky et soulful des plus entraînantes !
Mirco Caruso - Coumba (2Drop Records)
Mirco Caruso - Coumba (2Drop Records)
Lui qui nous régalait déjà d'un tube tech house en puissance avec le coloré "Kano" - paru en début d'été dernier, où il empruntait des échantillons du titre "Mother In Law" de la célèbre formation basée en Guinée Sierra Leone's Refugee All Stars - revenait le 31 Août 2018 avec une nouvelle bombe aux accents world, "Coumba". Alignant riffs et rythmiques de guitare entêtants, cuivres enflammés et vocaux vibrants, le DJ/producteur suisse Mirco Caruso, petit prince de l'edit (on se souvient de ses excellents remixes de Stardust et House Swedish Mafia : "Music Sounds Better With You" et "Leave The World Behind" ) en impose, alliant puissance des machines et chaleur des folklores ouest-africains.
Lui qui nous régalait déjà d'un tube tech house en puissance avec le coloré "Kano" - paru en début d'été dernier, où il empruntait des échantillons du titre "Mother In Law" de la célèbre formation basée en Guinée Sierra Leone's Refugee All Stars - revenait le 31 Août 2018 avec une nouvelle bombe aux accents world, "Coumba". Alignant riffs et rythmiques de guitare entêtants, cuivres enflammés et vocaux vibrants, le DJ/producteur suisse Mirco Caruso, petit prince de l'edit (on se souvient de ses excellents remixes de Stardust et House Swedish Mafia : "Music Sounds Better With You" et "Leave The World Behind" ) en impose, alliant puissance des machines et chaleur des folklores ouest-africains.
lundi 22 octobre 2018
Freund Der Familie - Omega (Freund Der Familie)
Freund Der Familie - Omega (Freund Der Familie)
La formation berlinoise Freund Der Familie, composé des DJs/producteurs Klaus Rakete et Mirko Hunger, nous présente via son label du même nom, un premier effort au long format baptisé Omega. En 13 titres immersifs, le recueil aux sonorités electronica nous plonge dans l'univers ambient expérimental et sophistiqué du duo allemand, qui élabore de savantes textures, nébuleuses et crépusculaires, habitées de glitchs, de crépitements et de bourdonnements, d’échantillons vocaux fantomatiques, de nappes de synthé envoûtantes et de rythmiques chill technoïdes, empruntes de sonorités dub, industrielles, drum & bass, minimal, abstract hip-hop, deep techno ou encore trip-hop...
vendredi 19 octobre 2018
Stéphane Galland & (The Mystery of) KEM (Outhere Music)
Stéphane Galland & (The Mystery of) KEM (Outhere Music)
Le dernier projet de l'incontournable batteur Stéphane Galland frappe l'esprit dès sa première écoute, ses sonorités exotiques savamment élaborées nous parlent dès les premières mesures de "Lava", laissant ainsi entrevoir, à qui veut bien s'aventurer dans les méandres de son jazz exigeant, un univers musical complexe mais familier, d'une richesse insoupçonnable et d'une finesse rare. Entouré de ses impressionnants compatriotes, Sylvain Debaisieux au saxophone ténor, Bram De Looze au piano et Federico Stocchi à la basse, 3 jeunes loups de la scène belge, l'artiste s'est également adjoint les talents du maître incontesté de la flûte Bansurî, l'immense Ravi Kulur, qui s’illustre magistralement sur 7 des 11 compositions de ce subtil (The Mystery of) KEM. Entre fulgurances free jazz ("Maelström") et hypnose carnatique, mélodies orientalistes ("Symbiosis") et grooves urbains inhabituels ("Openning", "Archetype"), mécaniques rythmiques savantes ("Black Sand") et métriques désarticulées ("Hitectonic", "Solis"), chaleur latine ("Morphogenesis") et réminiscences des balkans ("The Fuze"), le disque surprend, étonne et convainc.
Nous noterons la participation du trompettiste Ibrahim Maalouf sur le fougueux "Memetics" et ses pulsations enivrantes...
Impressionnant!
Le dernier projet de l'incontournable batteur Stéphane Galland frappe l'esprit dès sa première écoute, ses sonorités exotiques savamment élaborées nous parlent dès les premières mesures de "Lava", laissant ainsi entrevoir, à qui veut bien s'aventurer dans les méandres de son jazz exigeant, un univers musical complexe mais familier, d'une richesse insoupçonnable et d'une finesse rare. Entouré de ses impressionnants compatriotes, Sylvain Debaisieux au saxophone ténor, Bram De Looze au piano et Federico Stocchi à la basse, 3 jeunes loups de la scène belge, l'artiste s'est également adjoint les talents du maître incontesté de la flûte Bansurî, l'immense Ravi Kulur, qui s’illustre magistralement sur 7 des 11 compositions de ce subtil (The Mystery of) KEM. Entre fulgurances free jazz ("Maelström") et hypnose carnatique, mélodies orientalistes ("Symbiosis") et grooves urbains inhabituels ("Openning", "Archetype"), mécaniques rythmiques savantes ("Black Sand") et métriques désarticulées ("Hitectonic", "Solis"), chaleur latine ("Morphogenesis") et réminiscences des balkans ("The Fuze"), le disque surprend, étonne et convainc.
Nous noterons la participation du trompettiste Ibrahim Maalouf sur le fougueux "Memetics" et ses pulsations enivrantes...
Impressionnant!
jeudi 18 octobre 2018
Mariama - Love, Sweat And Tears (Rising Bird Music)
Mariama - Love, Sweat And Tears (Rising Bird Music)
L’envoûtante Mariama s'illustrait il y a peu sur le dernier Shikantaza de Chinese Men, auprès d'une autre diva à la voix soulful, Kendra Morris. Native de Freetown en Sierra Leone, elle a grandi en Allemagne et partage aujourd'hui sa vie entre Cologne et Paris. Remarquée sur scène aux côtés des immenses Tiken Jah Fakoly, Yaël Naïm, Stromae, Imany, The Do, Brigitte, Lilly Wood & The Prick, Oxmo Puccino ou encore M et son projet Lamomali, la jeune diva publiait en 2012 son premier opus, baptisé Easy Way Out. Succédant à ses EPs No Way et Moments Like These, respectivement parus en 2013 et 2015, elle nous offre enfin son nouveau Love, Sweat And Tears. produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut). Le disque délivre une folk suave, douce et nuancée ("Never Mind", "I Can't Help Myself - Hard To Explain"), habitée par des influences ouest-africaines ("Grains Of Wisdom", "Dancing Shoes", "Summer In My Heart Again"), mais également riche de sonorités pop ("Raindrops"), soul ("Stop", "The Name Of The Game"), electronica ("The Wrong Places"), jazz ("Nature Boy") et reggae/dub ("Coffee And Wine", "Lover's Dub").
La chanteuse a souhaité s'entourer pour l'occasion de complices remarquables et a donc, entre autres invités prestigieux, convié le guitariste guinéen Sekou Bembeya et le chanteur Soufian Tsunami, le maître de la kora Ballaké Sissoko et l’emblématique violoncelliste Vincent Segal... Que du beau monde pour l'épauler sur 14 délicieuses chansons, traitant principalement de l'amour et de "l'infinité des sentiments et des émotions qu'il peut suggérer".
L’envoûtante Mariama s'illustrait il y a peu sur le dernier Shikantaza de Chinese Men, auprès d'une autre diva à la voix soulful, Kendra Morris. Native de Freetown en Sierra Leone, elle a grandi en Allemagne et partage aujourd'hui sa vie entre Cologne et Paris. Remarquée sur scène aux côtés des immenses Tiken Jah Fakoly, Yaël Naïm, Stromae, Imany, The Do, Brigitte, Lilly Wood & The Prick, Oxmo Puccino ou encore M et son projet Lamomali, la jeune diva publiait en 2012 son premier opus, baptisé Easy Way Out. Succédant à ses EPs No Way et Moments Like These, respectivement parus en 2013 et 2015, elle nous offre enfin son nouveau Love, Sweat And Tears. produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut). Le disque délivre une folk suave, douce et nuancée ("Never Mind", "I Can't Help Myself - Hard To Explain"), habitée par des influences ouest-africaines ("Grains Of Wisdom", "Dancing Shoes", "Summer In My Heart Again"), mais également riche de sonorités pop ("Raindrops"), soul ("Stop", "The Name Of The Game"), electronica ("The Wrong Places"), jazz ("Nature Boy") et reggae/dub ("Coffee And Wine", "Lover's Dub").
La chanteuse a souhaité s'entourer pour l'occasion de complices remarquables et a donc, entre autres invités prestigieux, convié le guitariste guinéen Sekou Bembeya et le chanteur Soufian Tsunami, le maître de la kora Ballaké Sissoko et l’emblématique violoncelliste Vincent Segal... Que du beau monde pour l'épauler sur 14 délicieuses chansons, traitant principalement de l'amour et de "l'infinité des sentiments et des émotions qu'il peut suggérer".
mercredi 17 octobre 2018
Laurent Bonnot - Black Lion (Jazz Family)
Laurent Bonnot - Black Lion (Jazz Family)
Violoniste à ses débuts, puis guitariste et finalement bassiste, Laurent Bonnot nous présente via Jazz Family son 3° opus baptisé Black Lion. Le compositeur bourguignon, imprégné très tôt des folklores hexagonaux, initié lors de sa formation à la musique classique et aux sonorités latines, fait ses armes sur la scène pop-rock avant de se consacrer, sur le tard, au jazz. Imposant dès son premier The Time of Monsters (2015) une technique singulière, une richesse harmonique et mélodique évidente, il parvient à donner à son instrument de prédilection un rôle de premier ordre, sortant des seuls sentiers rythmiques conventionnels. S'entourant et évoluant rapidement auprès d'artistes emblématiques de la note bleue, comme Dave Liebman ou Anthony Jambon, Laurent se frotte dans son second Hermit's Dream (2016) aux solistes Serge Lazarevitch, Laurent Dehors et Médéric Collignon. Toujours bien accompagné dans ce Black Lion électrique, coloré et métissé, il joue en sextet un jazz fusion sophistiqué au groove accrocheur et aux mélodies entêtantes. Épaulé par un casting époustouflant composé du magistral Manu Codja à la guitare, des remarquables Sylvain Beuf et Pierrick Pédron respectivement aux saxophones ténor et alto, de l'excellent Pierre de Bethmann au piano/Fender Rhodes et du précieux Franck Agulhon à la batterie, le bassiste nous offre 9 compositions exigeantes combinant l'esprit latin aux codes de la musique improvisée, l'écriture savante à la souplesse et à la réactivité d'une formation virtuose.
Violoniste à ses débuts, puis guitariste et finalement bassiste, Laurent Bonnot nous présente via Jazz Family son 3° opus baptisé Black Lion. Le compositeur bourguignon, imprégné très tôt des folklores hexagonaux, initié lors de sa formation à la musique classique et aux sonorités latines, fait ses armes sur la scène pop-rock avant de se consacrer, sur le tard, au jazz. Imposant dès son premier The Time of Monsters (2015) une technique singulière, une richesse harmonique et mélodique évidente, il parvient à donner à son instrument de prédilection un rôle de premier ordre, sortant des seuls sentiers rythmiques conventionnels. S'entourant et évoluant rapidement auprès d'artistes emblématiques de la note bleue, comme Dave Liebman ou Anthony Jambon, Laurent se frotte dans son second Hermit's Dream (2016) aux solistes Serge Lazarevitch, Laurent Dehors et Médéric Collignon. Toujours bien accompagné dans ce Black Lion électrique, coloré et métissé, il joue en sextet un jazz fusion sophistiqué au groove accrocheur et aux mélodies entêtantes. Épaulé par un casting époustouflant composé du magistral Manu Codja à la guitare, des remarquables Sylvain Beuf et Pierrick Pédron respectivement aux saxophones ténor et alto, de l'excellent Pierre de Bethmann au piano/Fender Rhodes et du précieux Franck Agulhon à la batterie, le bassiste nous offre 9 compositions exigeantes combinant l'esprit latin aux codes de la musique improvisée, l'écriture savante à la souplesse et à la réactivité d'une formation virtuose.
mardi 16 octobre 2018
Macy Gray - Ruby (Mack Avenue/PIAS)
Macy Gray - Ruby (Mack Avenue/PIAS)
La légende du R&B U.S Macy Gray, héritière des immenses Tina Turner et Aretha Franklin, nous revient avec Ruby. 10 ième album studio de la diva à la voix rauque et éraillée, il succède au recueil de reprises Stripped, opus jazzy paru en 2016. Épaulée par le guitariste Gary Clark, Jr. et les producteurs Tommy Parker Lumpkins, Johan Carlsson et Tommy Brown, la chanteuse quinquagénaire célèbre ses 20 ans de carrière en nous livrant 12 titres gorgés de soul ("Just Like Jenny", "Cold World"), de blues et de gospel, habités de rythmiques funky ("Over You"), d'arrangements pop ("Shinanigins") et de sonorités jazz aux accents hip-hop ("Jealousy"), new orleans ("Tell Me") et même reggae ("Witness").
La légende du R&B U.S Macy Gray, héritière des immenses Tina Turner et Aretha Franklin, nous revient avec Ruby. 10 ième album studio de la diva à la voix rauque et éraillée, il succède au recueil de reprises Stripped, opus jazzy paru en 2016. Épaulée par le guitariste Gary Clark, Jr. et les producteurs Tommy Parker Lumpkins, Johan Carlsson et Tommy Brown, la chanteuse quinquagénaire célèbre ses 20 ans de carrière en nous livrant 12 titres gorgés de soul ("Just Like Jenny", "Cold World"), de blues et de gospel, habités de rythmiques funky ("Over You"), d'arrangements pop ("Shinanigins") et de sonorités jazz aux accents hip-hop ("Jealousy"), new orleans ("Tell Me") et même reggae ("Witness").
lundi 15 octobre 2018
Féloche - Chimie Vivante (Silbo Records)
Féloche - Chimie Vivante (Silbo Records)
Après La Vie Cajun et Silbo, respectivement parus en 2010 et 2013, le chanteur et multi-instrumentiste français Féloche nous présente Chimie Vivante, nouvel opus sorti le 14 Septembre dernier sur son tout récent label Silbo Records. Toujours armé de ses mots et de sa mandoline, l'artiste a choisi pour l'occasion d'élargir sa palette sonore et musicale, ou plutôt d’approfondir quelques pistes explorées par le passé. Auto-produit et largement façonné par ses soins, avec tout de même le concours de quelques fidèles complices à l'écriture, au violon et au chant, Chimie Vivante intègre une dimension autobiographique nouvelle et sonne plus électronique que jamais ("Combien y-a-t'il"). Cet univers aux multiples facettes se nourrit de cabaret ("Manjo"), d'electro pop ("Le Miroir", "Crocodiles"), de folk ("Tara Tari") et de world music ("Je Crie") bien sûr, mais chose plus étonnante, il affiche également des influences opéra rock ("Chimie Vivante"), electronica ("Rien de Secret") hip-hop et trap ("Fais l'Effet", "P'tite Tête")...
Une démarche osée avec ses réussites et ses failles... Mais n'est ce pas "l'album de l'amateurité" comme le dit si bien l’intéressé?
Après La Vie Cajun et Silbo, respectivement parus en 2010 et 2013, le chanteur et multi-instrumentiste français Féloche nous présente Chimie Vivante, nouvel opus sorti le 14 Septembre dernier sur son tout récent label Silbo Records. Toujours armé de ses mots et de sa mandoline, l'artiste a choisi pour l'occasion d'élargir sa palette sonore et musicale, ou plutôt d’approfondir quelques pistes explorées par le passé. Auto-produit et largement façonné par ses soins, avec tout de même le concours de quelques fidèles complices à l'écriture, au violon et au chant, Chimie Vivante intègre une dimension autobiographique nouvelle et sonne plus électronique que jamais ("Combien y-a-t'il"). Cet univers aux multiples facettes se nourrit de cabaret ("Manjo"), d'electro pop ("Le Miroir", "Crocodiles"), de folk ("Tara Tari") et de world music ("Je Crie") bien sûr, mais chose plus étonnante, il affiche également des influences opéra rock ("Chimie Vivante"), electronica ("Rien de Secret") hip-hop et trap ("Fais l'Effet", "P'tite Tête")...
Une démarche osée avec ses réussites et ses failles... Mais n'est ce pas "l'album de l'amateurité" comme le dit si bien l’intéressé?
vendredi 12 octobre 2018
Nola French Connection Brass Band - Nola French Connection Brass Band (Fo Feo Productions)
Nola French Connection Brass Band - Nola French Connection Brass Band (Fo Feo Productions)
Mené par le trompettiste Hippolyte Fevre, la formation parisienne Nola French Connection Brass Band rend hommage à la tradition des ensembles cuivrés de la Nouvelle Orléans, à leur musique festive et fédératrice puisant ses influences dans le jazz new orleans bien sûr, mais aussi dans le hip-hop, la soul et le funk. Épaulé par Gabriel Levasseur, un second trompettiste, deux trombonistes, Nicolas Benedetti et Michaël Ballue, le saxophoniste Bastien Weeger, le soubassophoniste Rémi Cretal et les batteurs/percussionnistes Johan Barrer, Florent Berteau et Tao Ehrlich, le compositeur part à l’assaut du public, des rues et des clubs, avec dans son escarcelle du bonheur à partager. Avec son équipe de joyeux drilles, et comme ses compatriotes du Surnatural Orchestra, il est l'héritiers des monstres sacrés du genre, que sont les Hot 8 Brass Band, Dirty Dozen Brass Band et autres Soul Rebels...
Mené par le trompettiste Hippolyte Fevre, la formation parisienne Nola French Connection Brass Band rend hommage à la tradition des ensembles cuivrés de la Nouvelle Orléans, à leur musique festive et fédératrice puisant ses influences dans le jazz new orleans bien sûr, mais aussi dans le hip-hop, la soul et le funk. Épaulé par Gabriel Levasseur, un second trompettiste, deux trombonistes, Nicolas Benedetti et Michaël Ballue, le saxophoniste Bastien Weeger, le soubassophoniste Rémi Cretal et les batteurs/percussionnistes Johan Barrer, Florent Berteau et Tao Ehrlich, le compositeur part à l’assaut du public, des rues et des clubs, avec dans son escarcelle du bonheur à partager. Avec son équipe de joyeux drilles, et comme ses compatriotes du Surnatural Orchestra, il est l'héritiers des monstres sacrés du genre, que sont les Hot 8 Brass Band, Dirty Dozen Brass Band et autres Soul Rebels...
Christophe Imbs - For Your Own Good! (Label OH!/Inouïe Distribution)
Christophe Imbs - For Your Own Good! (Label OH!/Inouïe Distribution)
Le pianiste strasbourgeois Christophe Imbs nous présente, via le label indépendant OH!, le premier opus de son trio composé de la batteuse parisienne Anne Paceo et du contrebassiste italien Matteo Bortone. Œuvrant à faire voler en éclat les figures imposées du trio jazz, le compositeur aime bousculer les codes ainsi que surprendre l'auditeur. Il torture et maltraite les sonorités acoustiques de son instrument en l'électrifiant. Distorsion, réverbération, saturation et écho habillent ainsi un jeu inspiré, mêlant sophistication jazz, énergie rock et efficacité pop. Dans cette aventure singulière poussant le niveau des vu-mètres jusque dans le rouge ("Foryourowngood!", "Stabilo", "Shark", "Music By", "Tuesday", "Sveta" et "Memoriam"), la formation nous offre tout de même quelques instants suspendus, de subtiles ballades pleines de tendresse, de romantisme et de sensibilité ("Parturition", "Arp"), parmi lesquelles résonne le vibrant "Soul Eyes" de Mal Waldron.
Le pianiste strasbourgeois Christophe Imbs nous présente, via le label indépendant OH!, le premier opus de son trio composé de la batteuse parisienne Anne Paceo et du contrebassiste italien Matteo Bortone. Œuvrant à faire voler en éclat les figures imposées du trio jazz, le compositeur aime bousculer les codes ainsi que surprendre l'auditeur. Il torture et maltraite les sonorités acoustiques de son instrument en l'électrifiant. Distorsion, réverbération, saturation et écho habillent ainsi un jeu inspiré, mêlant sophistication jazz, énergie rock et efficacité pop. Dans cette aventure singulière poussant le niveau des vu-mètres jusque dans le rouge ("Foryourowngood!", "Stabilo", "Shark", "Music By", "Tuesday", "Sveta" et "Memoriam"), la formation nous offre tout de même quelques instants suspendus, de subtiles ballades pleines de tendresse, de romantisme et de sensibilité ("Parturition", "Arp"), parmi lesquelles résonne le vibrant "Soul Eyes" de Mal Waldron.
jeudi 11 octobre 2018
Jacques Schwarz-Bart, Stéphane Galland, Malcolm Braff, Laurent David - Shijin (Alter-nativ/Socadisc)
Jacques Schwarz-Bart, Stéphane Galland, Malcolm Braff, Laurent David - Shijin (Alter-nativ/Socadisc)
Formé par quatre immenses musiciens aux CVs bien remplis, le projet Shijin concentre avec brio l'esprit fusion d'un jazz rock musclé et inspiré, empreint d'influences afro, latines et caribéennes. Résolument contemporain, Shijin rapproche les cultures en combinant les traditions, les mythes et les folklores. Ce quartet d'exception se compose d'un casting de haut vol, s'y côtoient le vénérable Jacques Schwarz-Bart aux saxophones, le boss du label Alter-nativ, Laurent David à la basse, le brésilien-magicien Malcolm Braff aux claviers et le polyvalent Stéphane Galland à la batterie. Il délivre une esthétique musicale forte, cohérente, exigeante et fédératrice, flirtant avec un tas d'influences d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui...
Formé par quatre immenses musiciens aux CVs bien remplis, le projet Shijin concentre avec brio l'esprit fusion d'un jazz rock musclé et inspiré, empreint d'influences afro, latines et caribéennes. Résolument contemporain, Shijin rapproche les cultures en combinant les traditions, les mythes et les folklores. Ce quartet d'exception se compose d'un casting de haut vol, s'y côtoient le vénérable Jacques Schwarz-Bart aux saxophones, le boss du label Alter-nativ, Laurent David à la basse, le brésilien-magicien Malcolm Braff aux claviers et le polyvalent Stéphane Galland à la batterie. Il délivre une esthétique musicale forte, cohérente, exigeante et fédératrice, flirtant avec un tas d'influences d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui...
La&Ca - Se Souvenir des Belles Choses (Inouïe Distribution)
La&Ca - Se Souvenir des Belles Choses (Inouïe Distribution)
Le batteur carioca Zaza Desiderio, compagnon de route de l'accordéoniste Frédéric Viale, épaulé par la violoncelliste Audrey Podrini, le pianiste Camille Thouvenot et le clarinettiste Vincent Perrier composent le projet franco-brésilien initié en 2012, La&Ca (La bas et Ici en portugais). Délivrant une musique orchestrale envoûtante, combinant jazz, folklores et musique classique, l'ensemble virtuose nous offre un premier opus baptisé Se Souvenir des Belles Choses, recueil attachant et poétique composé de 11 thèmes somptueux et raffinés, où planent une douce mélancolie et une étrange nostalgie. Rythmiques urbaines, ambiances électrisantes aux sonorités rock, mélodies chatoyantes aux accents si familiers et réminiscences cinématographiques
s'entrelacent ainsi avec une rare intensité...
Le batteur carioca Zaza Desiderio, compagnon de route de l'accordéoniste Frédéric Viale, épaulé par la violoncelliste Audrey Podrini, le pianiste Camille Thouvenot et le clarinettiste Vincent Perrier composent le projet franco-brésilien initié en 2012, La&Ca (La bas et Ici en portugais). Délivrant une musique orchestrale envoûtante, combinant jazz, folklores et musique classique, l'ensemble virtuose nous offre un premier opus baptisé Se Souvenir des Belles Choses, recueil attachant et poétique composé de 11 thèmes somptueux et raffinés, où planent une douce mélancolie et une étrange nostalgie. Rythmiques urbaines, ambiances électrisantes aux sonorités rock, mélodies chatoyantes aux accents si familiers et réminiscences cinématographiques
s'entrelacent ainsi avec une rare intensité...
mardi 2 octobre 2018
Riccardo Del Fra - Moving People (Cristal Records/Sony Music Entertainment)
Riccardo Del Fra - Moving People (Cristal Records/Sony Music Entertainment)
Le monument de la contrebasse Riccardo
Del Fra, jazzman d'origine italienne installé à Paris depuis le début des
années 80, publiera le 19 Octobre prochain chez Cristal Records, Moving
People. Il succède à My Chet My Song, hommage à son mentor
le trompettiste Chet Baker, qu'il accompagna sur scène 9 ans
durant. Alignant exclusivement ses propres compositions, le directeur du
département Jazz et Musiques Improvisées au CNSMDP, s'est entouré d'un casting intergénérationnel et
international de haut vol. Lui qui, par le passé, s'est illustré avec les plus
grands, comme Johnny Griffin, Bob Brookmeyer, Dizzy
Gillespie, Art Blakey, Kenny Wheeler ou encore Lee Konitz,
a toujours su bien s'entourer. Il le prouve une fois de plus en s'affichant
avec les cadors américains Kurt Rosenwinkel à la guitare
et Jason Brown à la batterie, le saxophoniste allemand Jan
Pax, le trompettiste polonais Tomasz Dabrowski, ainsi que les
français Rémi
Fox au saxophone et Carl-Henri
Morisset au piano.
A l'image du déchirant "Ressac",
inspiré par la terrifiante image de l'enfant syrien échoué sur une plage de
Turquie, le jazz de Riccardo del Fra est ici, à la fois
puissant, jubilatoire, poignant et délicat, fait d'urgence
et d'apaisement. Il est emprunt de gravité et d'engagement, mais
aussi de douceur et de profondeur. Un
jazz résolument contemporain à l'esprit libre et audacieux, qui donne à voir autant
qu'à écouter.
Largement dédié à ceux qui laissent tout
derrière eux en quête d'une vie meilleure ("Moving People"), à ceux qui s'aventurent dans l'inconnu au
péril de leur vie ("The
Sea Behind") et notamment aux plus fragiles ("Children Walking (Through A Mainefield)"), le projet nous offre heureusement quelques
moments suspendus où le ciel semble s'éclaircir. Des instants volés où
légèreté, espoir et calme contemplatif ("Ephemeral Refractions", "Wind
On An Open Book II", "Cieli Serini"), se
troublent à peine lorsqu'un groove chaud, festif et bienveillant ("Street
Scenes") fait irruption.
lundi 1 octobre 2018
Everlast presents Whitey Ford's House Of Pain (Martyr-Inc/Long Branch Records/Modulor)
Everlast presents Whitey Ford's House Of Pain (Martyr-Inc/Long Branch Records/Modulor)
La légende du hip-hop US Erik Schrody alias Everlast, nous présente via son propre Martyr-Inc ainsi que sur le label rock Long Branch Records, son nouvel opus baptisé Whitey Ford's House Of Pain. Leader du collectif House of Pain auteur en 1992 du tube "Jump Around", le rappeur et chanteur à la voix rocailleuse poursuit ses incursions musicales crossover, où se mêlent dans une fusion redoutablement efficace, beats hip-hop, énergie rock, profondeur blues et guitares folk. Puisant son inspiration chez les légendes du rap hardcore telles que Run-D.M.C, Cypress Hill, Ice-T et Gang Starr, mais aussi parmi les figures tutélaires du folk et du rock telles que Johnny Cash, Bob Dylan, The Rolling Stones, Bruce Springsteen ou encore Neil Young, le quinquagénaire trace sa route, imposant respect et admiration.
Nous noterons dans ce 7ième album solo, qu'Everlast invite à sa table deux pointures du milieu, Aloe Blacc, qui dépose ses vocaux soulful dans le bluesy "Slow Your Roll", et Slug, qui impose dans l'émouvant "Oooohh (I Don't Need You)" son flow classieux...
La légende du hip-hop US Erik Schrody alias Everlast, nous présente via son propre Martyr-Inc ainsi que sur le label rock Long Branch Records, son nouvel opus baptisé Whitey Ford's House Of Pain. Leader du collectif House of Pain auteur en 1992 du tube "Jump Around", le rappeur et chanteur à la voix rocailleuse poursuit ses incursions musicales crossover, où se mêlent dans une fusion redoutablement efficace, beats hip-hop, énergie rock, profondeur blues et guitares folk. Puisant son inspiration chez les légendes du rap hardcore telles que Run-D.M.C, Cypress Hill, Ice-T et Gang Starr, mais aussi parmi les figures tutélaires du folk et du rock telles que Johnny Cash, Bob Dylan, The Rolling Stones, Bruce Springsteen ou encore Neil Young, le quinquagénaire trace sa route, imposant respect et admiration.
Nous noterons dans ce 7ième album solo, qu'Everlast invite à sa table deux pointures du milieu, Aloe Blacc, qui dépose ses vocaux soulful dans le bluesy "Slow Your Roll", et Slug, qui impose dans l'émouvant "Oooohh (I Don't Need You)" son flow classieux...
Laurent Fickelson - In The Street (Jazz Family/Socadisc)
Laurent Fickelson - In The Street (Jazz Family/Socadisc)
Le pianiste parisien Laurent Fickelson découvre le jazz sur le tard, à 22 ans, lorsqu'il écoute pour la première fois l'album We Want Miles, du second quintet de Miles Davis. Une claque musicale qui en précédera bien d'autres, de John Coltrane à Wayne Shorter, en passant par Billy Strayhorn, Duke Ellington, Joe Henderson, Thelonious Monk ou Yusef Lateef. Des influences classieuses et classiques pour un musicien-gardien du temple, qui s'efforce de jouer une musique sophistiquée et codifiée, certes, mais des plus vivantes et imprévisibles. Dans son dernier opus baptisé In The Street, où il aligne des reprises incontournables de ses idoles ("The Promise", "Edda" ou "'Round Midnight") et des compositions personnelles inspirées ("In The Street" ou "For Joe"), l'artiste s'est entouré d'un casting de poids lourds de la scène hexagonale. S'y côtoient en effet le contrebassiste Thomas Bramerie, le saxophoniste Eric Prost (qui signe d'ailleurs le titre "07") et le batteur Philippe Soirat. Tous trois sont des puncheurs expérimentés aux jeux de jambes élégants et à la maîtrise du swing édifiante!
Le pianiste parisien Laurent Fickelson découvre le jazz sur le tard, à 22 ans, lorsqu'il écoute pour la première fois l'album We Want Miles, du second quintet de Miles Davis. Une claque musicale qui en précédera bien d'autres, de John Coltrane à Wayne Shorter, en passant par Billy Strayhorn, Duke Ellington, Joe Henderson, Thelonious Monk ou Yusef Lateef. Des influences classieuses et classiques pour un musicien-gardien du temple, qui s'efforce de jouer une musique sophistiquée et codifiée, certes, mais des plus vivantes et imprévisibles. Dans son dernier opus baptisé In The Street, où il aligne des reprises incontournables de ses idoles ("The Promise", "Edda" ou "'Round Midnight") et des compositions personnelles inspirées ("In The Street" ou "For Joe"), l'artiste s'est entouré d'un casting de poids lourds de la scène hexagonale. S'y côtoient en effet le contrebassiste Thomas Bramerie, le saxophoniste Eric Prost (qui signe d'ailleurs le titre "07") et le batteur Philippe Soirat. Tous trois sont des puncheurs expérimentés aux jeux de jambes élégants et à la maîtrise du swing édifiante!
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