"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
lundi 29 février 2016
vendredi 26 février 2016
mercredi 24 février 2016
Framix - Lucky Monkeys (Underdog Records)
Framix - Lucky
Monkeys (Underdog Records)
Véritable extra-terrestre de la scène musical actuelle, le
personnage singulier répondant au nom bien frenchy de François Michel alias Framix
s'apprête à publier son 4° opus baptisé Lucky
Monkeys. Distillant depuis la fin des années 90 ses sonorités exotiques décalées, mariant les univers caribéens et
jamaïcains à la musique nord-américaine des fifties, le multi-instrumentiste
nantais surnommé le shérif de Chantenay exprime
malgré une apparente légèreté son rapport
fusionnel à la nature, ironisant dans des textes assez sombres sur le comportement
de ses congénères "singes chanceux" et de leur impact sur la planète.
Lucky Monkeys est
un recueil de 13 chansons enjouées et
positives imprégnées de rock oldies, de doo-wap, de folk, de reggae, de ska, de
country et de calypso, le tout mené par de sympathiques guitares aux
accents western et hawaiiens. Framix
y chante avec sa séduisante nonchalance sur des rythmiques chaloupées, habillées d'accrocheuses mélodies d'un autre temps.
C'est frais, radieux et plutôt marrant!
Libellés :
Calypso,
Country,
Folk,
Latin,
Reggae,
Rock,
Rockabilly,
Ska,
Underdog Records,
World
Anakronic/Krakauer (Jumu-Balangabox-Caramba/L'Autre Distribution)
Anakronic/Krakauer (Jumu-Balangabox-Caramba/L'Autre
Distribution)
Forcément jamais au même endroit ou cantonné au même espace
musical, le clarinettiste new-yorkais David
Krakauer nous présente son dernier projet mené en collaboration avec le
producteur et multi-instrumentiste Mickaël
Charry, une des deux têtes pensantes du collectif électro/world toulousain
Anakronic.
Mixant leur intérêt commun pour la musique klezmer aux sonorités
urbaines du hip-hop, du dub, du big beat ou de la drum & bass, Anakronic/Krakauer bouscule les conventions, innove à grands coups
de sabots, se jouant du formalisme et fusionnant
l'organique à l'électronique dans une joyeuse fête des sens où l'esprit,
berné par le groove contagieux du
bassiste/réalisateur Ludovic L.
Kierasinski et les syncopes
diaboliques du batteur Ghislain
Rivera, ne fait plus trop de distinction entre la composante numérique et
la matière analogique. Fait de remix,
de ré-edit, de re-work, de découpage, de décomposition et de recomposition, l'album festif télescope
allègrement tradition juive d'Europe de l'Est et expérimentation délurée et
débridée de la machine !
mardi 23 février 2016
Lee Walker - Freak Like Me (Dj Deeon vs Lee Walker Remix) (Defected Records)
Lee Walker - Freak Like Me (Dj Deeon vs Lee Walker Remix) (Defected Records)
Le Dj/producteur anglais Lee Walker nous présente officiellement son re-edit du cultissime Freak Like Me de Dj Deeon, excellent track ghetto house originellement publié chez Dance Mania en 1996. En Septembre 2015, une version non-officielle de son remix renversait l'Amnesia à Ibiza créant rapidement le buzz sur la toile, relayé entre autres par des notables du dancefloor tels que Loco Dice, Marco Carola, Disclosure, The Martinez Bros ou encore Eats Everything.
Une trainée de poudre qui enflamme actuellement la scène house internationale augurant un succès commercial certain et une audience massive durant l'été à venir.
A seulement 23 ans, Lee Walker se promet à un bel avenir dans la sphère électro avec ce futur tube en puissance que la tête chercheuse du label Defected, Andy Daniel, a eu le flaire de débusquer!
Le Dj/producteur anglais Lee Walker nous présente officiellement son re-edit du cultissime Freak Like Me de Dj Deeon, excellent track ghetto house originellement publié chez Dance Mania en 1996. En Septembre 2015, une version non-officielle de son remix renversait l'Amnesia à Ibiza créant rapidement le buzz sur la toile, relayé entre autres par des notables du dancefloor tels que Loco Dice, Marco Carola, Disclosure, The Martinez Bros ou encore Eats Everything.
Une trainée de poudre qui enflamme actuellement la scène house internationale augurant un succès commercial certain et une audience massive durant l'été à venir.
A seulement 23 ans, Lee Walker se promet à un bel avenir dans la sphère électro avec ce futur tube en puissance que la tête chercheuse du label Defected, Andy Daniel, a eu le flaire de débusquer!
Christophe Laborde Quartet - Heart Of Things (VLF Production/L'autre Distriburion)
Christophe Laborde Quartet - Heart Of Things (VLF Production/L'autre Distriburion)
Suite logique de l'album Wings Of Wave paru en 2014, le dernier opus du saxophoniste soprano Christophe Laborde rassemble à nouveau le pianiste Giovanni Mirabassi, le contrebassiste Mauro Gargano et le batteur Louis Moutin. S'y développe entre moments cool jazz et passages post-bop, un jazz classique articulé autour de mélodies douces et de structures rythmiques sophistiquées. Heart Of Things offre un large espace d'improvisation et d'expression à ces ténors qui interagissent au sein du quartet depuis plus de 5 ans. A l'élégance des sonorités smooths et raffinées de Christophe s'allient les puissantes et généreuses lignes de basse de l'italien Mauro (qui s'illustre d'ailleurs dans son tout récent Suite For Battling Siki aux côtés de Bojan Z, Manu Codjia ou encore Jeff Ballard), le groove musclé et parfois attendrissant de la moitié des célèbres frères Moutin (présent dans le dernier disque de Henri Texier), ainsi que la fluidité et l'amplitude voluptueuse de l'autodidacte transalpin.
Omer Avital - Abutbul Music (Jazz Village/Harmonia Mundi)
Omer Avital - Abutbul Music (Jazz Village/Harmonia Mundi)
Le contrebassiste israélien Omer Avital nous revient après son excellent New Song paru chez Plus Loin
Music durant l’été 2014, avec son brulant Abutbul Music. Compositeur raffiné et arrangeur émérite, Omer nous offre, encore plus qu’à aucun
autre moment auparavant, un pur moment de jazz
nourri d’influences free et new-orleans, savamment agrémenté de
mélodies orientales, de reflets blues,
gospel et soul. L’artiste y mène une lutte au corps à corps avec son
instrument, martelant, grattant et pinçant ses cordes, pour lui extirper un vocabulaire
expressif à l'intonation prononcée et à l’accentuation fortement marquée. Son swing, il le doit au be-bop et au hard-bop que Charles Mingus
a su dompter et se réapproprier, quant à son groove, il le tient de son feu intérieur mais aussi de la scène innovante de New-York
qu’il côtoie depuis plus de 20 ans (Roy Haynes, Nat Adderly, Kenny Garret, Brad
Mehldau ou Joshua Redman) !
Mis à part son fidèle acolyte le pianiste Yonathan Avishai, Abutbul Music rassemble autour de « ce poète de la
contrebasse » une nouvelle équipe de jeunes musiciens new-yorkais, Alexander Levin et Asaf Yuria aux saxophones et Ofri
Nehemya à la batterie. Enregistré à Paris et masterisé près d’Avignon, ce
nouvel opus accrocheur est un condensé d’énergie et d’inventivité à fort
rayonnement d’ondes positives, comme peut en témoigner l’ouverture
radieuse "Muhammad’s Market" et sa
mélodie captivante qui convoque d’emblée les spectres de monstres sacrés tels
qu’Horace Silver et autres Art Blakey…
A travers ses 9 compositions puissantes, Omer Avital nous donne une véritable leçon de jazz et d'ouverture... Le titre "Afrik" en est un exemple frappant!
Un coup de cœur !
lundi 22 février 2016
Sarah Murcia – Never Mind The Future (Ayler Records/Orkhestrâ)
Sarah
Murcia – Never Mind The Future (Ayler Records/Orkhestrâ)
Lorsque le jazz se
penche sur l’album précurseur de la déferlante punk-rock, cela donne un disque forcément abrasif et expérimental, aux
accents free-jazz, rock, cabaret et no wave. Le sulfureux Never
Mind The Bollocks, Here’s The Sex Pistols, demeurant l’unique enregistrement
studio des anglais Sex Pistols, est décortiqué
et réinterprété par la contrebassiste Sarah
Murcia entourée de Caroline. Fondée
en 2001 avec le batteur Franck Vaillant,
le saxophoniste Olivier Py et le
guitariste Gilles Coronado, la
formation invite le crooner/performeur Mark
Tompkins (acteur, danseur, compositeur, chorégraphe et metteur en scène
américain) et le pianiste parisien Benoît
Belbecq. Baptisé Never Mind The
Future, le cover reprend le ton provocateur, engagé et dissonant du
projet original à la différence que le sextet joue, chante et improvise sans approximation
et avec métier. Forcément plus raffinée, profonde et élégante, cette vision du
classique antisocial et nihiliste de 1977 ne perd cependant rien en efficacité
et en fraîcheur.
vendredi 19 février 2016
Grand Pianoramax – Soundwave (Mental Groove Records/La Baleine)
Grand Pianoramax – Soundwave (Mental Groove Records/La
Baleine)
Je découvrais le projet Grand
Pianoramax lors de la sortie de son précédent Till There's Nothing Left
chez Obliqsound, le trio mené par le claviériste genevois Léo Tardin publiait alors son 4° opus post-jazz fusionnant les sonorités trip-hop, art-rock et hip-hop. Dans ce nouvel effort plus lumineux et décontracté, baptisé Soundwave, le virtuose des claviers (Fender Rhodes, synthés analogiques) a voulu restituer le groove, l'énergie et la fraîcheur du live, semant ici et là quelques séduisants reflets 70's hérités des expérimentations jazz/funk d'Herbie Hancock ou de George Duke. Produit par le puissant batteur Dom Burkhalter et enregistré dans son studio zurichois, l'album se joue des codes et affiche dorénavant un lyrisme moins sombre, moins lisse et plus accessible… Une nouvelle approche un brin pop en somme, assurément plus « moelleuse et dansante » ! "No Doubt" résume assez bien cette nouvelle direction entreprise par le groupe avec son côté disco monté sur une rythmique inhabituelle à 7 temps. Le spoken-word de l'américain Black Craker se calle à merveille sur ces instrus sophistiquées hybrides, imposant son flow unique et vénéneux au sein de ce Cerbère suisse conçu voilà plus de 10 ans.
chez Obliqsound, le trio mené par le claviériste genevois Léo Tardin publiait alors son 4° opus post-jazz fusionnant les sonorités trip-hop, art-rock et hip-hop. Dans ce nouvel effort plus lumineux et décontracté, baptisé Soundwave, le virtuose des claviers (Fender Rhodes, synthés analogiques) a voulu restituer le groove, l'énergie et la fraîcheur du live, semant ici et là quelques séduisants reflets 70's hérités des expérimentations jazz/funk d'Herbie Hancock ou de George Duke. Produit par le puissant batteur Dom Burkhalter et enregistré dans son studio zurichois, l'album se joue des codes et affiche dorénavant un lyrisme moins sombre, moins lisse et plus accessible… Une nouvelle approche un brin pop en somme, assurément plus « moelleuse et dansante » ! "No Doubt" résume assez bien cette nouvelle direction entreprise par le groupe avec son côté disco monté sur une rythmique inhabituelle à 7 temps. Le spoken-word de l'américain Black Craker se calle à merveille sur ces instrus sophistiquées hybrides, imposant son flow unique et vénéneux au sein de ce Cerbère suisse conçu voilà plus de 10 ans.
jeudi 18 février 2016
Chlorine Free – Flexible EP (Dunose Productions/L'Autre Distribution)
Chlorine Free – Flexible EP (Dunose Productions/L'Autre
Distribution)
Ce qui frappe dès l'ouverture de Flexible, dernier EP du collectif français Chlorine Free, ce sont les lignes de basse, aussi bien celle
délivrée par le synthétiser que celle de la guitare basse, ponctuées de ces
slaps marcusiens que le leader Virgile
Lorach use avec virtuosité.
Le groove contagieux
de "Tuesday", emmené par le
clavinet de David Monet manié façon Stevie Wonder dans Superstition, se renforce par la batterie funky racée et minimaliste de Michael Escande tout droit sortie de chez Motown, jusqu'à ce que le trombone de Benoît Giffard et le chant soul de Jalley nous fassent prendre de la hauteur pour nous jeter dans le
vide moins de 20 mn plus tard, à la clôture du 5° titre "Bass Beam", une fusion
électro/funk/jazz barrée, digne des expérimentations warpiennes de Squarepusher.
"Around
Sixteenth", le second track nous en donne un avant goût avec son beat futuriste et synthétique sur
lequel le Rhodes de Romain Clerc-Renaud
et la flute traversière de Yann
"Crazy" Flute (qui me rappelle un peu l'immense Magic Malik) se baladent en roulant les
mécaniques, à la recherche du Miles
Davis des dernières heures, celui de Tutu
par exemple, composé et arrangé par Marcus
Miller.
Dans "Juggling",
Chlorine Free renoue avec le hip-hop hybride qu'il nous offrait en
2014 dans Le Fish avec Raashan Ahmad,
Soweto Kinch et Nya à la voix. C'est
d'ailleurs ce dernier qui intervient ici, inondant le morceau un brin jazzy de sa voix chaude, douce
et posée comme l'aurait fait un Q Tip
entouré de sa tribu.
Définitivement électronique,
"Flexible 215" illustre un aspect
plus sombre et expérimental de
l'identité musicale de cap'tain Chlorine
alias V. Lorach, en écoutant son breakbeat torturé on pourrait assez
bien l'imaginer devant ses machines, comme possédé par l'esprit d'Aphex Twin…
L'EP est disponible uniquement
en version physique au format vinyle, une audace revendiquée et assumée !
The Sound Of Soul Heaven Miami 2016 (Soul Heaven)
The Sound
Of Soul Heaven Miami 2016 (Soul Heaven)
En Mars prochain paraîtra chez Soul Heaven la compilation annuelle intitulée The Sound Of Soul Heaven Miami. Voilà plus de 15 ans que le label
distille ses pépites house teintées de
soul, de disco, de funk et de jazz orchestrées par la crème des producteurs
internationaux tels que Frankie Knuckles, Jazzy Jeff, Osunlade, Kerry Chandler
ou bien Ron Carroll, Terry Hunter et bien sûr l’un des piliers de la scène house vocale, Louie Vega (moitié du
mythique duo MAW avec Kenny Dope).
The Sound Of Soul
Heaven Miami 2016 rassemble 40 bombes prêtes à iradier de leurs ondes soulful les dancefloors
sensibles aux ambiances brulantes d’une deep-house
au groove enivrant et aux nappes de claviers sensuelles et sucrées.
On y retrouve
entre autres les classiques du genre comme "Envision (Yoruba Soul Mix)"
de Osunlade, "Don’t Stop"
de Soul Vision ou encore "Given
Me Joy" de Marc Evans, ainsi
que les nouveautés comme "Too Much Information" remixé par Laolu de Dele Sosimi Afrobeat Orchestra, "Afrodisiac" de Grey Area et l'énorme Take It Easy de Gershon
Jackson retaillé par Eli Escobar…
Un véritable must have!
Defected In The House Miami 2016 (Defected Records)
Defected In
The House Miami 2016 (Defected Records)
Comme à chaque fois depuis une dizaine d’années, le label
anglais Defected Records publie sa
compilation Defected In The House Miami,
délivrant une série de titres électroniques
qui donneront le ton et marqueront le pas sur les dancefloors estivaux férus de
sonorités undergrounds. L’édition
2016, à paraître fin Février, promet de nous abreuver comme à l’accoutumé de ce
qui se fait de mieux en matière de house
music, qu’elle affiche autant des tendances
deep ou soulful que tech ou tribal. Y seront représentés les plus talentueux DJs/producteurs
actuels, dont Riva Starr, Sonny Fodera, Tim Deluxe, Pino Arduini& Javier Bollag, Man Without AClue, Worthy ou encore le
nouveau venu Grey Area.
Defected In The House
Miami 2016 sera disponible en version cd dans un triple album mixé ou bien
en téléchargement avec 45 morceaux en version maxi… De l’or en barre !
Stéphane Tsapis - Border Lines (Cristal Records/Harmonia Mundi)
Stéphane Tsapis - Border Lines (Cristal Records/Harmonia
Mundi)
Se sentant ni véritablement français ni complètement grec,
le pianiste Stéphane Tsapis a trouvé
les mots justes en s’interrogeant sur les limites de son identité musicale :
« Et si mon pays était entre les deux ? Et si je vivais dans cet
ailleurs qui n’existe que dans ma tête… ? »
En écoutant son dernier projet intitulé Border Lines, on prend toute la mesure de cette quête légitime.
Accompagné de ses fidèles acolytes le contrebassiste Marc Buronfosse et le batteur Arnaud
Biscay, ce professeur de création musicale pour l’image au Conservatoire de
Paris, explore, dénoue et relie avec fluidité et tendresse des mélodies traditionnelles de la Grèce d’hier
et d’aujourd’hui au jazz et son
potentiel fédérateur. Entre standards
revisités et titres originaux,
sur lesquels veille le directeur artistique Arthur Simonini, le trio déploie une palette sonore délicate brouillant
les pistes et les codes, effaçant les frontières et harmonisant les
tempéraments.
Un beau voyage entre folklores et notes bleues !mercredi 17 février 2016
David Voulga – Inner Child (Absilone/Socadisc)
David
Voulga – Inner Child (Absilone/Socadisc)
Comme il est agréable et stimulant de découvrir de nouveaux
talents, des artistes inconnus jusqu’au moment où leur univers musical
singulier se dévoile au cours d’une première écoute… Le guitariste d’origine grecque
David Voulga produit à 41 ans son tout
premier opus baptisé Inner Child. Il
nous offre 10 compositions radieuses
nous invitant à voyager au gré de ses sonorités
afro-cubaines ("So Yellow"
ou "Mongo Clave"), sénégalaises ("Bee Love" et "Saint-Louis,
Sénégal"), brésiliennes ("Elis") et gréco-turques ("Kourabiedes", "Albassia")
dans un jazz coloré, gorgé de tendresse et de chaleur où le groove s'exhibe allègrement ("Abeba") gonflant parfois même
le torse comme dans le très funky
"The 27th".
Le quintet que David
a monté pour l'occasion - et avec qui il
a répété dans une yourte mongole en pleine nature - est constitué du
pianiste Christophe Cravero, du
bassiste Kevin Reveyrand, du batteur
Frédéric Huriez et du
percussionniste Gilbert Anastase, on
remarquera entre autres quelques invités notables comme Didier Ithursary à l'accordion et Frédéric Couderc au sax et flutes... Tous y occupent une place
déterminante, provenant d’horizons bien distincts, ils créent une alchimie parfaite entre « structure
et organicité, composition très étudiée et improvisation libérée ».
Un bien bel ouvrage !
Around The World With… The (Hypothetical) Prophets (InFiné/Differ-Ant/Idol)
Around The
World With… The (Hypothetical) Prophets (InFiné/Differ-Ant/Idol)
Paru originellement en 1982, le concept-album "Around The World With… The
(Hypothetical) Prophets", œuvre oubliée de la scène new-wave hexagonale underground, est
réédité aujourd'hui par InFiné,
remettant en lumière l'œuvre minimaliste du pionnier des synthétiseurs Bernard Szajner (inventeur de la harpe laser).
Le plasticien, scénographe et musicien français signait alors avec l'anglais Karel Beer, un projet singulier refusant tout étiquetage, où la technique du cut-up se frottait à un
tas d'influences musicales allant de la synth
pop à la noise en passant par l'indus, la cold-wave et le krautrock.
Parcouru de voix
robotisées, de glitchs, d'annonces radio ou de bulletins météo détournés, le duo accouche d'un disque mystérieux, éphémère et anonyme
(Joseph Weil et Norman D. Landing sont leurs noms d'emprunt), d'une fiction inspirée par le concert de
protestation No Nukes organisé au Madison Square Garden suite à l'incident
nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie.
Voulant nous faire croire à un brulot parvenu sous le
manteau depuis un bloc soviétique amorçant son déclin, "Around The World With… The (Hypothetical) Prophets" donne
l'illusion d'être le manifeste d'un peuple effrayé par les risques d'une
catastrophe qui surgirait dans une de ses propres centrales (un trait d'humour prémonitoire
puisqu'en 1986 le cœur d'un des réacteurs de Tchernobyl entrait en fusion
conduisant à l'un des accidents atomiques majeurs enregistrés à ce jour).
La frontière séparant la
dérision de l'engagement social et politique est mince chez nos deux
bidouilleurs amateurs de synthés, de boites à rythmes et
d'échantillonneurs. Alors leur opus n’est-il
qu’une blague ?
Pas forcément, car le titre "Wallenberg" par exemple narre l'histoire de ce diplomate suédois accusé d'être à la solde des USA puis arrêté et envoyé par
les russes au goulag alors qu'il avait sauvé un grand nombre de juif de la
déportation à Auschwitz. Dans "Back
To Siberia", « Dmitri,
le narrateur russe, nomme tous les goulags (officiels et officieux) entre
Moscou et Vladivostok et dans "Fast
Food", Bernard et Karel illustrent la prolifération soudaine de la
restauration rapide à Paris…
mardi 16 février 2016
Adriano Viterbini - Film O Sound (Bomba Dischi/Differ-Ant)
Adriano Viterbini
- Film O Sound (Bomba Dischi/Differ-Ant)
Film O Sound
démarre en trombe avec le titre Tubi
Innocenti et ses saveurs mandingues
rendues abrasives par un jeu de guitare
tranchant aux sonorités saturées et vintages. Le guitariste italien Adriano Viterbini nous présente son
second disque empli d'influences musicales rapprochant Memphis de Bamako et du
Ténéré. S'y dévoile son admiration pour le blues
ou plutôt les Blues (où la technique
emblématique du slide guitar est
largement privilégiée), celui roots et
rugueux du Delta du Mississippi (Welcome Ada ou Bakelite), celui vibrant et
révolté des touaregs du nord-Mali (Tunga
Magni), enfin celui radieux et
nuancé des îles hawaïennes (Sleepwalk).
La soul minimaliste et torride de Sam Cooke y occupe aussi une place
importante à l'image de la vibrante reprise du maïtre Bring It On Home To Me interprétée par le chanteur Alberto Ferrari. Dans le thème
classique est-africain Malaika, immortalisé
autrefois par Myriam Makeba, Adriano est rejoint par le trompettiste
cubain josé Ramon Caraballo Armas et
le joueur de mandoline Stefano Tavernese
qui nous offrent un instant de douceur et de volupté aux reflets sud américains et romains… Ailleurs, nous croisons les
notes singulières du guitariste nigérien Bombino,
les rythmiques jazz fusion du batteur Fabio
Rondanini et les lignes de basse
apaisantes d'Enzo Pietropaoli…
Red Star Orchestra Featuring Thomas de Pourquery - Broadways (Label Bleu/L'Autre Distribution)
Red Star Orchestra
Featuring Thomas de Pourquery - Broadways (Label Bleu/L'Autre Distribution)
C'est sur le tard que je découvrais en septembre dernier
l'étonnant chanteur et saxophoniste Thomas
de Pourquery, alors invité à poser sa voix
grave, chaude et puissante sur le dernier disque de John Greaves, y incarnant
un certain poète maudit nommé Paul Verlaine. Ancien élève de Stefano Di
Battista, le crooner barbu au
tempérament explosif et aventureux se retrouve à nouveau au chant, sur un
projet monté en collaboration avec le Red
Star Orchestra mené par son directeur artistique Johane Myran. Les deux hommes côtoyaient le même club "Les
Falaises" à Montmartre, ils se retrouvent ici autour d'une épopée jazz brulante narrant l'ascension
et la déchéance "d'un personnage imaginaire évoluant dans l'univers
chaotique de Broadway". Johane
a réarrangé pour un big band de 18
musiciens une sélection de ces standards
américains intemporels pensés par Cole
Porter, Kurt Weill ou Billy
Strayhorn et immortalisés jadis par Franck
Sinatra, Paul Anka et autres Tony Bennett. Baptisé Broadways, ce recueil allie avec force et
panache l'élégance du swing des
années 50, la jubilation avant-gardiste du free-jazz
des 70's et la liberté harmonique et
rythmique du jazz contemporain. Magique !
vendredi 5 février 2016
Dario d'Attis - Breaks For Peace EP (Strictly Rhythm)
Dario d'Attis
- Breaks For Peace EP (Strictly Rhythm)
Le Dj/producteur suisse Dario
d'Attis publie son dernier EP Breaks
For Peace sur le label new-yorkais Strictly
Rhythm. Ayant surement hérité de son père batteur un goût pour les grosses
caisses bien burnées, il nous livre ici 2 productions musclées dont la première, au titre éponyme, est résolument orientée tech house avec sa bassline hypnotique
et bien grasse nous collant au dancefloor. Le second morceau s'intitule My Tip, Dario l'a voulu moins sombre et davantage soulful que Breaks for Peace.
Ses vocaux, ses nappes de claviers et son groove
contagieux le placeront sans doute dans bon nombre de sets estivaux et raviront
assurément les aficionados d'une deep-house
dansante aux sonorités organiques et sensuelles.
il était invité par Sam Divine (DJ Resident de Defected Records) sur le podcast du label londonien, son mix est en deuxième heure de l'émission...
Paul Carrack - Soul Shadows (Proper Music Distrib)
Paul Carrack - Soul
Shadows (Proper Music Distrib)
L'une des figures familières et respectées de la scène pop-rock
britannique Paul Carrack (Roxy Music,
Mick + The Mechanics, Ace, Squeeze's, Nick Lowe, Elton John, Ringo Starr, BB
King…) publie son nouvel opus Soul
Shadows, explorant encore un peu plus les contrées blue eyed soul et R&B
que son précédent Rain Or Shine
abordait en 2013. Engagé pour sa voix et ses talents de claviéristes par son
ami de longue date Eric Clapton à
l'occasion de sa tournée anglaise et internationale courant 2016, le chanteur affiche au compteur presque 40
années de carrière. A l'origine de 10 des 11 thèmes présentés dans son album - la
ballade Share Your Love with Me (immortalisée
par Aretha Franklin en 1970) étant empruntée à Bobby "Blue" Bland -
Paul a enregistré quasiment tous les instruments de Soul Shadows dans son home studio avec la collaboration de son fils
Jack à la batterie, ainsi que dans
les studios AIR à Londres, où il y alloua
les services d'une section de cordes et de cuivres, que la légende Pee-Wee Ellis (saxophoniste des JB's
aux côtés de Fred Wesley et autres Maceo Parker) a lui-même arrangé dans le
classieux Sweet Soul Legacy. Le
multi-instrumentiste privilégie les sonorités
soul lisses et sophistiquées (Keep On
Loving You, Bet Your Life) à la production impeccable (peut-être
trop ?), sa voix de velours survole des orchestrations raffinées au groove
certain (Late At Night, Say What You Mean) qui lorgnent
parfois sur le rock'n'roll Too Good To Be True, la folk Watching Over Me et la pop
Thats How I Feel.
jeudi 4 février 2016
Soulwax – Belgica OST (Pias)
Soulwax – Belgica OST
(Pias)
Belgica est le 5°
film du réalisateur belge Felix Van
Groeningen, primé à Cannes en 2009 pour sa comédie dramatique La Merditude Des Choses il reçut en 2014 le César du meilleur film étranger avec Alabama Monroe.
Remportant le prix de la meilleure réalisation dans la catégorie "World Dramatic" au
festival du film de Sundance (USA) en
janvier 2016, Belgica raconte la
success story de deux frères, Jo et Franck, à la tête d'un bar-club à Gand
qui va rapidement devenir un lieu incontournable du monde de la nuit.
Evidemment ce qui nous intéresse ici n'est pas forcément le long
métrage en lui-même, mais plutôt sa bande
originale réalisée avec maestria par le groupe electro-rock flamand Soulwax
alias 2 Many Djs. En effet, depuis 2008
et la parution de leur CD/DVD Part Of
The Weekend Never Dies, la formation s'est faite discrète dans les bacs, se concentrant sur son projet novateur Radio Soulwax. Elle revient en
force avec un recueil de 16 compositions
sulfureuses et bien calibrées, alliant
techno, punk, rock, avant-garde, blues et funk…
Les frangins Stephen et
David Dewaele ont fait appel à une pléiade de formations fictives pour mettre
en musique cette histoire ancrée dans la nightlife gantoise. On y retrouve par
exemple la chanteuse pop néo-soul
Charlotte dans le sublime et cosmique The
Best Thing ou le groupe turc electro-world
Kursat 9000 dans le kitschissime Çölde Kutup Ayisi.
Ailleurs c'est le kuduro
d'Erasmus qui affole le dancefloor
du Belgica avec Ti Recordi Di Mi, puis le rockabilly
psychédélique de They Live dans l'électrisant
The Cookie Crumbles ou bien le combo hardcore Burning Phlegm dans un Nothing
assommant.
Moins exubérants, Aquazul
et Diploma distillent un son electro funk jouissif, Roland McBeth un blues brulant, Danyel Galaxy
une electronica aux synthés retro-futuristes
et le doux Robert Vanderwiel une folk en forme d'aurore boréale.
Bref, tout un programme!
Deja Mu - The Work's All Done (Grandmas Records/Differ-ant)
Deja Mu - The
Work's All Done (Grandmas Records/Differ-ant)
Deja Mu, projet
mené pat le multi-instrumentiste Philippe
Bellet, publie son second opus baptisé The
Work's All Done. Rejoint par le musicien touche-à-tout Ludovic Montet, le duo
guitare-batterie déjanté, coloré et parfois même un brin psyché, fusionne
les sonorités vintage du rockabilly
avec des éléments folk, country et jazzy,
le tout rehaussé de reflets latins
penchant vers la cumbia. Les deux
acolytes chantent en anglais sur des
mélodies joyeuses et fleuries mais souvent brinquebalantes. C'est précisément
cette impression de fraîcheur qui
donne au disque son côté touchant et attachant, comme si deux ados répétaient de
vieux titres des années 50 dans la cave en désordre de mamie, en s'enregistrant
sur un vieux magnétophone.
Jeremy Loops - Trading Change (Jeremy Loops)
Jeremy Loops - Trading Change (Jeremy Loops)
Le musicien sud-africain Jeremy Loops nous présente son premier opus Trading Change, à paraître en France le 26 février prochain. L'intro
de Sinner géo localise d'emblée la
musique de ce jeune conteur des temps modernes, le chœur d'inspiration zoulou nous invite en effet à parcourir sa
terre natale au sud d'une Afrique qu'il protège
ardemment avec son association GreenPop engagée
contre la déforestation. Armé de sa guitare et de son looper, il
bâtit son univers musical en juxtaposant rythmes
urbains et folk mélodieuse aux
accents corrosifs. Mêlant sonorités
acoustiques afro-roots et reflets électroniques, Jeremy crée ses boucles,
souffle dans son harmonica, gratte
ses guitares et banjos, chante bien
sûr mais scande aussi, tel un MC as
du beatboxing. L'activiste emprunte autant
à la country et à la pop qu'au hip-hop et au surf rock,
maîtrisant l'art de l'homme orchestre
tel un Ed Sheeran.
mercredi 3 février 2016
Ivan Tirtiaux - L'Envol (Là Productions/Modulor)
Ivan Tirtiaux - L'Envol (Là Productions/Modulor)
Graines d'Arbres et son blues nous invite sur les bords du Mississippi, un somptueux quatuor à cordes y ajoute une touche cinématique des plus prenantes avant que l'hypnotique Berceuse fasse son œuvre. Dans La Guitare, ce sont les mots de Louis Aragon qui expriment le lien si intime et particulier qu'il entretient avec son instrument. Ses arrangements plantent le décor, la finesse de sa plume et la matière autobiographique font le reste.
Pour ce baptème de l'air Ivan a su s'entourer de musiciens d'exception, Raphael Dumas à la mandoline et au banjo, Stéphane Poujin à la batterie et aux percussions, puis Eric Bribosia au piano.
Le songwriter redonne aux chansons à textes leurs lettres de noblesse, insufflant une brise plus contemporaine de spleen, de doute et de mélancolie à un genre trop souvent borné aux vénérables Gainsbourg, Brassens et autres Ferré.
Le jeune chanteur belge Ivan
Tirtiaux publie son premier opus intitulé L'Envol. Et quelle meilleure entrée en matière que son titre
d'ouverture Charlatan, révélant un
univers musical country-folk dominé par la guitare et une écriture subtile?
Il manie un répertoire de mots justes faisant mouche à tous
les coups et maîtrise à merveille une voix profonde allant aussi bien chercher les aigus
de -M- (Je me Brûle les ailes) et la douceur de Matthieu Boogaert que les grains de Dick Annegarn (Présage) ou
d'Arthur H.
Ses mélodies solaires
aux accords sophistiqués et aux rythmiques chaloupées explorent les
sonorités latines et notamment brésiliennes, en témoignent les bossa nova La Marche du Soleil et Ta
Tristesse ou le très nordestino Pourquoi Remettre à Demain. Dans Les Océans il fait même une halte au
Cap-Vert, empruntant à la regrettée Césaria les saveurs saudade d'une morna.
Graines d'Arbres et son blues nous invite sur les bords du Mississippi, un somptueux quatuor à cordes y ajoute une touche cinématique des plus prenantes avant que l'hypnotique Berceuse fasse son œuvre. Dans La Guitare, ce sont les mots de Louis Aragon qui expriment le lien si intime et particulier qu'il entretient avec son instrument. Ses arrangements plantent le décor, la finesse de sa plume et la matière autobiographique font le reste.
Pour ce baptème de l'air Ivan a su s'entourer de musiciens d'exception, Raphael Dumas à la mandoline et au banjo, Stéphane Poujin à la batterie et aux percussions, puis Eric Bribosia au piano.
Le songwriter redonne aux chansons à textes leurs lettres de noblesse, insufflant une brise plus contemporaine de spleen, de doute et de mélancolie à un genre trop souvent borné aux vénérables Gainsbourg, Brassens et autres Ferré.
Une magnifique découverte!
Ian Shaw - The Theory Of Joy (Harmonia Mundi Jazz Village)
Ian Shaw -
The Theory Of Joy (Jazz Village/Harmonia Mundi)
Le crooner anglais Ian
Shaw nous présente son nouvel opus baptisé The Theory Of Joy et dès les premières mesures de Small Day Tomorrow le chanteur (auteur,
compositeur, humoriste, animateur radio et producteur) impose un swing radieux, soutenu par son trio jazz 'so british' composé du
pianiste Barry Green, du bassiste Mick Hutton et du batteur Dave Ohm.
Le quartet nous présente une suite de 12 titres aux délicats reflets pop, étant pour la
plupart des reprises d'icônes du monde de la chanson. On remarque bien sûr la
sublime interprétation en forme de ballade émouvante du Where Are We Now de David
Bowie (RIP) qui résonne aujourd'hui d'une façon toute particulière…!
Joni Mitchell figure elle aussi au programme avec une version très soul d'In France They Kiss On Main Street, ailleurs
c'est Michel Legrand qui est à
l'honneur avec une autre hymne romantique, How
Do You Keep The Music Playing dans laquelle Ian déploie une voix douce
et touchante maîtrisée avec nuance et retenue…
Plus loin le fantôme de Jacques
Brel surgit d'un de ses thèmes à l'universalité avérée, If You Go Away/Ne
Me Quitte Pas, qui date de 1959. Ian
la joue seul, assis devant son piano il chante ce texte emblématique du poète
belge avec la sensibilité qui s'impose. L'exercice est pourtant devenu périlleux
depuis que la diva Nina Simone s'en
est emparée en 1971, lui conférant une profondeur insondable!
Toujours attaché à l'univers de la variété internationale, il enrichie son répertoire avec You've Got To Peak A Pocket Or Two, succès
de l'anglais Lionel Bart extraite de
sa comédie musicale Oliver! (inspirée
par la nouvelle Oliver Twist de Dickens) ou encore Everything de l'auteur américain Paul Williams.
Le rock progressif de la formation britannique Traffic figure lui aussi dans ce Theory Of Joy avec le titre The Low Sparks Of High Heeled Boys dans
lequel Ian s'autorise quelques coups
de voix à la manière de Steve Winwood !
L'artiste aux multiples facettes reprend aussi le standard du jazz You Fascinate Me So écrit en 1958 et que l'immense Blossom Dearie immortalisait aux côtés notamment
de Ray Brown et Kenny Burrell.
Il écrit et compose 3 morceaux, le touchant My Brother qui raconte l'histoire de son
frère Gareth décédé avant sa naissance, l'énergique All This And Betty Too (un grand moment de jazz vocal) et la bossa nova Somewhere Towards Love.
Ian Shaw s'impose
comme un chanteur de jazz majeur, qui s'inscrit aux côtés de ses compatriotes Mark
Murphy (son mentor) et Kurt Elling parmi les étoiles du jazz actuel.
mardi 2 février 2016
Greg Sawyer - Home EP (Falk Recordings)
Greg Sawyer - Home EP (Falk Recordings)
Le Dj/producteur Greg Sawyer, chargé de communication pour le label londonien Defected Records depuis plus de 8 ans, publie chez Falk Recordings une nouvelle collection de 3 titres plutôt orientés deep-house, aux ambiances chill, aériennes et un brin dark. L'EP baptisé Home dégage, malgré son mode mid-tempo cinématique, une exigence house bien affirmée, le titre éponyme dévoile une trame mélodique tissée au travers de nappes de synthés vaporeux, qui tend à s'assombrir dans le cosmique Caedmon. Misunderstood est pour moi la plus belle réussite de l'EP, il étale progressivement son groove contagieux et organique pour finalement imposer ses reflets soulful des plus sensuels.
Le Dj/producteur Greg Sawyer, chargé de communication pour le label londonien Defected Records depuis plus de 8 ans, publie chez Falk Recordings une nouvelle collection de 3 titres plutôt orientés deep-house, aux ambiances chill, aériennes et un brin dark. L'EP baptisé Home dégage, malgré son mode mid-tempo cinématique, une exigence house bien affirmée, le titre éponyme dévoile une trame mélodique tissée au travers de nappes de synthés vaporeux, qui tend à s'assombrir dans le cosmique Caedmon. Misunderstood est pour moi la plus belle réussite de l'EP, il étale progressivement son groove contagieux et organique pour finalement imposer ses reflets soulful des plus sensuels.
Inscription à :
Articles (Atom)