JPattersson - Fanfare & Folks (Acker Records/3000 Grad)
Le producteur, chanteur et musicien JPattersson publie chez Acker Records son second opus intitulé Fanfare & Folks. Mariant brillamment sonorités club, rythmiques downtempo, ambiances reggae/dancehall, accents latins et saveurs des Balkans, le trompettiste élabore des ambiances musicales singulières, à la fois festives et raffinées. Fruit des rencontres faites au cours de ces dernières années et notamment grâce à ses collaborations avec le MC berlinois Longfingah et les producteurs Mollono.Bass, Discoshaman, Timboletti, Superpenderos ou encore Dreadsquad, l'artiste est parvenu à ouvrir sa palette sonore tout en prenant soin de ne pas mettre au rencart ses premières amours, à savoir ses aspirations dub et techno. Les différents remixes orchestrés par ses acolytes et les versions originales soigneusement réalisées par l’intéressé, expriment un univers électronique attachant et immersif... Certains apprécieront tout particulièrement sa délicate reprise du fameux tube néo-folk "Like a Hobo" de Charlie Winston.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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jeudi 7 juin 2018
mardi 10 avril 2018
The Seshen - All I Know (Rhi Mix) (Single) (Tru Thoughts)
The Seshen - All I Know (Rhi Mix) (Single) (Tru Thoughts)
Remixé par l'hypnotique et divine Rhi (alias Rhiannon Bouvier), qui nous offrait en Novembre 2017 son excellent Reverie, le titre "All I Know" est le dernier extrait en date du second album de The Seshen, Flames & Figures, paru sur Tru Thoughts en 2016. La productrice canadienne basée à Londres, chanteuse et également patronne de label, y distille sa touche néo soul minimaliste et aérienne si reconnaissable, mettant en valeur sur un beat narcoleptique la voix suave, mélancolique et vaporeuse de Lalin St. Juste, fondatrice avec le bassiste et producteur Akiyoshi Ehara, de la formation basée à San Francisco.
Remixé par l'hypnotique et divine Rhi (alias Rhiannon Bouvier), qui nous offrait en Novembre 2017 son excellent Reverie, le titre "All I Know" est le dernier extrait en date du second album de The Seshen, Flames & Figures, paru sur Tru Thoughts en 2016. La productrice canadienne basée à Londres, chanteuse et également patronne de label, y distille sa touche néo soul minimaliste et aérienne si reconnaissable, mettant en valeur sur un beat narcoleptique la voix suave, mélancolique et vaporeuse de Lalin St. Juste, fondatrice avec le bassiste et producteur Akiyoshi Ehara, de la formation basée à San Francisco.
vendredi 9 mars 2018
Lost Midas - Kayla's Lullaby Feat. Kalispell (MIKNNA Remix) (Tru Thoughts)
Lost Midas - Kayla's Lullaby Feat. Kalispell (MIKNNA Remix) (Tru Thoughts)
Le brillant producteur et multi-instrumentiste basé à Los Angeles, Jason Trikakis alias Lost Midas, nous présentait en Février 2017 le single "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell", extrait de son second opus Undefined. Le titre était suivi quelques mois après par une autre pépite tirée de ce même album, "Calipatria Feat. NüTrik". Tous deux étaient accompagnés par leur remix, orchestré pour le premier par Wrongtom et pour le deuxième par Te'Amir.
Le 09 Février 2018, Tru Thoughts publiait une nouvelle mouture de "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell", cette fois-ci retravaillée par le duo R&B MIKNNA, composé du producteur Ken Nana et du chanteur Mike B. Ensemble ils élaborent un rework hypnotique et downtempo aux sonorités electro soul et bass music captivantes, conservant l'ambiance nébuleuse et immersive de la version originale.
Le brillant producteur et multi-instrumentiste basé à Los Angeles, Jason Trikakis alias Lost Midas, nous présentait en Février 2017 le single "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell", extrait de son second opus Undefined. Le titre était suivi quelques mois après par une autre pépite tirée de ce même album, "Calipatria Feat. NüTrik". Tous deux étaient accompagnés par leur remix, orchestré pour le premier par Wrongtom et pour le deuxième par Te'Amir.
Le 09 Février 2018, Tru Thoughts publiait une nouvelle mouture de "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell", cette fois-ci retravaillée par le duo R&B MIKNNA, composé du producteur Ken Nana et du chanteur Mike B. Ensemble ils élaborent un rework hypnotique et downtempo aux sonorités electro soul et bass music captivantes, conservant l'ambiance nébuleuse et immersive de la version originale.
jeudi 8 mars 2018
Homa - Homa (Octopus/Simple)
Homa - Homa (Octopus/Simple)
Le pianiste franco-américain Alexandre Barberon nous présente son premier opus Homa, projet electro-pop lancé il y a 5 ans, qu'il nous faisait découvrir en 2015 à travers l'EP instrumental Google Only Knows. Préparant soigneusement son retour, le musicien parisien publiait il y a quelques mois un extrait baptisé "The Taste of Old Times", titre sublime où s'enlacent délicieusement mélodie pop aux accents épiques, textures soul, vocaux tendres et sensuels. Y brillait alors, et pour la première fois, sa voix suave et lascive, qui désormais survole toutes ses compositions. Orchestrant des arrangements nébuleux et majestueux combinant piano, cordes, field recordings, claviers et autres synthés vintage, Alexandre y élabore de subtiles ballades cosmiques et voluptueuses, bercées par quelques beats electronica discrets. Belle découverte!
Le pianiste franco-américain Alexandre Barberon nous présente son premier opus Homa, projet electro-pop lancé il y a 5 ans, qu'il nous faisait découvrir en 2015 à travers l'EP instrumental Google Only Knows. Préparant soigneusement son retour, le musicien parisien publiait il y a quelques mois un extrait baptisé "The Taste of Old Times", titre sublime où s'enlacent délicieusement mélodie pop aux accents épiques, textures soul, vocaux tendres et sensuels. Y brillait alors, et pour la première fois, sa voix suave et lascive, qui désormais survole toutes ses compositions. Orchestrant des arrangements nébuleux et majestueux combinant piano, cordes, field recordings, claviers et autres synthés vintage, Alexandre y élabore de subtiles ballades cosmiques et voluptueuses, bercées par quelques beats electronica discrets. Belle découverte!
lundi 5 mars 2018
Greg Kozo - This Is Not Hollywood (Roy Music)
Greg Kozo - This Is Not Hollywood (Roy Music)
Le Dj/producteur parisien Greg Kozo dévoile sur Roy Music son majestueux This Is Not Hollywood, délicieux recueil électronique de 11 compositions chill aux reflets pop enivrants, autour desquelles gravitent une myriade de sonorités deep familières et absolument captivantes, empruntées à la house music, à la techno et à la minimal. Redonnant du panache à la mouvance french touch et se prêtant à merveille à l'élaboration d'ambiances sonores raffinées, le disque nous invite à s'évader vers un ailleurs à l'esthétique envoutante et sexy. Conviant une pléiade d'artistes (souvent jeunes et prometteurs) à venir s'exprimer sur ses textures instrumentales hypnotiques, Greg est parvenu à se réinventer, imposant une signature musicale plus tendre et profonde, moins barrée et sulfureuse que son époque Make The Girl Dance (duo qu'il a formé pendant 7 ans avec Pierre Mathieu) mais toujours aussi fédératrice. Loin de vouloir nous endormir avec des atmosphères vaporeuses qui seraient trop lisses et fuyantes, il a choisi d'orchestrer des rythmiques deep-house et nu-disco entraînantes et torrides, poussant davantage l'auditeur à venir se trémousser sur le dancefloor, plutôt qu'à planer dans son coin, au dessus de son mojito fraise.
Flirtant avec un G-funk coquin dans l'excellent "Vibrate", porté par un beat toxique habité du flow contagieux de l'allemand Sola Plexus, le producteur nous livre ailleurs le palpitant "Terry", une pépite aux couleurs soulful interprétée par le français Cosy. Une coloration que l'on retrouve aussi dans "Laqueus", animé par le chorégraphe/danseur et chanteur franco-jamaïcain Zack Reece. S'y déploient également les interventions emplies de grâce, de sensualité et de volupté de l'américaine Bitter's Kiss ("One Day") et des françaises Capucine du Pouget ("Waves Over LA"), Ludmila Casar ("Toujours Si Loin"), Echo ("Can't Believe") puis Gatha ("Our True Lies" et "Holiday Romance").
Si bien des aspects de la musique de Greg Kozo seraient à souligner, il en est un qui demeure fondamental, c'est l'efficacité de ses lignes de basse. Elles se déroulent langoureusement ou de manière plus insidieuse et mordante sur tout l'album, imposant leurs grooves addictifs débordants de vibrations positives...
Flirtant avec un G-funk coquin dans l'excellent "Vibrate", porté par un beat toxique habité du flow contagieux de l'allemand Sola Plexus, le producteur nous livre ailleurs le palpitant "Terry", une pépite aux couleurs soulful interprétée par le français Cosy. Une coloration que l'on retrouve aussi dans "Laqueus", animé par le chorégraphe/danseur et chanteur franco-jamaïcain Zack Reece. S'y déploient également les interventions emplies de grâce, de sensualité et de volupté de l'américaine Bitter's Kiss ("One Day") et des françaises Capucine du Pouget ("Waves Over LA"), Ludmila Casar ("Toujours Si Loin"), Echo ("Can't Believe") puis Gatha ("Our True Lies" et "Holiday Romance").
Si bien des aspects de la musique de Greg Kozo seraient à souligner, il en est un qui demeure fondamental, c'est l'efficacité de ses lignes de basse. Elles se déroulent langoureusement ou de manière plus insidieuse et mordante sur tout l'album, imposant leurs grooves addictifs débordants de vibrations positives...
David Federmann - Water's Edge (VMAJ7)
David Federmann - Water's Edge (VMAJ7)
Le musicien et producteur strasbourgeois basé à Paris, David Federmann, nous présente via VMAJ7, label qu'il a fondé en 2013, son EP Water's Edge, nouveau projet de 6 titres aux accents électroniques, à paraître le 23 Mars prochain. Pianiste multi-instrumentiste et compositeur issu du jazz, il peaufine sa connaissance du montage et de la production au sein de Radio France comme ingénieur du son, un parcours musical singulier qui le mènera à combiner ses expériences de l'improvisation, de la scène et des jam sessions avec celles des studios et des nouvelles technologies.
En attendant son double album Poolside, censé sortir en Septembre prochain et qui sera sans suivi d'un live avec 10 musiciens, David nous offre Water's Edge, un petit recueil électro aux tonalités lounge mélancoliques et estivales, largement empreint de sonorités nu jazz ("In Between", "133"), broken beat ("Water's Edge"), minimal tech ("Significant Others") et deep-house ("Dream It", "Ring Road").
Soignant notamment la coloration soulful de ses compositions, il invite 5 chanteuses à venir déposer leurs voix sensuelles et accrocheuses, alternant flows spoken words (Karen Luke), chant pop (Coco Jonza, Valli) ou vocaux R&B/soul (AWA Sy, Camille Delage). Musicien avant tout, David s'entoure aussi d'une vingtaine d'instrumentistes aguerris rencontrés en club de jazz, élaborant ainsi des orchestrations chill murement réfléchies et savamment arrangées, conviant aussi bien l'auditeur à divaguer, qu'à venir se trémousser sur un dancefloor au bord de l'eau.
Le musicien et producteur strasbourgeois basé à Paris, David Federmann, nous présente via VMAJ7, label qu'il a fondé en 2013, son EP Water's Edge, nouveau projet de 6 titres aux accents électroniques, à paraître le 23 Mars prochain. Pianiste multi-instrumentiste et compositeur issu du jazz, il peaufine sa connaissance du montage et de la production au sein de Radio France comme ingénieur du son, un parcours musical singulier qui le mènera à combiner ses expériences de l'improvisation, de la scène et des jam sessions avec celles des studios et des nouvelles technologies.
En attendant son double album Poolside, censé sortir en Septembre prochain et qui sera sans suivi d'un live avec 10 musiciens, David nous offre Water's Edge, un petit recueil électro aux tonalités lounge mélancoliques et estivales, largement empreint de sonorités nu jazz ("In Between", "133"), broken beat ("Water's Edge"), minimal tech ("Significant Others") et deep-house ("Dream It", "Ring Road").
Soignant notamment la coloration soulful de ses compositions, il invite 5 chanteuses à venir déposer leurs voix sensuelles et accrocheuses, alternant flows spoken words (Karen Luke), chant pop (Coco Jonza, Valli) ou vocaux R&B/soul (AWA Sy, Camille Delage). Musicien avant tout, David s'entoure aussi d'une vingtaine d'instrumentistes aguerris rencontrés en club de jazz, élaborant ainsi des orchestrations chill murement réfléchies et savamment arrangées, conviant aussi bien l'auditeur à divaguer, qu'à venir se trémousser sur un dancefloor au bord de l'eau.
mardi 27 février 2018
Mercuriale - Mercuriale (Grolektif)
Mercuriale - Mercuriale EP (Grolektif)
La chanteuse/multi-instrumentiste originaire de Montpellier, Jessica Martin Maresco, nous présente Mercuriale, nouveau projet electro/pop mené en tandem avec le producteur Clément Edouard. La formation lyonnaise tire son nom d'une plante ayant de nombreuses vertus médicinales et dont Hippocrate a dit que le suc guérissait de la surdité.
Ayant commencé à chanter grâce au dispositif Opéra Junior, après cinq ans de piano au conservatoire, Jessica a participé à une centaine de concerts en qualité de choriste ou de solistes à travers la France, avant de s'illustrer auprès de Barbara Hendrix à l'occasion de la coupe du monde de Football en 1998. Puis à partir du milieu des années 2000 la jeune vocaliste va véritablement amorcer sa carrière, avec son premier rôle dans l'Opéra Latin Jazz de Didier Lockwood, sa participation dans une oeuvre contemporaine d'Enrik Esseim au Musik Koncertaüs d'Oslo, son partenariat avec Brice Najda dans le projet électro Nausicaa, entre autres aventures musicales mêlant jazz, pop, rock, dub et électro sur Lyon notamment. Artiste touche-à-tout infatigable, recherchant toujours à relever des défis insolites, elle continue également à se produire dans des œuvres classiques contemporaines.
C'est via Grolektif Production (Pixvae, Polymorphie) que le 24 Février dernier le duo publiait son premier EP au titre éponyme, un recueil de 5 compositions pop hybrides et mystérieuses, combinant des mélodies simples et accrocheuses à des textures électroniques sombres, percussives et torturées. Si l'ombre de Bjork plane au dessus de ses ambiances lunaires barrées et tourmentées, la voix de Jessica brille par sa puissance et son expressivité, une maîtrise parfaite qui lui permet de traduire un large panel d'émotions, se faisant douce et sensuelle, éthérée et fantomatique, murmurante et hurlante.
Nos deux têtes pensantes sont épaulées au drumming par Léo Dumont (Pixvae, Polymorphie, ...) ainsi que par Saint Sadrill dans le nébuleux "Everything is filled with soul".
La chanteuse/multi-instrumentiste originaire de Montpellier, Jessica Martin Maresco, nous présente Mercuriale, nouveau projet electro/pop mené en tandem avec le producteur Clément Edouard. La formation lyonnaise tire son nom d'une plante ayant de nombreuses vertus médicinales et dont Hippocrate a dit que le suc guérissait de la surdité.
Ayant commencé à chanter grâce au dispositif Opéra Junior, après cinq ans de piano au conservatoire, Jessica a participé à une centaine de concerts en qualité de choriste ou de solistes à travers la France, avant de s'illustrer auprès de Barbara Hendrix à l'occasion de la coupe du monde de Football en 1998. Puis à partir du milieu des années 2000 la jeune vocaliste va véritablement amorcer sa carrière, avec son premier rôle dans l'Opéra Latin Jazz de Didier Lockwood, sa participation dans une oeuvre contemporaine d'Enrik Esseim au Musik Koncertaüs d'Oslo, son partenariat avec Brice Najda dans le projet électro Nausicaa, entre autres aventures musicales mêlant jazz, pop, rock, dub et électro sur Lyon notamment. Artiste touche-à-tout infatigable, recherchant toujours à relever des défis insolites, elle continue également à se produire dans des œuvres classiques contemporaines.
C'est via Grolektif Production (Pixvae, Polymorphie) que le 24 Février dernier le duo publiait son premier EP au titre éponyme, un recueil de 5 compositions pop hybrides et mystérieuses, combinant des mélodies simples et accrocheuses à des textures électroniques sombres, percussives et torturées. Si l'ombre de Bjork plane au dessus de ses ambiances lunaires barrées et tourmentées, la voix de Jessica brille par sa puissance et son expressivité, une maîtrise parfaite qui lui permet de traduire un large panel d'émotions, se faisant douce et sensuelle, éthérée et fantomatique, murmurante et hurlante.
Nos deux têtes pensantes sont épaulées au drumming par Léo Dumont (Pixvae, Polymorphie, ...) ainsi que par Saint Sadrill dans le nébuleux "Everything is filled with soul".
lundi 18 septembre 2017
Group Rhoda - Wilderness (Dark Entries)
Group Rhoda - Wilderness (Dark Entries)
Le singulier label de San Francisco Dark Entries nous présente le troisième opus solo de la californienne Mara Barenbaum alias Group Rhoda. Composé de 7 titres accrocheurs combinant electronica et songwriting engagé, Wilderness affiche clairement des sonorités darkwave et soft industrial, nuancées de reflets exotiques ("Trespass") et parfois de motifs orientalisants ("Agua de Florida" d'où semble surgir le spectre de Dead Can Dance). Synthés analogiques narcoleptiques et boite à rythme 80's élaborent des ambiances synthpop hypnotiques léthargiques, accompagnant des textes poétiques qui explorent des thèmes sociétaux et spirituels à travers l'allégorie. La voix vibrante et fantomatique de Mara hante des textures sonores nébuleuses et brumeuses ponctuées de lignes de basse hypnotiques. On pense souvent à la signature d'artistes de l'écurie de Portland, Italian Do It Better, comme Chromatics ou Glass Candy...
Le singulier label de San Francisco Dark Entries nous présente le troisième opus solo de la californienne Mara Barenbaum alias Group Rhoda. Composé de 7 titres accrocheurs combinant electronica et songwriting engagé, Wilderness affiche clairement des sonorités darkwave et soft industrial, nuancées de reflets exotiques ("Trespass") et parfois de motifs orientalisants ("Agua de Florida" d'où semble surgir le spectre de Dead Can Dance). Synthés analogiques narcoleptiques et boite à rythme 80's élaborent des ambiances synthpop hypnotiques léthargiques, accompagnant des textes poétiques qui explorent des thèmes sociétaux et spirituels à travers l'allégorie. La voix vibrante et fantomatique de Mara hante des textures sonores nébuleuses et brumeuses ponctuées de lignes de basse hypnotiques. On pense souvent à la signature d'artistes de l'écurie de Portland, Italian Do It Better, comme Chromatics ou Glass Candy...
vendredi 4 août 2017
Chinese Man - Operaz Feat. Tha Trickaz (Chinese Man Records)
Chinese Man - Operaz Feat. Tha Trickaz (Chinese Man Records)
Après nous avoir offert son dernier opus Shikantaza en Février dernier, le collectif hip-hop basé à Aix, Chinese Man, nous revient avec un mini EP épique baptisé Operaz, fruit d'une étroite collaboration avec la formation trap Tha Trickaz, qui publiait il y a quelques mois son foudroyant Cloud City. Il se compose de la version originale instrumentale et d'une version vocale où interviennent les MCs Youthstar, Green T et FP.
La réunion de ces deux mastodontes sur une seule et même galette fait forcément du bruit et peut causer quelques dégâts aux membranes de vos enceintes, voire occasionner quelques déconvenues avec votre voisinage. A bon entendeur...!
Après nous avoir offert son dernier opus Shikantaza en Février dernier, le collectif hip-hop basé à Aix, Chinese Man, nous revient avec un mini EP épique baptisé Operaz, fruit d'une étroite collaboration avec la formation trap Tha Trickaz, qui publiait il y a quelques mois son foudroyant Cloud City. Il se compose de la version originale instrumentale et d'une version vocale où interviennent les MCs Youthstar, Green T et FP.
La réunion de ces deux mastodontes sur une seule et même galette fait forcément du bruit et peut causer quelques dégâts aux membranes de vos enceintes, voire occasionner quelques déconvenues avec votre voisinage. A bon entendeur...!
Bargrooves Ibiza 2017 (Bargrooves)
Bargrooves Ibiza 2017 (Bargrooves)
Et voici, en direct des Baléares, l'édition estivale du célèbre label Bargrooves, devenu depuis plusieurs années l'une des valeurs sûres d'un son house soulful et laidback raffiné, clairement orienté plage, sable fin, bikinis minimalistes et cocktails fruités.
Composé de 30 titres et de deux mixes, la collection nous présente comme à l'accoutumé la crème de la scène house contemporaine comme le fameux "Final Credits" de Midland (ayant remporté un immense succès auprès de la critique et des house lovers), l'excellent remix du "Lola's Theme Recut" de Shapeshifters par Dr Packer ou encore le mix inédit d'Hot Toddy du titre "Shine (This Is It)" de Soul Clap. S'y retrouve compilé bien évidemment l'un des monuments phares de 2017, la dernière production disco du belge Aeroplane "Love On Hold" qui n'en finit pas d'inspirer édits et autres reworks. Les classiques parmi les classiques figurent eux aussi parmi cette sélection de pépites, on notera par exemple les indétrônables "Given Me Joy (Muthafunkaz 12” Mix)" de la légende Marc Evans et "Strings Of Life (Funky Lowlives Mix)" de Soul Central...
Bref, qu'ils soient en mode mid-tempo ou plutôt upbeat, instrumentaux ou vocaux, tous ces morceaux sont profondément fédérateurs et contagieux, invitant à la fête et au partage d'une énergie positive.
Et voici, en direct des Baléares, l'édition estivale du célèbre label Bargrooves, devenu depuis plusieurs années l'une des valeurs sûres d'un son house soulful et laidback raffiné, clairement orienté plage, sable fin, bikinis minimalistes et cocktails fruités.
Composé de 30 titres et de deux mixes, la collection nous présente comme à l'accoutumé la crème de la scène house contemporaine comme le fameux "Final Credits" de Midland (ayant remporté un immense succès auprès de la critique et des house lovers), l'excellent remix du "Lola's Theme Recut" de Shapeshifters par Dr Packer ou encore le mix inédit d'Hot Toddy du titre "Shine (This Is It)" de Soul Clap. S'y retrouve compilé bien évidemment l'un des monuments phares de 2017, la dernière production disco du belge Aeroplane "Love On Hold" qui n'en finit pas d'inspirer édits et autres reworks. Les classiques parmi les classiques figurent eux aussi parmi cette sélection de pépites, on notera par exemple les indétrônables "Given Me Joy (Muthafunkaz 12” Mix)" de la légende Marc Evans et "Strings Of Life (Funky Lowlives Mix)" de Soul Central...
Bref, qu'ils soient en mode mid-tempo ou plutôt upbeat, instrumentaux ou vocaux, tous ces morceaux sont profondément fédérateurs et contagieux, invitant à la fête et au partage d'une énergie positive.
jeudi 1 juin 2017
Bogus Order - Zen Brakes Vol. 2 (Ahead Of Our Time)
Bogus Order - Zen Brakes Vol. 2 (Ahead Of Our Time)
Les monstres sacrés de l'électro made in UK, Jonathan More & Matt Black alias Bogus Order (alias Acid Ant, Apple, Euphoreal, Floormaster Squeeze, Gideon, God & The Prophets, Matt Black & The Coldcut Crew, Sweet Tooth Sonny, Switzch), plus connus sous leur illustre pseudonyme Coldcut, publient sur leur tout premier label (réactivé en 2016) Ahead Of Our Time, Zen Brakes Vol. 2. Succédant à un premier volet paru 27 ans plus tôt sur leur autre bébé le prestigieux Ninja Tune, l'album remet sous le feu des projecteurs un projet oublié du duo britannique qui sortait l'an passé d'un long sommeil, avec l'EP The Bullnose Step.
Composé de 10 titres aux rythmiques broken beat, Zen Brakes Vol. 2 est richement doté en textures de synthétiseurs sophistiquées et vaporeuses, tantôt aquatiques, tantôt atmosphériques. Il se révèle être un disque compliqué à décrire, tant ses ambiances electronica, abstract, ambient et cinématiques varient au fil des compositions et sont parcourues d'un tas d'influences dont la plus singulière, peut-être, est celle du rythme caribéen de la soca music dans "Soco Mania".
S'adressant aux puristes d'une IDM dont les contours furent façonnés par les activistes de l'emblématique label Warp et notamment Autechre et Aphex Twin, Bogus Order semble vouloir reprendre le flambeau et pousser plus en avant l'exploration d'une intelligent techno apparue début 90 mais plus que jamais d'actualité.
Les monstres sacrés de l'électro made in UK, Jonathan More & Matt Black alias Bogus Order (alias Acid Ant, Apple, Euphoreal, Floormaster Squeeze, Gideon, God & The Prophets, Matt Black & The Coldcut Crew, Sweet Tooth Sonny, Switzch), plus connus sous leur illustre pseudonyme Coldcut, publient sur leur tout premier label (réactivé en 2016) Ahead Of Our Time, Zen Brakes Vol. 2. Succédant à un premier volet paru 27 ans plus tôt sur leur autre bébé le prestigieux Ninja Tune, l'album remet sous le feu des projecteurs un projet oublié du duo britannique qui sortait l'an passé d'un long sommeil, avec l'EP The Bullnose Step.
Composé de 10 titres aux rythmiques broken beat, Zen Brakes Vol. 2 est richement doté en textures de synthétiseurs sophistiquées et vaporeuses, tantôt aquatiques, tantôt atmosphériques. Il se révèle être un disque compliqué à décrire, tant ses ambiances electronica, abstract, ambient et cinématiques varient au fil des compositions et sont parcourues d'un tas d'influences dont la plus singulière, peut-être, est celle du rythme caribéen de la soca music dans "Soco Mania".
S'adressant aux puristes d'une IDM dont les contours furent façonnés par les activistes de l'emblématique label Warp et notamment Autechre et Aphex Twin, Bogus Order semble vouloir reprendre le flambeau et pousser plus en avant l'exploration d'une intelligent techno apparue début 90 mais plus que jamais d'actualité.
vendredi 19 mai 2017
Hidden Orchestra - Still (Single) (Tru Thoughts) glockenspiel
Hidden Orchestra - Still (Single) (Tru Thoughts)
C'est aujourd'hui, sur le label de Brighton Tru Thoughts, que paraît le single "Still", extrait du troisième album Dawn Chorus de l'écossais Joe Acheson alias The Hidden Orchestra, prévu pour le 16 Juin 2017. Construit à partir d'une impressionnante collection de chants d'oiseaux et de field recordings que l'artiste a captés méthodiquement, à travers toute l'Angleterre et même au de-là, durant des années, l'album aligne une série de compositions très personnelles, gorgées de lyrisme et d'émotions, où interagissent ces échantillons empruntés à la Nature avec des nappes de synthés hypnotiques, des lignes de basse envoutantes, des rythmiques de batterie et de percussions saisissantes. S'y écoutent aussi les sonorités plus boisées du doudouk, de la clarinette et du violoncelle puis celles, plus aériennes et métalliques, de la harpe électrique, du piano ou du glockenspiel.
Dans sa nouvelle pièce "Still" à l'ambiance jazz-prog/post-rock, le Hidden Orchestra, (formation imaginaire dont les instruments sont enregistrés séparément par une pléiade de musiciens d'horizons divers, puis combinés par Joe en studio) a convié le Clarinet Factory, quartet tchèque qui apporte ses couleurs singulières à une texture orchestrale sombre, grandiose et vibrante. Le titre évolue progressivement vers un point d'orgue où toutes les couches instrumentales et sonores se superposent, mises en tension par une rythmique puissante et tranchante... Un titre qui dénote une musique au fort potentiel cinématographique, surtout lorsque l'on écoute sa "No Drums Version".
C'est aujourd'hui, sur le label de Brighton Tru Thoughts, que paraît le single "Still", extrait du troisième album Dawn Chorus de l'écossais Joe Acheson alias The Hidden Orchestra, prévu pour le 16 Juin 2017. Construit à partir d'une impressionnante collection de chants d'oiseaux et de field recordings que l'artiste a captés méthodiquement, à travers toute l'Angleterre et même au de-là, durant des années, l'album aligne une série de compositions très personnelles, gorgées de lyrisme et d'émotions, où interagissent ces échantillons empruntés à la Nature avec des nappes de synthés hypnotiques, des lignes de basse envoutantes, des rythmiques de batterie et de percussions saisissantes. S'y écoutent aussi les sonorités plus boisées du doudouk, de la clarinette et du violoncelle puis celles, plus aériennes et métalliques, de la harpe électrique, du piano ou du glockenspiel.
Dans sa nouvelle pièce "Still" à l'ambiance jazz-prog/post-rock, le Hidden Orchestra, (formation imaginaire dont les instruments sont enregistrés séparément par une pléiade de musiciens d'horizons divers, puis combinés par Joe en studio) a convié le Clarinet Factory, quartet tchèque qui apporte ses couleurs singulières à une texture orchestrale sombre, grandiose et vibrante. Le titre évolue progressivement vers un point d'orgue où toutes les couches instrumentales et sonores se superposent, mises en tension par une rythmique puissante et tranchante... Un titre qui dénote une musique au fort potentiel cinématographique, surtout lorsque l'on écoute sa "No Drums Version".
jeudi 11 mai 2017
Ork - Orknest
Ork - Orknest
Il est des animaux étranges, sauvages et fantastiques qui captent d'emblée l'attention, Ork fait parti de ceux-là. Monstre à deux têtes, il hante les profondeurs insondables d'une musique mêlant avec une rare intensité la richesse harmonique du jazz, l'énergie indomptable du rock et les possibilités infinies de électro. Le duo formé en 2006 par les multi-instrumentistes Olivier Maurel et Samuel Klein nous présente son premier opus intitulé Orknest. Fruit d'une volonté immodérée d'en découdre avec les genres, il fait suite à un EP de 5 titres paru en 2013, qui jetait déjà les jalons d'une identité sonore complexe, croisant les héritages du classique, du contemporain et de l'expérimental.
D'abord rompu à la scène avec des lives surpuissants et novateurs - où voix douces et grinçantes, vibraphone et batterie côtoient claviers, ukulele, kalimba et percussions, entre autres machines à loops, samplers et wii theremin - Ork a voulu coucher sur disque ce magma en fusion, aux textures acoustiques et électroniques expérimentales en perpétuel mouvement. Le résultat se décline en 9 morceaux hybrides et hypnotiques.
En live, les deux musiciens face à face jouent de leurs instruments, chantent, improvisent et modifient les sons produits à l’aide des éléments électroniques qu’ils gèrent en direct. Leur installation est comme une extension de leurs propres corps, une prothèse articulée s'apparentant à une structure tentaculaire de câbles, d’électronique, de bois, de peau et de métal, à la signature electro progressive savamment mise en lumière par l'ingé-son et troisième larron de la formation, Eric Gauthier-Lafaye dit Rico.
L'album paraîtra le 12 Mai 2017!
Il est des animaux étranges, sauvages et fantastiques qui captent d'emblée l'attention, Ork fait parti de ceux-là. Monstre à deux têtes, il hante les profondeurs insondables d'une musique mêlant avec une rare intensité la richesse harmonique du jazz, l'énergie indomptable du rock et les possibilités infinies de électro. Le duo formé en 2006 par les multi-instrumentistes Olivier Maurel et Samuel Klein nous présente son premier opus intitulé Orknest. Fruit d'une volonté immodérée d'en découdre avec les genres, il fait suite à un EP de 5 titres paru en 2013, qui jetait déjà les jalons d'une identité sonore complexe, croisant les héritages du classique, du contemporain et de l'expérimental.
D'abord rompu à la scène avec des lives surpuissants et novateurs - où voix douces et grinçantes, vibraphone et batterie côtoient claviers, ukulele, kalimba et percussions, entre autres machines à loops, samplers et wii theremin - Ork a voulu coucher sur disque ce magma en fusion, aux textures acoustiques et électroniques expérimentales en perpétuel mouvement. Le résultat se décline en 9 morceaux hybrides et hypnotiques.
En live, les deux musiciens face à face jouent de leurs instruments, chantent, improvisent et modifient les sons produits à l’aide des éléments électroniques qu’ils gèrent en direct. Leur installation est comme une extension de leurs propres corps, une prothèse articulée s'apparentant à une structure tentaculaire de câbles, d’électronique, de bois, de peau et de métal, à la signature electro progressive savamment mise en lumière par l'ingé-son et troisième larron de la formation, Eric Gauthier-Lafaye dit Rico.
L'album paraîtra le 12 Mai 2017!
mardi 2 mai 2017
Lost Midas - Calipatria Feat. NüTrik (Tru Thoughts)
Lost Midas - Calipatria Feat. NüTrik (Tru Thoughts)
Le producteur basé à L.A., Lost Midas, une des figures emblématiques du label anglais Tru Thoughts, nous revient avec un nouveau titre extrait de son second opus baptisé Undefined. Succédant à "Kayla's Lullaby" dans lequel l'artiste invitait le chanteur Kalispell, "Calipatria" poursuit notre immersion dans les sonorités électroniques cosmiques de Jason Trikakis. Il nous y présente son frère Nick alias NüTrik, producteur spécialisé dans les instruments de chez Native, s'illustrant ici avec brio sur le fameux Moog Voyager, véritable légende des synthétiseurs. La rythmique broken beat et l'atmosphère nébuleuse jazzy de ce troisième single imposent le respect.
Lui aussi ancré en Californie, le batteur/producteur Te'Amir nous livre sa vision du morceau. Plus lente elle est construite sur des pulsations hip-hop aux basses accrocheuses et parcourues d'échantillons vocaux dancehall.
https://www.bbc.co.uk/music/records/n4rxx4
Le producteur basé à L.A., Lost Midas, une des figures emblématiques du label anglais Tru Thoughts, nous revient avec un nouveau titre extrait de son second opus baptisé Undefined. Succédant à "Kayla's Lullaby" dans lequel l'artiste invitait le chanteur Kalispell, "Calipatria" poursuit notre immersion dans les sonorités électroniques cosmiques de Jason Trikakis. Il nous y présente son frère Nick alias NüTrik, producteur spécialisé dans les instruments de chez Native, s'illustrant ici avec brio sur le fameux Moog Voyager, véritable légende des synthétiseurs. La rythmique broken beat et l'atmosphère nébuleuse jazzy de ce troisième single imposent le respect.
Lui aussi ancré en Californie, le batteur/producteur Te'Amir nous livre sa vision du morceau. Plus lente elle est construite sur des pulsations hip-hop aux basses accrocheuses et parcourues d'échantillons vocaux dancehall.
https://www.bbc.co.uk/music/records/n4rxx4
lundi 24 avril 2017
Anchorsong - Mother (Single) (Tru Thoughts)
Anchorsong - Mother (Single) (Tru Thoughts)
Le label de Brighton Tru Thoughts nous présente le nouveau single du producteur japonais basé à Londres Anchorsong, extrait de son dernier album Ceremonial (classé numéro 5 au BBC 6Music’s Albums of the Year 2016). En effet après "Expo", "Ceremony" et "Gyotens Kalimba", c'est au tour de "Mother" d'être mis en avant, titre qui pourrait à lui seul exprimer toute la richesse de l'opus, avec ses percussions racées d'inspiration afro, ses échantillons de chants tribaux et sa mélodie accrocheuse caractéristiques de la signature sonore d'un Masaaki Yoshida au sommet de son art.
Le morceau est accompagné d'un inédit tout fraichement sorti du studio, il s'agit de "Slider". Ce dernier affiche une ambiance moins roots et plus atmosphérique que ses précédents travaux, avec son groove entraînant la guitare y joue un rôle prépondérant, à l'instar de la rythmique up-tempo contagieuse animée par des percussions stimulantes et une ligne de basse dodelinante. Nappes de cordes et de synthés habillent le tout avec grâce et élégance, maintenant un climat world radieux et subtil.
Excellent!
Le label de Brighton Tru Thoughts nous présente le nouveau single du producteur japonais basé à Londres Anchorsong, extrait de son dernier album Ceremonial (classé numéro 5 au BBC 6Music’s Albums of the Year 2016). En effet après "Expo", "Ceremony" et "Gyotens Kalimba", c'est au tour de "Mother" d'être mis en avant, titre qui pourrait à lui seul exprimer toute la richesse de l'opus, avec ses percussions racées d'inspiration afro, ses échantillons de chants tribaux et sa mélodie accrocheuse caractéristiques de la signature sonore d'un Masaaki Yoshida au sommet de son art.
Le morceau est accompagné d'un inédit tout fraichement sorti du studio, il s'agit de "Slider". Ce dernier affiche une ambiance moins roots et plus atmosphérique que ses précédents travaux, avec son groove entraînant la guitare y joue un rôle prépondérant, à l'instar de la rythmique up-tempo contagieuse animée par des percussions stimulantes et une ligne de basse dodelinante. Nappes de cordes et de synthés habillent le tout avec grâce et élégance, maintenant un climat world radieux et subtil.
Excellent!
vendredi 21 avril 2017
Goldfrapp – Silver Eye (Mute Records)
Goldfrapp – Silver Eye (Mute Records)
Alison Glodfrapp et Will Gregory nous reviennent après 4 années d'absence avec un septième opus baptisé Silver Eye, à paraître chez Mute Records. Le duo qu'ils forment depuis leur premier Felt Mountain sorti en 1999, a toujours œuvré au feeling, bifurquant et changeant de directions à chaque nouvelle étape.
Si les ambiances folk ont souvent habité ses titres comme dans le précédent Tales Of Us publié en 2013, Goldfrapp a régulièrement flirté avec la musique électronique. Il en est de nouveau question dans cet objet electro-pop glaçant, aux tonalités sombres, aux sonorités froides et métalliques, comme si les 10 plages de Silver Eye reprenaient là où c'étaient arrêtés Black Cherry en 2003 et Supernature en 2005.
Les instrumentations y sont pour moitié planantes, vaporeuses et lunaires, combinant habilement comme dans "Tigerman", "Faux Suede Drifter", "Zodiac Black" ou "Beast That Never Was", atmosphères ambient et reflets space disco. Ailleurs, les rythmiques y sont plus dansantes et les accents plus acidulés. En effet, les morceaux "Anymore", "Systemagic" ou "Ocean" se font plus urgents, bouillonnants et incantatoires.
Le disque fourmille d’images mystiques et dramatiques de la nature, de visions désolées mais aussi intenses, contemplatives et mystérieuses hantées de personnages fantastiques comme l'homme qui se métamorphose en bête grimpant les collines éclairées par une lune argentée dans "Tigerman" ou les montagnes dotées d'yeux dans "Everything Is Never Enough"...
Bref, une vision mystique et perchée, portée par la voix suave et sensuelle de la sulfureuse Alison, évoluant à grands renforts d'effets sur les productions léchées de Will. En studio et au mixage, le tandem s'est entouré de nouveaux visages, tous plus prestigieux les uns que les autres: le producteur américain John Congleton (Nelly Furtado, Clap Your Hand Say Yeah et Papier Tigre), le compositeur britannique Bobby Krlic alias The Haxan Cloak (Bjork) et de son compatriote Leo Abrahams (Brian Eno, Jarvis Coker, John Hopkins, Paul Simon).
Alison Glodfrapp et Will Gregory nous reviennent après 4 années d'absence avec un septième opus baptisé Silver Eye, à paraître chez Mute Records. Le duo qu'ils forment depuis leur premier Felt Mountain sorti en 1999, a toujours œuvré au feeling, bifurquant et changeant de directions à chaque nouvelle étape.
Si les ambiances folk ont souvent habité ses titres comme dans le précédent Tales Of Us publié en 2013, Goldfrapp a régulièrement flirté avec la musique électronique. Il en est de nouveau question dans cet objet electro-pop glaçant, aux tonalités sombres, aux sonorités froides et métalliques, comme si les 10 plages de Silver Eye reprenaient là où c'étaient arrêtés Black Cherry en 2003 et Supernature en 2005.
Les instrumentations y sont pour moitié planantes, vaporeuses et lunaires, combinant habilement comme dans "Tigerman", "Faux Suede Drifter", "Zodiac Black" ou "Beast That Never Was", atmosphères ambient et reflets space disco. Ailleurs, les rythmiques y sont plus dansantes et les accents plus acidulés. En effet, les morceaux "Anymore", "Systemagic" ou "Ocean" se font plus urgents, bouillonnants et incantatoires.
Le disque fourmille d’images mystiques et dramatiques de la nature, de visions désolées mais aussi intenses, contemplatives et mystérieuses hantées de personnages fantastiques comme l'homme qui se métamorphose en bête grimpant les collines éclairées par une lune argentée dans "Tigerman" ou les montagnes dotées d'yeux dans "Everything Is Never Enough"...
Bref, une vision mystique et perchée, portée par la voix suave et sensuelle de la sulfureuse Alison, évoluant à grands renforts d'effets sur les productions léchées de Will. En studio et au mixage, le tandem s'est entouré de nouveaux visages, tous plus prestigieux les uns que les autres: le producteur américain John Congleton (Nelly Furtado, Clap Your Hand Say Yeah et Papier Tigre), le compositeur britannique Bobby Krlic alias The Haxan Cloak (Bjork) et de son compatriote Leo Abrahams (Brian Eno, Jarvis Coker, John Hopkins, Paul Simon).
mercredi 19 avril 2017
Coldcut x On-U Sound - Outside The Echos Chamber (Ahead Of Our Time)
Coldcut x On-U Sound - Outside The Echos Chamber (Ahead Of Our Time)
En musique, la différence entre être un simple pionnier et une véritable légende, c'est sa capacité à toujours aller de l'avant en cherchant de nouvelles frontières à franchir ou de nouvelles barrières à briser, sans jamais se répéter ou céder aux sirènes du mainstream... Son goût pour l'innovation et la prise de risque ne doit avoir d'égal que sa connaissance et son respect profond pour les classiques qui ont forgés sa culture.
Les immenses Jon More et Matt Black alias Coldcut, tous deux pères fondateurs du mythique label Ninja Tune (Letherette, The Cinematic Orchestra, Sarathy Korwar, Jay Daniel ou encore Mr Scruff, ...) se sont alliés à une autre figure emblématique du son anglais depuis les années 80, Adrian Sherwood, agitateur de curiosité et patriarche de On-U Sound, maison de disques indépendante, activiste dans les milieux reggae, dub, electronica et expérimental.
Cette rencontre au sommet entre ces deux mastodontes se décline en 10 titres racés et brillants (avec en supplément les versions dub de 6 d'entre eux). Coldcut, le précurseur du breakbeat et de l'ambient avec son esthétique hip-hop matinée de grooves proto-acid house, voit en Adrian un véritable mentor à l'empreinte musicale indélébile, cette influence est d'ailleurs plus que notable dans l'album. Outside The Echos Chamber est en effet un reflet éclatant de cette filiation, en plus
d'être un appel militant au melting-pot musical britannique. Enregistré entre Londres, Ramsgate, la Jamaïque et Los Angeles, il rassemble dans une fusion reggae rafraichissante aux sonorités électroniques, hip-hop, dancehall, dub et world, une pléiade d'artistes proches des deux partis en présence. S'y expriment les pointures Roots Manuva, Junior Reid, Ce'Cile, Lee Scratch Perry et Toddla T ainsi que les musiciens Skip McDonald et Doug Wimbish, tous deux membres de Littles Axe, groupe de session qui accompagna jadis les artistes rap du Sugarhill Records.
L'opus paraîtra le 17 Mai prochain sur Ahead of Our Time, tout premier label de Coldcut réactivé il y a peu avec la sortie de son EP Only Heaven.
En musique, la différence entre être un simple pionnier et une véritable légende, c'est sa capacité à toujours aller de l'avant en cherchant de nouvelles frontières à franchir ou de nouvelles barrières à briser, sans jamais se répéter ou céder aux sirènes du mainstream... Son goût pour l'innovation et la prise de risque ne doit avoir d'égal que sa connaissance et son respect profond pour les classiques qui ont forgés sa culture.
Les immenses Jon More et Matt Black alias Coldcut, tous deux pères fondateurs du mythique label Ninja Tune (Letherette, The Cinematic Orchestra, Sarathy Korwar, Jay Daniel ou encore Mr Scruff, ...) se sont alliés à une autre figure emblématique du son anglais depuis les années 80, Adrian Sherwood, agitateur de curiosité et patriarche de On-U Sound, maison de disques indépendante, activiste dans les milieux reggae, dub, electronica et expérimental.
Cette rencontre au sommet entre ces deux mastodontes se décline en 10 titres racés et brillants (avec en supplément les versions dub de 6 d'entre eux). Coldcut, le précurseur du breakbeat et de l'ambient avec son esthétique hip-hop matinée de grooves proto-acid house, voit en Adrian un véritable mentor à l'empreinte musicale indélébile, cette influence est d'ailleurs plus que notable dans l'album. Outside The Echos Chamber est en effet un reflet éclatant de cette filiation, en plus
d'être un appel militant au melting-pot musical britannique. Enregistré entre Londres, Ramsgate, la Jamaïque et Los Angeles, il rassemble dans une fusion reggae rafraichissante aux sonorités électroniques, hip-hop, dancehall, dub et world, une pléiade d'artistes proches des deux partis en présence. S'y expriment les pointures Roots Manuva, Junior Reid, Ce'Cile, Lee Scratch Perry et Toddla T ainsi que les musiciens Skip McDonald et Doug Wimbish, tous deux membres de Littles Axe, groupe de session qui accompagna jadis les artistes rap du Sugarhill Records.
L'opus paraîtra le 17 Mai prochain sur Ahead of Our Time, tout premier label de Coldcut réactivé il y a peu avec la sortie de son EP Only Heaven.
mardi 18 avril 2017
Claptone - The Drums (Din Daa Daa) feat. George Kranz
Claptone - The Drums (Din Daa Daa) feat. George Kranz
Le producteur masqué Claptone nous hypnotisait en 2015 avec son premier long format Charmer paru chez Different Recordings et distribué par Pias. Remarqué avant cela pour ses remixes fédérateurs, je pense notamment à "Liquid Spirit" de Gregory Porter et "Omen" de Disclosure, il a su depuis s'imposer comme une signature incontournable de la scène house avec des mixes sophistiqués derrière les platines des plus prestigieux clubs et festivals du monde. Instigateur du désormais célèbre concept de soirées déguisées baptisé The Masquerade - idée qu'il a fort bien su exporter de New York à Barcelone en passant par Berlin et Ibiza - l'allemand nous revenait à point le 15 Mars dernier pour le Miami Music Week (MMW) avec un nouveau titre ou plutôt une nouvelle bombe taillée pour le dancefloor estival, intitulée "The Drums". Le morceau utilise des samples du hit original "Din Daa Daa" de George Kranz sorti en 1984. Claptone s'inspire du creuset post-punk de la fin des années 80 à New-York faisant notamment référence à ce percussionniste et chanteur emblématique et pionnier de la dance music. Il y mélange ainsi de façon habile et diablement efficace ces sonorités accrocheuses datant d'il y a 30 ans, à l'exigence et à la puissance d'un groove plus contemporain, désiré par un public assoiffé de beats toujours plus lourds et de lignes de basse sans cesse plus entêtantes.
La magie Claptone opère à nouveau et ses effets ne sont pas prêts de se dissiper, d'autant plus que l'artiste infatigable vient tout juste de terminer un remix club captivant du titre "We Got The Power Feat. Jehnny Beth" de Gorillaz!
La magie Claptone opère à nouveau et ses effets ne sont pas prêts de se dissiper, d'autant plus que l'artiste infatigable vient tout juste de terminer un remix club captivant du titre "We Got The Power Feat. Jehnny Beth" de Gorillaz!
vendredi 14 avril 2017
Dem Juju Poets - Liberated Thoughts (Matasuna Records/Kudos Distribution)
Dem Juju Poets - Liberated Thoughts (Matasuna Records/Kudos Distribution)
L'excellent David Hanke alias Renegades of Jazz (que nous découvrions en Décembre 2014 lors de la sortie de Paradise Lost chez Agogo Records) nous présente Liberated Thoughts, premier LP de son nouveau projet baptisé Dem Juju Poets, nouvelle incarnation dédiée aux sonorités afro-groove, que le DJ/producteur allemand annonçait dès 2016 avec la sortie des singles "Woodoo Jazz" et "People's Republic". Tirant son influence majeure des musiques d'Afrique Australe et d'Afrique de l'Est des années 70, il combine cet esprit roots effervescent à des rythmiques modernes bodybuildées et à des instrumentations funk punchy aux reflets cuivrés, largement orientées club. Des titres musclés comme l'ouverture "At The Jubilee Gardens", le premier single "Barbara" ou encore le terrible "Stonedown, Shakedown" sont en effet de véritables petites bombes sonores, gavées d'élan festifs et dansants, plongeant l'auditeur dans la moiteur d'un groove incandescent, inspiré de la black music nord-américaine, mais aussi porté par les percussions et chants traditionnels soutenus par un beat électronique fédérateur.
Ayant élaboré son disque uniquement à base de samples, David réalise une vrai prouesse en y faisant passer une énergie et une chaleur renversante, comme si son Liberated Thoughts avait été capté en live lors de sessions d'enregistrement one-shot par des formations du cru!
L'excellent David Hanke alias Renegades of Jazz (que nous découvrions en Décembre 2014 lors de la sortie de Paradise Lost chez Agogo Records) nous présente Liberated Thoughts, premier LP de son nouveau projet baptisé Dem Juju Poets, nouvelle incarnation dédiée aux sonorités afro-groove, que le DJ/producteur allemand annonçait dès 2016 avec la sortie des singles "Woodoo Jazz" et "People's Republic". Tirant son influence majeure des musiques d'Afrique Australe et d'Afrique de l'Est des années 70, il combine cet esprit roots effervescent à des rythmiques modernes bodybuildées et à des instrumentations funk punchy aux reflets cuivrés, largement orientées club. Des titres musclés comme l'ouverture "At The Jubilee Gardens", le premier single "Barbara" ou encore le terrible "Stonedown, Shakedown" sont en effet de véritables petites bombes sonores, gavées d'élan festifs et dansants, plongeant l'auditeur dans la moiteur d'un groove incandescent, inspiré de la black music nord-américaine, mais aussi porté par les percussions et chants traditionnels soutenus par un beat électronique fédérateur.
Ayant élaboré son disque uniquement à base de samples, David réalise une vrai prouesse en y faisant passer une énergie et une chaleur renversante, comme si son Liberated Thoughts avait été capté en live lors de sessions d'enregistrement one-shot par des formations du cru!
vendredi 7 avril 2017
Vitalic - Voyager (Citizen Records/Caroline International)
Vitalic - Voyager (Citizen Records/Caroline International)
Un seul coup d'œil à la pochette rétro-futuriste de Voyager suffit à nous renseigner sur l'univers sonore qu'a voulu y élaborer Pascal Arbez-Nicolas alias Vitalic, s'efforçant comme à chaque nouvel effort depuis son début fulgurant en 2001 avec l'EP Poney, de repousser les limites d'un genre musical pourtant déjà bien éprouvé, souvent décrié, mésestimé et malaimé.
Après une petite traversée du désert et quelques déconvenues avec son précédent Rave Age, paraissait le 20 Janvier dernier sur son propre label Citizen Records (Lady B, Teenage Bad Girl, Arnaud Rebotini, John Lord Fonda, Sad Mafioso, Juan Trip, The Micronauts, ...) ce quatrième opus, que l'intéressé considère comme le plus disco de sa carrière.
Véritable poids lourd de l'industrie du disque, actif depuis une bonne quinzaine d'années sur la scène électronique française, Vitalic a pris deux ans pour faire murir ce dernier projet et sa patience aura été payante, puisque qu'il accouche de 10 titres réussis, transpirant la musique électronique des années 70 et la disco cosmique de la décennie suivante. Moroder, Carpenter et Cerrone nous viennent forcément à l'esprit, puis les suivent de très près ceux, plus récents, de la team de l'écurie américaine Italian Do It Better, je pense notamment à Chromatics ou Glass Candy.
Des noms comme
L'odyssée spatiale de Pascal, largement dominée par des synthétiseurs analogiques mis au pas sur des rythmiques dansantes, allie adroitement les sonorités vintage italo-disco à une synth-pop musclée plus actuelle. Et quand les voix entêtantes de David Shaw And The Beat, Miss Kittin, Mark Kerr, Tristan Stanburry et Benna MacQuarrie se font entendre, alors la recette s'ajuste à merveille, équilibrant idéalement les trois points forts de l'artiste: son grain de folie, son goût pour les mélodies accrocheuses et ses visées sur le dancefloor.
Un seul coup d'œil à la pochette rétro-futuriste de Voyager suffit à nous renseigner sur l'univers sonore qu'a voulu y élaborer Pascal Arbez-Nicolas alias Vitalic, s'efforçant comme à chaque nouvel effort depuis son début fulgurant en 2001 avec l'EP Poney, de repousser les limites d'un genre musical pourtant déjà bien éprouvé, souvent décrié, mésestimé et malaimé.
Après une petite traversée du désert et quelques déconvenues avec son précédent Rave Age, paraissait le 20 Janvier dernier sur son propre label Citizen Records (Lady B, Teenage Bad Girl, Arnaud Rebotini, John Lord Fonda, Sad Mafioso, Juan Trip, The Micronauts, ...) ce quatrième opus, que l'intéressé considère comme le plus disco de sa carrière.
Véritable poids lourd de l'industrie du disque, actif depuis une bonne quinzaine d'années sur la scène électronique française, Vitalic a pris deux ans pour faire murir ce dernier projet et sa patience aura été payante, puisque qu'il accouche de 10 titres réussis, transpirant la musique électronique des années 70 et la disco cosmique de la décennie suivante. Moroder, Carpenter et Cerrone nous viennent forcément à l'esprit, puis les suivent de très près ceux, plus récents, de la team de l'écurie américaine Italian Do It Better, je pense notamment à Chromatics ou Glass Candy.
Des noms comme
L'odyssée spatiale de Pascal, largement dominée par des synthétiseurs analogiques mis au pas sur des rythmiques dansantes, allie adroitement les sonorités vintage italo-disco à une synth-pop musclée plus actuelle. Et quand les voix entêtantes de David Shaw And The Beat, Miss Kittin, Mark Kerr, Tristan Stanburry et Benna MacQuarrie se font entendre, alors la recette s'ajuste à merveille, équilibrant idéalement les trois points forts de l'artiste: son grain de folie, son goût pour les mélodies accrocheuses et ses visées sur le dancefloor.
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