Daby Touré – Amonafi (Cumbancha/Pias)
Le musicien compositeur et arrangeur polyglotte Daby Touré nous présente par
l’entremise du label Cumbancha son
5° opus baptisé Amonafi, qui
signifie en wolof « il était une
fois ». Né dans le désert mauritanien, il passe son enfance entre la
capitale Nouakchott et la Casamance sénégalaise avant de rejoindre la France à
la fin des années 80 avec un père musicien, préférant voir son fils étudier
plutôt que vaquer à sa passion pour la musique.
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Tout jeune papa, la parution de ce dernier opus célèbre
aussi sa rencontre avec Jacob Edgar, le boss de Cumbancha qui dit d’ailleurs de lui « qu'il est incapable
d’écrire une mauvaise chanson !». En effet ce dernier ne tarit pas d’éloge
à propos de ce citoyen du monde, vantant
son talent naturel de mélodiste et de guitariste.

L’ouverture Woyoyoye
nous immerge d’emblée dans un univers radieux et coloré avec ses airs de ballade chaloupée capverdienne.
Kiba revêt quant à
lui des accents pop ensorceleurs à l’instar
de l’enjoué Oma et sa rythmique reggae tropicaliste, tandis que Little Song arbore des reflets folk.
Khone est un a cappella à la polyphonie vibrante, Amonafi et Kille deux petits bijoux mêlant jazz, guitare africaine et groove enivrant
rappelant la fusion jazz world du bassiste camerounais Richard
Bona.
Avec Debho, Daby nous invite dans la Guinée de Mory
Kanté et avec Mina et ses couleurs mandingues au Mali.
Le blues Ndema clôt un disque chargé d’émotions et
de beauté. A découvrir absolument !