Daymé
Arocena – The Havana Sessions (Havana Cultura/Brownswood Recordings)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4AvkyzQaNNIFYWMEqy26VESMrF05viaAeX0Q-M0iCnxKgp1QZnffGxgBuIsR6TROf-0K977e5W73dKrzySqU3Y-oBZkMLVTB1kQ1mAVn10EA8PDBfZAwRE89HqWwDdFZfnJDyX_ceebI/s1600/Dayme%CC%81Arocena_HavanaSessionsEp_300.jpg)
Fraichement signé sur le label du DJ/producteur anglais Brownswood Recordings, la jeune artiste
a fait parti du projet Havana Cultura
Mix en Mai 2014. Ce dernier consistait à inviter plusieurs producteurs émergeants de musique électronique à la Havane et établir ainsi des collaborations
avec les musiciens locaux (on se souvient notamment de l’ouvrage Mala In Cuba du fondateur du dubstep,
réalisé en 2012 lors de l’édition Havana Cultura – The Search Of…).
Après 3
featurings dans la compilation et une prestation live lors du lancement du disque à Londres, il est
apparu logique et souhaitable qu’elle enregistre son propre album !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfeAzMWLk_-R2c5PckBykZ1boF0vdUJ-YN3I-L_FC1fe0ycVCvz_SToneBeLXT4tRaNjbU5ZSH-od2Lqyo25Mo_mAxNOHYz8zXzS0vzT70muiA1zDPETFwF7TDFLuw7rjsG-5w3DFA6eM/s1600/Dayme+Arocena-13Casey+Moore.jpg)
La jeune prodige à la carrure de Jill Scott, immense héroïne de la scène néo soul U.S., opère une fusion majestueuse des musiques jazz et
caribéennes ancrées dans un héritage africain vivace et sauvegardé, notamment
grâce à la religion Santeria et ses rythmes
de transe. Cet héritage est d’ailleurs marquant dans le jeu des percussions du
titre Cry Me A River, reprise
étonnante du standard immortalisé par Ella
Fitzgerald.
Ce morceau est un des classiques du jazz les plus joués mais ici, il nous est livré dans une version
magique et dépouillée, à la croisée du chant gospel et de l’incantation chamanique.
Quinto et Matador jouent les claves, chékérés et autres tres-dos tandis que Dagoberto Arocena et Yosvani Diaz l’accompagnent au chœur.
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Avec ses rythmes chaloupés et son invitation à la danse
dignes de la grande Célia Cruz, El Ruso demeure le titre le plus ‘cubain’
de cet EP qui annonce un album Nueva Era
des plus intéressants de ce début d’année. Les talents d’interprète et de
compositeur de Daymé confirment une fois
de plus que Gilles Peterson a vu
juste en la plaçant sous l’aile bienfaitrice de Brownswood Recordings, comme il le fît par le passé pour José
James, Ben Westbeech, Zara McFarlane ou les japonais de Soil & ‘’Pimp’’
Sessions.
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