Batz - Red Gold Rush (SuperCali)
Ayant assimilé à merveille les esthétiques devenues cultes des incontournables monstres sacrés que sont John Carpenter, Giogio Moroder, Pink Floyd ou encore Depeche Mode, les membres fondateurs du groupe electro pop Batz (Sebastien Moreau et Franck Marchal) publiaient le 27 Octobre 2023 Red Gold Rush, un premier opus hypnotique, dense et généreux. Réalisé avec maestria et incluant de sublimes collaborations avec l'enivrante Charlotte Savary - chanteuse fétiche du célèbre projet Wax Tailor - le disque relie habilement les sonorités rock, pop, big beat et trip-hop en imposant son instrumentarium entêtant, composé de claviers analogiques, de guitares électriques saturées et de boites à rythmes vintage. Dansantes, planantes et abondamment cinématographiques, les ambiances délicieusement rétro et sensuelles de Red Gold Rush font mouche dès la première écoute."MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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jeudi 15 février 2024
lundi 23 mai 2022
INK - Climax (Jazzin Translation/3rd Lab)
INK - Climax (Jazzin Translation/3rd Lab)
Cet étonnant quartet piloté par le batteur Victor Gachet nous présentait le 02 novembre 2021 son nouvel EP baptisé Climax. Flirtant avec la musique électronique et ses nébuleuses immersives ("Antimatière"), le jazz que nous sert le compositeur strasbourgeois, épaulé par ses complices Léonard Kretz (saxophones), Sébastien Valle (piano/claviers) et Lionel Ehrart (basse), est polymorphe, ambitieux et accessible. Arborant une solide musculature rock dans l'hypnotique "Obsession", il se distingue également par de psychédéliques reflets trip-hop, mis en œuvre dans le sombre "Angel", très belle reprise de Massive Attack.A suivre...!
vendredi 3 mai 2019
Maya Kamaty - Pandiyé (Vlad Productions/L'Autre Distribution)
Maya Kamaty - Pandiyé (Vlad Productions/L'Autre Distribution)
Le 29 Mars dernier, la chanteuse réunionnaise à la voix cristalline Maya Kamaty publiait son second opus baptisé Pandiyé, un album aux sonorités électroniques immersives où bass music et maloya fusionnent dans une combinaison singulière. Y cohabitent également les spectres bienveillants de Björk ("Dark River"), Tricky et bien sûr Danyèl Waro ("Diampar"). Trip-hop, dubstep ("Trakasé"), pop aérienne et folklore de La Réunion se mêlent avec raffinement et ingéniosité, trouvant un juste équilibre entre vibrations créoles et pulsations numériques... Hypnotique !
Le 29 Mars dernier, la chanteuse réunionnaise à la voix cristalline Maya Kamaty publiait son second opus baptisé Pandiyé, un album aux sonorités électroniques immersives où bass music et maloya fusionnent dans une combinaison singulière. Y cohabitent également les spectres bienveillants de Björk ("Dark River"), Tricky et bien sûr Danyèl Waro ("Diampar"). Trip-hop, dubstep ("Trakasé"), pop aérienne et folklore de La Réunion se mêlent avec raffinement et ingéniosité, trouvant un juste équilibre entre vibrations créoles et pulsations numériques... Hypnotique !
mercredi 20 février 2019
Yugen Blakrok - Anima Mysterium (I.O.T Records/L'Autre Distribution).
Yugen Blakrok - Anima Mysterium (I.O.T Records/L'Autre Distribution)
Le duo basé à Johannesburg Yugen Blakrok, composé de la MC du même nom et du beatmaker Kanif the Jahmaster, publiait le 1er Février dernier sur I.O.T Records son second opus baptisé Anima Mysterium. Tout comme son complice, tombé dans la marmite du boom-bap East Coast, la jeune Yugen a très tôt été attirée par la dimension consciente et militante du rap US des années 1990. Écumant les scènes hip-hop sud-africaines, elle n'a jamais succombé aux sirènes du mainstream, affûtant patiemment son flow et assénant calmement ses textes engagés, regorgeant d'allusions et de métaphores à l'astronomie, à l'astrologie et aux connaissances anciennes. Sa rencontre décisive avec Kanif et le label indépendant Iapetus Records donnera naissance en 2013 à Return of the Astro-Goth, un premier effort très bien accueilli par les initiés mais au succès confidentiel. Puis, remarqué par Kendrick Lamar qui l'embarque sur la BO du film des Studios Marvel, Black Panther, le tandem reçoit les critiques élogieuses de Billboard et Rolling Stone Magazine, un coup de projecteur idéal pour Anima Mysterium. L'univers du disque, sombre et angoissant, est habité d'ambiances trip-hop inquiétantes proches de celles élaborées jadis par Tricky et Massive Attack, les beats y sont lo-fi et old school, les nappes de synthés planantes et nébuleuses. Sonorités jazz, atmosphères abstract hip-hop et héritage boom-bap servent d'écrin glorieux mais poussiéreux à une scansion épurée et incisive.
Le duo basé à Johannesburg Yugen Blakrok, composé de la MC du même nom et du beatmaker Kanif the Jahmaster, publiait le 1er Février dernier sur I.O.T Records son second opus baptisé Anima Mysterium. Tout comme son complice, tombé dans la marmite du boom-bap East Coast, la jeune Yugen a très tôt été attirée par la dimension consciente et militante du rap US des années 1990. Écumant les scènes hip-hop sud-africaines, elle n'a jamais succombé aux sirènes du mainstream, affûtant patiemment son flow et assénant calmement ses textes engagés, regorgeant d'allusions et de métaphores à l'astronomie, à l'astrologie et aux connaissances anciennes. Sa rencontre décisive avec Kanif et le label indépendant Iapetus Records donnera naissance en 2013 à Return of the Astro-Goth, un premier effort très bien accueilli par les initiés mais au succès confidentiel. Puis, remarqué par Kendrick Lamar qui l'embarque sur la BO du film des Studios Marvel, Black Panther, le tandem reçoit les critiques élogieuses de Billboard et Rolling Stone Magazine, un coup de projecteur idéal pour Anima Mysterium. L'univers du disque, sombre et angoissant, est habité d'ambiances trip-hop inquiétantes proches de celles élaborées jadis par Tricky et Massive Attack, les beats y sont lo-fi et old school, les nappes de synthés planantes et nébuleuses. Sonorités jazz, atmosphères abstract hip-hop et héritage boom-bap servent d'écrin glorieux mais poussiéreux à une scansion épurée et incisive.
lundi 21 janvier 2019
The Herbaliser - Bring Out The Sound (BBE Records)
The Herbaliser - Bring Out The Sound (BBE Records)
Après 5 ans d'absence dans les bacs, le collectif britannique The Herbaliser publiait le 02 Mars 2018 chez BBE Records son huitième opus baptisé Bring Out The Sound, digne successeur de l'excellent They Were Seven. Dirigée par le guitariste/bassiste Jake Wherry et le DJ Ollie Teeba depuis sa création en 1992, la formation n'a eu de cesse de bousculer les frontières séparant le jazz et le hip-hop. Inventant un trip-hop radieux au son chaud et cuivré, elle a su avec brio élaborer un groove captivant, ponctuant des ambiances nébuleuses un brin électroniques et psychédéliques. Ce dernier effort ne déroge pas à la règle, ses mélodies se gorgent habilement de nuances soul et pop au gré des atmosphères voulues, agissant sur l'auditeur comme le ferait une bande-son entêtante.
La musique sombre et majestueuse de ce film imaginaire est habitée d'orchestrations dramatiques et grandioses aux sonorités acoustiques vibrantes, comme celles chapeautées par le fidèle acolyte du duo, le saxophoniste jazz Chris Bowden, dans le sublime single "Seize The Day", où brille également la voix envoûtante du londonien Just Jack.
Après 5 ans d'absence dans les bacs, le collectif britannique The Herbaliser publiait le 02 Mars 2018 chez BBE Records son huitième opus baptisé Bring Out The Sound, digne successeur de l'excellent They Were Seven. Dirigée par le guitariste/bassiste Jake Wherry et le DJ Ollie Teeba depuis sa création en 1992, la formation n'a eu de cesse de bousculer les frontières séparant le jazz et le hip-hop. Inventant un trip-hop radieux au son chaud et cuivré, elle a su avec brio élaborer un groove captivant, ponctuant des ambiances nébuleuses un brin électroniques et psychédéliques. Ce dernier effort ne déroge pas à la règle, ses mélodies se gorgent habilement de nuances soul et pop au gré des atmosphères voulues, agissant sur l'auditeur comme le ferait une bande-son entêtante.
La musique sombre et majestueuse de ce film imaginaire est habitée d'orchestrations dramatiques et grandioses aux sonorités acoustiques vibrantes, comme celles chapeautées par le fidèle acolyte du duo, le saxophoniste jazz Chris Bowden, dans le sublime single "Seize The Day", où brille également la voix envoûtante du londonien Just Jack.
lundi 17 décembre 2018
Chinese Man - Shikantaza Remix (Chinese Man Records/Believe Digital/Differ-Ant)
Chinese Man - Shikantaza Remix (Chinese Man Records/Believe Digital/Differ-Ant)
Chinese Man publiait en Février 2017 son dernier opus baptisé Shikantaza. Composé de 16 titres hybrides au groove urbain fédérateur, enrichi par un univers visuel unique, le disque combinait avec maestria accents électro et saveurs d'Asie brillamment échantillonnées. Le 09 Novembre 2018 paraissait sur le propre label du collectif marseillais, un album de remixes aux sonorités hip-hop, drum & bass, dub, trip-hop et future bass, orchestrés par la crème des beatmakers hexagonaux. Aux côtés des emblématiques La Fine Equipe, Rhino & The State Of Mind, Baja Frequencia ou encore Chapelier Fou, s'y illustrent également le Dj/producteur californien, Mophono, ainsi que les italiens Clap! Clap! et Numa Crew.
Chinese Man publiait en Février 2017 son dernier opus baptisé Shikantaza. Composé de 16 titres hybrides au groove urbain fédérateur, enrichi par un univers visuel unique, le disque combinait avec maestria accents électro et saveurs d'Asie brillamment échantillonnées. Le 09 Novembre 2018 paraissait sur le propre label du collectif marseillais, un album de remixes aux sonorités hip-hop, drum & bass, dub, trip-hop et future bass, orchestrés par la crème des beatmakers hexagonaux. Aux côtés des emblématiques La Fine Equipe, Rhino & The State Of Mind, Baja Frequencia ou encore Chapelier Fou, s'y illustrent également le Dj/producteur californien, Mophono, ainsi que les italiens Clap! Clap! et Numa Crew.
mardi 5 juin 2018
Alphabets Heaven - Dopé (Dopé)
Alphabets Heaven - Dopé (Dopé)
Le mystérieux musicien et producteur anglais originaire de Brigton, Alphabets Heaven paye son dû à deux monstres sacrés de la house music que sont le français Pépé Bradock et l'américain David Morales, en revisitant tendrement deux de leurs classiques ayant marqué la scène électronique des années 90. L'hymne deep-house "Deep Burnt" est célébrée avec maestria et respect dans "Dopé 1", tandis que l'urgent "In De Ghetto" s'offre une nouvelle peau dans "Dopé 2". Tous deux, idéalement taillés pour une session chill en bord de mer, sont traités avec une sensualité infinie sur un mode hip-hop downtempo radieux et aérien, alignant un groove et des arrangements résolument soulful... Un bijou absolu!
Le mystérieux musicien et producteur anglais originaire de Brigton, Alphabets Heaven paye son dû à deux monstres sacrés de la house music que sont le français Pépé Bradock et l'américain David Morales, en revisitant tendrement deux de leurs classiques ayant marqué la scène électronique des années 90. L'hymne deep-house "Deep Burnt" est célébrée avec maestria et respect dans "Dopé 1", tandis que l'urgent "In De Ghetto" s'offre une nouvelle peau dans "Dopé 2". Tous deux, idéalement taillés pour une session chill en bord de mer, sont traités avec une sensualité infinie sur un mode hip-hop downtempo radieux et aérien, alignant un groove et des arrangements résolument soulful... Un bijou absolu!
Libellés :
Chill,
Deep House,
Dopé,
Down-Tempo,
Groove,
Lounge,
Trip-Hop
lundi 23 avril 2018
Submotion Orchestra - Kites (SMO Recordings/Bertus France)
Submotion Orchestra - Kites (SMO Recordings/Bertus France)
Formé à Leeds en 2009, le collectif Submotion Orchestra cultive depuis ses débuts une subtile combinaison de sonorités, mariant harmonieusement à une electronica raffinée et paisible, de délicats arrangements empreints de jazz et de musique classique, ponctués de reflets dub, dubstep, trip-hop, soul et pop. Hypnotisé par la voix éthérée de Ruby Wood et la trompette captivante de Bobby, évoluant tous deux en apesanteur sur les textures nébuleuses du claviériste Taz, l'auditeur se laisse bercer par des rythmiques amples et aérées, soigneusement orchestrées par le bassiste Chris, le batteur Tommy et le percussionniste Danny. L'ingénieur du son, Dom, délivre quant à lui quelques tendres effets gorgés de charmes et d'éclats, accentuant la magie d'ambiances cinématographiques brumeuses, hantées par les spectres bienveillants de Cinematic Orchestra, Massive Attack, Steve Reich et Debussy.
Leur 5ième opus intitulé Kites est paru sur SMO Recordings le 09 Mars dernier, le groupe a souhaiter renouer avec une approche plus naturelle et instinctive de la composition. Se nourrissant de souvenirs personnels et intimistes, le projet nous offre 10 pistes atmosphériques où fragilité, fugacité et émotivité se déclinent dans une éloge à la lenteur et à la beauté.
Formé à Leeds en 2009, le collectif Submotion Orchestra cultive depuis ses débuts une subtile combinaison de sonorités, mariant harmonieusement à une electronica raffinée et paisible, de délicats arrangements empreints de jazz et de musique classique, ponctués de reflets dub, dubstep, trip-hop, soul et pop. Hypnotisé par la voix éthérée de Ruby Wood et la trompette captivante de Bobby, évoluant tous deux en apesanteur sur les textures nébuleuses du claviériste Taz, l'auditeur se laisse bercer par des rythmiques amples et aérées, soigneusement orchestrées par le bassiste Chris, le batteur Tommy et le percussionniste Danny. L'ingénieur du son, Dom, délivre quant à lui quelques tendres effets gorgés de charmes et d'éclats, accentuant la magie d'ambiances cinématographiques brumeuses, hantées par les spectres bienveillants de Cinematic Orchestra, Massive Attack, Steve Reich et Debussy.
Leur 5ième opus intitulé Kites est paru sur SMO Recordings le 09 Mars dernier, le groupe a souhaiter renouer avec une approche plus naturelle et instinctive de la composition. Se nourrissant de souvenirs personnels et intimistes, le projet nous offre 10 pistes atmosphériques où fragilité, fugacité et émotivité se déclinent dans une éloge à la lenteur et à la beauté.
jeudi 19 octobre 2017
Hidden Orchestra - East London Street (Single) (Tru Thoughts)
Hidden Orchestra - East London Street (Single) (Tru Thoughts)
Dernier single extrait de Dawn Chorus, album paru en Juin dernier chez Tru Thoughts, "East London Street" succède au titre à l'ambiance jazz-prog/post-rock "Still", que le producteur multi-instrumentiste écossais Joe Acheson alias Hidden Orchestra avait conçu, comme l'ensemble de l'opus, à partir d'une impressionnante collection de chants d'oiseaux et de field recordings captés à travers toute l'Angleterre et même au-delà. Reflétant les décors et les ambiances qu'il côtoyait dans son ancien studio à Edimbourg, la version originale d'"East London Street" nous offre durant plus de 11 minutes une sublime combinaison d'échantillons sonores empruntés au réel, évoluant au travers de textures ambient vaporeuses habitées d'une somptueuse mélodie au lyrisme tendre, interprétée au violoncelle et plus loin à la trompette. Une rythmique hypnotique à la cadence down-tempo et aux contours jazzy anime le tout, suggérant un paysage naturel fantasmé, qui se déroule à l'infini sous nos yeux écarquillés, comme envoutés par une mélancolie et une nostalgie contagieuses si familières.
Hidden Orchestra a le don de toucher, projetant ses images mentales dans notre écoute attentive et captivée. Les craquements du vinyle accentuent encore un peu plus notre intimité avec l'univers musical trip-hop dépeint par l'artiste, univers sublimé dans la "No Drums Version" et plus affirmé dans la "Drums Only Version"... Une petit bijou de douceur acoustique et de beauté électronique.
Dernier single extrait de Dawn Chorus, album paru en Juin dernier chez Tru Thoughts, "East London Street" succède au titre à l'ambiance jazz-prog/post-rock "Still", que le producteur multi-instrumentiste écossais Joe Acheson alias Hidden Orchestra avait conçu, comme l'ensemble de l'opus, à partir d'une impressionnante collection de chants d'oiseaux et de field recordings captés à travers toute l'Angleterre et même au-delà. Reflétant les décors et les ambiances qu'il côtoyait dans son ancien studio à Edimbourg, la version originale d'"East London Street" nous offre durant plus de 11 minutes une sublime combinaison d'échantillons sonores empruntés au réel, évoluant au travers de textures ambient vaporeuses habitées d'une somptueuse mélodie au lyrisme tendre, interprétée au violoncelle et plus loin à la trompette. Une rythmique hypnotique à la cadence down-tempo et aux contours jazzy anime le tout, suggérant un paysage naturel fantasmé, qui se déroule à l'infini sous nos yeux écarquillés, comme envoutés par une mélancolie et une nostalgie contagieuses si familières.
Hidden Orchestra a le don de toucher, projetant ses images mentales dans notre écoute attentive et captivée. Les craquements du vinyle accentuent encore un peu plus notre intimité avec l'univers musical trip-hop dépeint par l'artiste, univers sublimé dans la "No Drums Version" et plus affirmé dans la "Drums Only Version"... Une petit bijou de douceur acoustique et de beauté électronique.
jeudi 31 août 2017
Josh One - Contemplation (4 To The Floor)
Josh One - Contemplation (4 To The Floor)
4 To The Floor réédite "Contemplation", premier titre réalisé en solo par le producteur de LA Josh One, remarqué sur scène à la fin des 90's et durant les années 2000 aux côtés d'artistes tels que A Tribe Called Quest, Sean Paul, Kelis, The Black Eyed Peas, Cypress Hill ou encore Anthony Hamilton... A l'origine plutôt orienté trip-hop et R&B le morceau remixé par King Britt dans un "King Britt Funke Remix" mythique, prend une toute autre allure et devient un classique house par excellence, mené par une ligne de basse accrocheuse épousant les quelques notes d'une ritournelle à l'orgue immédiatement reconnaissable.
L'anglais Matt Playford nous en livre un "Re-Edit" plus profond avec un côté plus techno, idéalement taillé pour les dancefloors à ciel ouvert ou les festivals.
4 To The Floor réédite "Contemplation", premier titre réalisé en solo par le producteur de LA Josh One, remarqué sur scène à la fin des 90's et durant les années 2000 aux côtés d'artistes tels que A Tribe Called Quest, Sean Paul, Kelis, The Black Eyed Peas, Cypress Hill ou encore Anthony Hamilton... A l'origine plutôt orienté trip-hop et R&B le morceau remixé par King Britt dans un "King Britt Funke Remix" mythique, prend une toute autre allure et devient un classique house par excellence, mené par une ligne de basse accrocheuse épousant les quelques notes d'une ritournelle à l'orgue immédiatement reconnaissable.
L'anglais Matt Playford nous en livre un "Re-Edit" plus profond avec un côté plus techno, idéalement taillé pour les dancefloors à ciel ouvert ou les festivals.
lundi 22 mai 2017
Hugo Kant - Out Of Time (Bellring)
Hugo Kant - Out Of Time (Bellring)
C'est en Septembre 2013 grâce à son EP Leave Me Alone que nous découvrions Hugo Kant, producteur et musicien marseillais qui s'inscrit dans la lignée des prestigieux Troublemakers, Chinese Man ou La Fine Equipe, tous originaires de l'emblématique citée phocéenne. Ces deux titres, qui télescopaient ambiances hip-hop, trip-hop, electro et dub, allaient aboutir un an plus tard à la sortie de son second LP, The Point Of No Return.
Ce dernier est aujourd'hui suivi d'un nouvel opus baptisé Out Of Time, paru le 20 Mai dernier sur Bellring. Le compositeur multi-instrumentiste y poursuit son ouverture à d'autres styles, intégrant comme souvent des notes de musique classique, jazz et world à des instrumentations finement ciselées au caractère cinématographique marqué. Quentin Le Roux fait une fois de plus appel à la fidèle Astrid Engberg, qui apparaissait déjà aux côtés de Kathrin DeBoer (Belleruche) dans l'effort précédent. La danoise intervient ici dans la sublime ballade "Clouds", un moment suspendu où sa voix soul flirte avec une sitar et une flute bansuri aux accents jazzy. Si la chanteuse n'intervient que dans cet unique morceau, le chant est pourtant bel et bien omniprésent dans le disque, surgissant au gré de samples vocaux découpés et retravaillés, empruntés au chant lyrique mais surtout au folklore indien.
Véritable leitmotiv d'Out Of Time, l'Inde est audible à travers ses voix hypnotiques et ses instruments typiques, mais transparait aussi dans les reflets psychédéliques des guitares électriques 70's d'inspiration jazz fusion. L'alchimie d'Hugo s'exprime dans une musique métissée dynamique et émouvante, qui allie avec brio sonorités acoustiques et électriques, grooves traditionnels et électroniques.
Homme orchestre qui se lançait en 2011 avec I Don’t Want To Be An Emperor, il poursuit sa quête sonore en dehors du temps et de l'espace, fusionnant les genres et jouant avec les émotions.
C'est en Septembre 2013 grâce à son EP Leave Me Alone que nous découvrions Hugo Kant, producteur et musicien marseillais qui s'inscrit dans la lignée des prestigieux Troublemakers, Chinese Man ou La Fine Equipe, tous originaires de l'emblématique citée phocéenne. Ces deux titres, qui télescopaient ambiances hip-hop, trip-hop, electro et dub, allaient aboutir un an plus tard à la sortie de son second LP, The Point Of No Return.
Ce dernier est aujourd'hui suivi d'un nouvel opus baptisé Out Of Time, paru le 20 Mai dernier sur Bellring. Le compositeur multi-instrumentiste y poursuit son ouverture à d'autres styles, intégrant comme souvent des notes de musique classique, jazz et world à des instrumentations finement ciselées au caractère cinématographique marqué. Quentin Le Roux fait une fois de plus appel à la fidèle Astrid Engberg, qui apparaissait déjà aux côtés de Kathrin DeBoer (Belleruche) dans l'effort précédent. La danoise intervient ici dans la sublime ballade "Clouds", un moment suspendu où sa voix soul flirte avec une sitar et une flute bansuri aux accents jazzy. Si la chanteuse n'intervient que dans cet unique morceau, le chant est pourtant bel et bien omniprésent dans le disque, surgissant au gré de samples vocaux découpés et retravaillés, empruntés au chant lyrique mais surtout au folklore indien.
Véritable leitmotiv d'Out Of Time, l'Inde est audible à travers ses voix hypnotiques et ses instruments typiques, mais transparait aussi dans les reflets psychédéliques des guitares électriques 70's d'inspiration jazz fusion. L'alchimie d'Hugo s'exprime dans une musique métissée dynamique et émouvante, qui allie avec brio sonorités acoustiques et électriques, grooves traditionnels et électroniques.
Homme orchestre qui se lançait en 2011 avec I Don’t Want To Be An Emperor, il poursuit sa quête sonore en dehors du temps et de l'espace, fusionnant les genres et jouant avec les émotions.
jeudi 4 mai 2017
Gonjasufi - Mandela Effect (Warp Records)
Gonjasufi - Mandela Effect (Warp Records)
Repéré par Warp en 2008 lors de sa collaboration avec Flying Lotus sur l'album Los Angeles, le producteur américain Sumach Ecks alias Gonjasufi publiait il y a quelques mois Callus, un album barré et oppressant aux sonorités rock, hip-hop, métal, folk, disco et électro. Lui emboitant le pas le 08 Mars dernier, Mandela Effect est une collection de titres inédits et de remixes détonnants orchestrés par une pléiade de références incontournables de la musique underground de ces 20 dernières années, à savoir Beth Gibbons de l'immense Portishead, Daddy G du célèbre Massive Attack, Shabazz Palaces, figure emblématique de la scène hip-hop expérimentale de Seattle, Ras G gravitant dans l'entourage du label Brainfeeder, Anna Wise chanteuse proche du rappeur Kendrick Lamar, King Britt, DJ/producteur de Philadelphie que la réputation précède et bien d'autres artistes de la même trempe...
Les ambiances de ce véritable patchwork electronica hybride et riche en sonorités glitch, demeurent sombres, urgentes, crasseuses et même létales, flirtant ici avec le trip-hop, le dub ou la techno et là, avec le punk ou la cold wave.
On notera la participation du batteur Tony Allen sur le dissonant "Etherwave", moment étrange et indescriptible comme l'est d'ailleurs l'ensemble du répertoire de ce singulier personnage, amateur de soufisme et de chanvre.
Repéré par Warp en 2008 lors de sa collaboration avec Flying Lotus sur l'album Los Angeles, le producteur américain Sumach Ecks alias Gonjasufi publiait il y a quelques mois Callus, un album barré et oppressant aux sonorités rock, hip-hop, métal, folk, disco et électro. Lui emboitant le pas le 08 Mars dernier, Mandela Effect est une collection de titres inédits et de remixes détonnants orchestrés par une pléiade de références incontournables de la musique underground de ces 20 dernières années, à savoir Beth Gibbons de l'immense Portishead, Daddy G du célèbre Massive Attack, Shabazz Palaces, figure emblématique de la scène hip-hop expérimentale de Seattle, Ras G gravitant dans l'entourage du label Brainfeeder, Anna Wise chanteuse proche du rappeur Kendrick Lamar, King Britt, DJ/producteur de Philadelphie que la réputation précède et bien d'autres artistes de la même trempe...
Les ambiances de ce véritable patchwork electronica hybride et riche en sonorités glitch, demeurent sombres, urgentes, crasseuses et même létales, flirtant ici avec le trip-hop, le dub ou la techno et là, avec le punk ou la cold wave.
On notera la participation du batteur Tony Allen sur le dissonant "Etherwave", moment étrange et indescriptible comme l'est d'ailleurs l'ensemble du répertoire de ce singulier personnage, amateur de soufisme et de chanvre.
Libellés :
Dub,
Electronica...,
expérimentale,
Glitch,
Hip-Hop,
Punk,
Rock,
Trip-Hop,
Warp
mardi 2 mai 2017
Two Faces - Two Faces EP
Two Faces - Two Faces EP
Le duo lyonnais Two Faces, composé des prometteurs Benjamin et de Pierre-Olivier, nous présentait le 27 Avril dernier son tout premier EP au titre éponyme, mêlant à travers 4 plages accrocheuses élaborées en clair-obscur, une dimension pop bariolée à des ambiances trip-hop sombres et introspectives. Un contraste revendiqué qui s'affirme notamment grâce aux influences majeures des immenses Gorillaz, Massive Attack, Radiohead, Archive ou bien James Blake, qui ont sans doute confortés ce grain de folie et cette sensibilité exacerbée, qui frappent l'auditeur dès la première écoute. Les orchestrations y sont denses, puissantes et captivantes, animées d'un côté par un lyrisme angoissant qui peut nous rappeler celui de Woodkid (surtout dans le vibrant "Panic") et de l'autre par une quête d'évidence et de lumière, visant à fédérer un large dancefloor (le très efficace "Hangover" en est la preuve). Renforcé par une scénographie parlante et une attention particulière apportée à l'image, l'univers bipolaire de Two Faces ne peut que faire mouche!
Le duo lyonnais Two Faces, composé des prometteurs Benjamin et de Pierre-Olivier, nous présentait le 27 Avril dernier son tout premier EP au titre éponyme, mêlant à travers 4 plages accrocheuses élaborées en clair-obscur, une dimension pop bariolée à des ambiances trip-hop sombres et introspectives. Un contraste revendiqué qui s'affirme notamment grâce aux influences majeures des immenses Gorillaz, Massive Attack, Radiohead, Archive ou bien James Blake, qui ont sans doute confortés ce grain de folie et cette sensibilité exacerbée, qui frappent l'auditeur dès la première écoute. Les orchestrations y sont denses, puissantes et captivantes, animées d'un côté par un lyrisme angoissant qui peut nous rappeler celui de Woodkid (surtout dans le vibrant "Panic") et de l'autre par une quête d'évidence et de lumière, visant à fédérer un large dancefloor (le très efficace "Hangover" en est la preuve). Renforcé par une scénographie parlante et une attention particulière apportée à l'image, l'univers bipolaire de Two Faces ne peut que faire mouche!
jeudi 20 avril 2017
Penfield - Parallaxi5
Penfield - Parallaxi5
La formation jazz-prog helvétique nommée Penfield (du nom de ce fameux 'orgue à humeur' décrit dans le roman de Phillip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, adapté au cinema par Ridley Scott dans son mythique Blade Runner) nous présentait le 30 Septembre 2016 son dernier opus baptisé Parallaxi5.
Composé de 8 morceaux flirtant avec le jazz, l'électro et le post-rock, ce disque audacieux, expressif et psychédélique s'inscrit dans la filiation de la période 70's de Roger Waters et de son british Pink Floyd, élaborant la bande-son éclectique d’un long métrage imaginaire, orchestré par les claviers omniprésents (Moog et Rhodes) de Thierry Scherer alias Zed, les solos jazz enthousiasmants du saxophoniste et leader Michael Borcard et le lyrisme accrocheur du guitariste Théo Kummer. Bien sûr, tout ces talents ne sauraient pleinement s'exprimer sans le soutien d'une assise rythmique au groove incandescent, menée par le batteur Mathieu Hay et la bassiste Julien Michel.
La musique qui ressort de ce laboratoire d'expérimentations aux sonorités analogiques vintage est clairement narrative. Modelée par la spontanéité, la virtuosité, la complicité et le savoir lâcher-prise du quintet genevois, elle suscite en nous des images sur lesquelles viennent se caller nos humeurs changeantes, épousant tantôt des ambiances reggae-jazz mélancoliques ("Les Sentiers Goudronnés") et electro-rock vigoureuses ("L'Anonyme"), tantôt des atmosphères jazz-rock sophistiquées ("La Physique Anarchique"), trip-hop ("Hapax 34 002"), space rock ("[Hapax] Rosen") et hip-hop jazzy ("Fashionned Wonderland") avec le concours de MC Xela.
L’aspect visuel est donc une composante essentielle du groupe qui interagit sur scène avec un VJ, histoire de proposer un voyage cosmique des plus immersifs et hypnotiques.
Outre les plages instrumentales inventives et vibrantes qui sans cesse nous font parcourir près de 40 ans d'histoire musicale, il se dégagent de Parallaxi5 un goût particulier pour le verbe et la langue de Molière. Des textes parlés, saisissants et captivants, interprétés par Walter Gallay et Capt. Etc., animent ainsi une oeuvre décalée, attachante et finalement contagieuse!
La formation jazz-prog helvétique nommée Penfield (du nom de ce fameux 'orgue à humeur' décrit dans le roman de Phillip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, adapté au cinema par Ridley Scott dans son mythique Blade Runner) nous présentait le 30 Septembre 2016 son dernier opus baptisé Parallaxi5.
Composé de 8 morceaux flirtant avec le jazz, l'électro et le post-rock, ce disque audacieux, expressif et psychédélique s'inscrit dans la filiation de la période 70's de Roger Waters et de son british Pink Floyd, élaborant la bande-son éclectique d’un long métrage imaginaire, orchestré par les claviers omniprésents (Moog et Rhodes) de Thierry Scherer alias Zed, les solos jazz enthousiasmants du saxophoniste et leader Michael Borcard et le lyrisme accrocheur du guitariste Théo Kummer. Bien sûr, tout ces talents ne sauraient pleinement s'exprimer sans le soutien d'une assise rythmique au groove incandescent, menée par le batteur Mathieu Hay et la bassiste Julien Michel.
La musique qui ressort de ce laboratoire d'expérimentations aux sonorités analogiques vintage est clairement narrative. Modelée par la spontanéité, la virtuosité, la complicité et le savoir lâcher-prise du quintet genevois, elle suscite en nous des images sur lesquelles viennent se caller nos humeurs changeantes, épousant tantôt des ambiances reggae-jazz mélancoliques ("Les Sentiers Goudronnés") et electro-rock vigoureuses ("L'Anonyme"), tantôt des atmosphères jazz-rock sophistiquées ("La Physique Anarchique"), trip-hop ("Hapax 34 002"), space rock ("[Hapax] Rosen") et hip-hop jazzy ("Fashionned Wonderland") avec le concours de MC Xela.
L’aspect visuel est donc une composante essentielle du groupe qui interagit sur scène avec un VJ, histoire de proposer un voyage cosmique des plus immersifs et hypnotiques.
Outre les plages instrumentales inventives et vibrantes qui sans cesse nous font parcourir près de 40 ans d'histoire musicale, il se dégagent de Parallaxi5 un goût particulier pour le verbe et la langue de Molière. Des textes parlés, saisissants et captivants, interprétés par Walter Gallay et Capt. Etc., animent ainsi une oeuvre décalée, attachante et finalement contagieuse!
lundi 10 avril 2017
Chinese Man - Shikantaza (Chinese Man Records)
Chinese Man - Shikantaza (Chinese Man Records)
Paru le 03 Février dernier, Shikantaza est le nouvel opus du collectif aixois Chinese Man, il succède à Journey publié il ya 2 ans, en collaboration avec le rappeur sud-africain Tumi. Ses membres historiques, les DJs turntablist Zé Matéo, High Ku et le beatmaker Sly (également fondateur du label Chinese Man Records), y reprennent à travers 16 titres hybrides au groove fédérateur, les sonorités hip-hop old school, reggae/dub et 70's de leurs débuts, mais cette fois-ci poussent plus avant leurs aventures sonores en Asie et notamment en Inde. Passés maîtres en découpage d'échantillons improbables et en construction de rythmiques incisives, ils élaborent des mélodies toujours plus accrocheuses voire hypnotiques, largement colorées de notes world. Les voix soul et sensuelles des chanteuses Kendra Morris et Mariama sont accompagnées du flow saisissant d'une pléiade de MCs de haut vol, comme celui de Taïwan MC ou de Dillon Cooper, en passant par A-F-R-O, ASM, R.A. The Rugged Man et Youthstar. Cette conjonction de talents ne peut qu'étoffer l'univers electro singulier et positif d'un Chinese Man arrivé à maturité qui, loin d'"être assis sans rien faire" (comme l'évoque le titre japonais du disque traduit en français), est devenu en plus de 10 ans d'existence une véritable institution dans le paysage hip-hop hexagonale et même au-delà, avec un rayonnement international grandissant.
Paru le 03 Février dernier, Shikantaza est le nouvel opus du collectif aixois Chinese Man, il succède à Journey publié il ya 2 ans, en collaboration avec le rappeur sud-africain Tumi. Ses membres historiques, les DJs turntablist Zé Matéo, High Ku et le beatmaker Sly (également fondateur du label Chinese Man Records), y reprennent à travers 16 titres hybrides au groove fédérateur, les sonorités hip-hop old school, reggae/dub et 70's de leurs débuts, mais cette fois-ci poussent plus avant leurs aventures sonores en Asie et notamment en Inde. Passés maîtres en découpage d'échantillons improbables et en construction de rythmiques incisives, ils élaborent des mélodies toujours plus accrocheuses voire hypnotiques, largement colorées de notes world. Les voix soul et sensuelles des chanteuses Kendra Morris et Mariama sont accompagnées du flow saisissant d'une pléiade de MCs de haut vol, comme celui de Taïwan MC ou de Dillon Cooper, en passant par A-F-R-O, ASM, R.A. The Rugged Man et Youthstar. Cette conjonction de talents ne peut qu'étoffer l'univers electro singulier et positif d'un Chinese Man arrivé à maturité qui, loin d'"être assis sans rien faire" (comme l'évoque le titre japonais du disque traduit en français), est devenu en plus de 10 ans d'existence une véritable institution dans le paysage hip-hop hexagonale et même au-delà, avec un rayonnement international grandissant.
lundi 16 janvier 2017
J-Silk - WWWD (EP)
J-Silk - WWWD (EP)
Le trio néo-soul J-Silk nous présente son premier EP baptisé WWWD. Issue de la scène bordelaise et largement inspirée par les sonorités hybrides d'entités telles que The Internet (Los Angeles), Portishead (Bristol), Hiatus Kayote (Melbourne) ou Little Dragon (Goteborg en Suède), la formation distille une musique intimiste façonnée par une batterie de claviers analogiques, de rythmiques trip-hop (Didier Bassan), de guitares planantes, de lignes de basse hypnotiques (Louis Gaffney), le tout sublimé par une voix sensuelle et singulière, celle de Joanna Rives. Flirtant avec le groove, la pop, la soul, le hip-hop et l'électro, J-Silk signe 4 titres captivants.
"WWWD" nous embarque d'emblée dans un univers west coast aux accents future soul et G-funk, le décors étant planté, le vibrant "If You Leave" déploie son ambiance un brin plus pop, bien que gorgée d'une soul racée façon Amy Winehouse.
"Regrets" inonde ensuite son auditoire d'une douce lumière carioca et le berce au son d'une guitare bossa. La chanteuse y exprime sa nostalgie, si palpable qu'elle en donne des frissons... Là encore le spectre de la regrettée diva du club des 27 est bien présent.
En clôture, "Humminbird" dévoile son bourdonnement de basse captivant, la guitare se fait nébuleuse et la batterie martèle un tempo lent sur lequel vient s'étaler le timbre fragile d'une voix chargée en émotions.
Très belle entrée en matière pour J-Silk dont l'EP WWWD est prévu dans les bacs en Mars prochain.
Le trio néo-soul J-Silk nous présente son premier EP baptisé WWWD. Issue de la scène bordelaise et largement inspirée par les sonorités hybrides d'entités telles que The Internet (Los Angeles), Portishead (Bristol), Hiatus Kayote (Melbourne) ou Little Dragon (Goteborg en Suède), la formation distille une musique intimiste façonnée par une batterie de claviers analogiques, de rythmiques trip-hop (Didier Bassan), de guitares planantes, de lignes de basse hypnotiques (Louis Gaffney), le tout sublimé par une voix sensuelle et singulière, celle de Joanna Rives. Flirtant avec le groove, la pop, la soul, le hip-hop et l'électro, J-Silk signe 4 titres captivants.
"WWWD" nous embarque d'emblée dans un univers west coast aux accents future soul et G-funk, le décors étant planté, le vibrant "If You Leave" déploie son ambiance un brin plus pop, bien que gorgée d'une soul racée façon Amy Winehouse.
"Regrets" inonde ensuite son auditoire d'une douce lumière carioca et le berce au son d'une guitare bossa. La chanteuse y exprime sa nostalgie, si palpable qu'elle en donne des frissons... Là encore le spectre de la regrettée diva du club des 27 est bien présent.
En clôture, "Humminbird" dévoile son bourdonnement de basse captivant, la guitare se fait nébuleuse et la batterie martèle un tempo lent sur lequel vient s'étaler le timbre fragile d'une voix chargée en émotions.
Très belle entrée en matière pour J-Silk dont l'EP WWWD est prévu dans les bacs en Mars prochain.
jeudi 5 janvier 2017
Invaders - Carnival Of Sounds (II Monstro/L'Autre Distribution)
Invaders - Carnival Of Sounds (Il Monstro/L'Autre Distribution)
Inspirés par le film d'épouvante américain de Herk Harvey, Carnival Of Souls, sorti en salle en 1962 avec dans le rôle principal l'actrice Candace Hilligoss, le batteur Nicolas Courret et le claviériste David Euverte publient Carnival Of Sounds, un album sombre et abyssal en forme de bande-son imaginaire retro-futuriste renouant avec la tradition des oeuvres crépusculaires et angoissantes de John Carpenter. Mêlant sonorités analogiques et musique électronique, Invaders élabore des ambiances cinématiques aux nuances trip-hop ("Hey Johnny, Who's The Doll?"), pop rock ("Carnival Of ounds (Main Title)"), ambient ("Shivers In The Emporium") et cosmic disco ("Mary-Go-Round"), alternant tour à tour les textures subaquatiques, planantes et brumeuses hantées de synthés fantomatiques captivants.
Inspirés par le film d'épouvante américain de Herk Harvey, Carnival Of Souls, sorti en salle en 1962 avec dans le rôle principal l'actrice Candace Hilligoss, le batteur Nicolas Courret et le claviériste David Euverte publient Carnival Of Sounds, un album sombre et abyssal en forme de bande-son imaginaire retro-futuriste renouant avec la tradition des oeuvres crépusculaires et angoissantes de John Carpenter. Mêlant sonorités analogiques et musique électronique, Invaders élabore des ambiances cinématiques aux nuances trip-hop ("Hey Johnny, Who's The Doll?"), pop rock ("Carnival Of ounds (Main Title)"), ambient ("Shivers In The Emporium") et cosmic disco ("Mary-Go-Round"), alternant tour à tour les textures subaquatiques, planantes et brumeuses hantées de synthés fantomatiques captivants.
Extrait du film Carnival Of Souls:
mercredi 5 octobre 2016
Raoul Sinier - Descente
Raoul Sinier - Descente
L'artiste atypique aux multiples talents, Raoul Sinier nous expose, dans le vertigineux Descente, son univers musical sombre, épique et inclassable. Elaboré à partir d'une trame noisy-pop, il tisse d'étranges chansons aux orchestrations electronica torturées, habitées d'une voix fantomatique haut perchée (qui interprète des paroles en français), d'un piano classique et de synthés psychédéliques. Ses rythmiques aux sonorités lo-fi crasseuses puisent tour à tour leurs assises dans l'indus, le hip-hop, le trip-hop et le breakbeat, brouillant les pistes nous permettant d'identifier ou du moins de dégager un style bien précis: darkwave, indie, IDM, prog rock, glitch... On songe à Thom York bien sûr qui chanterait sur les productions du Squarepusher des débuts, mais aussi à Sébastien Tellier ou Philippe Katerine portraiturés par Francis Bacon...
L'artiste atypique aux multiples talents, Raoul Sinier nous expose, dans le vertigineux Descente, son univers musical sombre, épique et inclassable. Elaboré à partir d'une trame noisy-pop, il tisse d'étranges chansons aux orchestrations electronica torturées, habitées d'une voix fantomatique haut perchée (qui interprète des paroles en français), d'un piano classique et de synthés psychédéliques. Ses rythmiques aux sonorités lo-fi crasseuses puisent tour à tour leurs assises dans l'indus, le hip-hop, le trip-hop et le breakbeat, brouillant les pistes nous permettant d'identifier ou du moins de dégager un style bien précis: darkwave, indie, IDM, prog rock, glitch... On songe à Thom York bien sûr qui chanterait sur les productions du Squarepusher des débuts, mais aussi à Sébastien Tellier ou Philippe Katerine portraiturés par Francis Bacon...
Descente sortira le 28 Octobre, en guise de préliminaires Raoul nous offrait le 23 Septembre dernier le premier single "Invasion Végétale", dont la mélodie semble être l'écho d'une "Sonate au Clair de Lune" post-apocalyptique... A noter que le Monsieur réalise lui-même ses clips et l'artwork de ses disques...
lundi 19 septembre 2016
Harleighblu X Starkiller - Amorine (Tru Thoughts)
Harleighblu X Starkiller - Amorine (Tru Thoughts)
Nous parlons régulièrement de la diva Harleighblu depuis la sortie de son Forget Me Not en 2013 et son fameux single Sittin' By The Window, récemment nous explorions ses 3 EPs Futurespective paru chez Tru Thoughts... Elle nous offrira début Novembre une nouvelle actualité baptisée Amorine, fruit de sa collaboration avec le duo de producteurs basé à Los Angeles Starkiller, amateur de Blaxploitation et proche du célèbre prodige Adrian Younge qui devait initialement conduire le projet.
Pensé comme la bande originale d'un film de science fiction inspiré par les univers du tandem Jodorowsky/Moebius et de George Lucas, le disque allie le timbre de voix profondément soul de la chanteuse à des ambiances retro tendances psychédéliques, aux sonorités futuristes empruntes de rythmiques hip-hop et d'atmosphères trip hop.
Inquiétants voire parfois oppressants, les 11 titres de ce concept album étaient précédés par la sortie en aout dernier du 1er single "Killing My Heart", sombre et vintage mais définitivement expérimental.
Une nouvelle aventure pour cette étoile montante de la soul anglaise, un voyage troublant dans un conte d'anticipation narrant l'histoire d'amour malheureuse d'un couple improbable.
Nous parlons régulièrement de la diva Harleighblu depuis la sortie de son Forget Me Not en 2013 et son fameux single Sittin' By The Window, récemment nous explorions ses 3 EPs Futurespective paru chez Tru Thoughts... Elle nous offrira début Novembre une nouvelle actualité baptisée Amorine, fruit de sa collaboration avec le duo de producteurs basé à Los Angeles Starkiller, amateur de Blaxploitation et proche du célèbre prodige Adrian Younge qui devait initialement conduire le projet.
Pensé comme la bande originale d'un film de science fiction inspiré par les univers du tandem Jodorowsky/Moebius et de George Lucas, le disque allie le timbre de voix profondément soul de la chanteuse à des ambiances retro tendances psychédéliques, aux sonorités futuristes empruntes de rythmiques hip-hop et d'atmosphères trip hop.
Inquiétants voire parfois oppressants, les 11 titres de ce concept album étaient précédés par la sortie en aout dernier du 1er single "Killing My Heart", sombre et vintage mais définitivement expérimental.
Une nouvelle aventure pour cette étoile montante de la soul anglaise, un voyage troublant dans un conte d'anticipation narrant l'histoire d'amour malheureuse d'un couple improbable.
vendredi 9 septembre 2016
Siska - A Woman's Tale (VLB Recordings/L'Autre Distribution)
Siska - A Woman's Tale (VLB Recordings/L'Autre Distribution)
Celle que l'on connaît sous l'alias Sista Ka au sein de la formation jungle/dub hexagonale Watcha Clan se livre pour la première fois en solo dans son opus A Woman's Tale. Siska nous offre un disque intime et délicat aux sonorités trip-hop, folk, soul et electronica où brillent des invités de marque tels que Charles X, Akua Naru et Raashan Ahamad. Sa voix singulière, à la fois puissante et fragile, captive d'emblée et nous berce au fil de productions magiques d'un Suprem Clem complice et attentionné. La diva fait mouche par sa maîtrise et impose un style que nous rappelle forcément celui des icônes Neney Chery et surtout Beth Gibbons, la chanteuse de la formation culte Portishead. Basée à Marseille, c'est donc dans le Bristol des années 90 qu'elle va puiser son inspiration et ainsi bâtir son univers musical introspectif, sincère et entier.
Celle que l'on connaît sous l'alias Sista Ka au sein de la formation jungle/dub hexagonale Watcha Clan se livre pour la première fois en solo dans son opus A Woman's Tale. Siska nous offre un disque intime et délicat aux sonorités trip-hop, folk, soul et electronica où brillent des invités de marque tels que Charles X, Akua Naru et Raashan Ahamad. Sa voix singulière, à la fois puissante et fragile, captive d'emblée et nous berce au fil de productions magiques d'un Suprem Clem complice et attentionné. La diva fait mouche par sa maîtrise et impose un style que nous rappelle forcément celui des icônes Neney Chery et surtout Beth Gibbons, la chanteuse de la formation culte Portishead. Basée à Marseille, c'est donc dans le Bristol des années 90 qu'elle va puiser son inspiration et ainsi bâtir son univers musical introspectif, sincère et entier.
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