Ana Layla - Introvert And Naked (Jazz Family)
La délicieuse Ana Layla, chanteuse, auteure et compositrice originaire de Bruxelles, publiait le 2 Juin dernier via le label Jazz Family son premier opus baptisé Introvert And Naked. Épaulée par son complice de longue date, le bassiste et producteur Daniel Romeo, elle s’entoure également d’une garde rapprochée époustouflante où s’illustrent les immenses Eric Legnini aux claviers et Dré Pallemaerts à la batterie. Le quartet est augmenté de nombreux invités parmi lesquels figurent Michel Seba aux percussions, Fanck Deruyter et Olivier Bodson aux cuivres, ou encore Tim Finoulst et Giovanni Rizzuto aux guitares… Taillée pour les répertoires blues et gospel, la voix puissante et entêtante de la diva exprime une sensibilité à fleur de peau. Elle dévoile aussi une fragilité poignante et une sensualité torride que l’on percevait chez l'immense Amy Winehouse et que l’on retrouve, aujourd’hui, dans les chansons de la divine Lady Blackbird. Alternant les couleurs jazzy, les notes funk et soul, les reflets reggae ou latins, Ana et sa fine équipe nous offrent un album généreux de 13 titres accrocheurs et pour certains hypnotiques!"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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jeudi 17 août 2023
vendredi 16 juin 2023
Fatbabs - Daily Jam - Aimer (Big Scoop Records)
Fatbabs - Daily Jam - Aimer (Big Scoop Records)
Le producteur Fatbabs, que nous avions découvert en 2019 avec son album Holidays, nous revenait début Juillet 2022 avec Daily Jam - Aimer, un EP de 6 titres empli de vibrations positives paru sur Big Scoop Records. Ses accents électro perceptibles notamment dans "Slang", son urgence hip-hop déclamée par Tripl3 dans le très old school "Out Deh", ses douces vibrations dub et reggae irradiant les tendres "Aimer" et "Where Do We Go" (Feat. Naâman), sont généreusement réhaussés de nuances souful dans "Daddy's Home" (où s'invite Cellz) et jazzy dans "On A Daily". Trop court mais pourtant généreux, l'effort confirme un fois de plus la richesse de la palette musicale de l'artiste...
jeudi 9 juillet 2020
Meylo - Lady Blues (ShoeString Records/Underdog Records)
Meylo - Lady Blues (ShoeString Records/Underdog Records)
Underdog Records et ShoeString Records nous présentent une nouvelle pépite débarquant avec ses sonorités afro-caribéennes sur une scène pop soul marquée par les immenses Selah Sue, Ayo et Tracy Chapman, Il s'agit de la jeune chanteuse d'origine togolaise Meylo, auteure, compositrice et guitariste qui publiait le 22 Mai dernier son premier EP baptisé Lady Blues. Épaulée par le producteur reggae Vanupié, l'artiste autodidacte a su habilement mêler un large éventail d'influences à son univers musicale intimiste et soulful, aussi bien ponctué d'accents électro énergiques ("Mean Man", "Lady Blues") que de nuances R&B des plus délicates et sensuelles ("Lila", "Next To Me"). On notera qu'un titre est particulièrement bien taillé pour les ondes radio, "Dance With Me Tonight". En effet il rassemble tous les ingrédients d'un tube pop en puissance malgré sa trop courte durée...
Jolie découverte!
Underdog Records et ShoeString Records nous présentent une nouvelle pépite débarquant avec ses sonorités afro-caribéennes sur une scène pop soul marquée par les immenses Selah Sue, Ayo et Tracy Chapman, Il s'agit de la jeune chanteuse d'origine togolaise Meylo, auteure, compositrice et guitariste qui publiait le 22 Mai dernier son premier EP baptisé Lady Blues. Épaulée par le producteur reggae Vanupié, l'artiste autodidacte a su habilement mêler un large éventail d'influences à son univers musicale intimiste et soulful, aussi bien ponctué d'accents électro énergiques ("Mean Man", "Lady Blues") que de nuances R&B des plus délicates et sensuelles ("Lila", "Next To Me"). On notera qu'un titre est particulièrement bien taillé pour les ondes radio, "Dance With Me Tonight". En effet il rassemble tous les ingrédients d'un tube pop en puissance malgré sa trop courte durée...
Jolie découverte!
jeudi 18 juin 2020
Blundetto - Good Good Things (Heavenly Sweetness)
Blundetto - Good Good Things (Heavenly Sweetness)
Le trop rare Max Guiguet alias Blundetto nous revient avec l'immersif Good Good Things, nouvel opus aux saveurs latines, caribéennes et afro soul, qui débarque dans nos bacs 10 ans après le mythique Bad Bad Things. Produit par l'incontournable Black Joy, avec qui il formait au milieu des années 2000 l'excellent tandem Vista Le Vie, l'album est un remède miracle à la pandémie de sinistrose qui nous frappe actuellement. Les ambiances analogiques et organiques tissées par le maître d'oeuvre et ses précieux collaborateurs (Hindi Zahra, General Elektriks, Chico Mann, Biga Ranx, Crime Apple ou encore Leonardo Marques) invitent à l'évasion, à l'échappée vers un ailleurs paisible aux paysages tropicaux luxuriants. Influences reggae/dub, éthio jazz ou hip-hop, sonorités cubaines et brésiliennes, s’alignent délicieusement, affichant cette nonchalance élégante et hypnotique que l'on envie tant aux pays du sud. Les arrangements vibrants et envoûtants de Clément Petit, qui orchestre cordes et cuivres, participent pleinement aux tendres colorations estivales de cette bande-son taillée sur mesure pour tout amateur de groove, se refusant à quitter la douceur et la sécurité de son petit nid douillé.
Le trop rare Max Guiguet alias Blundetto nous revient avec l'immersif Good Good Things, nouvel opus aux saveurs latines, caribéennes et afro soul, qui débarque dans nos bacs 10 ans après le mythique Bad Bad Things. Produit par l'incontournable Black Joy, avec qui il formait au milieu des années 2000 l'excellent tandem Vista Le Vie, l'album est un remède miracle à la pandémie de sinistrose qui nous frappe actuellement. Les ambiances analogiques et organiques tissées par le maître d'oeuvre et ses précieux collaborateurs (Hindi Zahra, General Elektriks, Chico Mann, Biga Ranx, Crime Apple ou encore Leonardo Marques) invitent à l'évasion, à l'échappée vers un ailleurs paisible aux paysages tropicaux luxuriants. Influences reggae/dub, éthio jazz ou hip-hop, sonorités cubaines et brésiliennes, s’alignent délicieusement, affichant cette nonchalance élégante et hypnotique que l'on envie tant aux pays du sud. Les arrangements vibrants et envoûtants de Clément Petit, qui orchestre cordes et cuivres, participent pleinement aux tendres colorations estivales de cette bande-son taillée sur mesure pour tout amateur de groove, se refusant à quitter la douceur et la sécurité de son petit nid douillé.
jeudi 14 février 2019
K.O.G & The Zongo Brigade - Wahala Wahala (Heavenly Sweetness)
K.O.G & The Zongo Brigade - Wahala Wahala (Heavenly Sweetness)
mercredi 24 octobre 2018
Dur Dur of Somalia - Volume 1, Volume 2 & Previously Unreleased Tracks (Analog Africa)
Dur Dur of Somalia - Volume 1, Volume 2 & Previously Unreleased Tracks (Analog Africa)
Actif durant près de dix ans, le Dur Dur Band, groupe emblématique de la scène disco de Mogadiscio des années 80 et 90, demeure l'une des formations les plus illustres de la capitale somalienne. Dans la Corne de l'Afrique, le pays était alors l'un des principaux acteurs du dynamisme culturel de la région. Puisant ses influences musicales dans les rythmes jamaïcains et afro-américains de l'époque, le Dur Dur Band s'est inspiré du répertoire d'icônes absolus, tels que Bob Marley, Michael Jackson ou encore Santana, sans pour autant renier l'impact des folklores locaux. Dès le début, l'objectif de l'orchestre, fondé et dirigé par le claviériste Isse Dahir, a été de fusionner la tradition avec tous les rythmes pouvant faire danser son public, ainsi se côtoient les sonorités funk, reggae, soul, disco et new wave, brillamment combinées à celles du banaadiri, du daantho et du saar.
Sorti de l'oubli 30 ans après ses début sur scène par le tunisien Samy Ben Redjeb, via son prestigieux label basé à Frankfort Analog Africa (Amara Touré, ...), le Dur Dur Band voit ses deux premiers albums être luxueusement réédités en version double CD ou triple vinyle et ce n'est qu'un début, puisque suivront deux autres volumes à paraître bientôt...
Actif durant près de dix ans, le Dur Dur Band, groupe emblématique de la scène disco de Mogadiscio des années 80 et 90, demeure l'une des formations les plus illustres de la capitale somalienne. Dans la Corne de l'Afrique, le pays était alors l'un des principaux acteurs du dynamisme culturel de la région. Puisant ses influences musicales dans les rythmes jamaïcains et afro-américains de l'époque, le Dur Dur Band s'est inspiré du répertoire d'icônes absolus, tels que Bob Marley, Michael Jackson ou encore Santana, sans pour autant renier l'impact des folklores locaux. Dès le début, l'objectif de l'orchestre, fondé et dirigé par le claviériste Isse Dahir, a été de fusionner la tradition avec tous les rythmes pouvant faire danser son public, ainsi se côtoient les sonorités funk, reggae, soul, disco et new wave, brillamment combinées à celles du banaadiri, du daantho et du saar.
Sorti de l'oubli 30 ans après ses début sur scène par le tunisien Samy Ben Redjeb, via son prestigieux label basé à Frankfort Analog Africa (Amara Touré, ...), le Dur Dur Band voit ses deux premiers albums être luxueusement réédités en version double CD ou triple vinyle et ce n'est qu'un début, puisque suivront deux autres volumes à paraître bientôt...
jeudi 18 octobre 2018
Mariama - Love, Sweat And Tears (Rising Bird Music)
Mariama - Love, Sweat And Tears (Rising Bird Music)
L’envoûtante Mariama s'illustrait il y a peu sur le dernier Shikantaza de Chinese Men, auprès d'une autre diva à la voix soulful, Kendra Morris. Native de Freetown en Sierra Leone, elle a grandi en Allemagne et partage aujourd'hui sa vie entre Cologne et Paris. Remarquée sur scène aux côtés des immenses Tiken Jah Fakoly, Yaël Naïm, Stromae, Imany, The Do, Brigitte, Lilly Wood & The Prick, Oxmo Puccino ou encore M et son projet Lamomali, la jeune diva publiait en 2012 son premier opus, baptisé Easy Way Out. Succédant à ses EPs No Way et Moments Like These, respectivement parus en 2013 et 2015, elle nous offre enfin son nouveau Love, Sweat And Tears. produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut). Le disque délivre une folk suave, douce et nuancée ("Never Mind", "I Can't Help Myself - Hard To Explain"), habitée par des influences ouest-africaines ("Grains Of Wisdom", "Dancing Shoes", "Summer In My Heart Again"), mais également riche de sonorités pop ("Raindrops"), soul ("Stop", "The Name Of The Game"), electronica ("The Wrong Places"), jazz ("Nature Boy") et reggae/dub ("Coffee And Wine", "Lover's Dub").
La chanteuse a souhaité s'entourer pour l'occasion de complices remarquables et a donc, entre autres invités prestigieux, convié le guitariste guinéen Sekou Bembeya et le chanteur Soufian Tsunami, le maître de la kora Ballaké Sissoko et l’emblématique violoncelliste Vincent Segal... Que du beau monde pour l'épauler sur 14 délicieuses chansons, traitant principalement de l'amour et de "l'infinité des sentiments et des émotions qu'il peut suggérer".
L’envoûtante Mariama s'illustrait il y a peu sur le dernier Shikantaza de Chinese Men, auprès d'une autre diva à la voix soulful, Kendra Morris. Native de Freetown en Sierra Leone, elle a grandi en Allemagne et partage aujourd'hui sa vie entre Cologne et Paris. Remarquée sur scène aux côtés des immenses Tiken Jah Fakoly, Yaël Naïm, Stromae, Imany, The Do, Brigitte, Lilly Wood & The Prick, Oxmo Puccino ou encore M et son projet Lamomali, la jeune diva publiait en 2012 son premier opus, baptisé Easy Way Out. Succédant à ses EPs No Way et Moments Like These, respectivement parus en 2013 et 2015, elle nous offre enfin son nouveau Love, Sweat And Tears. produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut). Le disque délivre une folk suave, douce et nuancée ("Never Mind", "I Can't Help Myself - Hard To Explain"), habitée par des influences ouest-africaines ("Grains Of Wisdom", "Dancing Shoes", "Summer In My Heart Again"), mais également riche de sonorités pop ("Raindrops"), soul ("Stop", "The Name Of The Game"), electronica ("The Wrong Places"), jazz ("Nature Boy") et reggae/dub ("Coffee And Wine", "Lover's Dub").
La chanteuse a souhaité s'entourer pour l'occasion de complices remarquables et a donc, entre autres invités prestigieux, convié le guitariste guinéen Sekou Bembeya et le chanteur Soufian Tsunami, le maître de la kora Ballaké Sissoko et l’emblématique violoncelliste Vincent Segal... Que du beau monde pour l'épauler sur 14 délicieuses chansons, traitant principalement de l'amour et de "l'infinité des sentiments et des émotions qu'il peut suggérer".
jeudi 21 juin 2018
Ziggy Marley - Rebellion Rises (V2/Tuff Gong/Bertus France)
Ziggy Marley - Rebellion Rises (V2/Tuff Gong/Bertus France)
Après son album éponyme paru en 2016, qui lui a permis de remporter un 8ième Grammy Award, l'emblématique Ziggy Marley nous revient avec Rebellion Rises, 7ième opus au titre évocateur, qui invite les esprits au rassemblement et à l'amour, face à l'injustice et au mensonge. L'icône reggae originaire de Trenchtown, engagé et investi comme l'était son père avant lui, a entièrement composé, enregistré et produit les 10 plages d'un album qui se veut être un brûlot adressé aux puissants et autres leaders politiques de ce monde trop souvent corrompu. Son message, gorgé de soul et de gravité mais aussi d'espoir, est porté par les vibrations positives et estivales de sa Jamaïque natale, son optimisme est relayé par des notes caribéennes chaloupées et envoûtantes, enrichies de discrètes influences dub et pop.
Après son album éponyme paru en 2016, qui lui a permis de remporter un 8ième Grammy Award, l'emblématique Ziggy Marley nous revient avec Rebellion Rises, 7ième opus au titre évocateur, qui invite les esprits au rassemblement et à l'amour, face à l'injustice et au mensonge. L'icône reggae originaire de Trenchtown, engagé et investi comme l'était son père avant lui, a entièrement composé, enregistré et produit les 10 plages d'un album qui se veut être un brûlot adressé aux puissants et autres leaders politiques de ce monde trop souvent corrompu. Son message, gorgé de soul et de gravité mais aussi d'espoir, est porté par les vibrations positives et estivales de sa Jamaïque natale, son optimisme est relayé par des notes caribéennes chaloupées et envoûtantes, enrichies de discrètes influences dub et pop.
jeudi 7 juin 2018
JPattersson - Fanfare & Folks (Acker Records/3000 Grad)
JPattersson - Fanfare & Folks (Acker Records/3000 Grad)
Le producteur, chanteur et musicien JPattersson publie chez Acker Records son second opus intitulé Fanfare & Folks. Mariant brillamment sonorités club, rythmiques downtempo, ambiances reggae/dancehall, accents latins et saveurs des Balkans, le trompettiste élabore des ambiances musicales singulières, à la fois festives et raffinées. Fruit des rencontres faites au cours de ces dernières années et notamment grâce à ses collaborations avec le MC berlinois Longfingah et les producteurs Mollono.Bass, Discoshaman, Timboletti, Superpenderos ou encore Dreadsquad, l'artiste est parvenu à ouvrir sa palette sonore tout en prenant soin de ne pas mettre au rencart ses premières amours, à savoir ses aspirations dub et techno. Les différents remixes orchestrés par ses acolytes et les versions originales soigneusement réalisées par l’intéressé, expriment un univers électronique attachant et immersif... Certains apprécieront tout particulièrement sa délicate reprise du fameux tube néo-folk "Like a Hobo" de Charlie Winston.
Le producteur, chanteur et musicien JPattersson publie chez Acker Records son second opus intitulé Fanfare & Folks. Mariant brillamment sonorités club, rythmiques downtempo, ambiances reggae/dancehall, accents latins et saveurs des Balkans, le trompettiste élabore des ambiances musicales singulières, à la fois festives et raffinées. Fruit des rencontres faites au cours de ces dernières années et notamment grâce à ses collaborations avec le MC berlinois Longfingah et les producteurs Mollono.Bass, Discoshaman, Timboletti, Superpenderos ou encore Dreadsquad, l'artiste est parvenu à ouvrir sa palette sonore tout en prenant soin de ne pas mettre au rencart ses premières amours, à savoir ses aspirations dub et techno. Les différents remixes orchestrés par ses acolytes et les versions originales soigneusement réalisées par l’intéressé, expriment un univers électronique attachant et immersif... Certains apprécieront tout particulièrement sa délicate reprise du fameux tube néo-folk "Like a Hobo" de Charlie Winston.
mardi 23 janvier 2018
Tru Thoughts 2017 (Tru Thoughts)
Tru Thoughts 2017 (Tru Thoughts)
Tru Thoughts publiait le 01 Décembre 2017, la dernière édition de sa série de compilations annuelles, rassemblant une sélection d'actualités marquantes que nous avons d'ailleurs relayées dans ce blog. Orchestrée par Robert Luis, Dj vénéré et co-fondateur du label de Brighton, cette nouvelle collection baptisée Tru Thoughts 2017 nous garantit une fois de plus de (re)découvrir ce qui s'est fait de mieux durant les 12 mois écoulés, et ce dans une large éventail de genres et de styles musicaux, allant du R&B et de la future soul au reggae et au dub, en passant par le jazz ou le grime. A travers 25 titres triés sur le volet, Robert Luis revient ainsi sur la fine fleur de sa maison de disques - qui a d'ailleurs fêté ses 18 ans d'indépendance en grande pompe lors de deux soirées au Brighton Dome et au Roundhouse - ainsi que sur leurs excellentes réalisations.
S'y côtoient les tracks emblématiques de Rhi, Moonchild, The Seshen, Wrongtom, Hidden Orchestra, Sly5thAve et Space Captain ou encore ceux d'Abi Flynn, Manu Delago, Kxngs, et Lakuta...
Un must-have pour tout amoureux de la musique!
Tru Thoughts publiait le 01 Décembre 2017, la dernière édition de sa série de compilations annuelles, rassemblant une sélection d'actualités marquantes que nous avons d'ailleurs relayées dans ce blog. Orchestrée par Robert Luis, Dj vénéré et co-fondateur du label de Brighton, cette nouvelle collection baptisée Tru Thoughts 2017 nous garantit une fois de plus de (re)découvrir ce qui s'est fait de mieux durant les 12 mois écoulés, et ce dans une large éventail de genres et de styles musicaux, allant du R&B et de la future soul au reggae et au dub, en passant par le jazz ou le grime. A travers 25 titres triés sur le volet, Robert Luis revient ainsi sur la fine fleur de sa maison de disques - qui a d'ailleurs fêté ses 18 ans d'indépendance en grande pompe lors de deux soirées au Brighton Dome et au Roundhouse - ainsi que sur leurs excellentes réalisations.
S'y côtoient les tracks emblématiques de Rhi, Moonchild, The Seshen, Wrongtom, Hidden Orchestra, Sly5thAve et Space Captain ou encore ceux d'Abi Flynn, Manu Delago, Kxngs, et Lakuta...
Un must-have pour tout amoureux de la musique!
mercredi 10 janvier 2018
Williams Brutus - L'Esthère (Garvery Drive Records)
Williams Brutus - L'Esthère (Garvery Drive Records)
Résidant en Bourgogne depuis son arrivée en France à l'âge de 5 ans, le musicien haïtien d'origine, Williams Brutus, nous présente son premier opus baptisé L'Estère, du nom de sa ville natale. Doté d'une voix feutrée, armé de sa guitare et de ses convictions, il nous présente un projet engagé et touchant à la production moderne et colorée, empreint de sonorités reggae mais aussi largement parcouru d'accents pop, world et soul. Convoquant dans son titre "Dilé" une kora envoutante et typée mandingue, il invite le rappeur américain Beat Assailant dans l'accrocheur "You Can't Stop The Rain" (nouveau single de l'album après le très jamaïcain "I Tried"), se frottant ainsi au hip-hop sur une production punchy efficace et funky Ailleurs, le chanteur nous parle d'amour comme dans la ballade "When I'm With You" et, plus loin, surprend son auditoire en reprenant le tube des années 80 "Girls Just Want to Have Fun" de Cyndi Lauper, interprété ici avec dynamisme et légèreté, dans une veine reggae-pop... A travers ce large éventail d'influences musicales, Williams Brutus entend ainsi exprimer sa double culture, issue à la fois des Caraïbes et de l'Europe, dans une optique de partage et d'ouverture.
L'Estère paraîtra le 02 Février prochain sur le label parisien Garvey Drive Records.
Résidant en Bourgogne depuis son arrivée en France à l'âge de 5 ans, le musicien haïtien d'origine, Williams Brutus, nous présente son premier opus baptisé L'Estère, du nom de sa ville natale. Doté d'une voix feutrée, armé de sa guitare et de ses convictions, il nous présente un projet engagé et touchant à la production moderne et colorée, empreint de sonorités reggae mais aussi largement parcouru d'accents pop, world et soul. Convoquant dans son titre "Dilé" une kora envoutante et typée mandingue, il invite le rappeur américain Beat Assailant dans l'accrocheur "You Can't Stop The Rain" (nouveau single de l'album après le très jamaïcain "I Tried"), se frottant ainsi au hip-hop sur une production punchy efficace et funky Ailleurs, le chanteur nous parle d'amour comme dans la ballade "When I'm With You" et, plus loin, surprend son auditoire en reprenant le tube des années 80 "Girls Just Want to Have Fun" de Cyndi Lauper, interprété ici avec dynamisme et légèreté, dans une veine reggae-pop... A travers ce large éventail d'influences musicales, Williams Brutus entend ainsi exprimer sa double culture, issue à la fois des Caraïbes et de l'Europe, dans une optique de partage et d'ouverture.
L'Estère paraîtra le 02 Février prochain sur le label parisien Garvey Drive Records.
mardi 7 novembre 2017
The Hempolics - Boss Clock Me Style (Single) (Shark Free Records)
The Hempolics - Boss Clock Me Style (Single) (Shark Free Records)
The Hempolics nous présentait en Juillet dernier "Boss Clock Me Style", titre aux sonorités reggae dépoussiérant l'esprit roots des années 70. Il est extrait de son premier album Kiss, Cuddle & Torture, Vol. 1, dans lequel la formation anglaise a œuvré auprès de prestigieux collaborateurs, dont les fameux Paolo Nutini et Maxi Jazz. Outre son aura jamaïcaine old-school plus qu'explicite, ce dernier affiche diverses influences, toutes captivantes et fédératrices, dont le hip hop, le trip-hop, la soul et le funk. Sa touche organique et lo-fi, omniprésente dans le single présenté ici, accroche l'auditeur dès la première mesure, il se laisse ensuite bercer par l'ambiance caribéenne nonchalante et chaloupée, orchestrée par le claviériste/producteur et ingénieur du son, Robin "Grippa" Laybourne (Marlone Roudette, Faithless, Incognito...), lui même épaulé par une section rythmique de haut vol, constituée entre autres par le batteur Craig Boorman, le bassiste Lorenzo et le guitariste dub Leon King. S'y illustre la voix sensuelle et enivrante de la divine Nubiya Brandon, véritable rayon de soleil irradiant un "Boss Clock Me Style" réaliste qui, malgré son ton fleuri et délicieusement pop, résonne pourtant d'une façon toute particulière au regard du récent hashtag balance ton porc et autres conséquences du scandale Weinstein aux Etats-Unis.
Kiss, Cuddle & Torture, Vol. 1 est sorti le 06 octobre dernier, il réserve bien sûr de nombreuses autres surprises, on y découvre par exemple la prestation soulful d'Harry Collier (guitare et chant) dans "Early In The Morning" ou celles plus ragga/sound system de son frangin, Dandelion, qui dépose son flow racé sur "High & Gritty" et "Me Love To Sing"...
Un must have!
The Hempolics nous présentait en Juillet dernier "Boss Clock Me Style", titre aux sonorités reggae dépoussiérant l'esprit roots des années 70. Il est extrait de son premier album Kiss, Cuddle & Torture, Vol. 1, dans lequel la formation anglaise a œuvré auprès de prestigieux collaborateurs, dont les fameux Paolo Nutini et Maxi Jazz. Outre son aura jamaïcaine old-school plus qu'explicite, ce dernier affiche diverses influences, toutes captivantes et fédératrices, dont le hip hop, le trip-hop, la soul et le funk. Sa touche organique et lo-fi, omniprésente dans le single présenté ici, accroche l'auditeur dès la première mesure, il se laisse ensuite bercer par l'ambiance caribéenne nonchalante et chaloupée, orchestrée par le claviériste/producteur et ingénieur du son, Robin "Grippa" Laybourne (Marlone Roudette, Faithless, Incognito...), lui même épaulé par une section rythmique de haut vol, constituée entre autres par le batteur Craig Boorman, le bassiste Lorenzo et le guitariste dub Leon King. S'y illustre la voix sensuelle et enivrante de la divine Nubiya Brandon, véritable rayon de soleil irradiant un "Boss Clock Me Style" réaliste qui, malgré son ton fleuri et délicieusement pop, résonne pourtant d'une façon toute particulière au regard du récent hashtag balance ton porc et autres conséquences du scandale Weinstein aux Etats-Unis.
Kiss, Cuddle & Torture, Vol. 1 est sorti le 06 octobre dernier, il réserve bien sûr de nombreuses autres surprises, on y découvre par exemple la prestation soulful d'Harry Collier (guitare et chant) dans "Early In The Morning" ou celles plus ragga/sound system de son frangin, Dandelion, qui dépose son flow racé sur "High & Gritty" et "Me Love To Sing"...
Un must have!
mardi 17 octobre 2017
Da Cruz - Eco Do Futuro (Boom Jah RDS/Broken Silence/L'Autre Distribution)
Da Cruz - Eco Do Futuro (Boom Jah RDS/Broken Silence/L'Autre Distribution)
Le duo helvético-pauliste Da Cruz nous présente son cinquième opus baptisé Eco Do Futuro, un recueil de 14 titres habités de textes engagés, combinant avec une pointe d'urgence et de gravité les sonorités baile funk ("Negra Sim"), electro pop/rock ("Centro Do Mundo"), éthiojazz ("Paìs do Futuro"), afrobeat ("Guerreira"), reggae/dub ("Virose", "Babylone SP", "Nùmero Um") et afro house.
Après son précédent Disco e Progresso, qui s’évertuait à mixer le disco/funk brésilien des années 70 aux sonorités rugueuses et percussives du breakbeat, la chanteuse de Sao Paulo Mariana Da Cruz a souhaiter revenir à ses fondamentaux, ses racines africaines. Avec son acolyte, le producteur suisse Ane H, outre les rythmes urbains du Brésil, elle explore plus profondément qu'auparavant les univers musicaux survoltés et racés de Lagos, avec comme icône absolu Fela Kuti et sa touche cuivrée si reconnaissable ("Sinha Mandou", "Pobre Mentality"), mais aussi de Soweto avec le fameux kwaito, variante house-music endémique d'Afrique de Sud ("Nossa Maneira").
Le duo helvético-pauliste Da Cruz nous présente son cinquième opus baptisé Eco Do Futuro, un recueil de 14 titres habités de textes engagés, combinant avec une pointe d'urgence et de gravité les sonorités baile funk ("Negra Sim"), electro pop/rock ("Centro Do Mundo"), éthiojazz ("Paìs do Futuro"), afrobeat ("Guerreira"), reggae/dub ("Virose", "Babylone SP", "Nùmero Um") et afro house.
Après son précédent Disco e Progresso, qui s’évertuait à mixer le disco/funk brésilien des années 70 aux sonorités rugueuses et percussives du breakbeat, la chanteuse de Sao Paulo Mariana Da Cruz a souhaiter revenir à ses fondamentaux, ses racines africaines. Avec son acolyte, le producteur suisse Ane H, outre les rythmes urbains du Brésil, elle explore plus profondément qu'auparavant les univers musicaux survoltés et racés de Lagos, avec comme icône absolu Fela Kuti et sa touche cuivrée si reconnaissable ("Sinha Mandou", "Pobre Mentality"), mais aussi de Soweto avec le fameux kwaito, variante house-music endémique d'Afrique de Sud ("Nossa Maneira").
mercredi 11 octobre 2017
James Kakande - Electro Magnetic Love Thing (Pappermint Jam Records/Modulor)
James Kakande - Electro Magnetic Love Thing (Pappermint Jam Records/Modulor)
Originaire de Manchester, le chanteur et multi-instrumentiste britannique, James Kakande nous présente, sur le label allemand Pappermint Jam Records, son dernier projet baptisé Electro Magnetic Love Thing. A l'image de l'artiste observateur et aventurier invétéré, le disque porte en lui un tas d'influences allant de la soul à la pop, en passant par le jazz, le hip-hop, le funk et le reggae. Remarqué par Mousse T qui produisit son titre "Just look at us now" en 2004, James publiait l'année d'après son premier effort My Little Red Bag, dont le single "You You You" allait connaître un franc succès notamment dans les charts italiens durant l'été 2006. Après avoir vécu quelques années en Espagne et constamment fait la navette entre les USA, la France et son fief à Hanovre, il a pour un temps redéposé ses valises sur son île natale, à Londres.
Cet opus rassemble des chansons écrites et composées durant ces 10 dernières années et reflète la personnalité aux multiples facettes d'un musicien talentueux et sensible. Artisan d'ambiances soulful radieuses ("It's All Too Much") et fédératrices arborant ici des sonorités caribéennes ("I Love You", "It Should Be So Nice") et là des accents pop accrocheurs ("Designed Beautifully", "Three Chord And A Poem"), James nous dévoile, par ailleurs, l'autre penchant de son identité musicale riche de ses voyages et du regard qu'il porte sur le monde. En effet, grâce à une voix puissante et expressive, qui nous rappelle parfois celle de son ainé Omar Lye-Fook ("Electro Magnetic Love Thing"), il dessine une soul music aux contours plus incisifs ("A Little Dream"), gorgée de mélancolie ("This Sin"), d'émotions palpables et d'une poésie douce-amère touchante et captivante ("Bridge Of Angels").
Excellente découverte!
Originaire de Manchester, le chanteur et multi-instrumentiste britannique, James Kakande nous présente, sur le label allemand Pappermint Jam Records, son dernier projet baptisé Electro Magnetic Love Thing. A l'image de l'artiste observateur et aventurier invétéré, le disque porte en lui un tas d'influences allant de la soul à la pop, en passant par le jazz, le hip-hop, le funk et le reggae. Remarqué par Mousse T qui produisit son titre "Just look at us now" en 2004, James publiait l'année d'après son premier effort My Little Red Bag, dont le single "You You You" allait connaître un franc succès notamment dans les charts italiens durant l'été 2006. Après avoir vécu quelques années en Espagne et constamment fait la navette entre les USA, la France et son fief à Hanovre, il a pour un temps redéposé ses valises sur son île natale, à Londres.
Cet opus rassemble des chansons écrites et composées durant ces 10 dernières années et reflète la personnalité aux multiples facettes d'un musicien talentueux et sensible. Artisan d'ambiances soulful radieuses ("It's All Too Much") et fédératrices arborant ici des sonorités caribéennes ("I Love You", "It Should Be So Nice") et là des accents pop accrocheurs ("Designed Beautifully", "Three Chord And A Poem"), James nous dévoile, par ailleurs, l'autre penchant de son identité musicale riche de ses voyages et du regard qu'il porte sur le monde. En effet, grâce à une voix puissante et expressive, qui nous rappelle parfois celle de son ainé Omar Lye-Fook ("Electro Magnetic Love Thing"), il dessine une soul music aux contours plus incisifs ("A Little Dream"), gorgée de mélancolie ("This Sin"), d'émotions palpables et d'une poésie douce-amère touchante et captivante ("Bridge Of Angels").
Excellente découverte!
jeudi 14 septembre 2017
The Selecter - Daylight (DMF Records)
The Selecter - Daylight (DMF Records)
Formée en 1979 non loin de Birmingham, la formation The Selecter nous revient après Subculture (2015) avec un nouvel album studio intitulé Daylight. Prévu pour 06 Octobre prochain, il paraîtra aussi sur DMF Records.
Ayant participé à la renaissance du ska au début des années 80 au même titre que Madness, The Specials ou The Beat, le groupe, à nouveau centré autour des emblématiques Pauline Black et Arthur 'Gaps' Hendrickson, semble vouloir revenir à ses fondamentaux, exposés en 1980 et 1981 avec les disques Too Much Pressure et Celebrate The Bullet. En effet il renoue avec des morceaux très engagés et une musique des plus spontanées et puissantes comme à ses débuts il y a 37 ans, abordant les thèmes brulants inhérents à la société britannique (injustices sociales, hypocrisie de la classe politique) mais plus largement à la jeunesse d'aujourd'hui, à ses joies, à ses peines, au consumérisme, aux réseaux sociaux et aux médias numériques... Son savoureux mélange de reggae et de punch made in UK n'a rien perdu de son efficacité.
Formée en 1979 non loin de Birmingham, la formation The Selecter nous revient après Subculture (2015) avec un nouvel album studio intitulé Daylight. Prévu pour 06 Octobre prochain, il paraîtra aussi sur DMF Records.
Ayant participé à la renaissance du ska au début des années 80 au même titre que Madness, The Specials ou The Beat, le groupe, à nouveau centré autour des emblématiques Pauline Black et Arthur 'Gaps' Hendrickson, semble vouloir revenir à ses fondamentaux, exposés en 1980 et 1981 avec les disques Too Much Pressure et Celebrate The Bullet. En effet il renoue avec des morceaux très engagés et une musique des plus spontanées et puissantes comme à ses débuts il y a 37 ans, abordant les thèmes brulants inhérents à la société britannique (injustices sociales, hypocrisie de la classe politique) mais plus largement à la jeunesse d'aujourd'hui, à ses joies, à ses peines, au consumérisme, aux réseaux sociaux et aux médias numériques... Son savoureux mélange de reggae et de punch made in UK n'a rien perdu de son efficacité.
mardi 5 septembre 2017
The Seshen - Right Here (Single)(Tru Thoughts)
The Seshen - Right Here (Single)(Tru Thoughts)
La formation basée à San Francisco The Seshen que nous avions déjà remarqué il y a deux ans avec "Distant Heart", premier extrait de son dernier LP Flames & Figures, publiait le 14 juillet 2017 un nouveau single aux sonorités synth pop: "Right Here". La chanteuse Lalin St Juste et le bassiste/producteur Akiyoshi Ehara, entourés de leurs 4 acolytes, sont parvenus à combiner synthétiseurs, drum machines, percussions et harmonies captivantes dans une fusion singulière croisant R&B, pop et electronica. Le titre éponyme, coloré et punchy à souhait, est accompagné en plus de ses versions "Instrumental" et "A Cappella", d'un remix envoutant de "Distant Heart" orchestré par le producteur roots et reggae, Wrongtom. Ce dernier nous livre en effet une ballade langoureuse et sucrée, fidèle à l'originale mais gorgée d'accents disco narcoleptiques attachants.
La formation basée à San Francisco The Seshen que nous avions déjà remarqué il y a deux ans avec "Distant Heart", premier extrait de son dernier LP Flames & Figures, publiait le 14 juillet 2017 un nouveau single aux sonorités synth pop: "Right Here". La chanteuse Lalin St Juste et le bassiste/producteur Akiyoshi Ehara, entourés de leurs 4 acolytes, sont parvenus à combiner synthétiseurs, drum machines, percussions et harmonies captivantes dans une fusion singulière croisant R&B, pop et electronica. Le titre éponyme, coloré et punchy à souhait, est accompagné en plus de ses versions "Instrumental" et "A Cappella", d'un remix envoutant de "Distant Heart" orchestré par le producteur roots et reggae, Wrongtom. Ce dernier nous livre en effet une ballade langoureuse et sucrée, fidèle à l'originale mais gorgée d'accents disco narcoleptiques attachants.
mardi 29 août 2017
Shapes : Kaleidoscope (Tru Thoughts)
Shapes : Kaleidoscope (Tru Thoughts)
Avec sa nouvelle compilation parue le 11 Aout dernier et baptisée
Shapes : Kaleidoscope, le label de
Brighton Tru Thoughts nous propose de (re)découvrir la diversité de son étonnant catalogue à travers ses dernières réalisations. Sous la direction de son co-fondateur, le Dj Robert Luis, la maison de disques créée en 1999 souffle cette année les bougies de son 18ième anniversaire. L'occasion était donc toute trouvée pour faire le point sur son rôle de plateforme dédiée aux musiques dites underground et de dénicheur de talents avec l'émergence d'artistes internationaux aux univers singuliers. Quelques soient les styles ou courants musicaux abordés, Reggae, electronica, latino, afro, hip-hop, néo soul, jazz, grime ou jungle, tous y sont représentés librement loin des contraintes et des sonorités imposées du mainstream.
La collection de 35 titres Shapes : Kaleidoscope se divise en deux sections, la première partie est plutôt pensée comme un moment chill et décontracté, se prêtant idéalement aux ambiances hypnotiques et down tempo de Rhi, Quantic Presenta Flowering Inferno (remixé par Terror Danjah & P Jam) et Anchorsong, ou bien de Moonchild et Manu Delago (remixé par Pablo Nouvelle)...
Dans l'autre moitié, la tête chercheuse Robert Luis augmente le tempo et monte le son, il programme par exemple le remix percussif du "So Sue Us" de Lakuta orchestré par V.B Kühl puis celui, urgent et brulant, du "Badungdeng" de Sleepin’ Giantz livré par DieMantle... Le MC Flowdan est lui aussi embarqué dans l'aventure avec son puissant "Horror Show Style" ainsi que l'énergique Hot 8 Brass Band et son cover de "Sexual Healing" (remixé par J-Felix)...
Bref, Tru Thoughts nous donne une fois de plus, un bien bel aperçu de son éclectisme et de sa vivacité artistique!
Bref, Tru Thoughts nous donne une fois de plus, un bien bel aperçu de son éclectisme et de sa vivacité artistique!
jeudi 3 août 2017
Simon Law - Look To The Sky (Dome Records)
Simon Law - Look To The Sky (Dome Records)
Même sans être un familier du claviériste britannique Simon Law et de sa formation légendaire Soul II Soul, leader de la scène R&B anglaise dans les années 90, on ne peut qu'être séduit par le casting réunit sur son premier opus solo paru le 23 Juin dernier et intitulé Look To The Sky. En effet, s'y côtoient entre autres pointures, le producteur Jazzy B, la chanteuse jazz-soul Chante Moore, le rasta Maxi Priest et le mythique duo jamaïcain Sly and Robbie, rien que ça!
Auteur des hits mondiaux "Back to Life" et "African Dance", tous deux récompensés par un Grammy en 1989, Simon se lance dans une aventure musicale soulful et majestueuse où le groove règne en maître incontesté, qu'il s'acoquine à des sonorités néo-soul, funky, jazzy, dub ou reggae. Une pléiade d'artistes vient étoffer ce projet alliant rythmiques urbaines contagieuses et vocalises de haut vol, la diva Caron Wheeler est bien sûr présente (également membre de Soul II Soul), prêtant sa voix profonde et sensuelle à l'excellent "Morning Love", ainsi que le crooner Lain Gray (du célèbre groupe Nu Colours) apparaissant dans pas moins de 7 titres. Ce dernier a d'ailleurs était un partenaire précieux dans l'écriture du disque.
Mixé par l'ingénieur du son de Sting, Donal Hodgson et masterisé dans les fameux studios d'Abbey Road, le résultat ne pouvait que sonner juste et captiver l'auditoire. Une invitation à se déhancher sur des instrumentations fédératrices et sophistiquées, parfaitement produites dans une esthétique old school qui ne prend pas une ride.
Même sans être un familier du claviériste britannique Simon Law et de sa formation légendaire Soul II Soul, leader de la scène R&B anglaise dans les années 90, on ne peut qu'être séduit par le casting réunit sur son premier opus solo paru le 23 Juin dernier et intitulé Look To The Sky. En effet, s'y côtoient entre autres pointures, le producteur Jazzy B, la chanteuse jazz-soul Chante Moore, le rasta Maxi Priest et le mythique duo jamaïcain Sly and Robbie, rien que ça!
Auteur des hits mondiaux "Back to Life" et "African Dance", tous deux récompensés par un Grammy en 1989, Simon se lance dans une aventure musicale soulful et majestueuse où le groove règne en maître incontesté, qu'il s'acoquine à des sonorités néo-soul, funky, jazzy, dub ou reggae. Une pléiade d'artistes vient étoffer ce projet alliant rythmiques urbaines contagieuses et vocalises de haut vol, la diva Caron Wheeler est bien sûr présente (également membre de Soul II Soul), prêtant sa voix profonde et sensuelle à l'excellent "Morning Love", ainsi que le crooner Lain Gray (du célèbre groupe Nu Colours) apparaissant dans pas moins de 7 titres. Ce dernier a d'ailleurs était un partenaire précieux dans l'écriture du disque.
Mixé par l'ingénieur du son de Sting, Donal Hodgson et masterisé dans les fameux studios d'Abbey Road, le résultat ne pouvait que sonner juste et captiver l'auditoire. Une invitation à se déhancher sur des instrumentations fédératrices et sophistiquées, parfaitement produites dans une esthétique old school qui ne prend pas une ride.
vendredi 16 juin 2017
Wrongtom Meets The Ragga Twins - Follow Fashion (Single) (Tru Thoughts)
Wrongtom Meets The Ragga Twins - Follow Fashion (Single) (Tru Thoughts)
Le producteur roots et reggae Wrongtom nous présentera le 23 Juin prochain via Tru Thoughts son second single "Follow Fashion", extrait du projet In Time paru fin Avril et réalisé en collaboration avec les célèbres Ragga Twins, pionniers et vétérans de la scène UK Sound System. L'album est la suite logique de son EP Possessed sorti en 2015, où il nous dessinait les contours de son empreinte ragga/dub/dancehall virale et singulière. Ce nouveau titre aux accents de calypso et aux sonorités analogiques, succède au précédent "Bacchanal" délivré en Mars dernier et largement salué par la critique et le public. Il est accompagné outre ses versions "Instrumental" et "A Cappella", de deux remixes orchestrés par J-Felix et Murder He Wrote, ainsi que du bonus "Illegal Gunshot".
Le producteur roots et reggae Wrongtom nous présentera le 23 Juin prochain via Tru Thoughts son second single "Follow Fashion", extrait du projet In Time paru fin Avril et réalisé en collaboration avec les célèbres Ragga Twins, pionniers et vétérans de la scène UK Sound System. L'album est la suite logique de son EP Possessed sorti en 2015, où il nous dessinait les contours de son empreinte ragga/dub/dancehall virale et singulière. Ce nouveau titre aux accents de calypso et aux sonorités analogiques, succède au précédent "Bacchanal" délivré en Mars dernier et largement salué par la critique et le public. Il est accompagné outre ses versions "Instrumental" et "A Cappella", de deux remixes orchestrés par J-Felix et Murder He Wrote, ainsi que du bonus "Illegal Gunshot".
mercredi 19 avril 2017
Coldcut x On-U Sound - Outside The Echos Chamber (Ahead Of Our Time)
Coldcut x On-U Sound - Outside The Echos Chamber (Ahead Of Our Time)
En musique, la différence entre être un simple pionnier et une véritable légende, c'est sa capacité à toujours aller de l'avant en cherchant de nouvelles frontières à franchir ou de nouvelles barrières à briser, sans jamais se répéter ou céder aux sirènes du mainstream... Son goût pour l'innovation et la prise de risque ne doit avoir d'égal que sa connaissance et son respect profond pour les classiques qui ont forgés sa culture.
Les immenses Jon More et Matt Black alias Coldcut, tous deux pères fondateurs du mythique label Ninja Tune (Letherette, The Cinematic Orchestra, Sarathy Korwar, Jay Daniel ou encore Mr Scruff, ...) se sont alliés à une autre figure emblématique du son anglais depuis les années 80, Adrian Sherwood, agitateur de curiosité et patriarche de On-U Sound, maison de disques indépendante, activiste dans les milieux reggae, dub, electronica et expérimental.
Cette rencontre au sommet entre ces deux mastodontes se décline en 10 titres racés et brillants (avec en supplément les versions dub de 6 d'entre eux). Coldcut, le précurseur du breakbeat et de l'ambient avec son esthétique hip-hop matinée de grooves proto-acid house, voit en Adrian un véritable mentor à l'empreinte musicale indélébile, cette influence est d'ailleurs plus que notable dans l'album. Outside The Echos Chamber est en effet un reflet éclatant de cette filiation, en plus
d'être un appel militant au melting-pot musical britannique. Enregistré entre Londres, Ramsgate, la Jamaïque et Los Angeles, il rassemble dans une fusion reggae rafraichissante aux sonorités électroniques, hip-hop, dancehall, dub et world, une pléiade d'artistes proches des deux partis en présence. S'y expriment les pointures Roots Manuva, Junior Reid, Ce'Cile, Lee Scratch Perry et Toddla T ainsi que les musiciens Skip McDonald et Doug Wimbish, tous deux membres de Littles Axe, groupe de session qui accompagna jadis les artistes rap du Sugarhill Records.
L'opus paraîtra le 17 Mai prochain sur Ahead of Our Time, tout premier label de Coldcut réactivé il y a peu avec la sortie de son EP Only Heaven.
En musique, la différence entre être un simple pionnier et une véritable légende, c'est sa capacité à toujours aller de l'avant en cherchant de nouvelles frontières à franchir ou de nouvelles barrières à briser, sans jamais se répéter ou céder aux sirènes du mainstream... Son goût pour l'innovation et la prise de risque ne doit avoir d'égal que sa connaissance et son respect profond pour les classiques qui ont forgés sa culture.
Les immenses Jon More et Matt Black alias Coldcut, tous deux pères fondateurs du mythique label Ninja Tune (Letherette, The Cinematic Orchestra, Sarathy Korwar, Jay Daniel ou encore Mr Scruff, ...) se sont alliés à une autre figure emblématique du son anglais depuis les années 80, Adrian Sherwood, agitateur de curiosité et patriarche de On-U Sound, maison de disques indépendante, activiste dans les milieux reggae, dub, electronica et expérimental.
Cette rencontre au sommet entre ces deux mastodontes se décline en 10 titres racés et brillants (avec en supplément les versions dub de 6 d'entre eux). Coldcut, le précurseur du breakbeat et de l'ambient avec son esthétique hip-hop matinée de grooves proto-acid house, voit en Adrian un véritable mentor à l'empreinte musicale indélébile, cette influence est d'ailleurs plus que notable dans l'album. Outside The Echos Chamber est en effet un reflet éclatant de cette filiation, en plus
d'être un appel militant au melting-pot musical britannique. Enregistré entre Londres, Ramsgate, la Jamaïque et Los Angeles, il rassemble dans une fusion reggae rafraichissante aux sonorités électroniques, hip-hop, dancehall, dub et world, une pléiade d'artistes proches des deux partis en présence. S'y expriment les pointures Roots Manuva, Junior Reid, Ce'Cile, Lee Scratch Perry et Toddla T ainsi que les musiciens Skip McDonald et Doug Wimbish, tous deux membres de Littles Axe, groupe de session qui accompagna jadis les artistes rap du Sugarhill Records.
L'opus paraîtra le 17 Mai prochain sur Ahead of Our Time, tout premier label de Coldcut réactivé il y a peu avec la sortie de son EP Only Heaven.
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