DJ Haus, pilier de la scène club londonienne, orchestre un nouveau volet de la prestigieuse série de compilations In The House, dédiée par le label Defected aux producteurs innovants et activistes, emblématiques de la communauté house underground. Succédant à Sam Divine, Franky Rizardo ou encore Sonny Fodera et FCL, le boss d'Unknown To The Unknown et de Hot Haus Recs exprime à travers cette collection de 40 titres, l'ampleur de son éclectisme et de son amour pour les sonorités racées qui se passent de superflu.
Le producteur rassemble ainsi des titres tout fraîchement sortis des studios comme "Not Also You" d'Henrik Schwarz, "Never Felt" de Deadboy, "Love At First Sight" d'Innershades, "Firework" d'Ejecta et "Apogee" de Jordan (UK), avec d'autres légèrement plus anciens comme l'excellent "No Worries" de Butch sorti en 2010, "Scouse Afrika" de Mélé paru quant à lui en 2016 ou encore "Church Of Dork" que Roman Flügel publiait en 2015 dans son EP Monday Brain.
Des remixes encore fumants de DJ Octopus et DJ Steaw figurent aussi au programme aux côtés des mixes ou reworks d'Hugo Massien et Mak & Pasteman des classiques "APT. 2A" de House’n Authority (1989) puis "File #3" de The Utopia Project (1990).
Considéré par ses paires comme l'un des artisans de la house du futur, DJ Haus cite aussi les travaux de talents émergeants comme Mall Grab et Big Miz. Il contribue par ailleurs à rendre disponible pour la première en format digital les productions de Nyra ("Sisco Visco"), S.O.N.S ("Acid Dreams"), ItaloJohnson ("07A1 (Floorplan Remix"), Inner Sense ("MoTP") et Person Of Interest ("Pompano Acid"), pressés jusqu'ici uniquement en vinyle.
Véritable chantre de la musique électronique contemporaine, Haus parvient à rapprocher un tas d'influences allant de l'electro ("Synthfrila" FRAK) à l'UK garage ("Side Street" Fells Point), en passant par les cultures new-wave ("Automatic" Steve Murphy) et rave ("Mango Bay" X-Coast), la Chicago house ("Fourty Nine" Robert Armani), la deep-house ("Winona" Dj Boring), le disco ("Gilbert" Secondo) et la techno ("Forget It" Justin Cudmore), mariant alors dans un cocktail détonnant, des univers acides, sombres et froids à des ambiances dancefloor futuristes et hypnotiques.
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