Paraissait la semaine dernière, le nouvel EP baptisé Djunta Kudjer de la diva cap-verdienne Elida Almeida, qui se révélait au public deux ans plus tôt avec son sublime Ora Doci, Ora Margos, premier effort touchant et vibrant, qui allait définitivement faire entrer la chanteuse originaire de l'île de Santiago dans le cénacle des jeunes talents de l'archipel, je pense notamment à Ceuzany, Nancy Vieira, Lura ou encore Dino D'Santiago. Lusafrica, éminent label qui accompagna en son temps la grande Cesaria Evora et qui poursuit aujourd'hui la promotion des musiques lusophones (Bonga, Teofilo Chantre,...) mais aussi celles aux sonorités mandingues et afro-caribéennes (Black Bazar, Boubacar Traoré, Pierre Akendengue,...), publiait le 24 Mars dernier les six nouveaux titres d'Elida, toujours arrangés par le précieux Hernani Almeida, dont quatre inédits.
En effet, après les deux singles "Txika" et "Di Me Ku Di Bo" que nous découvrions respectivement en juillet 2016 et en Janvier dernier, nous sont livrés "Forti Dor" une ballade romantique radieuse, "Bersu d'Oru" et son rythmique tabanka endémique à l'île natale de l'artiste, "Era Mentira" et son clin d'œil au batuque, enfin le plus dansant, "Discriminason" servi sur un air de funana.
Une fois de plus, Elida Almeida nous raconte avec tendresse, émotions et maestria un Cap-Vert gorgé de sensualité, de soleil et de passion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire