Avec son projet solo Tout Bleu sorti le 16 Novembre dernier, la musicienne multi-instrumentiste suisse Simone Aubert, chanteuse et batteuse du duo Hyperculte et guitariste du groupe Massicot, s'offre une virée planante et poétique aux confins d'une musique électronique expérimentale, mêlant transe minimaliste tribale, réminiscences celtiques ou médiévales, rock avant-gardiste et ambiance post no-wave. Basée sur des improvisations, des enregistrements live en multipistes, des explorations et des manipulations sonores entêtantes, elle y élabore un monde dissonant, bruitiste et répétitif, hanté d'effets en tous genres et ponctué de textes vibrants souvent engagés ("Peur de Vivre" résonne d'ailleurs étrangement avec la contestation sociale des gilets jaunes). Accompagnant sa voix trafiquée et filtrée par les sonorités lancinantes d'une guitare couchée et d'un pédalier basse, Simone, assistée par le compositeur, producteur et DJ électro-industriel, POL, invite l'auditeur à pénétrer son univers singulier où se croisent les spectres de Steve Reich et Brigitte Fontaine, Nico et The Cure...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 18 décembre 2018
Tout Bleu - Tout Bleu (Les Disques Bongo Joe/L'Autre Distribution)
Tout Bleu - Tout Bleu (Les Disques Bongo Joe/L'Autre Distribution)
Avec son projet solo Tout Bleu sorti le 16 Novembre dernier, la musicienne multi-instrumentiste suisse Simone Aubert, chanteuse et batteuse du duo Hyperculte et guitariste du groupe Massicot, s'offre une virée planante et poétique aux confins d'une musique électronique expérimentale, mêlant transe minimaliste tribale, réminiscences celtiques ou médiévales, rock avant-gardiste et ambiance post no-wave. Basée sur des improvisations, des enregistrements live en multipistes, des explorations et des manipulations sonores entêtantes, elle y élabore un monde dissonant, bruitiste et répétitif, hanté d'effets en tous genres et ponctué de textes vibrants souvent engagés ("Peur de Vivre" résonne d'ailleurs étrangement avec la contestation sociale des gilets jaunes). Accompagnant sa voix trafiquée et filtrée par les sonorités lancinantes d'une guitare couchée et d'un pédalier basse, Simone, assistée par le compositeur, producteur et DJ électro-industriel, POL, invite l'auditeur à pénétrer son univers singulier où se croisent les spectres de Steve Reich et Brigitte Fontaine, Nico et The Cure...
Avec son projet solo Tout Bleu sorti le 16 Novembre dernier, la musicienne multi-instrumentiste suisse Simone Aubert, chanteuse et batteuse du duo Hyperculte et guitariste du groupe Massicot, s'offre une virée planante et poétique aux confins d'une musique électronique expérimentale, mêlant transe minimaliste tribale, réminiscences celtiques ou médiévales, rock avant-gardiste et ambiance post no-wave. Basée sur des improvisations, des enregistrements live en multipistes, des explorations et des manipulations sonores entêtantes, elle y élabore un monde dissonant, bruitiste et répétitif, hanté d'effets en tous genres et ponctué de textes vibrants souvent engagés ("Peur de Vivre" résonne d'ailleurs étrangement avec la contestation sociale des gilets jaunes). Accompagnant sa voix trafiquée et filtrée par les sonorités lancinantes d'une guitare couchée et d'un pédalier basse, Simone, assistée par le compositeur, producteur et DJ électro-industriel, POL, invite l'auditeur à pénétrer son univers singulier où se croisent les spectres de Steve Reich et Brigitte Fontaine, Nico et The Cure...
lundi 17 décembre 2018
Chinese Man - Shikantaza Remix (Chinese Man Records/Believe Digital/Differ-Ant)
Chinese Man - Shikantaza Remix (Chinese Man Records/Believe Digital/Differ-Ant)
Chinese Man publiait en Février 2017 son dernier opus baptisé Shikantaza. Composé de 16 titres hybrides au groove urbain fédérateur, enrichi par un univers visuel unique, le disque combinait avec maestria accents électro et saveurs d'Asie brillamment échantillonnées. Le 09 Novembre 2018 paraissait sur le propre label du collectif marseillais, un album de remixes aux sonorités hip-hop, drum & bass, dub, trip-hop et future bass, orchestrés par la crème des beatmakers hexagonaux. Aux côtés des emblématiques La Fine Equipe, Rhino & The State Of Mind, Baja Frequencia ou encore Chapelier Fou, s'y illustrent également le Dj/producteur californien, Mophono, ainsi que les italiens Clap! Clap! et Numa Crew.
Chinese Man publiait en Février 2017 son dernier opus baptisé Shikantaza. Composé de 16 titres hybrides au groove urbain fédérateur, enrichi par un univers visuel unique, le disque combinait avec maestria accents électro et saveurs d'Asie brillamment échantillonnées. Le 09 Novembre 2018 paraissait sur le propre label du collectif marseillais, un album de remixes aux sonorités hip-hop, drum & bass, dub, trip-hop et future bass, orchestrés par la crème des beatmakers hexagonaux. Aux côtés des emblématiques La Fine Equipe, Rhino & The State Of Mind, Baja Frequencia ou encore Chapelier Fou, s'y illustrent également le Dj/producteur californien, Mophono, ainsi que les italiens Clap! Clap! et Numa Crew.
Adrien Chicot - City Walk (Gaya Music Production/L'Autre Distribution)
Adrien Chicot - City Walk (Gaya Music Production/L'Autre Distribution)
Le pianiste parisien Adrien Chicot nous présente sur Gaya Music Production son troisième opus baptisé City Walk. Toujours entouré de ses complices, Sylvain Romano à la contrebasse et Jean-Pierre Arnaud à la batterie, le jazzman autodidacte nous livre 9 compositions brillantes, gorgées de vibrations urbaines hypnotiques. Mêlant avec talent les sonorités bop, hard-bop, avant-garde et post-bop, il imagine avec beaucoup d'élégance un propos contemporain qui sonne comme une évidence. Son approche singulière de la tradition que son sens inné du rythme s'expriment avec vigueur et passion au travers d'un groove fougueux et incandescent, épris de liberté, d'ouverture et de partage.
Le pianiste parisien Adrien Chicot nous présente sur Gaya Music Production son troisième opus baptisé City Walk. Toujours entouré de ses complices, Sylvain Romano à la contrebasse et Jean-Pierre Arnaud à la batterie, le jazzman autodidacte nous livre 9 compositions brillantes, gorgées de vibrations urbaines hypnotiques. Mêlant avec talent les sonorités bop, hard-bop, avant-garde et post-bop, il imagine avec beaucoup d'élégance un propos contemporain qui sonne comme une évidence. Son approche singulière de la tradition que son sens inné du rythme s'expriment avec vigueur et passion au travers d'un groove fougueux et incandescent, épris de liberté, d'ouverture et de partage.
vendredi 14 décembre 2018
Pierre Akendengue - La Couleur de l'Afrique EP (Lusafrica)
Pierre Akendengue - La Couleur de l'Afrique EP (Lusafrica)
La légende gabonaise Pierre Akendengue, l'une des plus grandes plumes de la musique d'Afrique francophone revient chez Lusafrica avec La Couleur de l'Afrique. Succédant au double single paru en 2016 "Libérée La Liberté/Mvt Arusha", l'EP se compose de 4 chansons résumant à elles seules la carrière de militantisme musical d'un artiste engagé, épris de liberté. Reprenant ses thèmes de prédilection comme, entre autres, l'amour, la mort ("Oparapara Para"), l'appel à une africaine unie et sans frontières ("La Couleur de l'Afrique de ma Chanson"), il fustige la corruption ("Deux Mocrates") et prône la réconciliation ("Lettre à Laurent Gbagbo").
La légende gabonaise Pierre Akendengue, l'une des plus grandes plumes de la musique d'Afrique francophone revient chez Lusafrica avec La Couleur de l'Afrique. Succédant au double single paru en 2016 "Libérée La Liberté/Mvt Arusha", l'EP se compose de 4 chansons résumant à elles seules la carrière de militantisme musical d'un artiste engagé, épris de liberté. Reprenant ses thèmes de prédilection comme, entre autres, l'amour, la mort ("Oparapara Para"), l'appel à une africaine unie et sans frontières ("La Couleur de l'Afrique de ma Chanson"), il fustige la corruption ("Deux Mocrates") et prône la réconciliation ("Lettre à Laurent Gbagbo").
Lura - Alguem de Alguem EP (Lusafrica)
Lura - Alguem de Alguem EP (Lusafrica)
Il nous tardait, depuis son dernier opus Herença paru en 2015, de retrouver la chanteuse cap-verdienne Lura. C'est avec le délicieux Alguem di Alguem qu'elle nous revient enfin. Sorti chez Lusafrica le 26 Octobre dernier, il se compose 3 morceaux dont celui qui a donné son titre à l'EP ainsi que d'une reprise de la chanson de Teofilo Chantre "Crepuscular Solidao", une morna emplie de tendresse et d'affection interprétée en hommage à Cesaria Evora avec le rappeur franco-rwandais Gaël Faye. L'entêtant "Alguem di Alguem" délivre les sonorités chaudes et festives du funana, folklore emblématique de l'île de Santiago. L'ayant écrit et composé elle-même sur le thème du respect, il s'inscrit dans la lignée des moments phares de son répertoire, à l'instar de "Sabi di Màs", extrait de son dernier disque, remixé en 2016 par DJ Kizouk. La diva nous a également réservé une autre surprise, "Nina", ode chaloupée et gorgée de lumière dédiée à sa fille...
Il nous tardait, depuis son dernier opus Herença paru en 2015, de retrouver la chanteuse cap-verdienne Lura. C'est avec le délicieux Alguem di Alguem qu'elle nous revient enfin. Sorti chez Lusafrica le 26 Octobre dernier, il se compose 3 morceaux dont celui qui a donné son titre à l'EP ainsi que d'une reprise de la chanson de Teofilo Chantre "Crepuscular Solidao", une morna emplie de tendresse et d'affection interprétée en hommage à Cesaria Evora avec le rappeur franco-rwandais Gaël Faye. L'entêtant "Alguem di Alguem" délivre les sonorités chaudes et festives du funana, folklore emblématique de l'île de Santiago. L'ayant écrit et composé elle-même sur le thème du respect, il s'inscrit dans la lignée des moments phares de son répertoire, à l'instar de "Sabi di Màs", extrait de son dernier disque, remixé en 2016 par DJ Kizouk. La diva nous a également réservé une autre surprise, "Nina", ode chaloupée et gorgée de lumière dédiée à sa fille...
jeudi 13 décembre 2018
Blinky Bill - Everyone’s Just Winging It and Other Fly Tales (Lusafrica/The Garden)
Blinky Bill - Everyone’s Just Winging It and Other Fly Tales (The Garden/Lusafrica)
Comment ne pas fondre sous la chaleur des sonorités clubs du chanteur, Dj et beatmaker basé à Nairobi, Blinky Bill, musicien emblématique du collectif Just A Band, qui en 3 opus a inventé l'avenir de la scène urbaine kényane ?
Repéré par Elodie Da Silva, qui succède à son père à la tête du prestigieux label Lusafrica, il publie son premier effort solo baptisé Everyone’s Just Winging It and Other Fly Tales. Un disque vibrant et soulful, gorgé d'un groove hypnotique et protéiforme connecté aux folklores Est-africains. Composé de 12 productions électro hip-hop musclées et raffinées (on pense parfois à Kaytranada), alignant des mélodies accrocheuses et fédératrices, l'album flirte avec l'afro house ("Showdown") et le R&B ("Mungu Halali"), fusionnant avec brio les vibrations funk et afro-pop ("Feeling It", "Happy"), jazzy et néo soul ("Bills To Pay"), future soul ("I'll Care More Next Time") et trap ("Don't Worry").
Blinky Bill a convié pour l'occasion une pléiade d'invités plus talentueux les uns que les autres, nous retiendrons les interventions inspirées de Nneka et Petite Noir dans l'afro soul "Oh Wah" et Sampa The Great, poétesse zambienne basée à Melbourne qui impose son flow de fou, dans l'excellent "Let That Go".
Comment ne pas fondre sous la chaleur des sonorités clubs du chanteur, Dj et beatmaker basé à Nairobi, Blinky Bill, musicien emblématique du collectif Just A Band, qui en 3 opus a inventé l'avenir de la scène urbaine kényane ?
Repéré par Elodie Da Silva, qui succède à son père à la tête du prestigieux label Lusafrica, il publie son premier effort solo baptisé Everyone’s Just Winging It and Other Fly Tales. Un disque vibrant et soulful, gorgé d'un groove hypnotique et protéiforme connecté aux folklores Est-africains. Composé de 12 productions électro hip-hop musclées et raffinées (on pense parfois à Kaytranada), alignant des mélodies accrocheuses et fédératrices, l'album flirte avec l'afro house ("Showdown") et le R&B ("Mungu Halali"), fusionnant avec brio les vibrations funk et afro-pop ("Feeling It", "Happy"), jazzy et néo soul ("Bills To Pay"), future soul ("I'll Care More Next Time") et trap ("Don't Worry").
Blinky Bill a convié pour l'occasion une pléiade d'invités plus talentueux les uns que les autres, nous retiendrons les interventions inspirées de Nneka et Petite Noir dans l'afro soul "Oh Wah" et Sampa The Great, poétesse zambienne basée à Melbourne qui impose son flow de fou, dans l'excellent "Let That Go".
mercredi 12 décembre 2018
Lusafrica 30th Anniversary Album (Lusafrica)
Lusafrica 30th Anniversary Album (Lusafrica)
Lusafrica, c'est 30 ans d'histoire discographique lusophone et africaine marquée bien évidemment par le parcours flamboyant d'une icône touchante et charismatique. La reine de la morna, Césaria Evora, chanteuse capverdienne originaire de Sao Vicente, se remit en scène à presque 50 ans, grâce au flaire d'un visionnaire passionné, José Da Silva, fondateur du label en 1988, agissant sous les conseils avisés d'une autre figure emblématique de la maison de disques, François Post (dirigeant de la société d'édition Africa Nostra).
Bien qu'il fut destiné à l'origine à la promotion de l'oeuvre de la diva aux pieds nus, Lusafrica a su rapidement se diversifier en publiant les albums d'autres artistes capverdiens (Noberto Tavares, Tito Paris et plus récemment Lura, Elida Almeida ou encore Lucibela), et s'ouvrir à d'autres sonorités venues du Gabon (Pierre Akadengue, Olivier N'Goma), du Mali (Boubacar Traoré), de l'Angola (Bonga) et de Cuba (Luis Morais, Orquesta Aragon, Septeto Habanero, Polo Montanez).
Désormais entre les mains d'Elodie Da Silva, qui poursuit et développe l'oeuvre de son père devenu l'an dernier président de Sony Music Entertainment à Abidjan, Lusafrica se devait donc de fêter ses 30 années d'existence et son parcours singulier, avec un album anniversaire, une compilation de 10 titres exprimant autant le passé que l'avenir du label. Y figurent 5 enregistrements incontournables des légendes que sont Bonga, Césaria Evora, Polo Montanez, Boubacar Traoré et Tito Paris, ainsi que leurs remixes édifiants, orchestrés par la nouvelle scène électronique africaine.
Lusafrica, c'est 30 ans d'histoire discographique lusophone et africaine marquée bien évidemment par le parcours flamboyant d'une icône touchante et charismatique. La reine de la morna, Césaria Evora, chanteuse capverdienne originaire de Sao Vicente, se remit en scène à presque 50 ans, grâce au flaire d'un visionnaire passionné, José Da Silva, fondateur du label en 1988, agissant sous les conseils avisés d'une autre figure emblématique de la maison de disques, François Post (dirigeant de la société d'édition Africa Nostra).
Bien qu'il fut destiné à l'origine à la promotion de l'oeuvre de la diva aux pieds nus, Lusafrica a su rapidement se diversifier en publiant les albums d'autres artistes capverdiens (Noberto Tavares, Tito Paris et plus récemment Lura, Elida Almeida ou encore Lucibela), et s'ouvrir à d'autres sonorités venues du Gabon (Pierre Akadengue, Olivier N'Goma), du Mali (Boubacar Traoré), de l'Angola (Bonga) et de Cuba (Luis Morais, Orquesta Aragon, Septeto Habanero, Polo Montanez).
Désormais entre les mains d'Elodie Da Silva, qui poursuit et développe l'oeuvre de son père devenu l'an dernier président de Sony Music Entertainment à Abidjan, Lusafrica se devait donc de fêter ses 30 années d'existence et son parcours singulier, avec un album anniversaire, une compilation de 10 titres exprimant autant le passé que l'avenir du label. Y figurent 5 enregistrements incontournables des légendes que sont Bonga, Césaria Evora, Polo Montanez, Boubacar Traoré et Tito Paris, ainsi que leurs remixes édifiants, orchestrés par la nouvelle scène électronique africaine.
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