C'est à Peckham, quartier hype du sud de Londres, que la singulière chanteuse néerlandaise aux origines zimbabwéennes Rina Mushonga a élaboré son second opus baptisé In A Galaxy. Il s'agit d'un recueil de 12 titres percutants et colorés aux sonorités électro pop tribales ("4qrts", "Hey Coach", "Pipe Dreamz"), accrocheuses et inspirées. Ses mélodies complexes et sophistiquées, où s'affirment clairement les racines africaines de l'artiste, expriment un large éventail d'influences et se nourrissent autant de dub ("In A Galaxy"), d'éléctro et de rythmes urbains ("Good Vacation") que de new wave ("For A Fool") et autres nuances 80's ("Tropix"). La voix puissante et gorgée de soul de Rina ("I Miss U So Much") porte avec brio et profondeur l'ensemble du disque, même dans des moments plus déchirants et bouleversants ("Glory", "Narcisc0") où l'intensité de son chant nous frappe en plein cœur. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane évidemment sur cet effort renversant...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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jeudi 7 mars 2019
Rina Mushonga - In A Galaxy (Pias)
Rina Mushonga - In A Galaxy (Pias)
C'est à Peckham, quartier hype du sud de Londres, que la singulière chanteuse néerlandaise aux origines zimbabwéennes Rina Mushonga a élaboré son second opus baptisé In A Galaxy. Il s'agit d'un recueil de 12 titres percutants et colorés aux sonorités électro pop tribales ("4qrts", "Hey Coach", "Pipe Dreamz"), accrocheuses et inspirées. Ses mélodies complexes et sophistiquées, où s'affirment clairement les racines africaines de l'artiste, expriment un large éventail d'influences et se nourrissent autant de dub ("In A Galaxy"), d'éléctro et de rythmes urbains ("Good Vacation") que de new wave ("For A Fool") et autres nuances 80's ("Tropix"). La voix puissante et gorgée de soul de Rina ("I Miss U So Much") porte avec brio et profondeur l'ensemble du disque, même dans des moments plus déchirants et bouleversants ("Glory", "Narcisc0") où l'intensité de son chant nous frappe en plein cœur. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane évidemment sur cet effort renversant...
C'est à Peckham, quartier hype du sud de Londres, que la singulière chanteuse néerlandaise aux origines zimbabwéennes Rina Mushonga a élaboré son second opus baptisé In A Galaxy. Il s'agit d'un recueil de 12 titres percutants et colorés aux sonorités électro pop tribales ("4qrts", "Hey Coach", "Pipe Dreamz"), accrocheuses et inspirées. Ses mélodies complexes et sophistiquées, où s'affirment clairement les racines africaines de l'artiste, expriment un large éventail d'influences et se nourrissent autant de dub ("In A Galaxy"), d'éléctro et de rythmes urbains ("Good Vacation") que de new wave ("For A Fool") et autres nuances 80's ("Tropix"). La voix puissante et gorgée de soul de Rina ("I Miss U So Much") porte avec brio et profondeur l'ensemble du disque, même dans des moments plus déchirants et bouleversants ("Glory", "Narcisc0") où l'intensité de son chant nous frappe en plein cœur. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane évidemment sur cet effort renversant...
mardi 18 décembre 2018
Tout Bleu - Tout Bleu (Les Disques Bongo Joe/L'Autre Distribution)
Tout Bleu - Tout Bleu (Les Disques Bongo Joe/L'Autre Distribution)
Avec son projet solo Tout Bleu sorti le 16 Novembre dernier, la musicienne multi-instrumentiste suisse Simone Aubert, chanteuse et batteuse du duo Hyperculte et guitariste du groupe Massicot, s'offre une virée planante et poétique aux confins d'une musique électronique expérimentale, mêlant transe minimaliste tribale, réminiscences celtiques ou médiévales, rock avant-gardiste et ambiance post no-wave. Basée sur des improvisations, des enregistrements live en multipistes, des explorations et des manipulations sonores entêtantes, elle y élabore un monde dissonant, bruitiste et répétitif, hanté d'effets en tous genres et ponctué de textes vibrants souvent engagés ("Peur de Vivre" résonne d'ailleurs étrangement avec la contestation sociale des gilets jaunes). Accompagnant sa voix trafiquée et filtrée par les sonorités lancinantes d'une guitare couchée et d'un pédalier basse, Simone, assistée par le compositeur, producteur et DJ électro-industriel, POL, invite l'auditeur à pénétrer son univers singulier où se croisent les spectres de Steve Reich et Brigitte Fontaine, Nico et The Cure...
Avec son projet solo Tout Bleu sorti le 16 Novembre dernier, la musicienne multi-instrumentiste suisse Simone Aubert, chanteuse et batteuse du duo Hyperculte et guitariste du groupe Massicot, s'offre une virée planante et poétique aux confins d'une musique électronique expérimentale, mêlant transe minimaliste tribale, réminiscences celtiques ou médiévales, rock avant-gardiste et ambiance post no-wave. Basée sur des improvisations, des enregistrements live en multipistes, des explorations et des manipulations sonores entêtantes, elle y élabore un monde dissonant, bruitiste et répétitif, hanté d'effets en tous genres et ponctué de textes vibrants souvent engagés ("Peur de Vivre" résonne d'ailleurs étrangement avec la contestation sociale des gilets jaunes). Accompagnant sa voix trafiquée et filtrée par les sonorités lancinantes d'une guitare couchée et d'un pédalier basse, Simone, assistée par le compositeur, producteur et DJ électro-industriel, POL, invite l'auditeur à pénétrer son univers singulier où se croisent les spectres de Steve Reich et Brigitte Fontaine, Nico et The Cure...
vendredi 9 mars 2018
Nirosta Steel - Dry Ice (Buddhist Army)
Nirosta Steel - Dry Ice (Buddhist Army)
Collaborateur de longue date de l'immense Arthur Russell, le chanteur et guitariste écossais Steven Hall alias Nirosta Steel fondait en 2013 Buddhist Army Records, structure sur laquelle il réalisa, entre autres, une série d'hommages dédiés à l'icône de la musique expérimentale disparue en 1992, orchestrés par le collectif de Brooklyn Arthur's Landing. Le 03 Novembre 2017, le label publiait l'album Dry Ice, recueil de 14 titres inédits que Nirosta Steel a enregistré durant les années 80 et 90. Initialement sélectionnées par Elodie Lauten, musicienne américaine d'origine française, décrite comme une compositrice post-minimaliste ou microtonaliste, les chansons sont sorties sur CD en 2003, pour être à nouveau extraites de l'oubli et remasterisées par Buddhist Army.
Elles expriment un tas de styles différents, allant du folk acoustique et dépouillé de "Natural Smile", "Lost In Thought" ou "Fire Station", au disco fiévreux d'"Atmo", "Late Nite" ou "Heaven/List Of Boys", en passant par le funk d'"Awesome" et la new-wave de "Fresh".
Figurent également au programme deux excellents remixes disco house d'"Atmo" et "Late Nite", livrés par le producteur américain Sleazy McQueen, en collaboration avec le duo colombien Vagabundo Club Social.
Collaborateur de longue date de l'immense Arthur Russell, le chanteur et guitariste écossais Steven Hall alias Nirosta Steel fondait en 2013 Buddhist Army Records, structure sur laquelle il réalisa, entre autres, une série d'hommages dédiés à l'icône de la musique expérimentale disparue en 1992, orchestrés par le collectif de Brooklyn Arthur's Landing. Le 03 Novembre 2017, le label publiait l'album Dry Ice, recueil de 14 titres inédits que Nirosta Steel a enregistré durant les années 80 et 90. Initialement sélectionnées par Elodie Lauten, musicienne américaine d'origine française, décrite comme une compositrice post-minimaliste ou microtonaliste, les chansons sont sorties sur CD en 2003, pour être à nouveau extraites de l'oubli et remasterisées par Buddhist Army.
Elles expriment un tas de styles différents, allant du folk acoustique et dépouillé de "Natural Smile", "Lost In Thought" ou "Fire Station", au disco fiévreux d'"Atmo", "Late Nite" ou "Heaven/List Of Boys", en passant par le funk d'"Awesome" et la new-wave de "Fresh".
Figurent également au programme deux excellents remixes disco house d'"Atmo" et "Late Nite", livrés par le producteur américain Sleazy McQueen, en collaboration avec le duo colombien Vagabundo Club Social.
mardi 30 janvier 2018
Grafton Primary - The Silence EP (So Solid Records)
Grafton Primary - The Silence EP (So Solid Records)
Le 23 Juin 2017, Grafton Primary nous présentait sur le jeune label electro So Solid Records (Boxcar, Quails, Owe Money Pay Money, Knightsbridge ou encore Skin & Bones) son nouvel EP baptisé The Silence. Composée des frangins Joshua (chant) et Benjamin Garden (claviers, synthé et programmation), la formation pop australienne nous livre 4 chansons aux sonorités électroniques inspirées des 70's, 80's et 90's, combinant habilement les univers de la synthpop, de la new wave et de l'electronica. Semblant vouloir faire évoluer son univers sonore, tout en s'appuyant sur une signature musicale qui a déjà fait mouche au cours de ses 2 précédents opus, EON sorti en 2008 et NEO en 2013, Grafton Primary soigne ses mélodies comme jamais et renforce ses productions souvent orientées dancefloor.
Aves ce nouvel effort, le groupe s'installe dans les esprits comme une valeur montante du genre, gravitant auprès de ses illustres compatriotes The Presets, Cut/Copy et autres Midnight Juggernauts...
Le 23 Juin 2017, Grafton Primary nous présentait sur le jeune label electro So Solid Records (Boxcar, Quails, Owe Money Pay Money, Knightsbridge ou encore Skin & Bones) son nouvel EP baptisé The Silence. Composée des frangins Joshua (chant) et Benjamin Garden (claviers, synthé et programmation), la formation pop australienne nous livre 4 chansons aux sonorités électroniques inspirées des 70's, 80's et 90's, combinant habilement les univers de la synthpop, de la new wave et de l'electronica. Semblant vouloir faire évoluer son univers sonore, tout en s'appuyant sur une signature musicale qui a déjà fait mouche au cours de ses 2 précédents opus, EON sorti en 2008 et NEO en 2013, Grafton Primary soigne ses mélodies comme jamais et renforce ses productions souvent orientées dancefloor.
Aves ce nouvel effort, le groupe s'installe dans les esprits comme une valeur montante du genre, gravitant auprès de ses illustres compatriotes The Presets, Cut/Copy et autres Midnight Juggernauts...
mardi 28 novembre 2017
Pale Grey - Waves (Jauneorange/PIAS)
Pale Grey - Waves (Jauneorange/PIAS)
La formation belge Pale Grey, garante d'une pop mélancolique, onirique et touchante, nous présente son nouvel opus baptisé Waves, un recueil émotionnellement intense habité de 11 chansons pop/folk envoutantes, assorties de quelques expérimentations electronica délicates ("Billy").
L’histoire de Pale Grey, c’est d’abord celle de deux musiciens multi-instrumentistes et amateurs de sonorités anglo-saxonnes. Gilles Dewalque et Maxime Lhussier ont grandi du côté de Malmedy dans la Province de Liège, ensemble ils ont tracé les contours d'une musique influencée par les entités hybrides que sont Phoenix, The Whitest Boy Alive, Radiohead, Alt J et The Notwist... Monuments de la pop moderne qui ont su mêler avec singularité les cultures new-wave, rock, folk et electro, faisant cohabiter le potentiel insondable de l'ordinateur et la chaleur des instruments traditionnels.
Rejoints par Jan Montens aux claviers et Benoît Damoiseau à la batterie, le groupe accouche de Best Friends en 2013, un premier album chantant l’amitié, la nostalgie des beaux jours, l’amour et les vertus de la pop alternative. C'est après un break ponctués de quelques déconvenues sentimentales douloureuses, que le son de Pale Grey se réinvente, murit et évolue vers des ambiances plus nocturnes et atmosphériques ("Ghost", "Light"), se nourrissant autant d'accidents sonores, d'erreurs de manipulations et d'imprévus électroniques que de notes empruntées à l’histoire de la black music: la soul, le hip-hop ("Late Night" avec en guest Serengeti d'Anticon, Sisyphus ou Why) et le funk en première position.
Epaulé par l'ingénieur du son français Yann Arnaud (Air, Camille, Agoria, Orwell, Selah Sue, Syd Matters…), le quatuor nous livre ici un ouvrage pop sophistiqué, riche et dense, mixant à la fois intimisme et lyrisme, nostalgie, mélancolie, fragilité et puissance.
La formation belge Pale Grey, garante d'une pop mélancolique, onirique et touchante, nous présente son nouvel opus baptisé Waves, un recueil émotionnellement intense habité de 11 chansons pop/folk envoutantes, assorties de quelques expérimentations electronica délicates ("Billy").
L’histoire de Pale Grey, c’est d’abord celle de deux musiciens multi-instrumentistes et amateurs de sonorités anglo-saxonnes. Gilles Dewalque et Maxime Lhussier ont grandi du côté de Malmedy dans la Province de Liège, ensemble ils ont tracé les contours d'une musique influencée par les entités hybrides que sont Phoenix, The Whitest Boy Alive, Radiohead, Alt J et The Notwist... Monuments de la pop moderne qui ont su mêler avec singularité les cultures new-wave, rock, folk et electro, faisant cohabiter le potentiel insondable de l'ordinateur et la chaleur des instruments traditionnels.
Rejoints par Jan Montens aux claviers et Benoît Damoiseau à la batterie, le groupe accouche de Best Friends en 2013, un premier album chantant l’amitié, la nostalgie des beaux jours, l’amour et les vertus de la pop alternative. C'est après un break ponctués de quelques déconvenues sentimentales douloureuses, que le son de Pale Grey se réinvente, murit et évolue vers des ambiances plus nocturnes et atmosphériques ("Ghost", "Light"), se nourrissant autant d'accidents sonores, d'erreurs de manipulations et d'imprévus électroniques que de notes empruntées à l’histoire de la black music: la soul, le hip-hop ("Late Night" avec en guest Serengeti d'Anticon, Sisyphus ou Why) et le funk en première position.
Epaulé par l'ingénieur du son français Yann Arnaud (Air, Camille, Agoria, Orwell, Selah Sue, Syd Matters…), le quatuor nous livre ici un ouvrage pop sophistiqué, riche et dense, mixant à la fois intimisme et lyrisme, nostalgie, mélancolie, fragilité et puissance.
jeudi 21 septembre 2017
Lagardere - Drivin' Hard (Vanina Hänin)
Lagardere - Drivin' Hard (Vanina Hänin)
C'est depuis son fief à Genève que le producteur, chanteur et multi-instrumentiste Lagardere publiait en Juillet dernier son EP Drivin' Hard, deux titres electro accrocheurs et sombres aux sonorités deep house et new wave, constituant la bande-son idéale pour une folle virée nocturne à bord d'une grosse américaine. Sortis sur le label Vanina Hanin, "Drivin' Hard" et "Drivin' Hard Part 2" sont accompagnés d'une version remixée du titre éponyme orchestrée par le suisse Michal Ho.
C'est depuis son fief à Genève que le producteur, chanteur et multi-instrumentiste Lagardere publiait en Juillet dernier son EP Drivin' Hard, deux titres electro accrocheurs et sombres aux sonorités deep house et new wave, constituant la bande-son idéale pour une folle virée nocturne à bord d'une grosse américaine. Sortis sur le label Vanina Hanin, "Drivin' Hard" et "Drivin' Hard Part 2" sont accompagnés d'une version remixée du titre éponyme orchestrée par le suisse Michal Ho.
lundi 18 septembre 2017
Group Rhoda - Wilderness (Dark Entries)
Group Rhoda - Wilderness (Dark Entries)
Le singulier label de San Francisco Dark Entries nous présente le troisième opus solo de la californienne Mara Barenbaum alias Group Rhoda. Composé de 7 titres accrocheurs combinant electronica et songwriting engagé, Wilderness affiche clairement des sonorités darkwave et soft industrial, nuancées de reflets exotiques ("Trespass") et parfois de motifs orientalisants ("Agua de Florida" d'où semble surgir le spectre de Dead Can Dance). Synthés analogiques narcoleptiques et boite à rythme 80's élaborent des ambiances synthpop hypnotiques léthargiques, accompagnant des textes poétiques qui explorent des thèmes sociétaux et spirituels à travers l'allégorie. La voix vibrante et fantomatique de Mara hante des textures sonores nébuleuses et brumeuses ponctuées de lignes de basse hypnotiques. On pense souvent à la signature d'artistes de l'écurie de Portland, Italian Do It Better, comme Chromatics ou Glass Candy...
Le singulier label de San Francisco Dark Entries nous présente le troisième opus solo de la californienne Mara Barenbaum alias Group Rhoda. Composé de 7 titres accrocheurs combinant electronica et songwriting engagé, Wilderness affiche clairement des sonorités darkwave et soft industrial, nuancées de reflets exotiques ("Trespass") et parfois de motifs orientalisants ("Agua de Florida" d'où semble surgir le spectre de Dead Can Dance). Synthés analogiques narcoleptiques et boite à rythme 80's élaborent des ambiances synthpop hypnotiques léthargiques, accompagnant des textes poétiques qui explorent des thèmes sociétaux et spirituels à travers l'allégorie. La voix vibrante et fantomatique de Mara hante des textures sonores nébuleuses et brumeuses ponctuées de lignes de basse hypnotiques. On pense souvent à la signature d'artistes de l'écurie de Portland, Italian Do It Better, comme Chromatics ou Glass Candy...
jeudi 13 avril 2017
Big Junior - Osiris (Little Lions Records/Musicast)
Big Junior - Osiris (Little Lions Records/Musicast)
Le quartet lyonnais Big Junior nous revient en force avec un second EP détonnant baptisé Osiris. Il succède à son premier Snii, projet autoproduit paru en Février 2016, où la formation posait les bases de son univers musical bariolé, un brin fluo et assurément punchy!
A leur début, Matthieu, Adrien, Johan et Richard ne voulaient rien faire comme les autres et surtout ne pas être rangés dans un carcan, ils ont donc créé leur propre style : la Hip Wave, une contraction habile rassemblant toutes leurs influences, allant du rock à l'électro en passant par le rap français et le hip-hop US. Dans un souci de fédérer au maximum son public, Big Junior a opter pour davantage d'homogénéité, choisissant dans ce nouvel effort de s'orienter vers des sonorités plus pop, avec comme fil conducteur un message positif de fraternité et une invitation manifeste à la danse et au lâcher-prise. Composé de 4 titres festifs bourrés de peps et de fraîcheur, Osiris (dont le son de situe quelque part entre Hot Chip et M83) impose ses mélodies entêtantes solidement armées de rythmiques percussives et avance paisiblement les pions du groupe vers une reconnaissance qui ne saurait trop tarder!
Le quartet lyonnais Big Junior nous revient en force avec un second EP détonnant baptisé Osiris. Il succède à son premier Snii, projet autoproduit paru en Février 2016, où la formation posait les bases de son univers musical bariolé, un brin fluo et assurément punchy!
A leur début, Matthieu, Adrien, Johan et Richard ne voulaient rien faire comme les autres et surtout ne pas être rangés dans un carcan, ils ont donc créé leur propre style : la Hip Wave, une contraction habile rassemblant toutes leurs influences, allant du rock à l'électro en passant par le rap français et le hip-hop US. Dans un souci de fédérer au maximum son public, Big Junior a opter pour davantage d'homogénéité, choisissant dans ce nouvel effort de s'orienter vers des sonorités plus pop, avec comme fil conducteur un message positif de fraternité et une invitation manifeste à la danse et au lâcher-prise. Composé de 4 titres festifs bourrés de peps et de fraîcheur, Osiris (dont le son de situe quelque part entre Hot Chip et M83) impose ses mélodies entêtantes solidement armées de rythmiques percussives et avance paisiblement les pions du groupe vers une reconnaissance qui ne saurait trop tarder!
mercredi 5 avril 2017
Soulwax - From Deewee (Pias)
Soulwax - From Deewee (Pias)
C'est en Février 2016 que nous croisions la route des frères Dewaele à l'occasion de la sortie cinéma de Belgica. En effet le duo electro formé par David et Stephen baptisé Soulwax alias 2ManyDjs signait la musique du film réalisé par le belge Felix Van Groeningen, une bande-son habitée de compositions sulfureuses et bien calibrées, où avaient été imaginés plus d'une dizaine de groupes fictifs alliant sonorités techno, punk, rock, avant-garde, blues et funk.
Parallèlement, les frangins flamands étaient dernièrement en tournée avec le fondateur de LCD Soundsystem James Murphy et son fameux Despacio, une des sonorisations les plus impressionnantes et ambitieuses du monde, pour une série de prestations disco old-school uniquement mixées sur vinyles.
Les maîtres du dancefloor reviennent enfin avec un projet plus personnel, le dernier ayant été leur album Nite Versions paru en 2005, il s'agit de From Deewee. Ses 12 titres ont été enregistrés en une seule prise le 07 Février dernier, dans leur studio du même nom situé à Gant. Epaulé par 5 musiciens dont le seul membre historique restant du groupe gantois (hors les Dewaele bien sûr) est le bassiste Stefaan Van Leuven, s'y côtoient 3 batteurs aux tempéraments explosifs, Iggor Cavalera de Sepultura, Victoria Smith qui a œuvré pour M.I.A ou The XX) puis Blake Davies de Turbowolf, ainsi que la claviériste Laima Leyton (Mixhell). Malgré cette profusion de talents et de singularités, Soulwax parvient à orchestrer un disque remarquablement équilibré, au penchant acide et 'métallique'. Un brin nostalgique de l'ère Depeche Mode et Kraftwerk, il flirte souvent avec la synth-pop, mais aussi avec l'IDM, la cold wave, le krautrock et le disco. Sophistiqué, captivant et dansant, From Deewee remet Soulwax à sa juste place, sur un piédestal restauré, qui commençait à s'effriter.
C'est en Février 2016 que nous croisions la route des frères Dewaele à l'occasion de la sortie cinéma de Belgica. En effet le duo electro formé par David et Stephen baptisé Soulwax alias 2ManyDjs signait la musique du film réalisé par le belge Felix Van Groeningen, une bande-son habitée de compositions sulfureuses et bien calibrées, où avaient été imaginés plus d'une dizaine de groupes fictifs alliant sonorités techno, punk, rock, avant-garde, blues et funk.
Parallèlement, les frangins flamands étaient dernièrement en tournée avec le fondateur de LCD Soundsystem James Murphy et son fameux Despacio, une des sonorisations les plus impressionnantes et ambitieuses du monde, pour une série de prestations disco old-school uniquement mixées sur vinyles.
Les maîtres du dancefloor reviennent enfin avec un projet plus personnel, le dernier ayant été leur album Nite Versions paru en 2005, il s'agit de From Deewee. Ses 12 titres ont été enregistrés en une seule prise le 07 Février dernier, dans leur studio du même nom situé à Gant. Epaulé par 5 musiciens dont le seul membre historique restant du groupe gantois (hors les Dewaele bien sûr) est le bassiste Stefaan Van Leuven, s'y côtoient 3 batteurs aux tempéraments explosifs, Iggor Cavalera de Sepultura, Victoria Smith qui a œuvré pour M.I.A ou The XX) puis Blake Davies de Turbowolf, ainsi que la claviériste Laima Leyton (Mixhell). Malgré cette profusion de talents et de singularités, Soulwax parvient à orchestrer un disque remarquablement équilibré, au penchant acide et 'métallique'. Un brin nostalgique de l'ère Depeche Mode et Kraftwerk, il flirte souvent avec la synth-pop, mais aussi avec l'IDM, la cold wave, le krautrock et le disco. Sophistiqué, captivant et dansant, From Deewee remet Soulwax à sa juste place, sur un piédestal restauré, qui commençait à s'effriter.
jeudi 30 mars 2017
Mondowski - Surfin Hell EP (Relish Recordings)
Mondowski - Surfin Hell EP (Relish Recordings)
De retour sur la plateforme suisse Relish Recordings, le français Mondowski publie Surfin Hell, un EP aux sonorités technoïdes dont le titre éponyme à tendance narcoleptique pourrait être la bande-son du générique d'un film de science fiction des 80, avec sa cadence cosmic -disco, sa ligne de basse profonde, ses riffs de guitare surf rock et ses FXs rétro. C'est à Headman alias Insinna (boss du label) et à la moitié de Scratch Massive, Sébastien Chenut, que le Dj installé à Londres a confié sa production. Dans son "rework", le premier reste fidèle à l'ambiance générale tout en la rendant plus immersive et obsédante, plongeant l'auditeur en état d'apesanteur. Le second propose un "remix" légèrement plus musclé et orienté dance-floor, il se rapproche ainsi des codes et des notes mélancoliques de la new-wave.
Avec son deuxième morceau nommé "Delok", Mondowski change de décor élaborant une atmosphère electronica entrainante, une house progressive envoutante, définitivement taillée pour le club.
L'EP paraîtra le 07 Avril prochain...
De retour sur la plateforme suisse Relish Recordings, le français Mondowski publie Surfin Hell, un EP aux sonorités technoïdes dont le titre éponyme à tendance narcoleptique pourrait être la bande-son du générique d'un film de science fiction des 80, avec sa cadence cosmic -disco, sa ligne de basse profonde, ses riffs de guitare surf rock et ses FXs rétro. C'est à Headman alias Insinna (boss du label) et à la moitié de Scratch Massive, Sébastien Chenut, que le Dj installé à Londres a confié sa production. Dans son "rework", le premier reste fidèle à l'ambiance générale tout en la rendant plus immersive et obsédante, plongeant l'auditeur en état d'apesanteur. Le second propose un "remix" légèrement plus musclé et orienté dance-floor, il se rapproche ainsi des codes et des notes mélancoliques de la new-wave.
Avec son deuxième morceau nommé "Delok", Mondowski change de décor élaborant une atmosphère electronica entrainante, une house progressive envoutante, définitivement taillée pour le club.
L'EP paraîtra le 07 Avril prochain...
lundi 13 mars 2017
Night Moves - Transdance (Dark Entries)
Night Moves - Transdance (Dark Entries)
En hommage aux 36 victimes de l'incendie du 02 Décembre 2016 au Ghost Ship, warehouse située à Oakland en Californie, le label indépendant de San Francisco Dark Entries réédite "Transdance", titre aux sonorités synthpop du duo anglais Night Moves, pressé pour la première fois au printemps 1981 par GC Recordings. Fondé par le londonien Michael Guihen après avoir assisté en 1979 à la performance du groupe electro/punk/rock Tubeway Army, le projet prit forme grâce à une annonce passée dans l'hebdomadaire New Musical Express (NME). En effet, Michael recherchait un claviériste et c'est Denis Haines (membre de la formation de son idole Gary Numan) qui répondit.
La première mouture de "Transdance (GC1 Version)" affiche clairement ses couleurs new-wave avec ses synthés cosmiques, sa boite à rythme racée et son ambiance avant-gardiste. Dark Entries l'accompagne des 3 reworks orchestrés depuis lors, tous ayant été programmés avec la fameuse Roland TR-808.
En 1982, grâce à John Davis alias John Darc, un second mix baptisé "UK Disco Mix" est enregistré avec une nouvelle ligne de basse et un tempo plus soutenu. Un an plus tard c'est au tour du Dj new-yorkais Jay Burnett de nous livrer sa vision "New York Disco Mix" du single, y intégrant son background de producteur house et hip-hop. Le dernier édit "Robot Rock" a été réalisé en collaboration avec Francis Usmar, il reprend le bpm d'origine mais muscle la rythmique à coup de handclaps retentissants.
En hommage aux 36 victimes de l'incendie du 02 Décembre 2016 au Ghost Ship, warehouse située à Oakland en Californie, le label indépendant de San Francisco Dark Entries réédite "Transdance", titre aux sonorités synthpop du duo anglais Night Moves, pressé pour la première fois au printemps 1981 par GC Recordings. Fondé par le londonien Michael Guihen après avoir assisté en 1979 à la performance du groupe electro/punk/rock Tubeway Army, le projet prit forme grâce à une annonce passée dans l'hebdomadaire New Musical Express (NME). En effet, Michael recherchait un claviériste et c'est Denis Haines (membre de la formation de son idole Gary Numan) qui répondit.
La première mouture de "Transdance (GC1 Version)" affiche clairement ses couleurs new-wave avec ses synthés cosmiques, sa boite à rythme racée et son ambiance avant-gardiste. Dark Entries l'accompagne des 3 reworks orchestrés depuis lors, tous ayant été programmés avec la fameuse Roland TR-808.
En 1982, grâce à John Davis alias John Darc, un second mix baptisé "UK Disco Mix" est enregistré avec une nouvelle ligne de basse et un tempo plus soutenu. Un an plus tard c'est au tour du Dj new-yorkais Jay Burnett de nous livrer sa vision "New York Disco Mix" du single, y intégrant son background de producteur house et hip-hop. Le dernier édit "Robot Rock" a été réalisé en collaboration avec Francis Usmar, il reprend le bpm d'origine mais muscle la rythmique à coup de handclaps retentissants.
vendredi 3 mars 2017
Beranek - Sound of Danger (Dark Entries)
Beranek - Sound of Danger (Dark Entries)
Révélé en 1981 par un premier titre aux propos sulfureux "Dra te' haelvete", le chanteur multi-instrumentiste norvégien Espen Beranek Holm allait dans la foulée publier son premier album baptisé Sound Of Danger, un recueil glam-rock sophistiqué et apocalyptique de 9 compositions, inspirées des univers expérimentaux et avant-gardistes de l'allemand Kraftwerk et de l'américain The Residents. Mariant sa musique électronique avec des éléments stylistiques post-punk, disco, new wave et avant-pop, l'artiste offrait un disque aérien et statique, piloté par des rythmiques synthétiques habitées de guitares glaciales, de nappes et d'arpèges de synthé nébuleux aux tonalités froides. Ce qui frappe l'auditeur dès la première écoute c'est la proximité de la voix nasillarde de Beranek avec celle de l'icône David Bowie, effet renforcé par la mélancolie des textes interprétés, teintés de paranoia et d'urgence. Enregistré à Oslo en quelques mois, Sound Of Danger parut initialement chez Mind Expanding Records mais passa relativement inaperçu. Dark Entries lui rend aujourd'hui hommage en le rééditant dans une version vinyle remasterisée par George Horn aux Fantasy Studios de Berkeley.
Révélé en 1981 par un premier titre aux propos sulfureux "Dra te' haelvete", le chanteur multi-instrumentiste norvégien Espen Beranek Holm allait dans la foulée publier son premier album baptisé Sound Of Danger, un recueil glam-rock sophistiqué et apocalyptique de 9 compositions, inspirées des univers expérimentaux et avant-gardistes de l'allemand Kraftwerk et de l'américain The Residents. Mariant sa musique électronique avec des éléments stylistiques post-punk, disco, new wave et avant-pop, l'artiste offrait un disque aérien et statique, piloté par des rythmiques synthétiques habitées de guitares glaciales, de nappes et d'arpèges de synthé nébuleux aux tonalités froides. Ce qui frappe l'auditeur dès la première écoute c'est la proximité de la voix nasillarde de Beranek avec celle de l'icône David Bowie, effet renforcé par la mélancolie des textes interprétés, teintés de paranoia et d'urgence. Enregistré à Oslo en quelques mois, Sound Of Danger parut initialement chez Mind Expanding Records mais passa relativement inaperçu. Dark Entries lui rend aujourd'hui hommage en le rééditant dans une version vinyle remasterisée par George Horn aux Fantasy Studios de Berkeley.
mardi 20 décembre 2016
Vosper - Behind The Wheel (Wolf + Lamb Records)
Vosper - Behind The Wheel (Wolf + Lamb Records)
Le duo electro basé à Montréal Vosper nous présente via le label Wolf + Lamb son nouveau titre aux sonorités dark techno intitulé "Behind The Wheel". Inspirés par les années 80, les prémices de la techno à Détroit (James Stinson, Gerald Donald) et la new wave de Depeche Mode ou New Order, Edouard Le et Christopher Byron puisent aussi leurs influences chez les pionniers avant-gardistes de l'electro que sont LFO ou Kraftwerk. Nos deux addicts du synthés nous immergent ainsi dans leur univers sombre où se mêlent avec brio leurs héritages dark wave so british et techy made in USA.
Le pack digital nous offre le morceau original accompagné de ses versions "Dub" et "A Cappella"
Le duo electro basé à Montréal Vosper nous présente via le label Wolf + Lamb son nouveau titre aux sonorités dark techno intitulé "Behind The Wheel". Inspirés par les années 80, les prémices de la techno à Détroit (James Stinson, Gerald Donald) et la new wave de Depeche Mode ou New Order, Edouard Le et Christopher Byron puisent aussi leurs influences chez les pionniers avant-gardistes de l'electro que sont LFO ou Kraftwerk. Nos deux addicts du synthés nous immergent ainsi dans leur univers sombre où se mêlent avec brio leurs héritages dark wave so british et techy made in USA.
Le pack digital nous offre le morceau original accompagné de ses versions "Dub" et "A Cappella"
mercredi 17 février 2016
Around The World With… The (Hypothetical) Prophets (InFiné/Differ-Ant/Idol)
Around The
World With… The (Hypothetical) Prophets (InFiné/Differ-Ant/Idol)
Paru originellement en 1982, le concept-album "Around The World With… The
(Hypothetical) Prophets", œuvre oubliée de la scène new-wave hexagonale underground, est
réédité aujourd'hui par InFiné,
remettant en lumière l'œuvre minimaliste du pionnier des synthétiseurs Bernard Szajner (inventeur de la harpe laser).
Le plasticien, scénographe et musicien français signait alors avec l'anglais Karel Beer, un projet singulier refusant tout étiquetage, où la technique du cut-up se frottait à un
tas d'influences musicales allant de la synth
pop à la noise en passant par l'indus, la cold-wave et le krautrock.
Parcouru de voix
robotisées, de glitchs, d'annonces radio ou de bulletins météo détournés, le duo accouche d'un disque mystérieux, éphémère et anonyme
(Joseph Weil et Norman D. Landing sont leurs noms d'emprunt), d'une fiction inspirée par le concert de
protestation No Nukes organisé au Madison Square Garden suite à l'incident
nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie.
Voulant nous faire croire à un brulot parvenu sous le
manteau depuis un bloc soviétique amorçant son déclin, "Around The World With… The (Hypothetical) Prophets" donne
l'illusion d'être le manifeste d'un peuple effrayé par les risques d'une
catastrophe qui surgirait dans une de ses propres centrales (un trait d'humour prémonitoire
puisqu'en 1986 le cœur d'un des réacteurs de Tchernobyl entrait en fusion
conduisant à l'un des accidents atomiques majeurs enregistrés à ce jour).
La frontière séparant la
dérision de l'engagement social et politique est mince chez nos deux
bidouilleurs amateurs de synthés, de boites à rythmes et
d'échantillonneurs. Alors leur opus n’est-il
qu’une blague ?
Pas forcément, car le titre "Wallenberg" par exemple narre l'histoire de ce diplomate suédois accusé d'être à la solde des USA puis arrêté et envoyé par
les russes au goulag alors qu'il avait sauvé un grand nombre de juif de la
déportation à Auschwitz. Dans "Back
To Siberia", « Dmitri,
le narrateur russe, nomme tous les goulags (officiels et officieux) entre
Moscou et Vladivostok et dans "Fast
Food", Bernard et Karel illustrent la prolifération soudaine de la
restauration rapide à Paris…
dimanche 6 décembre 2015
Alain Chamfort - Versions Revisitées (Le Label/Pias)
Alain Chamfort - Versions Revisitées (Le Label/Pias)
L'ex "chanteur à minettes" repéré et lancé par Claude François au début des 70's, débutait sa carrière musicale quelques années plus tôt derrière un piano, interprétant des standards de jazz. Avec les Murators il fît une incursion dans le répertoire des Beattles, avant de rejoindre un temps Jacques Dutronc puis Dick Rivers. Le succès n'était pas franchement au rendez-vous mais la rencontre avec Cloclo lui permettra de connaître une certaine renommée commerciale. En 1977, le beau gosse confie l'écriture de ses textes à Gainsbourg et décide d'enregistrer à Los Angeles. Teintée de nouveau-romantisme et de disco mélancolique, sa musique glisse dans les 80's vers la new wave, elle arbore alors avec élégance des sonorités électroniques et des mélodies pop édulcorées. Cette période restera celle de ses plus grands tubes ainsi que celle de ses musiques de film pour Mocky et Sélignac. Moins présent mais toujours actif dans les années 90 et 00, il apparaît à la télé et au cinéma tout en publiant quelques albums, dont l'hommage au couturier Yves Saint Laurent en 2010 baptisé Une Vie Saint Laurent.
Ses 50 ans de carrière se devaient d'être saluées, le Dj, réalisateur et photographe Marco Dos Santos mît alors sur pied le projet Alain Chamfort Versions Revisitées. Le directeur artistique - qui officia dans les clubs Paris Paris et Social Club - nous présente 12 remixes décapants et surprenants, servis par l'élite de la scène électro underground hexagonale. Scratch Massive, Ivan Smagghe, Jackson and His Computer Band, Chloé et Jennifer Cardini parmi d'autres ont pris soin de se réapproprier et de retravailler le meilleur de l'éternel dandy de la chanson française. Ses tubes intitulés Manureva, Bambou, Traces de toi ou La Fièvre dans le Sang font peau neuve, bardés de leurs nouveaux atouts ils prouvent que le temps n'a que peu d'emprise sur la sensualité et le répertoire d'un chanteur svelte à la beauté intemporelle.
L'allemand Superpitcher, de l'écurie Kompakt, a choisi de nous offrir le classique Géant dans une vision légèrement plus groove et chaloupée que la version originale, il a su capter et amplifier sa douceur mélancolique, son érotisme pudique et magnétique. Pilooski & Jayvich ont repris Bambou, titre éminemment "gainsbourgien", en donnant un sérieux coup de syncope à l'instru déjà funky ils ont invité l'ex de Lio en personne à venir réciter d'une voix calme et posée, grave et sexy, les mots écrits jadis par un Serge Gainsbourg amoureux !
L'ex "chanteur à minettes" repéré et lancé par Claude François au début des 70's, débutait sa carrière musicale quelques années plus tôt derrière un piano, interprétant des standards de jazz. Avec les Murators il fît une incursion dans le répertoire des Beattles, avant de rejoindre un temps Jacques Dutronc puis Dick Rivers. Le succès n'était pas franchement au rendez-vous mais la rencontre avec Cloclo lui permettra de connaître une certaine renommée commerciale. En 1977, le beau gosse confie l'écriture de ses textes à Gainsbourg et décide d'enregistrer à Los Angeles. Teintée de nouveau-romantisme et de disco mélancolique, sa musique glisse dans les 80's vers la new wave, elle arbore alors avec élégance des sonorités électroniques et des mélodies pop édulcorées. Cette période restera celle de ses plus grands tubes ainsi que celle de ses musiques de film pour Mocky et Sélignac. Moins présent mais toujours actif dans les années 90 et 00, il apparaît à la télé et au cinéma tout en publiant quelques albums, dont l'hommage au couturier Yves Saint Laurent en 2010 baptisé Une Vie Saint Laurent.
Ses 50 ans de carrière se devaient d'être saluées, le Dj, réalisateur et photographe Marco Dos Santos mît alors sur pied le projet Alain Chamfort Versions Revisitées. Le directeur artistique - qui officia dans les clubs Paris Paris et Social Club - nous présente 12 remixes décapants et surprenants, servis par l'élite de la scène électro underground hexagonale. Scratch Massive, Ivan Smagghe, Jackson and His Computer Band, Chloé et Jennifer Cardini parmi d'autres ont pris soin de se réapproprier et de retravailler le meilleur de l'éternel dandy de la chanson française. Ses tubes intitulés Manureva, Bambou, Traces de toi ou La Fièvre dans le Sang font peau neuve, bardés de leurs nouveaux atouts ils prouvent que le temps n'a que peu d'emprise sur la sensualité et le répertoire d'un chanteur svelte à la beauté intemporelle.
L'allemand Superpitcher, de l'écurie Kompakt, a choisi de nous offrir le classique Géant dans une vision légèrement plus groove et chaloupée que la version originale, il a su capter et amplifier sa douceur mélancolique, son érotisme pudique et magnétique. Pilooski & Jayvich ont repris Bambou, titre éminemment "gainsbourgien", en donnant un sérieux coup de syncope à l'instru déjà funky ils ont invité l'ex de Lio en personne à venir réciter d'une voix calme et posée, grave et sexy, les mots écrits jadis par un Serge Gainsbourg amoureux !
jeudi 14 novembre 2013
Izzy Lindqwister – Moon Beam Cream
Izzy Lindqwister – Moon Beam Cream
Installée à Paris, la jeune chanteuse et songwriter suédoise
Izzy Lindqwister nous offre son premier opus solo intitulé « Moon Beam
Cream ». Ayant forgé sa voix gorgée
de Soul à l’église, elle s’abreuve adolescente de Blues et de Rock’n’Roll.
À l’origine du groupe punk/rock parisien Rodéo
Massacre, la jolie blonde s’oriente ensuite vers un projet moins fougueux,
plus doux, lent et personnel, aux
accents Pop, Italo-disco, Reggae et Soul. Arborant des ambiances psychédéliques où reverb exagérée et synthés aériens
dégagent toute pesanteur, le disque foisonne d’influences diverses, de Giorgio Moroder à la Soul U.S. des 60’s
en passant par la New Wave de Yazoo. La surexcitée nordique s’apaise et
esquisse les contours d’une pop
singulière rétro-futuriste. À suivre !
Extrait : "EZ T"
mardi 10 septembre 2013
Bernard Lenoir – L’Inrockuptible (EMI Music France)
Bernard Lenoir – L’Inrockuptible (EMI Music France)
Bernard Lenoir c’est cette voix chaude qui anima pendant des
années les soirées d’auditeurs de France Inter accrocs à la New Wave et au Rock
Indépendant. Ses émissions « Feedback » puis « la musique pas
comme les autres » ont converti toute une génération d’ « enfants
du Rock » qui, grâce aux « Black Sessions », profitèrent des
premières apparitions françaises de Depeche Mode, REM ou Joy Division. Dans
cette compilation en format 2CD, l’Inrockutible Lenoir nous fait partager une
nouvelle fois ses coups de cœur, avec toujours autant d’exigence et de passion
pour « les choses mélancoliques », « les musiques qui véhiculent
le doute, le questionnement et l’inquiétude » des années 80 et 90. Y sont
présents Dominique A, The Cure, Bashung, les Pixies, PJ Harvey ou encore Prefab
Sprout…
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