L'artiste lyonnais aux multiples facettes Gilles Poizat, nous présentait fin Février dernier Horse In The House, nouveau projet solo où il met en musique une série de poèmes rédigés entre 1946 et 1976 par Galen E. Hershey, alors qu'il était pasteur-fermier à Pontiac dans l'état du Michigan. Doublé d'une version live interprétée en quartet avec Alice Perret (claviers, violon alto, voix), Seb Finck (batterie, clavier, voix) et Julien Vadet (électronique), le disque se compose d'étranges chansons pop mêlant étonnamment saveurs acoustiques et électroniques. La voix, la guitare, la trompette et les machines du multi-instrumentiste s'associe parfois à un chœur de 10 chanteurs, le Loving Ghosts, comme dans "Diamonds" titre phare de l'opus où s'illustrent également le belge Èlg et Catherine Hershey (petite fille du poète), avec qui Gilles enregistrait en 2015 Rev Galen. L'album se dévoile comme un recueil de chansons expérimentales touchantes, expressives et minimalistes, combinant avec brio ses mélodies pop accrocheuses et vibrantes à des arrangements électro dont les textures synthétiques et brinquebalantes captent d'emblée l’auditoire. Hanté de bribes folk mélancoliques et de réminiscences jazz raffinées, Horse In The House bouleverse et hypnotise !
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 19 mars 2019
Gilles Poizat - Horse In The House (Folk XP/Carton Records)
Gilles Poizat - Horse In The House (Folk XP/Carton Records)
L'artiste lyonnais aux multiples facettes Gilles Poizat, nous présentait fin Février dernier Horse In The House, nouveau projet solo où il met en musique une série de poèmes rédigés entre 1946 et 1976 par Galen E. Hershey, alors qu'il était pasteur-fermier à Pontiac dans l'état du Michigan. Doublé d'une version live interprétée en quartet avec Alice Perret (claviers, violon alto, voix), Seb Finck (batterie, clavier, voix) et Julien Vadet (électronique), le disque se compose d'étranges chansons pop mêlant étonnamment saveurs acoustiques et électroniques. La voix, la guitare, la trompette et les machines du multi-instrumentiste s'associe parfois à un chœur de 10 chanteurs, le Loving Ghosts, comme dans "Diamonds" titre phare de l'opus où s'illustrent également le belge Èlg et Catherine Hershey (petite fille du poète), avec qui Gilles enregistrait en 2015 Rev Galen. L'album se dévoile comme un recueil de chansons expérimentales touchantes, expressives et minimalistes, combinant avec brio ses mélodies pop accrocheuses et vibrantes à des arrangements électro dont les textures synthétiques et brinquebalantes captent d'emblée l’auditoire. Hanté de bribes folk mélancoliques et de réminiscences jazz raffinées, Horse In The House bouleverse et hypnotise !
L'artiste lyonnais aux multiples facettes Gilles Poizat, nous présentait fin Février dernier Horse In The House, nouveau projet solo où il met en musique une série de poèmes rédigés entre 1946 et 1976 par Galen E. Hershey, alors qu'il était pasteur-fermier à Pontiac dans l'état du Michigan. Doublé d'une version live interprétée en quartet avec Alice Perret (claviers, violon alto, voix), Seb Finck (batterie, clavier, voix) et Julien Vadet (électronique), le disque se compose d'étranges chansons pop mêlant étonnamment saveurs acoustiques et électroniques. La voix, la guitare, la trompette et les machines du multi-instrumentiste s'associe parfois à un chœur de 10 chanteurs, le Loving Ghosts, comme dans "Diamonds" titre phare de l'opus où s'illustrent également le belge Èlg et Catherine Hershey (petite fille du poète), avec qui Gilles enregistrait en 2015 Rev Galen. L'album se dévoile comme un recueil de chansons expérimentales touchantes, expressives et minimalistes, combinant avec brio ses mélodies pop accrocheuses et vibrantes à des arrangements électro dont les textures synthétiques et brinquebalantes captent d'emblée l’auditoire. Hanté de bribes folk mélancoliques et de réminiscences jazz raffinées, Horse In The House bouleverse et hypnotise !
Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba - Miri (Outhere Records/L'Autre Distribution)
Bassekou Kouyate & Ngoni Ba - Miri (Outhere Records/L'Autre Distribution)
La figure emblématique du ngoni (luth séculaire d’Afrique de l’ouest), Bassekou Kouyate, nous revient avec l’envoûtant Miri, son cinquième opus aux sonorités mandingues acoustiques, qui succède au plus électrique Ba Power, paru sur Glitterbeat Records en 2015. Toujours épaulé par son Ngoni Ba, formation rassemblant le chanteur à la voix hypnotique Amy Sacko, les percussionnistes Mahamoudou Tounkara et Moctar Kouyate, ainsi que les joueurs de ngoni medium et basse, Abou Sissoko et Madou Kouyaté, le malien offre un album coloré aux mélodies captivantes ("Kanougnon") et contemplatives ("Miri"), adaptant avec virtuosité son instrument de prédilection et son jeu raffiné aux codes du jazz et du blues ("Tabital Pulaaku", "Wele Ni", "Yakare"), ainsi qu'aux ambiances de la musique cubaine ("Wele Cuba"), comme à bien d'autres styles. A ses côtés, se retrouvent des invités prestigieux qui rajoutent encore un peu plus de magie à l'ouvrage: Majid Bekkas, Habib Koité, Madera Limpia, Abdoulaye Diabaté et Afel Bocoum.
Un coup de coeur!
La figure emblématique du ngoni (luth séculaire d’Afrique de l’ouest), Bassekou Kouyate, nous revient avec l’envoûtant Miri, son cinquième opus aux sonorités mandingues acoustiques, qui succède au plus électrique Ba Power, paru sur Glitterbeat Records en 2015. Toujours épaulé par son Ngoni Ba, formation rassemblant le chanteur à la voix hypnotique Amy Sacko, les percussionnistes Mahamoudou Tounkara et Moctar Kouyate, ainsi que les joueurs de ngoni medium et basse, Abou Sissoko et Madou Kouyaté, le malien offre un album coloré aux mélodies captivantes ("Kanougnon") et contemplatives ("Miri"), adaptant avec virtuosité son instrument de prédilection et son jeu raffiné aux codes du jazz et du blues ("Tabital Pulaaku", "Wele Ni", "Yakare"), ainsi qu'aux ambiances de la musique cubaine ("Wele Cuba"), comme à bien d'autres styles. A ses côtés, se retrouvent des invités prestigieux qui rajoutent encore un peu plus de magie à l'ouvrage: Majid Bekkas, Habib Koité, Madera Limpia, Abdoulaye Diabaté et Afel Bocoum.
Un coup de coeur!
jeudi 14 mars 2019
Michel Meis Quartet - Lost In Translation (DoubleMoon Records/Bertus/L'Autre Distribution)
Michel Meis Quartet - Lost In Translation (DoubleMoon Records/Bertus/L'Autre Distribution)
Le jeune batteur et compositeur luxembourgeois Michel Meis nous présente Lost In Translation, premier opus paru le 11 Janvier dernier sur DoubleMoon Records, qu'il a enregistré en quartet au centre culturel opderschmelz de Dudelange, entouré de jeunes loups de la nouvelle scène jazz européenne. Accompagné d’Alisa Klein au trombone, de Cédric Hanriot au piano et de Stephan Goldbach à la contrebasse, le musicien polyvalent nous livre un recueil de 8 titres dont 7 compositions originales et une reprise envoûtante de Depeche Mode, "Heaven". En majorité pensé par le leader de la formation, à qui l'on doit 6 thèmes, l'album dévoile également "King Kong", placé en ouverture et écrit par le contrebassiste. Ce dernier annonce la couleur et la teneur d’un effort définitivement tourné vers un jazz acoustique moderne, aventureux et vigoureux, animé par une musicalité subtile et des mélodies captivantes, l'éloignant ainsi de tout hermétisme. Puisant ses influences du côté de Brad Melhdau, Ambrose Akinmusire, Mark Guiliana ou encore Brian Blade, le batteur bientôt trentenaire s'investie autant dans des projets jazz que pop, électronique ou hardcore, façonnant une musique audacieuse à la fois mélancolique et énergique. Il élabore un jeu subtile et s'exprime dans un langage combinant vocabulaire jazz classique, jungle beats et effets électroniques. Épaulé par des complices équilibriste et à son écoute, Michel Meis "aime diviser le temps en sous-groove plus petits, le construire aussi dense que possible, le disperser... Cela ne facilite pas la tâche aux autres membres du groupe... Mais ça maintient hautement la tension...!"
Le jeune batteur et compositeur luxembourgeois Michel Meis nous présente Lost In Translation, premier opus paru le 11 Janvier dernier sur DoubleMoon Records, qu'il a enregistré en quartet au centre culturel opderschmelz de Dudelange, entouré de jeunes loups de la nouvelle scène jazz européenne. Accompagné d’Alisa Klein au trombone, de Cédric Hanriot au piano et de Stephan Goldbach à la contrebasse, le musicien polyvalent nous livre un recueil de 8 titres dont 7 compositions originales et une reprise envoûtante de Depeche Mode, "Heaven". En majorité pensé par le leader de la formation, à qui l'on doit 6 thèmes, l'album dévoile également "King Kong", placé en ouverture et écrit par le contrebassiste. Ce dernier annonce la couleur et la teneur d’un effort définitivement tourné vers un jazz acoustique moderne, aventureux et vigoureux, animé par une musicalité subtile et des mélodies captivantes, l'éloignant ainsi de tout hermétisme. Puisant ses influences du côté de Brad Melhdau, Ambrose Akinmusire, Mark Guiliana ou encore Brian Blade, le batteur bientôt trentenaire s'investie autant dans des projets jazz que pop, électronique ou hardcore, façonnant une musique audacieuse à la fois mélancolique et énergique. Il élabore un jeu subtile et s'exprime dans un langage combinant vocabulaire jazz classique, jungle beats et effets électroniques. Épaulé par des complices équilibriste et à son écoute, Michel Meis "aime diviser le temps en sous-groove plus petits, le construire aussi dense que possible, le disperser... Cela ne facilite pas la tâche aux autres membres du groupe... Mais ça maintient hautement la tension...!"
vendredi 8 mars 2019
Roman Kouder - Youth EP (MCA/Universal Music France)
Roman Kouder - Youth EP (MCA/Universal Music France)
Le jeune Dj/producteur parisien Roman Kouder, artisan d'une deep house immersive et sensuelle, amateur de sonorités R&B et de profondeur soulful, nous présente Youth, un nouvel EP captivant, rassemblant 5 compositions électroniques accrocheuses. Le recueil à paraître fin Mars aligne des saveurs chill et down tempo coquines et estivales. Si le sulfureux "Shame", single accueillant la sublime prestation de la talentueuse Ana Zimmer, nous rappelle clairement les moments de grâce élaborés par les californiens de The Internet, "Meeting You feat. Maribelle" flirte avec la chill trap de l'australien Flume et "Dark feat. Josh Tobias" avec une electro pop un brin futuriste. Clairement plus orienté dancefloor, "Made Up" nous plonge quant à lui dans une ambiance club hypnotique et sexy, avec sa rythmique up tempo et sa ligne de basse virale (l'influence de Kaytranada y est palpable). "Sadsmiley" est, après "Shame" (mis en image par Regards Coupables), la seconde pépite planante d'un effort largement dominé par la présence de voix, tantôt trafiquées et filtrées, tantôt naturelles. Il impose une instrumentation mélancolique à grand renfort de claviers nébuleux et ensorceleurs...
Libellés :
Chill,
Deep House,
Down-Tempo,
Electro,
Pop,
R&B
Newton Colours - Into Blue Interludes (Tentacule Records/Miaou Records/Echo Orange)
Newton Colours - Into Blue Interludes (Tentacule Records/Miaou Records/Echo Orange)
Pour ce qui est du propos, Will déclare "quand je compose, je pense beaucoup au blues, à la mélancolie de la routine, à l’endettement… Ce monde est bousillé. Mais je sais qu’il y a malgré tout une lumière au bout du tunnel." (extrait d'une interview accordée au magazine Rolling Stone)
The Cinematic Orchestra - To Believe (Ninja Tune)
The Cinematic Orchestra - To Believe (Ninja Tune)
Annoncé fin 2016 avec la vibrante composition "To Believe" et la participation bouleversante du chanteur californien Moses Sumney, le nouvel opus du mythique The Cinematic Orchestra nous arrive enfin, 12 ans après la sortie de son précédent album studio Ma Fleur. L'écossais Jason Swinscoe, toujours épaulé par son complice le producteur Dom Smith, y distille comme à son habitude des sonorités downtempo inimitables, faites d'influences electro-jazz, soul et folk. Dans ce To Believe inespéré, le tandem offre à l'auditeur émerveillé et conquis par ses textures vaporeuses et hypnotiques, les B.O. de films imaginaires aux ambiances instrumentales immersives et aériennes, où se croisent les interventions, au combien précieuses et millimétrées, de vieilles connaissances toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Roots Manuva est toujours de la partie avec son flow inimitable qui nous interpelle dans le single "A Caged Bird/Imitations of Life", rendu public en Janvier via un site internet uniquement accessible sur les appareils hors ligne. La londonienne Heidi Vogel est également présente, elle s'illustre avec brio sur le planant "A Promise", second extrait révélé le 13 Février dernier. Le crooner de Philadelphie Grey Reverend, qui a brillé auprès de Bonobo sur "First Fires", inonde quant à lui de ses vibrations folk intimistes le très jazzy "Zero One/This Fantasy". Se retrouvent également conviés la diva néo soul Tawiah (remarquée auprès de Mark Ronson et Kindness). l'incontournable claviériste autrichien Dorian Concept et le brillant multi-instrumentiste Miguel Atwood-Ferguson (Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote) aux arrangements de cordes.
Les orchestrations éblouissantes déployées ici, mêlent sonorités acoustiques envoûtantes et motifs électroniques sophistiqués à l'élégance rare. Constant dans son exigence et sa quête de perfection, The Cinematic Orchestra est définitivement une entité musicale indétrônable, imposant une marque de fabrique qui fait école sans jamais être égalée.
Annoncé fin 2016 avec la vibrante composition "To Believe" et la participation bouleversante du chanteur californien Moses Sumney, le nouvel opus du mythique The Cinematic Orchestra nous arrive enfin, 12 ans après la sortie de son précédent album studio Ma Fleur. L'écossais Jason Swinscoe, toujours épaulé par son complice le producteur Dom Smith, y distille comme à son habitude des sonorités downtempo inimitables, faites d'influences electro-jazz, soul et folk. Dans ce To Believe inespéré, le tandem offre à l'auditeur émerveillé et conquis par ses textures vaporeuses et hypnotiques, les B.O. de films imaginaires aux ambiances instrumentales immersives et aériennes, où se croisent les interventions, au combien précieuses et millimétrées, de vieilles connaissances toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Roots Manuva est toujours de la partie avec son flow inimitable qui nous interpelle dans le single "A Caged Bird/Imitations of Life", rendu public en Janvier via un site internet uniquement accessible sur les appareils hors ligne. La londonienne Heidi Vogel est également présente, elle s'illustre avec brio sur le planant "A Promise", second extrait révélé le 13 Février dernier. Le crooner de Philadelphie Grey Reverend, qui a brillé auprès de Bonobo sur "First Fires", inonde quant à lui de ses vibrations folk intimistes le très jazzy "Zero One/This Fantasy". Se retrouvent également conviés la diva néo soul Tawiah (remarquée auprès de Mark Ronson et Kindness). l'incontournable claviériste autrichien Dorian Concept et le brillant multi-instrumentiste Miguel Atwood-Ferguson (Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote) aux arrangements de cordes.
Les orchestrations éblouissantes déployées ici, mêlent sonorités acoustiques envoûtantes et motifs électroniques sophistiqués à l'élégance rare. Constant dans son exigence et sa quête de perfection, The Cinematic Orchestra est définitivement une entité musicale indétrônable, imposant une marque de fabrique qui fait école sans jamais être égalée.
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jeudi 7 mars 2019
Rina Mushonga - In A Galaxy (Pias)
Rina Mushonga - In A Galaxy (Pias)
C'est à Peckham, quartier hype du sud de Londres, que la singulière chanteuse néerlandaise aux origines zimbabwéennes Rina Mushonga a élaboré son second opus baptisé In A Galaxy. Il s'agit d'un recueil de 12 titres percutants et colorés aux sonorités électro pop tribales ("4qrts", "Hey Coach", "Pipe Dreamz"), accrocheuses et inspirées. Ses mélodies complexes et sophistiquées, où s'affirment clairement les racines africaines de l'artiste, expriment un large éventail d'influences et se nourrissent autant de dub ("In A Galaxy"), d'éléctro et de rythmes urbains ("Good Vacation") que de new wave ("For A Fool") et autres nuances 80's ("Tropix"). La voix puissante et gorgée de soul de Rina ("I Miss U So Much") porte avec brio et profondeur l'ensemble du disque, même dans des moments plus déchirants et bouleversants ("Glory", "Narcisc0") où l'intensité de son chant nous frappe en plein cœur. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane évidemment sur cet effort renversant...
C'est à Peckham, quartier hype du sud de Londres, que la singulière chanteuse néerlandaise aux origines zimbabwéennes Rina Mushonga a élaboré son second opus baptisé In A Galaxy. Il s'agit d'un recueil de 12 titres percutants et colorés aux sonorités électro pop tribales ("4qrts", "Hey Coach", "Pipe Dreamz"), accrocheuses et inspirées. Ses mélodies complexes et sophistiquées, où s'affirment clairement les racines africaines de l'artiste, expriment un large éventail d'influences et se nourrissent autant de dub ("In A Galaxy"), d'éléctro et de rythmes urbains ("Good Vacation") que de new wave ("For A Fool") et autres nuances 80's ("Tropix"). La voix puissante et gorgée de soul de Rina ("I Miss U So Much") porte avec brio et profondeur l'ensemble du disque, même dans des moments plus déchirants et bouleversants ("Glory", "Narcisc0") où l'intensité de son chant nous frappe en plein cœur. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane évidemment sur cet effort renversant...
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