Annoncé fin 2016 avec la vibrante composition "To Believe" et la participation bouleversante du chanteur californien Moses Sumney, le nouvel opus du mythique The Cinematic Orchestra nous arrive enfin, 12 ans après la sortie de son précédent album studio Ma Fleur. L'écossais Jason Swinscoe, toujours épaulé par son complice le producteur Dom Smith, y distille comme à son habitude des sonorités downtempo inimitables, faites d'influences electro-jazz, soul et folk. Dans ce To Believe inespéré, le tandem offre à l'auditeur émerveillé et conquis par ses textures vaporeuses et hypnotiques, les B.O. de films imaginaires aux ambiances instrumentales immersives et aériennes, où se croisent les interventions, au combien précieuses et millimétrées, de vieilles connaissances toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Roots Manuva est toujours de la partie avec son flow inimitable qui nous interpelle dans le single "A Caged Bird/Imitations of Life", rendu public en Janvier via un site internet uniquement accessible sur les appareils hors ligne. La londonienne Heidi Vogel est également présente, elle s'illustre avec brio sur le planant "A Promise", second extrait révélé le 13 Février dernier. Le crooner de Philadelphie Grey Reverend, qui a brillé auprès de Bonobo sur "First Fires", inonde quant à lui de ses vibrations folk intimistes le très jazzy "Zero One/This Fantasy". Se retrouvent également conviés la diva néo soul Tawiah (remarquée auprès de Mark Ronson et Kindness). l'incontournable claviériste autrichien Dorian Concept et le brillant multi-instrumentiste Miguel Atwood-Ferguson (Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote) aux arrangements de cordes.
Les orchestrations éblouissantes déployées ici, mêlent sonorités acoustiques envoûtantes et motifs électroniques sophistiqués à l'élégance rare. Constant dans son exigence et sa quête de perfection, The Cinematic Orchestra est définitivement une entité musicale indétrônable, imposant une marque de fabrique qui fait école sans jamais être égalée.
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