Inaugurant avec 9 Minutes une série de 4 nouveaux EPs à paraître sur Roy Music (Ghern, Tom Leeb, Izabo, Old Caltone, The Toxic Avenger, ...), le Dj producteur et réalisateur parisien Greg Kozo, ex moitié du sulfureux Make The Girl Dance, semble vouloir revenir à ses premières amours, renouant avec une musique électronique plus profonde et plus sombre. Mettant de côté les sonorités pop et élaborant des productions instrumentales plus pointues et épurées, il se rapproche de l'esprit et des nuances technoïdes de "You", extrait de This Is Not Hollywood, LP dont les influences étaient pourtant généralement plus orientées deep house, nu disco et chill. Lui qui s'était entouré d'une pléiade d'invités dans son précédent projet - on se souvient en effet des interventions de Sola Plexus, Cosy, Zack Reece, Capucine de Pouget, Ludmila Casar, Echo ou encore Gatha - écarte ici la voix pour se concentrer sur des textures dance music underground plus percutantes ("Baangg", "Aride"), affichant des nuances minimal plus marquées ("Silk") et alignant des ambiances cinématographiques envoûtantes et finement ciselées ("Chaleur", "9 Minutes").
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 19 février 2019
Greg Kozo - 9 Minutes EP (Roy Music/Believe)
Greg Kozo - 9 Minutes EP (Roy Music/Believe)
Inaugurant avec 9 Minutes une série de 4 nouveaux EPs à paraître sur Roy Music (Ghern, Tom Leeb, Izabo, Old Caltone, The Toxic Avenger, ...), le Dj producteur et réalisateur parisien Greg Kozo, ex moitié du sulfureux Make The Girl Dance, semble vouloir revenir à ses premières amours, renouant avec une musique électronique plus profonde et plus sombre. Mettant de côté les sonorités pop et élaborant des productions instrumentales plus pointues et épurées, il se rapproche de l'esprit et des nuances technoïdes de "You", extrait de This Is Not Hollywood, LP dont les influences étaient pourtant généralement plus orientées deep house, nu disco et chill. Lui qui s'était entouré d'une pléiade d'invités dans son précédent projet - on se souvient en effet des interventions de Sola Plexus, Cosy, Zack Reece, Capucine de Pouget, Ludmila Casar, Echo ou encore Gatha - écarte ici la voix pour se concentrer sur des textures dance music underground plus percutantes ("Baangg", "Aride"), affichant des nuances minimal plus marquées ("Silk") et alignant des ambiances cinématographiques envoûtantes et finement ciselées ("Chaleur", "9 Minutes").
Inaugurant avec 9 Minutes une série de 4 nouveaux EPs à paraître sur Roy Music (Ghern, Tom Leeb, Izabo, Old Caltone, The Toxic Avenger, ...), le Dj producteur et réalisateur parisien Greg Kozo, ex moitié du sulfureux Make The Girl Dance, semble vouloir revenir à ses premières amours, renouant avec une musique électronique plus profonde et plus sombre. Mettant de côté les sonorités pop et élaborant des productions instrumentales plus pointues et épurées, il se rapproche de l'esprit et des nuances technoïdes de "You", extrait de This Is Not Hollywood, LP dont les influences étaient pourtant généralement plus orientées deep house, nu disco et chill. Lui qui s'était entouré d'une pléiade d'invités dans son précédent projet - on se souvient en effet des interventions de Sola Plexus, Cosy, Zack Reece, Capucine de Pouget, Ludmila Casar, Echo ou encore Gatha - écarte ici la voix pour se concentrer sur des textures dance music underground plus percutantes ("Baangg", "Aride"), affichant des nuances minimal plus marquées ("Silk") et alignant des ambiances cinématographiques envoûtantes et finement ciselées ("Chaleur", "9 Minutes").
lundi 18 février 2019
Philippe Soirat - Lines and Spaces (Paris Jazz Underground/Absilone/Socadisc)
Philippe Soirat - Lines and Spaces (Paris Jazz Underground/Absilone/Socadisc)
Autour de lui, le batteur parisien Philippe Soirat a réuni dans son Lines and Spaces paru le 25 Janvier dernier, des incontournables de la scène jazz hexagonale. En effet, l'infatigable partenaire de jeu des plus grands (Lee Konitz, Lou Donaldson, Mark Turner ou les frères Belmondo) qui s'est également illustré dans les récents projets de Laurent Fickelson, Jacques Vidal ou encore Philomène Irawaddy, a invité le saxophoniste David Prez, le pianiste Vincent Bourgeyx et le contre bassiste Yoni Zelnik, pour les conduire au gré de reprises (Wayne Shorter, John Coltrane, Joe Lovano...) et de compositions originales ("Carte Banche", "Dong", ...), dans un univers musical envoûtant où s'entremêlent avec grâce la tradition et l'esprit d'aventure ("Magnolia Triangle" de James Black). Ensemble, ils nous livrent un opus aux contours souples, basé sur l'écoute et le partage, où brillent des mélodies délicates et des improvisations virtuoses, sublimées par un swing fluide ("Aycrigg" de Robert Hurst) et gorgé de nuances ("Nephthys" de Jeremy Pelt).
Autour de lui, le batteur parisien Philippe Soirat a réuni dans son Lines and Spaces paru le 25 Janvier dernier, des incontournables de la scène jazz hexagonale. En effet, l'infatigable partenaire de jeu des plus grands (Lee Konitz, Lou Donaldson, Mark Turner ou les frères Belmondo) qui s'est également illustré dans les récents projets de Laurent Fickelson, Jacques Vidal ou encore Philomène Irawaddy, a invité le saxophoniste David Prez, le pianiste Vincent Bourgeyx et le contre bassiste Yoni Zelnik, pour les conduire au gré de reprises (Wayne Shorter, John Coltrane, Joe Lovano...) et de compositions originales ("Carte Banche", "Dong", ...), dans un univers musical envoûtant où s'entremêlent avec grâce la tradition et l'esprit d'aventure ("Magnolia Triangle" de James Black). Ensemble, ils nous livrent un opus aux contours souples, basé sur l'écoute et le partage, où brillent des mélodies délicates et des improvisations virtuoses, sublimées par un swing fluide ("Aycrigg" de Robert Hurst) et gorgé de nuances ("Nephthys" de Jeremy Pelt).
Alexis Avakian - Miasin (CD Diggin Music Prod/Absilone/Socadisc)
Alexis Avakian - Miasin (CD Diggin Music Prod/Absilone/Socadisc)
Toujours entouré de ses fidèles acolytes, Fabrice Moreau à la batterie, Mauro Gargano à la contrebasse, Ludovic Allainmat au piano/rhodes et Artyom Minasyan aux traditionnels doudouk, chevi et zurna, le saxophoniste franco-arménien Alexis Avakian publiait le 25 Janvier dernier son album Miasin. Rassemblant 10 compositions, dont la plupart écrites par ses soins, ainsi qu'une reprise vibrante du classique "Erzeroumi Shoror", sublimé par le joueur de târ Miquayel Voskanyan, le disque combine à nouveau le raffinement et les possibilités du jazz aux sonorités singulières de la musique arménienne, un subtil cocktail que nous appréciions déjà dans son précédent Hi Dream, paru en 2016. Les origines de l’artiste surgissent évidemment aux détours de quelques combinaisons mélodiques et rythmiques colorées, mais ce qui importe pour lui est l'interplay qu'il a su développer avec ses acolytes, un jeu qui les place sur une même longueur d'onde, aussi bien dans les moments bouleversants comme "Yerevanadzor" que dans les passages plus incisifs et torturés tel que "Circus".
Toujours entouré de ses fidèles acolytes, Fabrice Moreau à la batterie, Mauro Gargano à la contrebasse, Ludovic Allainmat au piano/rhodes et Artyom Minasyan aux traditionnels doudouk, chevi et zurna, le saxophoniste franco-arménien Alexis Avakian publiait le 25 Janvier dernier son album Miasin. Rassemblant 10 compositions, dont la plupart écrites par ses soins, ainsi qu'une reprise vibrante du classique "Erzeroumi Shoror", sublimé par le joueur de târ Miquayel Voskanyan, le disque combine à nouveau le raffinement et les possibilités du jazz aux sonorités singulières de la musique arménienne, un subtil cocktail que nous appréciions déjà dans son précédent Hi Dream, paru en 2016. Les origines de l’artiste surgissent évidemment aux détours de quelques combinaisons mélodiques et rythmiques colorées, mais ce qui importe pour lui est l'interplay qu'il a su développer avec ses acolytes, un jeu qui les place sur une même longueur d'onde, aussi bien dans les moments bouleversants comme "Yerevanadzor" que dans les passages plus incisifs et torturés tel que "Circus".
vendredi 15 février 2019
Guts – Philantropiques (Heavenly Sweetness)
Guts – Philantropiques (Heavenly Sweetness)
A paraître le 29 Mars prochain, Philantropiques est le sixième opus solo du producteur français Guts, figure emblématique du label parisien Heavenly Sweetness, patron de Pura Vida, infatigable digger et ancien pilier du hip-hop hexagonale dans les 90's. Installé à Ibiza depuis le milieu des années 2000, les paysages, la chaleur et la lumière de l'archipel des Baléares imprègnent largement les sonorités tropicales du beatmaker expatrié, mais il ne reniera jamais ses premières amours, Hip Hop After All paru en 2014 le prouve bien, il renouait alors avec son alter ego d'antan, Gutsy.
Irrémédiablement attiré par les vibrations world, c'est principalement sur celles d'Afrique et des Caraïbes qu'il s'attarde dans son dernier effort, un virage qu'il nous présente avec "Mucagiami" un premier extrait d'inspiration angolaise, une semba à l'orchestration percussive et cuivrée dans laquelle s'exprime le chanteur oublié Manuel Rosário das Neves alias Vum Vum.
Guts convie également le brillant Jowee Omicil, multi-instrumentiste haïtien qui vient colorer le puissant et poétique "Voyaging Bird", ou encore le chanteur/conteur lyonnais d'origine camerounaise Pat Kalla (de Voilaaa) et le flûtiste ivoirien Dramane Dembelé sur "Daddy Sweet". S'illustrent ailleurs la légende antillaise Mario Canonge, le tandem DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson ("Groove Ma Poule") et l'incontournable batteur/percussionniste de Bumcello Cyril Atef... Bref, une pléiade de talents et de nuances qui viennent enrichir une ode à la joie gorgée de soleil et habitée de grooves explosifs de tous bords.
A paraître le 29 Mars prochain, Philantropiques est le sixième opus solo du producteur français Guts, figure emblématique du label parisien Heavenly Sweetness, patron de Pura Vida, infatigable digger et ancien pilier du hip-hop hexagonale dans les 90's. Installé à Ibiza depuis le milieu des années 2000, les paysages, la chaleur et la lumière de l'archipel des Baléares imprègnent largement les sonorités tropicales du beatmaker expatrié, mais il ne reniera jamais ses premières amours, Hip Hop After All paru en 2014 le prouve bien, il renouait alors avec son alter ego d'antan, Gutsy.
Irrémédiablement attiré par les vibrations world, c'est principalement sur celles d'Afrique et des Caraïbes qu'il s'attarde dans son dernier effort, un virage qu'il nous présente avec "Mucagiami" un premier extrait d'inspiration angolaise, une semba à l'orchestration percussive et cuivrée dans laquelle s'exprime le chanteur oublié Manuel Rosário das Neves alias Vum Vum.
Guts convie également le brillant Jowee Omicil, multi-instrumentiste haïtien qui vient colorer le puissant et poétique "Voyaging Bird", ou encore le chanteur/conteur lyonnais d'origine camerounaise Pat Kalla (de Voilaaa) et le flûtiste ivoirien Dramane Dembelé sur "Daddy Sweet". S'illustrent ailleurs la légende antillaise Mario Canonge, le tandem DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson ("Groove Ma Poule") et l'incontournable batteur/percussionniste de Bumcello Cyril Atef... Bref, une pléiade de talents et de nuances qui viennent enrichir une ode à la joie gorgée de soleil et habitée de grooves explosifs de tous bords.
jeudi 14 février 2019
K.O.G & The Zongo Brigade - Wahala Wahala (Heavenly Sweetness)
K.O.G & The Zongo Brigade - Wahala Wahala (Heavenly Sweetness)
Arnito - Le Vent, La Route (Autoproduction)
Arnito - Le Vent, La Route (Autoproduction)
Le guitariste, multi-instrumentiste et compositeur originaire d'Annecy, Arnito, nous présentait en Janvier dernier son dernier opus autoproduit, baptisé Le Vent, La Route. Entouré d'amis précieux dont le joueur de kora Adama Koeta, il nous livrait ce joli recueil aux sonorités intimistes et colorées, rassemblant 16 titres acoustiques où se mêlent poésie, chanson, musique classique, world, folk et jazz...
Le guitariste, multi-instrumentiste et compositeur originaire d'Annecy, Arnito, nous présentait en Janvier dernier son dernier opus autoproduit, baptisé Le Vent, La Route. Entouré d'amis précieux dont le joueur de kora Adama Koeta, il nous livrait ce joli recueil aux sonorités intimistes et colorées, rassemblant 16 titres acoustiques où se mêlent poésie, chanson, musique classique, world, folk et jazz...
Bjarki - Happy Earthday (!K7)
Bjarki - Happy Earthday (!K7)
Le producteur islandais Bjarki Rúnar Sigurðarson alias Bjarki, petit protégé de Nina Kraviz et co-fondateur de bbbbbb Records - écurie spécialisée rave, jungle et breakbeat hardcore - publie ce 15 Février 2019 son nouvel opus baptisé Happy Earthday. A paraître sur le prestigieux label berlinois !K7, le disque composé de 15 titres dévoile une nouvelle facette de l'artiste, qui s'éloigne un temps des dancefloors technoïdes pour s'orienter vers des sonorités électroniques plus immersives, mélancoliques et cérébrales. Dans ce recueil en forme d'introspection qui le pousse à revisiter de vielles ébauches mises au rencart de son propre catalogue, il y développe une forte conscience écologique, qui s'incarne dans des rythmiques minimalistes souvent downtempo et lo-fi, sur lesquelles flottent des nappes de claviers atmosphériques persistantes et angoissantes. L'auditeur hagard se retrouve donc à déambuler à travers les méandres de paysages sonores sombres aux contours incertains, hantés de textures electronica sophistiquées s'élevant sur les ruines d'architectures techno, jungle, breakbeat et abstract hip-hop.
Le producteur islandais Bjarki Rúnar Sigurðarson alias Bjarki, petit protégé de Nina Kraviz et co-fondateur de bbbbbb Records - écurie spécialisée rave, jungle et breakbeat hardcore - publie ce 15 Février 2019 son nouvel opus baptisé Happy Earthday. A paraître sur le prestigieux label berlinois !K7, le disque composé de 15 titres dévoile une nouvelle facette de l'artiste, qui s'éloigne un temps des dancefloors technoïdes pour s'orienter vers des sonorités électroniques plus immersives, mélancoliques et cérébrales. Dans ce recueil en forme d'introspection qui le pousse à revisiter de vielles ébauches mises au rencart de son propre catalogue, il y développe une forte conscience écologique, qui s'incarne dans des rythmiques minimalistes souvent downtempo et lo-fi, sur lesquelles flottent des nappes de claviers atmosphériques persistantes et angoissantes. L'auditeur hagard se retrouve donc à déambuler à travers les méandres de paysages sonores sombres aux contours incertains, hantés de textures electronica sophistiquées s'élevant sur les ruines d'architectures techno, jungle, breakbeat et abstract hip-hop.
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