Dj Aakmael - Journey EP (Release Sustain)
Le label basé à Londres Release Sustain publie le nouvel EP intitulé Journey du Dj/producteur américain Greg Stewart alias Dj Aakmael. Prévu pour le 14 Novembre en pressage vinyle uniquement, il se compose de deux titres deep house riches et sophistiqués, affichant un groove chaud et captivant habité de sonorités soulful accrocheuses. Installé dans le milieu de la musique électronique depuis plus d'une vingtaine d'années, Dj Aakmael a su s'imposer comme une signature marquante du registre deep underground, avec ses rythmiques délicates, ses lignes de basse assassines, ses nappes de synthé envoutantes et ses solos de claviers jazzy. Il est rejoint ici par deux pointures du genre qui nous délivrent leurs versions des pièces d'orfèvrerie "Journey" et "Smoothie": l'excellent Losoul et la légende de Détroit Norm Talley.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
jeudi 3 novembre 2016
Benji Candelario, Arnold Jarvis & Nina Lares ‘Higher’ (Benji Candelario Thump Mix)
Benji Candelario, Arnold Jarvis & Nina Lares ‘Higher’ (Benji Candelario Thump Mix)
La légende Arnold Jarvis, reconnu dans le monde de la house music comme l'un des premiers vocalistes et dont l'excellent "Take Some Time out" datant de 1987 était réédité par Defected en juillet dernier, est à nouveau sur le devant de la scène grâce à cette collaboration orchestrée par un autre pilier du milieu, le Dj/producteur Benji Candelario, la seconde depuis leur fameux tube house garage "Learn To Give", sorti en 2001. Baptisé "Higher", le titre est bien parti pour caracoler lui aussi au sommet des charts, avec une signature soulful immédiatement identifiable. Jarvis est ici épaulée par la diva Nina Lares et sa voix cristalline.
Dès les premières mesures, "Higher" s'impose comme un classique du genre, puissant, entraînant et dépouillé de tout superflu ! Une ligne de basse hypnotique, des vocaux soulful et une cadence deep house des plus accrocheuses... Une véritable bombe raccord avec l'esprit Defected.
La légende Arnold Jarvis, reconnu dans le monde de la house music comme l'un des premiers vocalistes et dont l'excellent "Take Some Time out" datant de 1987 était réédité par Defected en juillet dernier, est à nouveau sur le devant de la scène grâce à cette collaboration orchestrée par un autre pilier du milieu, le Dj/producteur Benji Candelario, la seconde depuis leur fameux tube house garage "Learn To Give", sorti en 2001. Baptisé "Higher", le titre est bien parti pour caracoler lui aussi au sommet des charts, avec une signature soulful immédiatement identifiable. Jarvis est ici épaulée par la diva Nina Lares et sa voix cristalline.
Dès les premières mesures, "Higher" s'impose comme un classique du genre, puissant, entraînant et dépouillé de tout superflu ! Une ligne de basse hypnotique, des vocaux soulful et une cadence deep house des plus accrocheuses... Une véritable bombe raccord avec l'esprit Defected.
Adrian Younge presents The Electronique Void - Black Noise (Linear Labs)
Adrian Younge presents The Electronique Void - Black Noise (Linear Labs)
Découvert dans son récent Something About April II paru fin 2015, le multi-instrumentiste californien Adriane Younge revient avec un nouveau projet intitulé ...The Electronique Void - Black Noise. S'il se penchait jusqu'à maintenant sur ses connections avec le milieu hip-hop, l'exploration des musique psychédéliques ou encore des sonorités soul/funk largement influencées par la culture Blaxploitation (on se souvient du disque Adrian Younge Presents The Delfonics sorti en 2013), l'apôtre des claviers vintage s'oriente aujourd'hui vers l'électro des pionniers (il cite d'ailleurs comme influences Dick Hyman et Wendy Carlos pour leurs expérimentations sur le synthétiseur modulaire Moog ou Raymond Scott ("Fly Away") et sa multitude d'inventions comme le clavivox) ainsi que celle des bandes originales de films de la fin des années 70 et 80 (on pense bien sûr aux ambiances de John Carpenter "Voltage Controlled"). Le cinéma toujours en toile de fond et le grain analogique qui lui tient tant à cœur sont les composantes essentielles de ses travaux.
The Electronique Void - Black Noise, entièrement enregistré avec des instruments électroniques et boîtes à rythmes d'époque (hormis quelques mesures de batterie jouées en live "System"), rappelle à certains moments les recherches sonores anglaises des ateliers radiophoniques de la BBC ("Black Noise Interlude") et de la formation avant-gardiste White Noise ("The Concept Of Love"), puis ailleurs celles des monstres sacrés allemands Klaus Schulze et Conrad Schnitzler...
Cependant, malgré ses intentions expérimentales, Adrian parvient à produire un album accessible, accordant un soin particulier à l'élaboration de ses mélodies et de ses atmosphères ("Suicidal Love").
Découvert dans son récent Something About April II paru fin 2015, le multi-instrumentiste californien Adriane Younge revient avec un nouveau projet intitulé ...The Electronique Void - Black Noise. S'il se penchait jusqu'à maintenant sur ses connections avec le milieu hip-hop, l'exploration des musique psychédéliques ou encore des sonorités soul/funk largement influencées par la culture Blaxploitation (on se souvient du disque Adrian Younge Presents The Delfonics sorti en 2013), l'apôtre des claviers vintage s'oriente aujourd'hui vers l'électro des pionniers (il cite d'ailleurs comme influences Dick Hyman et Wendy Carlos pour leurs expérimentations sur le synthétiseur modulaire Moog ou Raymond Scott ("Fly Away") et sa multitude d'inventions comme le clavivox) ainsi que celle des bandes originales de films de la fin des années 70 et 80 (on pense bien sûr aux ambiances de John Carpenter "Voltage Controlled"). Le cinéma toujours en toile de fond et le grain analogique qui lui tient tant à cœur sont les composantes essentielles de ses travaux.
The Electronique Void - Black Noise, entièrement enregistré avec des instruments électroniques et boîtes à rythmes d'époque (hormis quelques mesures de batterie jouées en live "System"), rappelle à certains moments les recherches sonores anglaises des ateliers radiophoniques de la BBC ("Black Noise Interlude") et de la formation avant-gardiste White Noise ("The Concept Of Love"), puis ailleurs celles des monstres sacrés allemands Klaus Schulze et Conrad Schnitzler...
Cependant, malgré ses intentions expérimentales, Adrian parvient à produire un album accessible, accordant un soin particulier à l'élaboration de ses mélodies et de ses atmosphères ("Suicidal Love").
Kilter - They Don't Know Us (Etcetc Music)
Kilter - They Don't Know Us (Etcetc Music)
Le tout jeune producteur australien Kilter nous livre un nouveau titre au groove contagieux baptisé "You Don't Know Us", single de son premier opus à paraître courant 2017. Il succède à l'excellent "Fool For You" salué par la critique et encensé par le public notamment anglais et européen. Batteur de son état, l'artiste âgé d'à peine 24 ans est en passe de flirter à nouveau avec le sommet des classements grâce à une petite bombe taillée pour la radio et le dancefloor, arborant des vocaux aux reflets pop accrocheurs, une rythmique efficace mais décontractée et des riffs de synthé couleur tropicale.
"You Don't Know Us" s'accompagne de 4 remixes. L'excellent "Health Club Remix" dévoile l'habilité particulière de Kilter à manier avec maestria les différentes composantes de sa deep house aux reflets soulful, habitée de vocaux découpés aux scalpel, d'une bassline funky entraînante, de synthés accrocheurs et hypnotiques. L'ensemble est toujours mené par une rythmique à la cadence cool mais dansante, où la grosse caisse ouatée fricotte avec un clap bien marqué.
Le duo Odd Mob de Brisbane et le producteur de Sidney TDY musclent à leur manière le single, à grand renfort de sonorités bass house et de trap, tandis que les parisiens The Geeks x Vrv l'agrémentent de réverbes en le ralentissant vers un beat plutôt hip-hop.
Le tout jeune producteur australien Kilter nous livre un nouveau titre au groove contagieux baptisé "You Don't Know Us", single de son premier opus à paraître courant 2017. Il succède à l'excellent "Fool For You" salué par la critique et encensé par le public notamment anglais et européen. Batteur de son état, l'artiste âgé d'à peine 24 ans est en passe de flirter à nouveau avec le sommet des classements grâce à une petite bombe taillée pour la radio et le dancefloor, arborant des vocaux aux reflets pop accrocheurs, une rythmique efficace mais décontractée et des riffs de synthé couleur tropicale.
"You Don't Know Us" s'accompagne de 4 remixes. L'excellent "Health Club Remix" dévoile l'habilité particulière de Kilter à manier avec maestria les différentes composantes de sa deep house aux reflets soulful, habitée de vocaux découpés aux scalpel, d'une bassline funky entraînante, de synthés accrocheurs et hypnotiques. L'ensemble est toujours mené par une rythmique à la cadence cool mais dansante, où la grosse caisse ouatée fricotte avec un clap bien marqué.
Le duo Odd Mob de Brisbane et le producteur de Sidney TDY musclent à leur manière le single, à grand renfort de sonorités bass house et de trap, tandis que les parisiens The Geeks x Vrv l'agrémentent de réverbes en le ralentissant vers un beat plutôt hip-hop.
mercredi 2 novembre 2016
The Julian Taylor Band - Desert Star (Aporia Records)
The Julian Taylor Band - Desert Star (Aporia Records)
Entouré de sa formation issue d'horizons pour le moins variés, l'auteur/chanteur et guitariste canadien Julian Taylor publie un double opus intitulé Desert Star, reflétant à lui seul toute la richesse musicale de la scène torontoise. Explorant les sonorités soul, funk, blues, rock et même hip-hop avec une approche roots et vintage, l'album succède au premier Tech Noir et se veut être un disque de rhythm and blues moderne affichant de légers reflets pop, aux grooves profonds parcourus de cuivres puissants et racés. Desert Star rassemble 22 titres retenus parmi 70, il réunit dans un même écrin 4 EPs distincts de 5 chansons, qui ont en commun de vouloir exprimer une musique soul non pas uniquement cloisonnée et limitée aux empreintes Stax et Motown, mais pensée comme un langage plus universel s'adressant à un public large et bigarré.
Entouré de sa formation issue d'horizons pour le moins variés, l'auteur/chanteur et guitariste canadien Julian Taylor publie un double opus intitulé Desert Star, reflétant à lui seul toute la richesse musicale de la scène torontoise. Explorant les sonorités soul, funk, blues, rock et même hip-hop avec une approche roots et vintage, l'album succède au premier Tech Noir et se veut être un disque de rhythm and blues moderne affichant de légers reflets pop, aux grooves profonds parcourus de cuivres puissants et racés. Desert Star rassemble 22 titres retenus parmi 70, il réunit dans un même écrin 4 EPs distincts de 5 chansons, qui ont en commun de vouloir exprimer une musique soul non pas uniquement cloisonnée et limitée aux empreintes Stax et Motown, mais pensée comme un langage plus universel s'adressant à un public large et bigarré.
Evy Jane - Breaking (King Deluxe)
Evy Jane - Breaking (King Deluxe)
Le projet R&B minimaliste et expérimental, Evy Jane, publie sur le label canadien King Deluxe son premier long format intitulé Breaking. Basé à Vancouver, le duo est dirigé par la sublime Evelyne Jane Mason, chanteuse à la voix sensuelle et hypnotique. Elle est accompagnée du Dj/producteur Jeremiah Klein avec qui elle sortait en 2014 chez Ninja Tune un premier EP baptisé Closer, qui posait alors les jalons d'une musique électronique underground parcourue d'accents pop et néo soul mâtinés d'UK bass et d'ambient aux textures vaporeuses et élégantes. Tirant ses influences aussi bien du hip-hop que des textes de Léonard Cohen ou Joni Mitchell, Evy aime jouer avec les mots en les faisant planer sur les productions rêveuses et atmosphériques de son collaborateur de longue date, artisan d'un beat réverbéré et aquatique.
Les 10 titres de Breaking s'immiscent ainsi avec bienveillance dans notre casque et s'invite dans notre imaginaire, prenant des allures de 'rainstorm music' comme la décrit l'intéressée, une bande-son sur mesure pour marcher seul sous la pluie et broyer du noir...
Le projet R&B minimaliste et expérimental, Evy Jane, publie sur le label canadien King Deluxe son premier long format intitulé Breaking. Basé à Vancouver, le duo est dirigé par la sublime Evelyne Jane Mason, chanteuse à la voix sensuelle et hypnotique. Elle est accompagnée du Dj/producteur Jeremiah Klein avec qui elle sortait en 2014 chez Ninja Tune un premier EP baptisé Closer, qui posait alors les jalons d'une musique électronique underground parcourue d'accents pop et néo soul mâtinés d'UK bass et d'ambient aux textures vaporeuses et élégantes. Tirant ses influences aussi bien du hip-hop que des textes de Léonard Cohen ou Joni Mitchell, Evy aime jouer avec les mots en les faisant planer sur les productions rêveuses et atmosphériques de son collaborateur de longue date, artisan d'un beat réverbéré et aquatique.
Les 10 titres de Breaking s'immiscent ainsi avec bienveillance dans notre casque et s'invite dans notre imaginaire, prenant des allures de 'rainstorm music' comme la décrit l'intéressée, une bande-son sur mesure pour marcher seul sous la pluie et broyer du noir...
vendredi 28 octobre 2016
The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz (Radioland Records)
The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz (Radioland Records)
Cet hommage à l'icône Stanley Gayetzsky alias Stan Getz alias The Sound est paru en 2007 sur le label canadien Radioland Records. Dès sa première écoute il pique notre curiosité, nous immergeant d'emblée dans le génie créatif et la virtuosité délicate du saxophoniste américain disparu en 1991.
Considéré comme l'un des piliers du Cool Jazz, il développe une sonorité douce et feutrée héritée des immenses Lester Young et Miles Davis. Chaude et élégante, son approche eut une influence prépondérante sur l'évolution du jazz et rompit avec la frénésie du Be bop. Vers le milieu des années 1950, au moment où le hard bop fait fureur dans les clubs, Stan Getz se tourne vers une expression plus virile. Le son de son instrument se dilate, sa maîtrise lui permet une exploration plus large des ressources que lui offre le saxophone ténor. Il mêle alors douceur et punch, devenant un improvisateur invétéré, expressif et raffiné, aussi bien à l'aise avec Dizzy Gillespie ou Chet Baker qu'avec des orchestres à cordes ou des rythmes brésiliens.
Ce projet intitulé The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz se compose de 12 titres interprétés par 6 quartets dirigés par la crème des saxophonistes ténors canadiens (Kirk MacDonald, Phil Dwyer, Pat Labarbera, Rick Wilkins, Alex Dean et Mike Murley). Chaque formation a été invitée a enregistrer deux compositions originales inspirées bien sûr par l'univers musical du maître.
Cet hommage à l'icône Stanley Gayetzsky alias Stan Getz alias The Sound est paru en 2007 sur le label canadien Radioland Records. Dès sa première écoute il pique notre curiosité, nous immergeant d'emblée dans le génie créatif et la virtuosité délicate du saxophoniste américain disparu en 1991.
Considéré comme l'un des piliers du Cool Jazz, il développe une sonorité douce et feutrée héritée des immenses Lester Young et Miles Davis. Chaude et élégante, son approche eut une influence prépondérante sur l'évolution du jazz et rompit avec la frénésie du Be bop. Vers le milieu des années 1950, au moment où le hard bop fait fureur dans les clubs, Stan Getz se tourne vers une expression plus virile. Le son de son instrument se dilate, sa maîtrise lui permet une exploration plus large des ressources que lui offre le saxophone ténor. Il mêle alors douceur et punch, devenant un improvisateur invétéré, expressif et raffiné, aussi bien à l'aise avec Dizzy Gillespie ou Chet Baker qu'avec des orchestres à cordes ou des rythmes brésiliens.
Ce projet intitulé The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz se compose de 12 titres interprétés par 6 quartets dirigés par la crème des saxophonistes ténors canadiens (Kirk MacDonald, Phil Dwyer, Pat Labarbera, Rick Wilkins, Alex Dean et Mike Murley). Chaque formation a été invitée a enregistrer deux compositions originales inspirées bien sûr par l'univers musical du maître.
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