Tyler Yarema and His Rhythm - Gotta Bran' New Suit (Radioland)
Le label Radioland publie la réédition du disque Gotta Bran' New Suit du pianiste, compositeur et chanteur basé à Toronto, Tyler Yarema. Produit par le regretté guitariste Jeff Healey (qui s'illustre ici à la trompette), l'opus nous propose à ses 12 titres une immersion dans les sonorités festives du jazz des big-band et du boogie-woogie du Chicago des années 30 et 40. Ce mode d'expression bluesy au dynamisme enthousiaste et au swing accrocheur convoque forcément les spectres des immenses Louis Prima et Benny Goodman, qui flottent au dessus de la reprise du brulant "Sing Sing Sing", ou de Louis Armstrong sur le standard "I'm Confessin' That I Love You".
Le jeu précis, frais et virtuose au piano de Tyler nous fait évidemment songer à celui des pionniers de ce style dont le rythme explosif influença plus tard le rock'n'roll: Meade Lux Lewis, Albert Ammons et Pete Johnson, puis Sammy Price, Memphis Slim, Lloyd Glenn, Jay McShann.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
Affichage des articles dont le libellé est Radioland Records. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Radioland Records. Afficher tous les articles
mercredi 26 avril 2017
mercredi 25 janvier 2017
From The Heart - A Tribute To Oscar Peterson (Radioland/7 Arts)
From The Heart - A Tribute To Oscar Peterson (Radioland/7 Arts)
Le label 7 Arts nous présente un album-hommage au virtuose Oscar Peterson, prodige du piano originaire de Montréal, qui entra dans l'histoire du jazz américain au début des années 50. Sa dextérité, son goût pour la mélodie et son aise à improviser pousseront le Duke en personne à le sacrer "Maharaja du clavier". Largement impressionné par Art Tatum, il nourrira son jeu de gospel, de blues, de swing, de ragtime, de boogie-woogie, de be-bop, de hard-bop et de musique classique (notamment Chopin, Debussy et Bach), gagnant au fil des années le statut de maître du rythme et de l'harmonie. Oscar s'élèvera ainsi au rang de ses illustres contemporains avec qui il partagea d'ailleurs quelques scènes: Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Dizzy Gillespie, Count Basie, Nat King Cole, Louis Armstrong, Stan Getz ou encore Charlie Parker.
A la tête de plusieurs trio dont Ray Brown sera le contrebassiste 30 années durant, l'imposant jazzman est ici célébré par ses compatriotes dans un projet élégant baptisé From The Heart. Il fut demandé à six pianistes parmi les plus respectés du Canada, tous accompagnés de leur trio respectif, de livrer un titre orignal et une interprétation d'un standard ou d'une composition signée O.P. S'y côtoient ainsi à travers 12 morceaux inspirés les formations piano/basse/batterie des fameux Bill King, Danny Restivo, Mark Eisenman, Bernie Senensky, Don Thompson et Wray Downes.
Le label 7 Arts nous présente un album-hommage au virtuose Oscar Peterson, prodige du piano originaire de Montréal, qui entra dans l'histoire du jazz américain au début des années 50. Sa dextérité, son goût pour la mélodie et son aise à improviser pousseront le Duke en personne à le sacrer "Maharaja du clavier". Largement impressionné par Art Tatum, il nourrira son jeu de gospel, de blues, de swing, de ragtime, de boogie-woogie, de be-bop, de hard-bop et de musique classique (notamment Chopin, Debussy et Bach), gagnant au fil des années le statut de maître du rythme et de l'harmonie. Oscar s'élèvera ainsi au rang de ses illustres contemporains avec qui il partagea d'ailleurs quelques scènes: Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Dizzy Gillespie, Count Basie, Nat King Cole, Louis Armstrong, Stan Getz ou encore Charlie Parker.
A la tête de plusieurs trio dont Ray Brown sera le contrebassiste 30 années durant, l'imposant jazzman est ici célébré par ses compatriotes dans un projet élégant baptisé From The Heart. Il fut demandé à six pianistes parmi les plus respectés du Canada, tous accompagnés de leur trio respectif, de livrer un titre orignal et une interprétation d'un standard ou d'une composition signée O.P. S'y côtoient ainsi à travers 12 morceaux inspirés les formations piano/basse/batterie des fameux Bill King, Danny Restivo, Mark Eisenman, Bernie Senensky, Don Thompson et Wray Downes.
lundi 14 novembre 2016
Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery (7 Arts/Radioland)
Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery (7 Arts/Radioland)
Le jazzman américain originaire d'Indianapolis Wes Montgomery est l'un des guitaristes majeurs du 20ième siècle et celui dont le son si singulier me touche comme nul autre. Né en 1923 dans une famille de musiciens, il ne commence à jouer qu'à l'âge de 19 ans, impressionné par les enregistrements de son idole Charlie Christian, artiste précurseur qui donna une place de choix à la guitare électrique dans le jazz. Autodidacte il monte le trio Montgomery Brothers avec ses deux frères, Monk à la contrebasse et Buddy au vibraphone, puis se fait engager en 1948 dans l'orchestre de Lionel Hampton avant d'être repéré par Cannonball Adderley en 1959. Disparu précocement à 45ans, il s'est illustré avec les plus grands noms du jazz de l'époque comme l'organiste Jimmy Smith, le saxophoniste Johnny Griffin, le batteur Jimmy Cobb ou même le suprême John Coltrane.
Le label 7 Arts, qui nous offrait l'album-hommage à Stan Getz The Power of Beauty - A Tribute to Stan Getz en 2008, publiait 1 an plus tôt Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery, un disque de 11 titres où la crème de la crème des guitaristes canadiens explorent la richesse et l'élégance stylistique de Wes. Peter Leitch, Reg Schwager, Ed Bickert, Rob Piltch, Ted Quinland et Sonny Greenwich, entourés de leurs trio respectifs nous livrent ainsi 8 standards et 4 compositions originales influencées par son jeu inventif et les sonorités chaudes de sa fameuse Gibson L-5 CES, dont il frottait les cordes avec son pouce, alors que les autres les piquaient avec leur mediator. Une signature nommée Naptown Sound qui engendra une foule d'admirateurs prestigieux dont les immenses Pat Martino, George Benson, Kenny Burrell, Grant Green, Pat Metheny et même Jimy Hendrix...
Nous retiendrons les reprises mémorables des envoutants "'Round Midnight" par Rob Piltch et "Whisper Not" par Ted Quniland (que Wes revisitait en 1959 dans son sublime The Wes Montgomery Trio - A Dynamic New Sound: Guitar Organ Drums) ainsi que du fringant "Twisted Blues" par Ed Bickert...
Le jazzman américain originaire d'Indianapolis Wes Montgomery est l'un des guitaristes majeurs du 20ième siècle et celui dont le son si singulier me touche comme nul autre. Né en 1923 dans une famille de musiciens, il ne commence à jouer qu'à l'âge de 19 ans, impressionné par les enregistrements de son idole Charlie Christian, artiste précurseur qui donna une place de choix à la guitare électrique dans le jazz. Autodidacte il monte le trio Montgomery Brothers avec ses deux frères, Monk à la contrebasse et Buddy au vibraphone, puis se fait engager en 1948 dans l'orchestre de Lionel Hampton avant d'être repéré par Cannonball Adderley en 1959. Disparu précocement à 45ans, il s'est illustré avec les plus grands noms du jazz de l'époque comme l'organiste Jimmy Smith, le saxophoniste Johnny Griffin, le batteur Jimmy Cobb ou même le suprême John Coltrane.
Le label 7 Arts, qui nous offrait l'album-hommage à Stan Getz The Power of Beauty - A Tribute to Stan Getz en 2008, publiait 1 an plus tôt Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery, un disque de 11 titres où la crème de la crème des guitaristes canadiens explorent la richesse et l'élégance stylistique de Wes. Peter Leitch, Reg Schwager, Ed Bickert, Rob Piltch, Ted Quinland et Sonny Greenwich, entourés de leurs trio respectifs nous livrent ainsi 8 standards et 4 compositions originales influencées par son jeu inventif et les sonorités chaudes de sa fameuse Gibson L-5 CES, dont il frottait les cordes avec son pouce, alors que les autres les piquaient avec leur mediator. Une signature nommée Naptown Sound qui engendra une foule d'admirateurs prestigieux dont les immenses Pat Martino, George Benson, Kenny Burrell, Grant Green, Pat Metheny et même Jimy Hendrix...
Nous retiendrons les reprises mémorables des envoutants "'Round Midnight" par Rob Piltch et "Whisper Not" par Ted Quniland (que Wes revisitait en 1959 dans son sublime The Wes Montgomery Trio - A Dynamic New Sound: Guitar Organ Drums) ainsi que du fringant "Twisted Blues" par Ed Bickert...
vendredi 28 octobre 2016
The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz (Radioland Records)
The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz (Radioland Records)
Cet hommage à l'icône Stanley Gayetzsky alias Stan Getz alias The Sound est paru en 2007 sur le label canadien Radioland Records. Dès sa première écoute il pique notre curiosité, nous immergeant d'emblée dans le génie créatif et la virtuosité délicate du saxophoniste américain disparu en 1991.
Considéré comme l'un des piliers du Cool Jazz, il développe une sonorité douce et feutrée héritée des immenses Lester Young et Miles Davis. Chaude et élégante, son approche eut une influence prépondérante sur l'évolution du jazz et rompit avec la frénésie du Be bop. Vers le milieu des années 1950, au moment où le hard bop fait fureur dans les clubs, Stan Getz se tourne vers une expression plus virile. Le son de son instrument se dilate, sa maîtrise lui permet une exploration plus large des ressources que lui offre le saxophone ténor. Il mêle alors douceur et punch, devenant un improvisateur invétéré, expressif et raffiné, aussi bien à l'aise avec Dizzy Gillespie ou Chet Baker qu'avec des orchestres à cordes ou des rythmes brésiliens.
Ce projet intitulé The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz se compose de 12 titres interprétés par 6 quartets dirigés par la crème des saxophonistes ténors canadiens (Kirk MacDonald, Phil Dwyer, Pat Labarbera, Rick Wilkins, Alex Dean et Mike Murley). Chaque formation a été invitée a enregistrer deux compositions originales inspirées bien sûr par l'univers musical du maître.
Cet hommage à l'icône Stanley Gayetzsky alias Stan Getz alias The Sound est paru en 2007 sur le label canadien Radioland Records. Dès sa première écoute il pique notre curiosité, nous immergeant d'emblée dans le génie créatif et la virtuosité délicate du saxophoniste américain disparu en 1991.
Considéré comme l'un des piliers du Cool Jazz, il développe une sonorité douce et feutrée héritée des immenses Lester Young et Miles Davis. Chaude et élégante, son approche eut une influence prépondérante sur l'évolution du jazz et rompit avec la frénésie du Be bop. Vers le milieu des années 1950, au moment où le hard bop fait fureur dans les clubs, Stan Getz se tourne vers une expression plus virile. Le son de son instrument se dilate, sa maîtrise lui permet une exploration plus large des ressources que lui offre le saxophone ténor. Il mêle alors douceur et punch, devenant un improvisateur invétéré, expressif et raffiné, aussi bien à l'aise avec Dizzy Gillespie ou Chet Baker qu'avec des orchestres à cordes ou des rythmes brésiliens.
Ce projet intitulé The Power Of Beauty - A Tribute to Stan Getz se compose de 12 titres interprétés par 6 quartets dirigés par la crème des saxophonistes ténors canadiens (Kirk MacDonald, Phil Dwyer, Pat Labarbera, Rick Wilkins, Alex Dean et Mike Murley). Chaque formation a été invitée a enregistrer deux compositions originales inspirées bien sûr par l'univers musical du maître.
Inscription à :
Articles (Atom)