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vendredi 1 février 2019

Symboter - Die Transzendenz (1982-2016) (Alter K)

Symboter - Die Transzendenz (1982-2016) (Alter K)

Le vétéran oublié de la musique électronique allemande Olaf Schirm alias Symboter, est pour la première fois publié en France sous la forme d'une anthologie baptisée Symboter - Die Transzendenz (1982-2016). Berlinois d'origine, c'est à Munich dans les années 60 qu'il va faire ses armes. Les synthés existant sur le marché de l'époque étant trop coûteux, il décide de les construire lui-même et assemble alors son premier synthétiseur/séquenceur qu'il nomme Symboter 1A. Suivront un Korg MS-20 trafiqué, des Roland Jupiter-4, Moog modulaires, Roland TR-808, vocodeurs et même un Symboter B, venant tous occuper, ou plutôt saturer, l'espace du home studio qu'il s'installe dans sa ville d'adoption en 1975. Influencé par le krautrock, puis par les sonorités ambient et new age de Tangerine Dream, il puisera également son inspiration chez Jean-Michel Jarre ou Vangelis, et bien sûr dans l'univers synthpop de Kraftwerk.

La compilation que lui consacre le label Alter K célèbre ses années les plus créatives, rassemblant des morceaux qu'il a, pour la plupart, produit entre 16 et 24 ans. Elle regroupe des titres emblématiques sélectionnés parmi ses trois pièces majeures, éditées sur cassettes par Syntape au début des 80's: Matrix, Synchotron et Phon-Ethik.
Les aficionados d'ambiances sci-fi, electro-futuristes et expérimentales, trouveront leur bonheur chez Symboter, sexagénaire devenu ingénieur dans la high-tech. Après une longue pause, il s'est remis à composer, utilisant une suite de logiciels derniers cris et une flopée de gadgets interactifs.


mercredi 20 septembre 2017

Psycho & Plastic - Kosmopop (GiveUsYourGOLD)Thomas Tichai & Alexandre Decoupigny

Psycho & Plastic - Kosmopop (GiveUsYourGOLD)


Le duo berlinois Psycho & Plastic (Thomas Tichai et Alexandre Decoupigny) nous présentera le 20 Octobre prochain sur son label GiveUsYourGOLD le disque Kosmopop, premier opus long format de la formation allemande, exprimant un univers électronique barré à l'instrumentarium galactique, entrainé le plus souvent par un groove funky bardé d'accents analogiques. Habité de nappes ambient et de sonorités psychédéliques, puis ponctué de reflets darkwave, krautrock, house et synth-pop, l'effort dévoile 8 titres sophistiqués dans le prolongement logique de ses précédentes productions, Day/Glow en 2015 et Spacebus en 2016. Riche de textures organiques et synthétiques, de rythmiques entraînantes et planantes, de mélodies captivantes et hypnotiquesKosmopop fait la part belle aux voix, guitares et claviers qui élaborent ensemble des atmosphères accrocheuses et dansantes, faisant mouche dès la première écoute.


jeudi 29 septembre 2016

David Nesselhauf - Afrokraut (Légère Recordings/Kudos Records/Broken Silence)

David Nesselhauf - Afrokraut (Légère Recordings/Kudos Records/Broken Silence)

Dans un shaker, ajoutez à une bonne dose de grooves afro une pincée de rock allemand puis de funk et mixez le tout à l'ancienne... Vous obtiendrez Afrokraut, un cocktail original détonnant et vivifiant saveur 70's, disponible à partir du 30 Septembre chez Légère Recordings. Le compositeur et multi-instrumentiste basé à Hambourg David Nesselhauf revient en effet sur ce courant expérimental très bref qui traversa la musique populaire germanique dans les années 70.

Le premier single intitulé "Come Along Bintang Bolong" nous donne d'emblée un avant-goût de l'album distribué par Kudos Records et Broken Silence. Sur une cadence afrobeat marquée par les frappes inspirée du batteur Lucas Kochbeck (acolyte de David au sein de la formation funk Diazpora), le chant racé du Gambien Amadou Bah nous replonge dans la fusion psychédélique irrésistible opérée en son temps par le maître Fela Kuti. Plus loin c'est "Open Up!" qui capte l'attention avec sa rythmique funky très JB's et la voix au groove assassin de Kinga Lizz épaulée par Nabil Atassi aux chœurs. Si l'esprit funk du Godfather of Soul plane aussi dans des morceaux instrumentaux comme "Dirt Track", tous sont habités de sonorités krautrock qui se manifestent par l'usage d'effets de distorsion à la guitare ("The Routine"), de nappes de synthés planantes ("Passport Check") et d'une touche d'électro ("Bosso Fataka").

Afrokraut n'est pas figé sur une ligne directrice, il explore un tas d'influences souvent plus complexes, un titre marquant cette ouverture est "A Route Obscure" avec sa syncope l'éloignant un temps de l'afrobeat, du funk ou du rock pour le rapprocher d'un jazz fusion très actuel, ou bien "Wait For Me" avec sa touche vintage rappelant l'esprit des compositions pour le cinéma de François de Roubaix.

Une riche et belle aventure musicale...



 

lundi 13 juin 2016

Palace Winter - Waiting For The World To Turn (Tambourhinoceros)


Palace Winter - Waiting For The World To Turn (Tambourhinoceros)

Basé à Copenhague, le duo electro-pop Palace Winter nous adresse son premier long format intitulé Waiting For The World To Turn, qui succède au retentissant EP Medication paru l'an passé et porté par un second single "Menton" chaleureusement accueilli. Composé de l'auteur/chanteur/guitariste australien Carl Coleman et du producteur/pianiste danois Caspar Hesselager, le groupe se forme en 2013 autour d'un gout commun pour les ambiances cinématiques combinant synth-pop, americana et krautrock. Bien qu'ayant un background totalement différent (formation classique, jazz et électro pour l'un et country, folk, blues, rock pour l'autre) les deux musiciens se complètent artistiquement et techniquement, ils se retrouvent à travers un mix hypnotique de sonorités acoustiques et électriques, organiques et électroniques où les claviers, les guitares, les programmes et la batterie du troisième homme, Christian Rindorf, captent l'attention de l'auditeur pour ne plus la relâcher! Waiting For The World To Turn alterne les mélodies radieuses et sombres, les rythmiques lentes et soutenues dans une atmosphère aux reflets 80's plutôt bien venue. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que certains rapprochent l'univers de Palace Winter de celui des pionniers américains du rock alternatif, R.E.M.