La flûtiste bordelaise Emilie Calmé, qui publiait il y a pratiquement un an son album Flûte Poésie nous revient dans un étonnant projet baptisé Mozaïc. Avec l'harmoniciste Laurent Maur, le bassiste Ouriel Ellert et le batteur Curtis Efoua, elle forme le Youpi 4tet, un groupe insolite dépourvue d'instrument harmonique où la flûte traversière, le bansuri et l'harmonica créent des vibrations sonores inédites et envoûtantes (bien que parfois incisives), portées par une section rythmique élégante, virtuose et redoutable. Le Youpi 4tet fusionne ici ses influences jazz, funk, rock et electro, élaborant avec brio des mélodies hypnotiques et souvent radieuses aux délicates saveurs world.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
jeudi 19 mars 2020
Youpi 4tet - Mozaïc (LB Music/UMV Distribution)
Youpi 4tet - Mozaïc (LB Music/UMV Distribution)
La flûtiste bordelaise Emilie Calmé, qui publiait il y a pratiquement un an son album Flûte Poésie nous revient dans un étonnant projet baptisé Mozaïc. Avec l'harmoniciste Laurent Maur, le bassiste Ouriel Ellert et le batteur Curtis Efoua, elle forme le Youpi 4tet, un groupe insolite dépourvue d'instrument harmonique où la flûte traversière, le bansuri et l'harmonica créent des vibrations sonores inédites et envoûtantes (bien que parfois incisives), portées par une section rythmique élégante, virtuose et redoutable. Le Youpi 4tet fusionne ici ses influences jazz, funk, rock et electro, élaborant avec brio des mélodies hypnotiques et souvent radieuses aux délicates saveurs world.
La flûtiste bordelaise Emilie Calmé, qui publiait il y a pratiquement un an son album Flûte Poésie nous revient dans un étonnant projet baptisé Mozaïc. Avec l'harmoniciste Laurent Maur, le bassiste Ouriel Ellert et le batteur Curtis Efoua, elle forme le Youpi 4tet, un groupe insolite dépourvue d'instrument harmonique où la flûte traversière, le bansuri et l'harmonica créent des vibrations sonores inédites et envoûtantes (bien que parfois incisives), portées par une section rythmique élégante, virtuose et redoutable. Le Youpi 4tet fusionne ici ses influences jazz, funk, rock et electro, élaborant avec brio des mélodies hypnotiques et souvent radieuses aux délicates saveurs world.
Manuel Adnot et Macadam Ensemble - Amor Infinity (Fo Féo/Caroline International)
Manuel Adnot et Macadam Ensemble - Amor Infinity (Fo Féo/Caroline International)
Amor Infiniti est un projet singulier rassemblant les chants vibrants du Macadam Ensemble - un chœur de 8 voix dirigé par Etienne Ferchaud - et le jeu expérimental du compositeur et guitariste virtuose, Manuel Adnot. Cette oeuvre immersive, mélancolique et hypnotique - aussi bien musicale que scénographique - qui décline au fil de 4 titres fleuves ses nuances ambient et noisy, puise ses références dans les paysages sonores éthérés du rock avant-gardiste islandais (Sigur Ros) et dans la tradition des chants grégoriens. L'artiste évoque également les influences de la littérature japonaise et de la pensée du philosophe et romancier Maurice Blanchot... Un disque taillé pour l'évasion en solitaire, loin du tumulte et des turpitudes de la vie. Idéal en somme pour nous accompagner dans notre retraite forcée! Moment bien étrange que ce confinement que nous sommes en train de partager, chacun depuis son chez-soi.
Amor Infiniti est un projet singulier rassemblant les chants vibrants du Macadam Ensemble - un chœur de 8 voix dirigé par Etienne Ferchaud - et le jeu expérimental du compositeur et guitariste virtuose, Manuel Adnot. Cette oeuvre immersive, mélancolique et hypnotique - aussi bien musicale que scénographique - qui décline au fil de 4 titres fleuves ses nuances ambient et noisy, puise ses références dans les paysages sonores éthérés du rock avant-gardiste islandais (Sigur Ros) et dans la tradition des chants grégoriens. L'artiste évoque également les influences de la littérature japonaise et de la pensée du philosophe et romancier Maurice Blanchot... Un disque taillé pour l'évasion en solitaire, loin du tumulte et des turpitudes de la vie. Idéal en somme pour nous accompagner dans notre retraite forcée! Moment bien étrange que ce confinement que nous sommes en train de partager, chacun depuis son chez-soi.
mercredi 11 mars 2020
Ozma - Hyperlapse (Cristal Records)
Ozma - Hyperlapse (Cristal Records)
Très loin des sentiers battus, Ozma - quintet piloté par le batteur Stéphane Scharlé - nous convie à l'accompagner dans son périple singulier vers des destinations bien connues pour certaines, et plus insolites pour d'autres. Enchaînant 10 titres où s'alignent des paysages musicaux envoûtants et immersifs, Hyperlapse (7° album studio de la formation jazz-rock strasbourgeoise) fut élaboré par son compositeur comme un carnet de route, retraçant les différentes escales où se sont produits nos 5 complices en 2018, lors d'une tournée auréolée de succès. Les ambiances cosmiques et hypnotiques du disque - où les folklores d'Europe, d'Asie et d'Afrique se heurtent volontiers au psychédélisme et aux cocottes funky du guitariste Tam De Villiers, comme aux textures électroniques nébuleuses et cuivrées de Guillaume Nuss et de Julien Soro - emballent l'auditoire et lui donnent le vertige!
La bouillonnante section rythmique que mène Stéphane avec le bassiste Edouard Séro-Guillaume est l'assise idéalement taillée pour soutenir cette effervescence sonore inspirée et pleine de folie.
Très loin des sentiers battus, Ozma - quintet piloté par le batteur Stéphane Scharlé - nous convie à l'accompagner dans son périple singulier vers des destinations bien connues pour certaines, et plus insolites pour d'autres. Enchaînant 10 titres où s'alignent des paysages musicaux envoûtants et immersifs, Hyperlapse (7° album studio de la formation jazz-rock strasbourgeoise) fut élaboré par son compositeur comme un carnet de route, retraçant les différentes escales où se sont produits nos 5 complices en 2018, lors d'une tournée auréolée de succès. Les ambiances cosmiques et hypnotiques du disque - où les folklores d'Europe, d'Asie et d'Afrique se heurtent volontiers au psychédélisme et aux cocottes funky du guitariste Tam De Villiers, comme aux textures électroniques nébuleuses et cuivrées de Guillaume Nuss et de Julien Soro - emballent l'auditoire et lui donnent le vertige!
La bouillonnante section rythmique que mène Stéphane avec le bassiste Edouard Séro-Guillaume est l'assise idéalement taillée pour soutenir cette effervescence sonore inspirée et pleine de folie.
mardi 10 mars 2020
Hila - 21 (Underdog Records/Bigwax Distribution)
Hila - 21 (Underdog Records/Bigwax Distribution)
Le 14 Février dernier, David kiledjian alias Dawatile, producteur multi-instrumentiste à l'origine du projet lyonnais future soul Dowdelin, nous revenait chez Underdog Records avec 21, premier opus du tandem Hila, qu'il forme avec le violoncelliste arménien basé à Los Angeles, Artom Manukyan. Tous deux rassemblent avec brio leurs identités respectives, fusionnant les cultures hip-hop et jazz de l'un aux musiques savantes et folkloriques de l'Arménie des années 80 de l'autre. Le résultat est absolument convainquant, flirtant avec le raffinement et la poésie des sonorités caucasiennes, le duo élabore des titres immersifs aux rythmiques entêtantes, riches d'ambiances imprégnées d'abstract hip-hop, de beat music et d'electronica. Des invités de marque figurent au casting de ce bien bel objet, comme l'immense Miguel Atwood-Ferguson (violoniste-polyinstrumentiste californien ayant, entre autre, collaboré avec Cinematic Orchestra, Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote, Gaby Hernandez,...), le maître multi-flûtiste de Yerevan Norayr Kartashyan (proche collaborateur du pianiste jazz Tigran Hamasyan et du percussionniste Arto Tunçboyaciyan), le poète slammeur basé à Atlanta Jon Goode et la chanteuse pianiste vivant à Brooklyn, Areni Agbabian.
Le 14 Février dernier, David kiledjian alias Dawatile, producteur multi-instrumentiste à l'origine du projet lyonnais future soul Dowdelin, nous revenait chez Underdog Records avec 21, premier opus du tandem Hila, qu'il forme avec le violoncelliste arménien basé à Los Angeles, Artom Manukyan. Tous deux rassemblent avec brio leurs identités respectives, fusionnant les cultures hip-hop et jazz de l'un aux musiques savantes et folkloriques de l'Arménie des années 80 de l'autre. Le résultat est absolument convainquant, flirtant avec le raffinement et la poésie des sonorités caucasiennes, le duo élabore des titres immersifs aux rythmiques entêtantes, riches d'ambiances imprégnées d'abstract hip-hop, de beat music et d'electronica. Des invités de marque figurent au casting de ce bien bel objet, comme l'immense Miguel Atwood-Ferguson (violoniste-polyinstrumentiste californien ayant, entre autre, collaboré avec Cinematic Orchestra, Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote, Gaby Hernandez,...), le maître multi-flûtiste de Yerevan Norayr Kartashyan (proche collaborateur du pianiste jazz Tigran Hamasyan et du percussionniste Arto Tunçboyaciyan), le poète slammeur basé à Atlanta Jon Goode et la chanteuse pianiste vivant à Brooklyn, Areni Agbabian.
Féloche and The Mandolin' Orchestra - Féloche and The Mandolin' Orchestra (Silbo Records/Absilone)
Féloche and The Mandolin' Orchestra - Féloche and The Mandolin' Orchestra (Silbo Records/Absilone)
Après Chimie Vivante paru fin 2018, le chanteur multi-instrumentiste Féloche nous revenait le 14 Février dernier avec un nouvel opus majestueux et accrocheur, enregistré avec un orchestre à plectre rassemblant pas moins de 13 musiciens et musiciennes (mandolines, mandoles, guitares et contrebasse) dirigés par Florentino Calvo et où a participé, sur un des titres phares, la franco-italienne Christine Herin, rebaptisée tout récemment Dolche. Rompant un temps avec l'esprit rock et les cordes électrifiées de ses précédents efforts, l'artiste facétieux nous livre un recueil acoustique de 10 morceaux touchants et poétiques, emplis de sincérité, de romantisme et d'une tendresse hautement contagieuse. Survolé par les spectres bienveillants des emblématiques Léo Ferré ("Mes Petites Amoureuses"), Bourvil ("La Mandoline"), Hubert Mounier de l'Affaire Louis Trio ("Chic Planète") et Dalida ("Bambino"), Féloche and The Mandolin' Orchestra nous immerge dans un univers étincelant où complainte napolitaine, variété française et musique pop des années 80 se mêlent à une folk orchestrale et lumineuse arrangée avec brio par Vincent Beer Demander, qui signe d'ailleurs la musique de l'étonnante "Ouverture à la Féloche".
L’enivrant "Tara Tari", déjà présent dans Chimie Vivante, est un des autres moments forts de cet album incontournable qui ravira les mateurs de chansons à texte et d'ensembles à cordes pincées.
Après Chimie Vivante paru fin 2018, le chanteur multi-instrumentiste Féloche nous revenait le 14 Février dernier avec un nouvel opus majestueux et accrocheur, enregistré avec un orchestre à plectre rassemblant pas moins de 13 musiciens et musiciennes (mandolines, mandoles, guitares et contrebasse) dirigés par Florentino Calvo et où a participé, sur un des titres phares, la franco-italienne Christine Herin, rebaptisée tout récemment Dolche. Rompant un temps avec l'esprit rock et les cordes électrifiées de ses précédents efforts, l'artiste facétieux nous livre un recueil acoustique de 10 morceaux touchants et poétiques, emplis de sincérité, de romantisme et d'une tendresse hautement contagieuse. Survolé par les spectres bienveillants des emblématiques Léo Ferré ("Mes Petites Amoureuses"), Bourvil ("La Mandoline"), Hubert Mounier de l'Affaire Louis Trio ("Chic Planète") et Dalida ("Bambino"), Féloche and The Mandolin' Orchestra nous immerge dans un univers étincelant où complainte napolitaine, variété française et musique pop des années 80 se mêlent à une folk orchestrale et lumineuse arrangée avec brio par Vincent Beer Demander, qui signe d'ailleurs la musique de l'étonnante "Ouverture à la Féloche".
L’enivrant "Tara Tari", déjà présent dans Chimie Vivante, est un des autres moments forts de cet album incontournable qui ravira les mateurs de chansons à texte et d'ensembles à cordes pincées.
vendredi 6 mars 2020
Les Enfants d'Icare - Hum-Ma (Déluge/Socadisc/Absilone)
Les Enfants d'Icare - Hum-Ma (Déluge/Socadisc/Absilone)
A vrai dire, je ne m'attendais pas à battre la cadence avec Hum-Ma, premier disque d'un projet acoustique surprenant, ambitieux et vibrant, orchestré par le violoniste et compositeur Boris Lamérand. Et pourtant!
Leader du quatuor à cordes Les Enfants d'Icare - que nous avons également croisé dans le Theorem de Joy au côté de Thomas Julienne en 2018 - cet instrumentiste hors paire est épaulé par ses complices Antoine Delprat, un autre violoniste familier de la scène jazz hexagonale, l'altiste Olive Perrusson et le violoncelliste Octavio Angarita. Sans batterie ni percussion, le quartet parvient a développer des caractéristiques rythmiques insoupçonnables pour une formation de ce type, ancrée dans une tradition classique vieille de plus de 300 ans, mais définitivement marquée par l'actualité de ses pulsations, de ses expérimentations mélodiques et harmoniques. Influencée par l'immense répertoire classique du XX° (Ravel, Bartok...) et contemporain ("Greenwitch (Hommage à Olivier Messiaen)"), les folklores du Moyen-Orient ("Daf Algan"), des Balkans ("Geamparale") d'Irlande ("Sheebeg and Sheemore") ou d'Inde ("Loin de Shandhigar"), le jazz ("Insomnia", "Gizmo"), le rock et la pop, la musique des Enfants d'Icare a su mûrir sur scène durant près de deux années avant d'être enfin, et pour notre plus grand plaisir, gravée dans le marbre.
Nous noterons sur 3 titres les participations de deux invités exceptionnels, Carine Bonnefoy au piano (Didier Lockwood, Henri Texier, Kenny Wheeler, Sarah Lazarus...) et Clément Caratini à la clarinette basse (René Urtreger, son père Patrice Caratini, Marc Ducret...).
A vrai dire, je ne m'attendais pas à battre la cadence avec Hum-Ma, premier disque d'un projet acoustique surprenant, ambitieux et vibrant, orchestré par le violoniste et compositeur Boris Lamérand. Et pourtant!
Leader du quatuor à cordes Les Enfants d'Icare - que nous avons également croisé dans le Theorem de Joy au côté de Thomas Julienne en 2018 - cet instrumentiste hors paire est épaulé par ses complices Antoine Delprat, un autre violoniste familier de la scène jazz hexagonale, l'altiste Olive Perrusson et le violoncelliste Octavio Angarita. Sans batterie ni percussion, le quartet parvient a développer des caractéristiques rythmiques insoupçonnables pour une formation de ce type, ancrée dans une tradition classique vieille de plus de 300 ans, mais définitivement marquée par l'actualité de ses pulsations, de ses expérimentations mélodiques et harmoniques. Influencée par l'immense répertoire classique du XX° (Ravel, Bartok...) et contemporain ("Greenwitch (Hommage à Olivier Messiaen)"), les folklores du Moyen-Orient ("Daf Algan"), des Balkans ("Geamparale") d'Irlande ("Sheebeg and Sheemore") ou d'Inde ("Loin de Shandhigar"), le jazz ("Insomnia", "Gizmo"), le rock et la pop, la musique des Enfants d'Icare a su mûrir sur scène durant près de deux années avant d'être enfin, et pour notre plus grand plaisir, gravée dans le marbre.
Nous noterons sur 3 titres les participations de deux invités exceptionnels, Carine Bonnefoy au piano (Didier Lockwood, Henri Texier, Kenny Wheeler, Sarah Lazarus...) et Clément Caratini à la clarinette basse (René Urtreger, son père Patrice Caratini, Marc Ducret...).
jeudi 5 mars 2020
Christophe Marguet Quartet - Happy Hours (Mélodie en Sous-Sol/L'Autre Distribution)
Christophe Marguet Quartet - Happy Hours (Mélodie en Sous-Sol/L'Autre Distribution)
Le batteur Christophe Marguet nous revient en quartet avec Happy Hours, un recueil émouvant de 12 compositions riches et élégantes, où un jazz généreux et protéiforme se nourrit habilement de la rigueur des musiques classique et contemporaine, ainsi que des influences plus piquantes du rock et de la chanson. Remarqué ces derniers temps aux côtés des saxophonistes Daniel Erdmann (Das Kapital) et Sébastien Texier, mais aussi des contrebassistes Claude Tchamitchian et Henri Texier, il s'entoure ici du trompettiste Yoann Loustalot - un de ses fidèles acolytes dans l'excellent projet Old and New Songs paru début 2018 - et convie également le prolifique pianiste Julien Touéry, un partenaire de longue date du saxophoniste Emile Parisien. Pour l'épauler à la section rythmique, il a invité une vieille complice, la contrebassiste Hélène Labarrière - musicienne que l'on a notamment croisé dans le 4tet du violoniste Jacky Molard. Ensemble, ils nous livrent un disque envoûtant et gorgé de vibrations positives ("Organic"), où l'écriture et l'improvisation s'entremêlent librement dans des moments de fête ("Dear Don") parfois hypnotiques ("Happy Hours"), comme dans des passages plus mélancoliques ("Beauté Cachée") et intimistes ("Immersion")...
Le batteur Christophe Marguet nous revient en quartet avec Happy Hours, un recueil émouvant de 12 compositions riches et élégantes, où un jazz généreux et protéiforme se nourrit habilement de la rigueur des musiques classique et contemporaine, ainsi que des influences plus piquantes du rock et de la chanson. Remarqué ces derniers temps aux côtés des saxophonistes Daniel Erdmann (Das Kapital) et Sébastien Texier, mais aussi des contrebassistes Claude Tchamitchian et Henri Texier, il s'entoure ici du trompettiste Yoann Loustalot - un de ses fidèles acolytes dans l'excellent projet Old and New Songs paru début 2018 - et convie également le prolifique pianiste Julien Touéry, un partenaire de longue date du saxophoniste Emile Parisien. Pour l'épauler à la section rythmique, il a invité une vieille complice, la contrebassiste Hélène Labarrière - musicienne que l'on a notamment croisé dans le 4tet du violoniste Jacky Molard. Ensemble, ils nous livrent un disque envoûtant et gorgé de vibrations positives ("Organic"), où l'écriture et l'improvisation s'entremêlent librement dans des moments de fête ("Dear Don") parfois hypnotiques ("Happy Hours"), comme dans des passages plus mélancoliques ("Beauté Cachée") et intimistes ("Immersion")...
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