Le 14 Février dernier, David kiledjian alias Dawatile, producteur multi-instrumentiste à l'origine du projet lyonnais future soul Dowdelin, nous revenait chez Underdog Records avec 21, premier opus du tandem Hila, qu'il forme avec le violoncelliste arménien basé à Los Angeles, Artom Manukyan. Tous deux rassemblent avec brio leurs identités respectives, fusionnant les cultures hip-hop et jazz de l'un aux musiques savantes et folkloriques de l'Arménie des années 80 de l'autre. Le résultat est absolument convainquant, flirtant avec le raffinement et la poésie des sonorités caucasiennes, le duo élabore des titres immersifs aux rythmiques entêtantes, riches d'ambiances imprégnées d'abstract hip-hop, de beat music et d'electronica. Des invités de marque figurent au casting de ce bien bel objet, comme l'immense Miguel Atwood-Ferguson (violoniste-polyinstrumentiste californien ayant, entre autre, collaboré avec Cinematic Orchestra, Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote, Gaby Hernandez,...), le maître multi-flûtiste de Yerevan Norayr Kartashyan (proche collaborateur du pianiste jazz Tigran Hamasyan et du percussionniste Arto Tunçboyaciyan), le poète slammeur basé à Atlanta Jon Goode et la chanteuse pianiste vivant à Brooklyn, Areni Agbabian.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 10 mars 2020
Hila - 21 (Underdog Records/Bigwax Distribution)
Hila - 21 (Underdog Records/Bigwax Distribution)
Le 14 Février dernier, David kiledjian alias Dawatile, producteur multi-instrumentiste à l'origine du projet lyonnais future soul Dowdelin, nous revenait chez Underdog Records avec 21, premier opus du tandem Hila, qu'il forme avec le violoncelliste arménien basé à Los Angeles, Artom Manukyan. Tous deux rassemblent avec brio leurs identités respectives, fusionnant les cultures hip-hop et jazz de l'un aux musiques savantes et folkloriques de l'Arménie des années 80 de l'autre. Le résultat est absolument convainquant, flirtant avec le raffinement et la poésie des sonorités caucasiennes, le duo élabore des titres immersifs aux rythmiques entêtantes, riches d'ambiances imprégnées d'abstract hip-hop, de beat music et d'electronica. Des invités de marque figurent au casting de ce bien bel objet, comme l'immense Miguel Atwood-Ferguson (violoniste-polyinstrumentiste californien ayant, entre autre, collaboré avec Cinematic Orchestra, Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote, Gaby Hernandez,...), le maître multi-flûtiste de Yerevan Norayr Kartashyan (proche collaborateur du pianiste jazz Tigran Hamasyan et du percussionniste Arto Tunçboyaciyan), le poète slammeur basé à Atlanta Jon Goode et la chanteuse pianiste vivant à Brooklyn, Areni Agbabian.
Le 14 Février dernier, David kiledjian alias Dawatile, producteur multi-instrumentiste à l'origine du projet lyonnais future soul Dowdelin, nous revenait chez Underdog Records avec 21, premier opus du tandem Hila, qu'il forme avec le violoncelliste arménien basé à Los Angeles, Artom Manukyan. Tous deux rassemblent avec brio leurs identités respectives, fusionnant les cultures hip-hop et jazz de l'un aux musiques savantes et folkloriques de l'Arménie des années 80 de l'autre. Le résultat est absolument convainquant, flirtant avec le raffinement et la poésie des sonorités caucasiennes, le duo élabore des titres immersifs aux rythmiques entêtantes, riches d'ambiances imprégnées d'abstract hip-hop, de beat music et d'electronica. Des invités de marque figurent au casting de ce bien bel objet, comme l'immense Miguel Atwood-Ferguson (violoniste-polyinstrumentiste californien ayant, entre autre, collaboré avec Cinematic Orchestra, Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote, Gaby Hernandez,...), le maître multi-flûtiste de Yerevan Norayr Kartashyan (proche collaborateur du pianiste jazz Tigran Hamasyan et du percussionniste Arto Tunçboyaciyan), le poète slammeur basé à Atlanta Jon Goode et la chanteuse pianiste vivant à Brooklyn, Areni Agbabian.
Féloche and The Mandolin' Orchestra - Féloche and The Mandolin' Orchestra (Silbo Records/Absilone)
Féloche and The Mandolin' Orchestra - Féloche and The Mandolin' Orchestra (Silbo Records/Absilone)
Après Chimie Vivante paru fin 2018, le chanteur multi-instrumentiste Féloche nous revenait le 14 Février dernier avec un nouvel opus majestueux et accrocheur, enregistré avec un orchestre à plectre rassemblant pas moins de 13 musiciens et musiciennes (mandolines, mandoles, guitares et contrebasse) dirigés par Florentino Calvo et où a participé, sur un des titres phares, la franco-italienne Christine Herin, rebaptisée tout récemment Dolche. Rompant un temps avec l'esprit rock et les cordes électrifiées de ses précédents efforts, l'artiste facétieux nous livre un recueil acoustique de 10 morceaux touchants et poétiques, emplis de sincérité, de romantisme et d'une tendresse hautement contagieuse. Survolé par les spectres bienveillants des emblématiques Léo Ferré ("Mes Petites Amoureuses"), Bourvil ("La Mandoline"), Hubert Mounier de l'Affaire Louis Trio ("Chic Planète") et Dalida ("Bambino"), Féloche and The Mandolin' Orchestra nous immerge dans un univers étincelant où complainte napolitaine, variété française et musique pop des années 80 se mêlent à une folk orchestrale et lumineuse arrangée avec brio par Vincent Beer Demander, qui signe d'ailleurs la musique de l'étonnante "Ouverture à la Féloche".
L’enivrant "Tara Tari", déjà présent dans Chimie Vivante, est un des autres moments forts de cet album incontournable qui ravira les mateurs de chansons à texte et d'ensembles à cordes pincées.
Après Chimie Vivante paru fin 2018, le chanteur multi-instrumentiste Féloche nous revenait le 14 Février dernier avec un nouvel opus majestueux et accrocheur, enregistré avec un orchestre à plectre rassemblant pas moins de 13 musiciens et musiciennes (mandolines, mandoles, guitares et contrebasse) dirigés par Florentino Calvo et où a participé, sur un des titres phares, la franco-italienne Christine Herin, rebaptisée tout récemment Dolche. Rompant un temps avec l'esprit rock et les cordes électrifiées de ses précédents efforts, l'artiste facétieux nous livre un recueil acoustique de 10 morceaux touchants et poétiques, emplis de sincérité, de romantisme et d'une tendresse hautement contagieuse. Survolé par les spectres bienveillants des emblématiques Léo Ferré ("Mes Petites Amoureuses"), Bourvil ("La Mandoline"), Hubert Mounier de l'Affaire Louis Trio ("Chic Planète") et Dalida ("Bambino"), Féloche and The Mandolin' Orchestra nous immerge dans un univers étincelant où complainte napolitaine, variété française et musique pop des années 80 se mêlent à une folk orchestrale et lumineuse arrangée avec brio par Vincent Beer Demander, qui signe d'ailleurs la musique de l'étonnante "Ouverture à la Féloche".
L’enivrant "Tara Tari", déjà présent dans Chimie Vivante, est un des autres moments forts de cet album incontournable qui ravira les mateurs de chansons à texte et d'ensembles à cordes pincées.
vendredi 6 mars 2020
Les Enfants d'Icare - Hum-Ma (Déluge/Socadisc/Absilone)
Les Enfants d'Icare - Hum-Ma (Déluge/Socadisc/Absilone)
A vrai dire, je ne m'attendais pas à battre la cadence avec Hum-Ma, premier disque d'un projet acoustique surprenant, ambitieux et vibrant, orchestré par le violoniste et compositeur Boris Lamérand. Et pourtant!
Leader du quatuor à cordes Les Enfants d'Icare - que nous avons également croisé dans le Theorem de Joy au côté de Thomas Julienne en 2018 - cet instrumentiste hors paire est épaulé par ses complices Antoine Delprat, un autre violoniste familier de la scène jazz hexagonale, l'altiste Olive Perrusson et le violoncelliste Octavio Angarita. Sans batterie ni percussion, le quartet parvient a développer des caractéristiques rythmiques insoupçonnables pour une formation de ce type, ancrée dans une tradition classique vieille de plus de 300 ans, mais définitivement marquée par l'actualité de ses pulsations, de ses expérimentations mélodiques et harmoniques. Influencée par l'immense répertoire classique du XX° (Ravel, Bartok...) et contemporain ("Greenwitch (Hommage à Olivier Messiaen)"), les folklores du Moyen-Orient ("Daf Algan"), des Balkans ("Geamparale") d'Irlande ("Sheebeg and Sheemore") ou d'Inde ("Loin de Shandhigar"), le jazz ("Insomnia", "Gizmo"), le rock et la pop, la musique des Enfants d'Icare a su mûrir sur scène durant près de deux années avant d'être enfin, et pour notre plus grand plaisir, gravée dans le marbre.
Nous noterons sur 3 titres les participations de deux invités exceptionnels, Carine Bonnefoy au piano (Didier Lockwood, Henri Texier, Kenny Wheeler, Sarah Lazarus...) et Clément Caratini à la clarinette basse (René Urtreger, son père Patrice Caratini, Marc Ducret...).
A vrai dire, je ne m'attendais pas à battre la cadence avec Hum-Ma, premier disque d'un projet acoustique surprenant, ambitieux et vibrant, orchestré par le violoniste et compositeur Boris Lamérand. Et pourtant!
Leader du quatuor à cordes Les Enfants d'Icare - que nous avons également croisé dans le Theorem de Joy au côté de Thomas Julienne en 2018 - cet instrumentiste hors paire est épaulé par ses complices Antoine Delprat, un autre violoniste familier de la scène jazz hexagonale, l'altiste Olive Perrusson et le violoncelliste Octavio Angarita. Sans batterie ni percussion, le quartet parvient a développer des caractéristiques rythmiques insoupçonnables pour une formation de ce type, ancrée dans une tradition classique vieille de plus de 300 ans, mais définitivement marquée par l'actualité de ses pulsations, de ses expérimentations mélodiques et harmoniques. Influencée par l'immense répertoire classique du XX° (Ravel, Bartok...) et contemporain ("Greenwitch (Hommage à Olivier Messiaen)"), les folklores du Moyen-Orient ("Daf Algan"), des Balkans ("Geamparale") d'Irlande ("Sheebeg and Sheemore") ou d'Inde ("Loin de Shandhigar"), le jazz ("Insomnia", "Gizmo"), le rock et la pop, la musique des Enfants d'Icare a su mûrir sur scène durant près de deux années avant d'être enfin, et pour notre plus grand plaisir, gravée dans le marbre.
Nous noterons sur 3 titres les participations de deux invités exceptionnels, Carine Bonnefoy au piano (Didier Lockwood, Henri Texier, Kenny Wheeler, Sarah Lazarus...) et Clément Caratini à la clarinette basse (René Urtreger, son père Patrice Caratini, Marc Ducret...).
jeudi 5 mars 2020
Christophe Marguet Quartet - Happy Hours (Mélodie en Sous-Sol/L'Autre Distribution)
Christophe Marguet Quartet - Happy Hours (Mélodie en Sous-Sol/L'Autre Distribution)
Le batteur Christophe Marguet nous revient en quartet avec Happy Hours, un recueil émouvant de 12 compositions riches et élégantes, où un jazz généreux et protéiforme se nourrit habilement de la rigueur des musiques classique et contemporaine, ainsi que des influences plus piquantes du rock et de la chanson. Remarqué ces derniers temps aux côtés des saxophonistes Daniel Erdmann (Das Kapital) et Sébastien Texier, mais aussi des contrebassistes Claude Tchamitchian et Henri Texier, il s'entoure ici du trompettiste Yoann Loustalot - un de ses fidèles acolytes dans l'excellent projet Old and New Songs paru début 2018 - et convie également le prolifique pianiste Julien Touéry, un partenaire de longue date du saxophoniste Emile Parisien. Pour l'épauler à la section rythmique, il a invité une vieille complice, la contrebassiste Hélène Labarrière - musicienne que l'on a notamment croisé dans le 4tet du violoniste Jacky Molard. Ensemble, ils nous livrent un disque envoûtant et gorgé de vibrations positives ("Organic"), où l'écriture et l'improvisation s'entremêlent librement dans des moments de fête ("Dear Don") parfois hypnotiques ("Happy Hours"), comme dans des passages plus mélancoliques ("Beauté Cachée") et intimistes ("Immersion")...
Le batteur Christophe Marguet nous revient en quartet avec Happy Hours, un recueil émouvant de 12 compositions riches et élégantes, où un jazz généreux et protéiforme se nourrit habilement de la rigueur des musiques classique et contemporaine, ainsi que des influences plus piquantes du rock et de la chanson. Remarqué ces derniers temps aux côtés des saxophonistes Daniel Erdmann (Das Kapital) et Sébastien Texier, mais aussi des contrebassistes Claude Tchamitchian et Henri Texier, il s'entoure ici du trompettiste Yoann Loustalot - un de ses fidèles acolytes dans l'excellent projet Old and New Songs paru début 2018 - et convie également le prolifique pianiste Julien Touéry, un partenaire de longue date du saxophoniste Emile Parisien. Pour l'épauler à la section rythmique, il a invité une vieille complice, la contrebassiste Hélène Labarrière - musicienne que l'on a notamment croisé dans le 4tet du violoniste Jacky Molard. Ensemble, ils nous livrent un disque envoûtant et gorgé de vibrations positives ("Organic"), où l'écriture et l'improvisation s'entremêlent librement dans des moments de fête ("Dear Don") parfois hypnotiques ("Happy Hours"), comme dans des passages plus mélancoliques ("Beauté Cachée") et intimistes ("Immersion")...
mercredi 26 février 2020
Claude Tchamichian - Poetic Power (Emouvance/Absilone)
Claude Tchamichian - Poetic Power (Emouvance/Absilone)
Après son album solo In Spirit paru l'an passé sur le label Emouvance, c'est en trio que l'incontournable contrebassiste Claude Tchamichian nous revenait le 14 Février dernier. Dans son intense Poetic Power - recueil de 6 compositions à l'écriture inspirée et épurée, où il est accompagné par le saxophoniste normand Christophe Monniot et le batteur américain Tom Rainey - le musicien d'origine arménienne a souhaité donner corps à l'imaginaire qu'engendre la multitude d'éléments qui inter-agissent de façon très "mobile" dans la nature. Le jazz qui en découle - entre expressions avant-gardistes et allusions moyen-orientales - est aérien et lyrique ("Le Temps d'un Regard"), incandescent ("Shadow's Breath", "Unnecessary Fights") et organique ("L'Envolée Belle", "So Close, So Far"), traversé par des salves d'improvisations virtuoses, fulgurantes et puissantes ("Katsounine"), où brillent un interplay et une cohésion sans faille.
Après son album solo In Spirit paru l'an passé sur le label Emouvance, c'est en trio que l'incontournable contrebassiste Claude Tchamichian nous revenait le 14 Février dernier. Dans son intense Poetic Power - recueil de 6 compositions à l'écriture inspirée et épurée, où il est accompagné par le saxophoniste normand Christophe Monniot et le batteur américain Tom Rainey - le musicien d'origine arménienne a souhaité donner corps à l'imaginaire qu'engendre la multitude d'éléments qui inter-agissent de façon très "mobile" dans la nature. Le jazz qui en découle - entre expressions avant-gardistes et allusions moyen-orientales - est aérien et lyrique ("Le Temps d'un Regard"), incandescent ("Shadow's Breath", "Unnecessary Fights") et organique ("L'Envolée Belle", "So Close, So Far"), traversé par des salves d'improvisations virtuoses, fulgurantes et puissantes ("Katsounine"), où brillent un interplay et une cohésion sans faille.
vendredi 21 février 2020
André Jaume - Retour aux Sources (Durance/Absilone/Socadisc)
André Jaume - Retour aux Sources (Durance/Absilone/Socadisc)
Le saxophoniste ténor André Jaume, auquel les guitaristes Rémi Charmasson et Alain Soler rendaient hommage dans leur récent opus sobrement baptisé Mr AJ, publiera le 28 Février prochain sur Durance son nouvel opus intitulé Retour aux Sources, un album enregistré en solo faisant suite à Naked du bassiste Laurent David, qui était le premier volet d'une collection imaginée par le label basé dans les Alpes de Hautes Provence. Lui qui est devenu au fil de ses collaborations, un spécialiste des duos (Joe McPhee, Jimmy Giuffre, Daniel Humair, Raphaël Imbert et bien d'autres), se retrouve comme en 1977 avec Le Collier de la Colombe, dans cet exercice périlleux et sans artifice qu'est le disque en solo. En alignant 12 compositions et un arrangement sur une pièce inédite du néerlandais Willem Breuker, l'octogénaire marseillais se met à nu et impose le respect grâce à un Retour aux Sources dépouillé et expressif, où "la parole est vive et profonde, la thématique rigoureuse et l'articulation claire mais accidentée".
Le saxophoniste ténor André Jaume, auquel les guitaristes Rémi Charmasson et Alain Soler rendaient hommage dans leur récent opus sobrement baptisé Mr AJ, publiera le 28 Février prochain sur Durance son nouvel opus intitulé Retour aux Sources, un album enregistré en solo faisant suite à Naked du bassiste Laurent David, qui était le premier volet d'une collection imaginée par le label basé dans les Alpes de Hautes Provence. Lui qui est devenu au fil de ses collaborations, un spécialiste des duos (Joe McPhee, Jimmy Giuffre, Daniel Humair, Raphaël Imbert et bien d'autres), se retrouve comme en 1977 avec Le Collier de la Colombe, dans cet exercice périlleux et sans artifice qu'est le disque en solo. En alignant 12 compositions et un arrangement sur une pièce inédite du néerlandais Willem Breuker, l'octogénaire marseillais se met à nu et impose le respect grâce à un Retour aux Sources dépouillé et expressif, où "la parole est vive et profonde, la thématique rigoureuse et l'articulation claire mais accidentée".
jeudi 20 février 2020
Ludivine Issambourg - Outlaws Tribute to Hubert Laws (Heavenly Sweetness/L'Autre Distribution)
Ludivine Issambourg - Outlaws Tribute to Hubert Laws (Heavenly Sweetness/L'Autre Distribution)
Artisan d'un groove radieux et électrisant, Ludivine Issambourg - flûtiste normande devenue emblématique des scènes electro et jazz hexagonales, voire européennes (Magic Malik, Julien Lourau, Wax Tailor, Antiloops, UHT, A State of Mind, Dj Greem, Dj Click, Angélique Kidjo,...) - fait mouche avec son nouvel effort à paraître le 28 Février prochain sur l'excellent label Heavenly Sweetness!
Passionnée par les sonorités funk et soul/jazz old school, elle rend dans son entraînant Outlaws, un hommage vibrant à l'américain Hubert Laws, un des rares musiciens classiques à s'être illustré avec autant de brio dans les répertoires jazz et pop que rhythm & blues. Avec près d'une vingtaine d'albums à son actif en tant que leader et une myriade de collaborations toutes plus prestigieuses les unes que les autres (Jaco Pastorius, Chick Corea, Herbie Hancock, Quincy Jones ou encore Ron Carter), ce monstre sacré - pilier de ce que Gunther Schuller nommait dans les années 50 le Third Stream - est devenu le flûtiste le plus samplé par les producteurs hip-hop, aux côtés bien sûr les immenses Herbie Mann et Yusef Lateef.
Accompagnée par des artistes de grande envergure - à savoir Laurent Coulondre à l'orgue Hammond, Julien Herné à la basse, Stéphane Huchard à la batterie - et épaulée par l'incontournable claviériste Eric Legnini (à la direction artistique et au Fender Rhodes), Ludivine parvient donc dans ce captivant Tribute to Hubert Laws à sublimer le répertoire malheureusement trop méconnu d'un géant, nous faisant plonger tête la première dans un décors immersif aux couleurs 70's.
Nous noterons la présence d'un invité spécial sur l’envoûtant "What Do You Think of This World Now?", il s'agit du brillant Christophe Chassol !
Artisan d'un groove radieux et électrisant, Ludivine Issambourg - flûtiste normande devenue emblématique des scènes electro et jazz hexagonales, voire européennes (Magic Malik, Julien Lourau, Wax Tailor, Antiloops, UHT, A State of Mind, Dj Greem, Dj Click, Angélique Kidjo,...) - fait mouche avec son nouvel effort à paraître le 28 Février prochain sur l'excellent label Heavenly Sweetness!
Passionnée par les sonorités funk et soul/jazz old school, elle rend dans son entraînant Outlaws, un hommage vibrant à l'américain Hubert Laws, un des rares musiciens classiques à s'être illustré avec autant de brio dans les répertoires jazz et pop que rhythm & blues. Avec près d'une vingtaine d'albums à son actif en tant que leader et une myriade de collaborations toutes plus prestigieuses les unes que les autres (Jaco Pastorius, Chick Corea, Herbie Hancock, Quincy Jones ou encore Ron Carter), ce monstre sacré - pilier de ce que Gunther Schuller nommait dans les années 50 le Third Stream - est devenu le flûtiste le plus samplé par les producteurs hip-hop, aux côtés bien sûr les immenses Herbie Mann et Yusef Lateef.
Accompagnée par des artistes de grande envergure - à savoir Laurent Coulondre à l'orgue Hammond, Julien Herné à la basse, Stéphane Huchard à la batterie - et épaulée par l'incontournable claviériste Eric Legnini (à la direction artistique et au Fender Rhodes), Ludivine parvient donc dans ce captivant Tribute to Hubert Laws à sublimer le répertoire malheureusement trop méconnu d'un géant, nous faisant plonger tête la première dans un décors immersif aux couleurs 70's.
Nous noterons la présence d'un invité spécial sur l’envoûtant "What Do You Think of This World Now?", il s'agit du brillant Christophe Chassol !
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