Born to Try est le second effort long format du tandem français Part-Time Friends, formé depuis une dizaine d'années par Pauline et Florent, tous deux inconditionnels du groupe punk/rock britannique, The Libertines. Résolument plus musclée, dansante et électrisante que dans son précédent Finger Crossed, la pop décomplexée du duo convoque le souvenir des groupes cultes des années 90, avec leur son rock gorgé de synthés enjoués et organiques. Les mélodies y sont accrocheuses, hypnotiques et flamboyantes, taillées pour emballer dès la première écoute. Chantés en anglais, les textes abordent sans retenue le parcours chaotique et semé d'embûches d'une relation artistique fragile, Pauline et Florent se répondent en effet par chansons interposées, mettant à profit leurs caractères diamétralement opposés et pourtant si complémentaires...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 8 mai 2018
Part-Time Friends - Born to Try (Un Plan Simple/Sony Music)
Part-Time Friends - Born to Try (Un Plan Simple/Sony Music)
Born to Try est le second effort long format du tandem français Part-Time Friends, formé depuis une dizaine d'années par Pauline et Florent, tous deux inconditionnels du groupe punk/rock britannique, The Libertines. Résolument plus musclée, dansante et électrisante que dans son précédent Finger Crossed, la pop décomplexée du duo convoque le souvenir des groupes cultes des années 90, avec leur son rock gorgé de synthés enjoués et organiques. Les mélodies y sont accrocheuses, hypnotiques et flamboyantes, taillées pour emballer dès la première écoute. Chantés en anglais, les textes abordent sans retenue le parcours chaotique et semé d'embûches d'une relation artistique fragile, Pauline et Florent se répondent en effet par chansons interposées, mettant à profit leurs caractères diamétralement opposés et pourtant si complémentaires...
Born to Try est le second effort long format du tandem français Part-Time Friends, formé depuis une dizaine d'années par Pauline et Florent, tous deux inconditionnels du groupe punk/rock britannique, The Libertines. Résolument plus musclée, dansante et électrisante que dans son précédent Finger Crossed, la pop décomplexée du duo convoque le souvenir des groupes cultes des années 90, avec leur son rock gorgé de synthés enjoués et organiques. Les mélodies y sont accrocheuses, hypnotiques et flamboyantes, taillées pour emballer dès la première écoute. Chantés en anglais, les textes abordent sans retenue le parcours chaotique et semé d'embûches d'une relation artistique fragile, Pauline et Florent se répondent en effet par chansons interposées, mettant à profit leurs caractères diamétralement opposés et pourtant si complémentaires...
lundi 7 mai 2018
Bertrand Renaudin - La Tentation des Nuages (OP Music/L'Autre Distribution)
Bertrand Renaudin - La Tentation des Nuages (OP Music/L'Autre Distribution)
C'est un bien bel écrin de notes bleues fleuries et scintillantes que nous propose le batteur Bertrand Renaudin, musicien et botaniste averti qui évolue depuis plus de 50 ans hors des sentiers battus du jazz.
Le 25 Mai prochain, il publiera chez OP Music son dernier opus intitulé La Tentation des Nuages, recueil de 18 compositions, dont 9 sont des improvisations inspirées par les plantes et les arbres de son jardin extraordinaire, L'atelier Blanc, situé à la Bussière au Sud de Paris. En trio, avec ses complices Hugues Rousé au saxophone et Sébastien Dochy à la contrebasse, Bertrand dévoile une musique aérée et raffinée, un jazz moderne et inspiré, empreint d'une tendre poésie qui dégage de chaleureuses vibrations méditatives. Le disque est mis en image par le photographe giennois Romain Beaumont, dont les clichés illustrent les faces de sa pochette.
Elève de Kenny Clarke et Dante Agostini, Bertrand s'ouvre très tôt à d'autres cultures, il voyage, échange et partage, enrichissant son propos de rencontres marquantes (Léo Ferré), de folklores d'ici et d'ailleurs (issus des régions vendéennes, basques ou bretonnes, mais aussi de l'Inde et de l'Afrique), de philosophies et de traditions séculaires (le jardin zen et la taille en nuages). "Homme de cœur, il dédie ses morceaux aux aventures humaines sans lesquelles il ne serait pas...", ce qui l'amène dans La Tentation des Nuages a compléter son trio par deux figures hexagonales des plus singulières dans le domaine des musiques classiques et improvisées: le pianiste Jean-Christophe Cholet et le percussionniste Xavier Mertian (notamment au steelpan)... Un casting de rêve pour une aventure contemplative autour de mélodies simples et élégantes.
C'est un bien bel écrin de notes bleues fleuries et scintillantes que nous propose le batteur Bertrand Renaudin, musicien et botaniste averti qui évolue depuis plus de 50 ans hors des sentiers battus du jazz.
Le 25 Mai prochain, il publiera chez OP Music son dernier opus intitulé La Tentation des Nuages, recueil de 18 compositions, dont 9 sont des improvisations inspirées par les plantes et les arbres de son jardin extraordinaire, L'atelier Blanc, situé à la Bussière au Sud de Paris. En trio, avec ses complices Hugues Rousé au saxophone et Sébastien Dochy à la contrebasse, Bertrand dévoile une musique aérée et raffinée, un jazz moderne et inspiré, empreint d'une tendre poésie qui dégage de chaleureuses vibrations méditatives. Le disque est mis en image par le photographe giennois Romain Beaumont, dont les clichés illustrent les faces de sa pochette.
Elève de Kenny Clarke et Dante Agostini, Bertrand s'ouvre très tôt à d'autres cultures, il voyage, échange et partage, enrichissant son propos de rencontres marquantes (Léo Ferré), de folklores d'ici et d'ailleurs (issus des régions vendéennes, basques ou bretonnes, mais aussi de l'Inde et de l'Afrique), de philosophies et de traditions séculaires (le jardin zen et la taille en nuages). "Homme de cœur, il dédie ses morceaux aux aventures humaines sans lesquelles il ne serait pas...", ce qui l'amène dans La Tentation des Nuages a compléter son trio par deux figures hexagonales des plus singulières dans le domaine des musiques classiques et improvisées: le pianiste Jean-Christophe Cholet et le percussionniste Xavier Mertian (notamment au steelpan)... Un casting de rêve pour une aventure contemplative autour de mélodies simples et élégantes.
Pierre Marcus - Pyrodance (Jazz Family/Socadisc)
Pierre Marcus - Pyrodance (Jazz Family/Socadisc)
C'est dans le sud de la France que le contrebassiste Pierre Marcus a fait ses armes sous la direction des piliers du Conservatoire de Nice, le trompettiste François Chassagnite (RIP) et le saxophoniste Jean-Marc Baccarini. Le 27 Avril dernier, sur Jazz Family, il publiait son second opus Pyrodance, entouré du saxophoniste Baptiste Herbin (alto & soprano), du pianiste Fred Perreard et du batteur Thomas Delor, casting déjà présent sur le précédent Longue Attente, paru en 2015, après l'obtention de son diplôme de fin d'étude. Artisan d'un groove généreux ("Mestre Dana") et d'un swing élégant, le compositeur discret nous dévoile 10 titres vibrants et accrocheurs, dont 9 sont signés de son sceau; "317 East 32 NB Street" étant une reprise de l'immense Lennie Tristano, où brille une walking bass hypnotique. Il alterne savamment des airs de ballades nocturnes comme les tendres "Luboff" ou "Papillon Bungalow" et des tempo plus soutenus telles que l'ouverture trépidante "Berthé Futé" ou la clôture "Pyrodance" qui a donné son nom au disque, un hommage à l'une des principales influences de Pierre, le pianiste Thelonious Monk. Se référant à la grande tradition du jazz, be-bop et hard bop en tête, Pyrodance exprime sa singularité dans un interplay gorgé de chaleur et de générosité, en effet, le quartet, rejoint à deux occasions par le saxophoniste cubain Irving Acao (ténor), irradie l'auditeur de vibrations acoustiques positives et fédératrices.
C'est dans le sud de la France que le contrebassiste Pierre Marcus a fait ses armes sous la direction des piliers du Conservatoire de Nice, le trompettiste François Chassagnite (RIP) et le saxophoniste Jean-Marc Baccarini. Le 27 Avril dernier, sur Jazz Family, il publiait son second opus Pyrodance, entouré du saxophoniste Baptiste Herbin (alto & soprano), du pianiste Fred Perreard et du batteur Thomas Delor, casting déjà présent sur le précédent Longue Attente, paru en 2015, après l'obtention de son diplôme de fin d'étude. Artisan d'un groove généreux ("Mestre Dana") et d'un swing élégant, le compositeur discret nous dévoile 10 titres vibrants et accrocheurs, dont 9 sont signés de son sceau; "317 East 32 NB Street" étant une reprise de l'immense Lennie Tristano, où brille une walking bass hypnotique. Il alterne savamment des airs de ballades nocturnes comme les tendres "Luboff" ou "Papillon Bungalow" et des tempo plus soutenus telles que l'ouverture trépidante "Berthé Futé" ou la clôture "Pyrodance" qui a donné son nom au disque, un hommage à l'une des principales influences de Pierre, le pianiste Thelonious Monk. Se référant à la grande tradition du jazz, be-bop et hard bop en tête, Pyrodance exprime sa singularité dans un interplay gorgé de chaleur et de générosité, en effet, le quartet, rejoint à deux occasions par le saxophoniste cubain Irving Acao (ténor), irradie l'auditeur de vibrations acoustiques positives et fédératrices.
vendredi 4 mai 2018
Fabian Tharin - Fosbury EP (Musique Sauvage/Pias)
Fabian Tharin - Fosbury EP (Musique Sauvage/Pias)
Le détonant Fabian Tharin nous revient avec un nouvel EP baptisé Fosbury, recueil de 4 titres aux sonorités pop bigarrées et discoïdes, dévoilant une poésie à la mélancolie décalée et accrocheuse. Les productions y sont entêtantes et efficaces, se parant de délicieux accents hip-hop et electro contagieux...
Le détonant Fabian Tharin nous revient avec un nouvel EP baptisé Fosbury, recueil de 4 titres aux sonorités pop bigarrées et discoïdes, dévoilant une poésie à la mélancolie décalée et accrocheuse. Les productions y sont entêtantes et efficaces, se parant de délicieux accents hip-hop et electro contagieux...
jeudi 3 mai 2018
Séisme - Jishin (Musique et Equilibre/L'Autre Distribution)
Séisme - Jishin (Musique et Equilibre/L'Autre Distribution)
Le free jazz du saxophoniste David Sevestre nous replonge dans les explorations harmoniques, mélodiques et rythmiques des emblématiques Steve Coleman, Wayne Shorter, Ornette Colemane et Jozef Du Moulin, piliers d'une approche esthétique qui a révolutionner les codes du jazz, de l'écriture et de l'improvisation dans les années 50 et 60. Dans Jishin, livré le 27 Avril dernier en compagnie de son quartet Séisme, le musicien basé à Orléans s'interroge sur ce mode d'expression libre qu'il affectionne tant, l'implémentant de rugissements électroniques féroces et le nappant d'effluves envoutantes, héritées de la musique de quelques grands compositeurs classiques. David, entouré du pianiste Jérôme Damien, du bassiste Nicolas Le Moullec et du batteur Adrien Chennebault, dévoile ainsi un jazz-rock cuivré, tellurique et électrisant...
Le free jazz du saxophoniste David Sevestre nous replonge dans les explorations harmoniques, mélodiques et rythmiques des emblématiques Steve Coleman, Wayne Shorter, Ornette Colemane et Jozef Du Moulin, piliers d'une approche esthétique qui a révolutionner les codes du jazz, de l'écriture et de l'improvisation dans les années 50 et 60. Dans Jishin, livré le 27 Avril dernier en compagnie de son quartet Séisme, le musicien basé à Orléans s'interroge sur ce mode d'expression libre qu'il affectionne tant, l'implémentant de rugissements électroniques féroces et le nappant d'effluves envoutantes, héritées de la musique de quelques grands compositeurs classiques. David, entouré du pianiste Jérôme Damien, du bassiste Nicolas Le Moullec et du batteur Adrien Chennebault, dévoile ainsi un jazz-rock cuivré, tellurique et électrisant...
mercredi 2 mai 2018
Ebo Taylor - Yen Ara (Mr Bongo)
Ebo Taylor - Yen Ara (Mr Bongo)
La légende ghanéenne, Ebo Taylor, nous revient avec un nouvel opus intitulé Yen Ara. Agé de 81 ans, il est l'un des personnages clés dans le développement des sonorités afro-funk de l'Afrique de l'Ouest des années 70, tout comme son compatriote, l'immense Pat Thomas. Guitariste, compositeur, arrangeur et chanteur, Ebo est considéré comme le trait d’union entre Accra, berceau du highlife, et Lagos, Mecque de l'afrobeat, courant inventé par son ami Fela Kuti, avec qui il étudia à Londres dans les 60's, s'imprégnant du jazz de Miles Davis, John Coltrane et Charlie Parker. Après s'être absenté de la scène musicale pendant près de 30 années, l'artiste refaisait surface sur Strut Records en 2010 avec Love and Death et Appia Kwa Bridge.
Enregistré en live à l'Electric Monkey Studio d'Amsterdam, Yen Ara est, quant à lui, paru le 6 Avril dernier sur le label de Brighton Mr Bongo, référence incontournable de la world music. Constitué de 9 compositions inédites, il déploie une énergie fédératrice puisée entre autres dans les rythmes endiablés et cuivrés de l'afrobeat. Entouré de son Saltpond City Band, Ebo atteint ici les sommets de son art, affichant des influences highlife, konkoma et jazz, plus raffinées et efficaces que jamais. Ces dernières sont mises en scène dans une production percussive et festive, soigneusement servie par l'excellent Justin Adams (Tinariwen, Rachis Taha, Robert Plant).
La légende ghanéenne, Ebo Taylor, nous revient avec un nouvel opus intitulé Yen Ara. Agé de 81 ans, il est l'un des personnages clés dans le développement des sonorités afro-funk de l'Afrique de l'Ouest des années 70, tout comme son compatriote, l'immense Pat Thomas. Guitariste, compositeur, arrangeur et chanteur, Ebo est considéré comme le trait d’union entre Accra, berceau du highlife, et Lagos, Mecque de l'afrobeat, courant inventé par son ami Fela Kuti, avec qui il étudia à Londres dans les 60's, s'imprégnant du jazz de Miles Davis, John Coltrane et Charlie Parker. Après s'être absenté de la scène musicale pendant près de 30 années, l'artiste refaisait surface sur Strut Records en 2010 avec Love and Death et Appia Kwa Bridge.
Enregistré en live à l'Electric Monkey Studio d'Amsterdam, Yen Ara est, quant à lui, paru le 6 Avril dernier sur le label de Brighton Mr Bongo, référence incontournable de la world music. Constitué de 9 compositions inédites, il déploie une énergie fédératrice puisée entre autres dans les rythmes endiablés et cuivrés de l'afrobeat. Entouré de son Saltpond City Band, Ebo atteint ici les sommets de son art, affichant des influences highlife, konkoma et jazz, plus raffinées et efficaces que jamais. Ces dernières sont mises en scène dans une production percussive et festive, soigneusement servie par l'excellent Justin Adams (Tinariwen, Rachis Taha, Robert Plant).
lundi 30 avril 2018
Tim Maia - Disco Club (Mr Bongo)
Tim Maia - Disco Club (Mr Bongo)
Mr Bongo nous régale d'une nouvelle perle disco do brasil, extraite cette fois-ci du répertoire de l'immense godfather of funk carioca, l'incontournable Tim Maia. Il s'agit de son Disco Club, rareté oubliée initialement publiée en 1978 chez Atlantic.
Après avoir réédité l'excellent Maria Fumaça de Banda Black Rio, le label s'attaque en effet à un monstre sacré de la musique populaire brésilienne. Auteur de tueries absolues telles que "Sossego", Tim Maia a influencé toute un génération de musiciens dont le fameux Ed Motta, combinant efficacement paillettes et glamour disco, groove funk et racines soul. Si les 4 premières pistes du disque sont une invitation manifestes à la danse et à la fête, comme l'expriment les rythmes discoïdes frénétiques de "A Fim de Voltar" et "Vitoria Regia Estou Contigo E Nao Abro", les 6 autres titres sont bien plus apaisés, s'y distinguent même de pures ballades aux accents romantiques terriblement accrocheurs : "Murmurio", écrite par la légende Cassiano et le vibrant "Pais e Filhos".
Culte!
Mr Bongo nous régale d'une nouvelle perle disco do brasil, extraite cette fois-ci du répertoire de l'immense godfather of funk carioca, l'incontournable Tim Maia. Il s'agit de son Disco Club, rareté oubliée initialement publiée en 1978 chez Atlantic.
Après avoir réédité l'excellent Maria Fumaça de Banda Black Rio, le label s'attaque en effet à un monstre sacré de la musique populaire brésilienne. Auteur de tueries absolues telles que "Sossego", Tim Maia a influencé toute un génération de musiciens dont le fameux Ed Motta, combinant efficacement paillettes et glamour disco, groove funk et racines soul. Si les 4 premières pistes du disque sont une invitation manifestes à la danse et à la fête, comme l'expriment les rythmes discoïdes frénétiques de "A Fim de Voltar" et "Vitoria Regia Estou Contigo E Nao Abro", les 6 autres titres sont bien plus apaisés, s'y distinguent même de pures ballades aux accents romantiques terriblement accrocheurs : "Murmurio", écrite par la légende Cassiano et le vibrant "Pais e Filhos".
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