Sonido Gallo Negro - Mambo Cosmico (Glitterbeat/Differ-Ant)
C'est depuis son fief à Mexico, que l'étonnante formation Sonido Gallo Negro nous présente son 3° effort baptisé Mambo Cosmico, un titre évocateur annonçant une programmation explosive plutôt barrée et sidérale, mêlant sonorités sud-américaines et rock psychédélique. Les rythmes de la cumbia péruvienne s'y électrisent et viennent se frotter à d'autres folklores régionaux comme le danzon, le cha cha cha et le mambo cubain, ainsi que le porro colombien. Ce joyeux carnaval sonore, exubérant, coloré, festif et hypnotique, est constitué de 9 compositions et de 2 reprises ultra populaires : les célébrissimes "Tolu" de Lucho Bermudez et "Quien Sera" de Pablo Beltran Ruiz. L'album sera disponible dans les bacs dès le 06 Avril prochain, grâce à l'entremise de Glitterbeat et la distribution de Differ-Ant. Il offre pour la première fois des chœurs et des parties chantées par les 9 membres du groupe, entourés pour l'occasion d'invités spéciaux : les trompettistes Alex Gonzalez Villaseñor Escobar et Pascual Montaño, la chanteuse Mitze Maiz, le vibraphoniste Alexis Ruiz, le violoniste Master Javier Carrillo Velasquez, le harpiste La Bruja de Texoco et enfin Isaias Chay Martinez à l'archet.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 28 février 2018
Alban Darche & L'OrphiCube - The Atomic Flonflons (Yolk Music/L'Autre Distribution)
Alban Darche & L'OrphiCube - The Atomic Flonflons (Yolk Music/L'Autre Distribution)
Le compositeur, arrangeur et saxophoniste Alban Darche nous présente son nouveau projet jazz baptisé L'Orphicube, un étrange objet aux contours familiers qui vient compléter son tableau de chasse aux côtés de ses précédents trophées de guerre Le Gros Cube, Jass et autres.
Multipliant sans cesse les formats et associant toujours une large palette de sonorités allant du jazz à la pop et du rock à l'opéra en passant par le rap, le slam, la musique contemporaine et la musique de chambre, cet électron libre s'entoure à chaque fois de la crème des instrumentistes et vocalistes hexagonaux. Dans The Atomic Flonflons, où il a "souhaité restituer une musique exprimant immédiatement la somme des souvenirs acoustiques ancrés en chacun de nous", Alban s'est adjoint les services de musiciens versatiles aux horizons divers : la chanteuse Chloé Cailleton, la pianiste Nathalie Darche, l'accordéoniste Didier Ithursarry, le saxophoniste Stéphane Payen, le trompettiste Olivier Laisney, le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne.
Ensemble ils interprètent 12 titres réparties en 2 actes, orchestrés comme la "bande originale d'un film imaginaire", offrant à l'auditeur l'opportunité de voyager à travers le temps et l'espace. Ces extraits de "bandes-son de nos existences" sont tantôt habités des pleurs d'un accordéon nostalgique ("Saudade (Pluie Lente)"), d'un swing ravageur cuisiné façon Benny Goodman ("Jungle") et d'une voix puissante au lyrisme haut perché ("L'oiseau qu'on voit chante sa plainte"), tantôt teintés d'incursions latines comme la habanera ("La Paloma") ou le tango ("Tango Vif"). Ailleurs, l'orchestre nous invite à valser ("Java" et "Musette"), à s'enlacer tendrement ("I'll be seeing you") ou à vibrer sur des syncopes joyeuses ("Ragtime")...
Une belle aventure.
Le compositeur, arrangeur et saxophoniste Alban Darche nous présente son nouveau projet jazz baptisé L'Orphicube, un étrange objet aux contours familiers qui vient compléter son tableau de chasse aux côtés de ses précédents trophées de guerre Le Gros Cube, Jass et autres.
Multipliant sans cesse les formats et associant toujours une large palette de sonorités allant du jazz à la pop et du rock à l'opéra en passant par le rap, le slam, la musique contemporaine et la musique de chambre, cet électron libre s'entoure à chaque fois de la crème des instrumentistes et vocalistes hexagonaux. Dans The Atomic Flonflons, où il a "souhaité restituer une musique exprimant immédiatement la somme des souvenirs acoustiques ancrés en chacun de nous", Alban s'est adjoint les services de musiciens versatiles aux horizons divers : la chanteuse Chloé Cailleton, la pianiste Nathalie Darche, l'accordéoniste Didier Ithursarry, le saxophoniste Stéphane Payen, le trompettiste Olivier Laisney, le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne.
Ensemble ils interprètent 12 titres réparties en 2 actes, orchestrés comme la "bande originale d'un film imaginaire", offrant à l'auditeur l'opportunité de voyager à travers le temps et l'espace. Ces extraits de "bandes-son de nos existences" sont tantôt habités des pleurs d'un accordéon nostalgique ("Saudade (Pluie Lente)"), d'un swing ravageur cuisiné façon Benny Goodman ("Jungle") et d'une voix puissante au lyrisme haut perché ("L'oiseau qu'on voit chante sa plainte"), tantôt teintés d'incursions latines comme la habanera ("La Paloma") ou le tango ("Tango Vif"). Ailleurs, l'orchestre nous invite à valser ("Java" et "Musette"), à s'enlacer tendrement ("I'll be seeing you") ou à vibrer sur des syncopes joyeuses ("Ragtime")...
Une belle aventure.
mardi 27 février 2018
Enrico Pieranunzi, André Ceccarelli, Diego Imbert - Monsieur Claude (A travel with Claude Debussy) (Bonsai Music/Sony Music)
Enrico Pieranunzi, André Ceccarelli, Diego Imbert - Monsieur Claude (A travel with Claude Debussy) (Bonsai Music/Sony Music)
L'infatigable pianiste romain , Enrico Pieranunzi, aime bien s'entourer et varier les plaisirs, mais lorsque l'alchimie est parfaite et que la formule fonctionne à merveille, il réitère alors l'expérience. C'est ainsi qu'il publie, une fois de plus accompagné de prestigieux complices, Monsieur Claude (A travel with Claude Debussy), un sublime hommage jazz au compositeur français Claude Debussy, précurseur de la musique moderne. Fin 2017, après avoir exploré avec ses fidèles partenaires, le contrebassiste Diego Imbert et le batteur André Ceccarelli, l'univers du monument Charlie Haden dans Tribute To Charlie Haden, Enrico a souhaité retrouver l'esprit de Ménage à Trois, opus enregistré en 2016 et qui illustrait sa double filiation jazz et classique.
S'attelant à vouloir marquer d'une pierre blanche le centenaire de la disparition de Debussy, il a réuni 11 titres, composés essentiellement par ses soins à partir d'oeuvres majeures du maître avant-gardiste. Les célébrissimes "Valse Romantique", "Ballade" et "La Fille aux Cheveux de Lins" deviennent alors respectivement "Bluemantique", "L'Autre Ballade" et "Cheveux". Autant d'adaptations libres et respectueuses, flirtant avec le groove, le swing et des syncopes chaloupées, qui parfois bousculent l'harmonie et le rythme à la manière d'un Thelonious Monk ("Blues for Claude").
Invitant dans son périple deux passagers de marque, le saxophoniste David El Malek et la chanteuse Simona Severini, le trio parfois augmenté excelle dans l'art de traduire le lyrisme romantique, la délicatesse et la profondeur d'une palette sonore impressionniste riche et évocatrice.
L'infatigable pianiste romain , Enrico Pieranunzi, aime bien s'entourer et varier les plaisirs, mais lorsque l'alchimie est parfaite et que la formule fonctionne à merveille, il réitère alors l'expérience. C'est ainsi qu'il publie, une fois de plus accompagné de prestigieux complices, Monsieur Claude (A travel with Claude Debussy), un sublime hommage jazz au compositeur français Claude Debussy, précurseur de la musique moderne. Fin 2017, après avoir exploré avec ses fidèles partenaires, le contrebassiste Diego Imbert et le batteur André Ceccarelli, l'univers du monument Charlie Haden dans Tribute To Charlie Haden, Enrico a souhaité retrouver l'esprit de Ménage à Trois, opus enregistré en 2016 et qui illustrait sa double filiation jazz et classique.
S'attelant à vouloir marquer d'une pierre blanche le centenaire de la disparition de Debussy, il a réuni 11 titres, composés essentiellement par ses soins à partir d'oeuvres majeures du maître avant-gardiste. Les célébrissimes "Valse Romantique", "Ballade" et "La Fille aux Cheveux de Lins" deviennent alors respectivement "Bluemantique", "L'Autre Ballade" et "Cheveux". Autant d'adaptations libres et respectueuses, flirtant avec le groove, le swing et des syncopes chaloupées, qui parfois bousculent l'harmonie et le rythme à la manière d'un Thelonious Monk ("Blues for Claude").
Invitant dans son périple deux passagers de marque, le saxophoniste David El Malek et la chanteuse Simona Severini, le trio parfois augmenté excelle dans l'art de traduire le lyrisme romantique, la délicatesse et la profondeur d'une palette sonore impressionniste riche et évocatrice.
Mercuriale - Mercuriale (Grolektif)
Mercuriale - Mercuriale EP (Grolektif)
La chanteuse/multi-instrumentiste originaire de Montpellier, Jessica Martin Maresco, nous présente Mercuriale, nouveau projet electro/pop mené en tandem avec le producteur Clément Edouard. La formation lyonnaise tire son nom d'une plante ayant de nombreuses vertus médicinales et dont Hippocrate a dit que le suc guérissait de la surdité.
Ayant commencé à chanter grâce au dispositif Opéra Junior, après cinq ans de piano au conservatoire, Jessica a participé à une centaine de concerts en qualité de choriste ou de solistes à travers la France, avant de s'illustrer auprès de Barbara Hendrix à l'occasion de la coupe du monde de Football en 1998. Puis à partir du milieu des années 2000 la jeune vocaliste va véritablement amorcer sa carrière, avec son premier rôle dans l'Opéra Latin Jazz de Didier Lockwood, sa participation dans une oeuvre contemporaine d'Enrik Esseim au Musik Koncertaüs d'Oslo, son partenariat avec Brice Najda dans le projet électro Nausicaa, entre autres aventures musicales mêlant jazz, pop, rock, dub et électro sur Lyon notamment. Artiste touche-à-tout infatigable, recherchant toujours à relever des défis insolites, elle continue également à se produire dans des œuvres classiques contemporaines.
C'est via Grolektif Production (Pixvae, Polymorphie) que le 24 Février dernier le duo publiait son premier EP au titre éponyme, un recueil de 5 compositions pop hybrides et mystérieuses, combinant des mélodies simples et accrocheuses à des textures électroniques sombres, percussives et torturées. Si l'ombre de Bjork plane au dessus de ses ambiances lunaires barrées et tourmentées, la voix de Jessica brille par sa puissance et son expressivité, une maîtrise parfaite qui lui permet de traduire un large panel d'émotions, se faisant douce et sensuelle, éthérée et fantomatique, murmurante et hurlante.
Nos deux têtes pensantes sont épaulées au drumming par Léo Dumont (Pixvae, Polymorphie, ...) ainsi que par Saint Sadrill dans le nébuleux "Everything is filled with soul".
La chanteuse/multi-instrumentiste originaire de Montpellier, Jessica Martin Maresco, nous présente Mercuriale, nouveau projet electro/pop mené en tandem avec le producteur Clément Edouard. La formation lyonnaise tire son nom d'une plante ayant de nombreuses vertus médicinales et dont Hippocrate a dit que le suc guérissait de la surdité.
Ayant commencé à chanter grâce au dispositif Opéra Junior, après cinq ans de piano au conservatoire, Jessica a participé à une centaine de concerts en qualité de choriste ou de solistes à travers la France, avant de s'illustrer auprès de Barbara Hendrix à l'occasion de la coupe du monde de Football en 1998. Puis à partir du milieu des années 2000 la jeune vocaliste va véritablement amorcer sa carrière, avec son premier rôle dans l'Opéra Latin Jazz de Didier Lockwood, sa participation dans une oeuvre contemporaine d'Enrik Esseim au Musik Koncertaüs d'Oslo, son partenariat avec Brice Najda dans le projet électro Nausicaa, entre autres aventures musicales mêlant jazz, pop, rock, dub et électro sur Lyon notamment. Artiste touche-à-tout infatigable, recherchant toujours à relever des défis insolites, elle continue également à se produire dans des œuvres classiques contemporaines.
C'est via Grolektif Production (Pixvae, Polymorphie) que le 24 Février dernier le duo publiait son premier EP au titre éponyme, un recueil de 5 compositions pop hybrides et mystérieuses, combinant des mélodies simples et accrocheuses à des textures électroniques sombres, percussives et torturées. Si l'ombre de Bjork plane au dessus de ses ambiances lunaires barrées et tourmentées, la voix de Jessica brille par sa puissance et son expressivité, une maîtrise parfaite qui lui permet de traduire un large panel d'émotions, se faisant douce et sensuelle, éthérée et fantomatique, murmurante et hurlante.
Nos deux têtes pensantes sont épaulées au drumming par Léo Dumont (Pixvae, Polymorphie, ...) ainsi que par Saint Sadrill dans le nébuleux "Everything is filled with soul".
lundi 26 février 2018
Ellinoa - Wanderlust (Music Box)
Ellinoa - Wanderlust (Music Box)
Sur le papier, avant même de poser son disque sur la platine, le nouveau projet de la jeune vocaliste parisienne Ellinoa séduit d'emblée : Wanderlust est un recueil de 12 pièces orchestrales grandioses et épiques, composées et arrangées par ses soins autour de 8 mots mystérieux et intraduisibles, extraits de langues issues des 4 coins du monde.
Entourée de 14 musiciens émérites, familiers des scènes jazz de la Ville Lumière - un quartet rythmique piano/guitare/contrebasse/batterie, un quatuor à cordes et un quintet à vent (cuivres et bois) pour les effets de dynamisme et les atmosphères cinématographiques - la chanteuse réalise un tour de force étincelant, une véritable prouesse artistique et esthétique où elle utilise sa voix comme un instrument à part entière, un vecteur d'émotions, dépourvu de paroles mais impressionnant d'expressivité. Les envolées lyriques des vocalises et les improvisations débridées des instrumentistes, combinées à une écriture mélodique puissante et colorée, racontent des histoires captivantes et fantastiques, évoquant avec poésie des paysages gracieux d'une rare beauté. Entre swing nébuleux, groove cosmique, orchestrations classiques impressionnistes et ambiances jazz-rock explosives, Wanderlust est un déferlement d'énergie, de vibrations et de talents, la traduction musicale d'un monde imaginaire singulier dans lequel on se perd volontiers.
Sur le papier, avant même de poser son disque sur la platine, le nouveau projet de la jeune vocaliste parisienne Ellinoa séduit d'emblée : Wanderlust est un recueil de 12 pièces orchestrales grandioses et épiques, composées et arrangées par ses soins autour de 8 mots mystérieux et intraduisibles, extraits de langues issues des 4 coins du monde.
Entourée de 14 musiciens émérites, familiers des scènes jazz de la Ville Lumière - un quartet rythmique piano/guitare/contrebasse/batterie, un quatuor à cordes et un quintet à vent (cuivres et bois) pour les effets de dynamisme et les atmosphères cinématographiques - la chanteuse réalise un tour de force étincelant, une véritable prouesse artistique et esthétique où elle utilise sa voix comme un instrument à part entière, un vecteur d'émotions, dépourvu de paroles mais impressionnant d'expressivité. Les envolées lyriques des vocalises et les improvisations débridées des instrumentistes, combinées à une écriture mélodique puissante et colorée, racontent des histoires captivantes et fantastiques, évoquant avec poésie des paysages gracieux d'une rare beauté. Entre swing nébuleux, groove cosmique, orchestrations classiques impressionnistes et ambiances jazz-rock explosives, Wanderlust est un déferlement d'énergie, de vibrations et de talents, la traduction musicale d'un monde imaginaire singulier dans lequel on se perd volontiers.
Otis Stacks - Fashion Drunk (Undergog Records)
Otis Stacks - Fashion Drunk (Undergog Records)
Après nous avoir mis l'eau à la bouche fin 2016 avec la parution de "Fashion Drunk" (qui donne son nom à l'album) et "The Game" réunis dans un EP aux sonorités hip-hop/soul plus que convaincantes, le tandem dano-californien Otis Stacks est de retour, ses valises pleines de nouvelles pépites au grain analogique accrocheur et à la force de frappe chirurgicale. Formé par le beatmaker des Dafuniks, Justmike et l'auteur/interprète américain Elias Wallace, le duo - dont le prénom renvoie bien sûr au chanteur devenu mythe et le nom, à l'emblématique maison de disque de Memphis - se délecte à poser sur des productions électro-organiques percutantes et immédiates, des textes réalistes et parlants, racontant avec sensualité des histoires d'amour malheureuses et douloureuses, faites d'êtres chers perdus, de nostalgie et de travers si communs à la nature humaine. Imprégné de cette passion soul déchirante et dévorante, qui eut la peau de notre regrettée Amy, Otis Stacks accouche de titres dignes des plus beaux succès soul revival de ses dernières années, comme l'authentique et punchy "Little Pretty", le corrosif "Go Back To Your Lover" ou encore le délicat "9th Street".
Cette esthétique qui a fait recette jusqu'à nous épuiser de ses redites, retrouve ici ses lettres de noblesse dans un équilibre fragile et ténu, combinant intelligemment l'âme à la machine, la pertinence et l'élégance au groove.
Après nous avoir mis l'eau à la bouche fin 2016 avec la parution de "Fashion Drunk" (qui donne son nom à l'album) et "The Game" réunis dans un EP aux sonorités hip-hop/soul plus que convaincantes, le tandem dano-californien Otis Stacks est de retour, ses valises pleines de nouvelles pépites au grain analogique accrocheur et à la force de frappe chirurgicale. Formé par le beatmaker des Dafuniks, Justmike et l'auteur/interprète américain Elias Wallace, le duo - dont le prénom renvoie bien sûr au chanteur devenu mythe et le nom, à l'emblématique maison de disque de Memphis - se délecte à poser sur des productions électro-organiques percutantes et immédiates, des textes réalistes et parlants, racontant avec sensualité des histoires d'amour malheureuses et douloureuses, faites d'êtres chers perdus, de nostalgie et de travers si communs à la nature humaine. Imprégné de cette passion soul déchirante et dévorante, qui eut la peau de notre regrettée Amy, Otis Stacks accouche de titres dignes des plus beaux succès soul revival de ses dernières années, comme l'authentique et punchy "Little Pretty", le corrosif "Go Back To Your Lover" ou encore le délicat "9th Street".
Cette esthétique qui a fait recette jusqu'à nous épuiser de ses redites, retrouve ici ses lettres de noblesse dans un équilibre fragile et ténu, combinant intelligemment l'âme à la machine, la pertinence et l'élégance au groove.
Seydou Boro - Hôrôn (Label Bleu/L'Autre Distribution)
Seydou Boro - Hôrôn (Label Bleu/L'Autre Distribution)
Le comédien, acteur, danseur et chorégraphe burkinabé Seydou Boro publie son dernier opus baptisé Hôrôn (Intègre). Succédant à Kanou sorti confidentiellement en 2010, l'artiste touche-à-tout rajoute définitivement une nouvelle corde à son arc, rejoignant ainsi la corporation des auteurs, compositeurs et interprètes. Avec sa voix douce et charnelle, le bluesman quinquagénaire nous plonge à nouveau, le temps de 12 titres vibrants, dans la richesse et le raffinement de la culture mandingue.
Produit par Christian Mousset pou Label Bleu, Hôrôn a été enregistré à Ouagadougou, en compagnie du percussionniste Dramane Diabaté, du guitariste Issouf Diabaté, du bassiste Sylvain Dando Paré et du joueur de luth Drissa Sissoko. Il dévoile de subtiles ballades aux sonorités acoustiques émouvantes comme ¨Bôlonda", "Hampâté Bâ" ou encore "Katoucha" et "Malissa", ainsi que des chansons aux rythmiques plus soutenues : "Terri", "Kourou" et "Tchè". Le disque aligne ailleurs des reflets blues aux accents électriques plus marqués, notamment "Sènèkèlas", qui nous accompagne sur les bords du Mississippi, berceau de la musique du diable.
Le comédien, acteur, danseur et chorégraphe burkinabé Seydou Boro publie son dernier opus baptisé Hôrôn (Intègre). Succédant à Kanou sorti confidentiellement en 2010, l'artiste touche-à-tout rajoute définitivement une nouvelle corde à son arc, rejoignant ainsi la corporation des auteurs, compositeurs et interprètes. Avec sa voix douce et charnelle, le bluesman quinquagénaire nous plonge à nouveau, le temps de 12 titres vibrants, dans la richesse et le raffinement de la culture mandingue.
Produit par Christian Mousset pou Label Bleu, Hôrôn a été enregistré à Ouagadougou, en compagnie du percussionniste Dramane Diabaté, du guitariste Issouf Diabaté, du bassiste Sylvain Dando Paré et du joueur de luth Drissa Sissoko. Il dévoile de subtiles ballades aux sonorités acoustiques émouvantes comme ¨Bôlonda", "Hampâté Bâ" ou encore "Katoucha" et "Malissa", ainsi que des chansons aux rythmiques plus soutenues : "Terri", "Kourou" et "Tchè". Le disque aligne ailleurs des reflets blues aux accents électriques plus marqués, notamment "Sènèkèlas", qui nous accompagne sur les bords du Mississippi, berceau de la musique du diable.
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