Le compositeur et guitariste multi-instrumentiste français Mathias Duplessy nous revient avec Brothers of String, troisième volet de sa saga Duplessy & The Violins of The World, projet initié en 2009 avec le maître incontesté de la vièle chinoise 'erhu' Guo Gan, le chanteur mongol virtuose du morin khuur (vièle à tête de cheval) Enkhjargal Dandarvaanchig (dit Epi) et Aliocha, violoniste parisien s'illustrant ici au nickelharpa, vièle d'origine suédoise. Ensemble ils combinent avec brio - et non sans humour - les sonorités world héritées des steppes d'Asie Centrale, aux ambiances de western spaghetti ("The Good, The Bad and the Ugly") léguées, entre autre, par Ennio Morricone. Passant par les nuances celtiques du rock de Mark Knopfler ("Brothers In Arms"), les saveurs sucrées d'un "Texas Boléro" mariné à la sauce barbecue ou encore par les fulgurances manouches des "Chinese Dumplings", le quartet bouscule les codes sans froisser les harmonies. Les frontières entre les genres, les continents et les époques volent en éclats dans cet opus riche et touchant, qui relie comme si c'était une évidence la valse à 3 temps ("A Japanese in Paris", 'Oriental Little Paris") au blues ("Good Morning Guangzhou") et la folk music nord américaine ("Horizon Blues"), la fête tzigane ("Chiken Del") et les folklores chinois et mongol au flamenco andalou ("Gibraltar"). Un beau voyage!
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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mardi 11 février 2020
Duplessy & The Violins of The World - Brothers of Strings (Absilone)
Duplessy & The Violins of The World - Brothers of Strings (Absilone)
Le compositeur et guitariste multi-instrumentiste français Mathias Duplessy nous revient avec Brothers of String, troisième volet de sa saga Duplessy & The Violins of The World, projet initié en 2009 avec le maître incontesté de la vièle chinoise 'erhu' Guo Gan, le chanteur mongol virtuose du morin khuur (vièle à tête de cheval) Enkhjargal Dandarvaanchig (dit Epi) et Aliocha, violoniste parisien s'illustrant ici au nickelharpa, vièle d'origine suédoise. Ensemble ils combinent avec brio - et non sans humour - les sonorités world héritées des steppes d'Asie Centrale, aux ambiances de western spaghetti ("The Good, The Bad and the Ugly") léguées, entre autre, par Ennio Morricone. Passant par les nuances celtiques du rock de Mark Knopfler ("Brothers In Arms"), les saveurs sucrées d'un "Texas Boléro" mariné à la sauce barbecue ou encore par les fulgurances manouches des "Chinese Dumplings", le quartet bouscule les codes sans froisser les harmonies. Les frontières entre les genres, les continents et les époques volent en éclats dans cet opus riche et touchant, qui relie comme si c'était une évidence la valse à 3 temps ("A Japanese in Paris", 'Oriental Little Paris") au blues ("Good Morning Guangzhou") et la folk music nord américaine ("Horizon Blues"), la fête tzigane ("Chiken Del") et les folklores chinois et mongol au flamenco andalou ("Gibraltar"). Un beau voyage!
Le compositeur et guitariste multi-instrumentiste français Mathias Duplessy nous revient avec Brothers of String, troisième volet de sa saga Duplessy & The Violins of The World, projet initié en 2009 avec le maître incontesté de la vièle chinoise 'erhu' Guo Gan, le chanteur mongol virtuose du morin khuur (vièle à tête de cheval) Enkhjargal Dandarvaanchig (dit Epi) et Aliocha, violoniste parisien s'illustrant ici au nickelharpa, vièle d'origine suédoise. Ensemble ils combinent avec brio - et non sans humour - les sonorités world héritées des steppes d'Asie Centrale, aux ambiances de western spaghetti ("The Good, The Bad and the Ugly") léguées, entre autre, par Ennio Morricone. Passant par les nuances celtiques du rock de Mark Knopfler ("Brothers In Arms"), les saveurs sucrées d'un "Texas Boléro" mariné à la sauce barbecue ou encore par les fulgurances manouches des "Chinese Dumplings", le quartet bouscule les codes sans froisser les harmonies. Les frontières entre les genres, les continents et les époques volent en éclats dans cet opus riche et touchant, qui relie comme si c'était une évidence la valse à 3 temps ("A Japanese in Paris", 'Oriental Little Paris") au blues ("Good Morning Guangzhou") et la folk music nord américaine ("Horizon Blues"), la fête tzigane ("Chiken Del") et les folklores chinois et mongol au flamenco andalou ("Gibraltar"). Un beau voyage!
mercredi 28 février 2018
Alban Darche & L'OrphiCube - The Atomic Flonflons (Yolk Music/L'Autre Distribution)
Alban Darche & L'OrphiCube - The Atomic Flonflons (Yolk Music/L'Autre Distribution)
Le compositeur, arrangeur et saxophoniste Alban Darche nous présente son nouveau projet jazz baptisé L'Orphicube, un étrange objet aux contours familiers qui vient compléter son tableau de chasse aux côtés de ses précédents trophées de guerre Le Gros Cube, Jass et autres.
Multipliant sans cesse les formats et associant toujours une large palette de sonorités allant du jazz à la pop et du rock à l'opéra en passant par le rap, le slam, la musique contemporaine et la musique de chambre, cet électron libre s'entoure à chaque fois de la crème des instrumentistes et vocalistes hexagonaux. Dans The Atomic Flonflons, où il a "souhaité restituer une musique exprimant immédiatement la somme des souvenirs acoustiques ancrés en chacun de nous", Alban s'est adjoint les services de musiciens versatiles aux horizons divers : la chanteuse Chloé Cailleton, la pianiste Nathalie Darche, l'accordéoniste Didier Ithursarry, le saxophoniste Stéphane Payen, le trompettiste Olivier Laisney, le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne.
Ensemble ils interprètent 12 titres réparties en 2 actes, orchestrés comme la "bande originale d'un film imaginaire", offrant à l'auditeur l'opportunité de voyager à travers le temps et l'espace. Ces extraits de "bandes-son de nos existences" sont tantôt habités des pleurs d'un accordéon nostalgique ("Saudade (Pluie Lente)"), d'un swing ravageur cuisiné façon Benny Goodman ("Jungle") et d'une voix puissante au lyrisme haut perché ("L'oiseau qu'on voit chante sa plainte"), tantôt teintés d'incursions latines comme la habanera ("La Paloma") ou le tango ("Tango Vif"). Ailleurs, l'orchestre nous invite à valser ("Java" et "Musette"), à s'enlacer tendrement ("I'll be seeing you") ou à vibrer sur des syncopes joyeuses ("Ragtime")...
Une belle aventure.
Le compositeur, arrangeur et saxophoniste Alban Darche nous présente son nouveau projet jazz baptisé L'Orphicube, un étrange objet aux contours familiers qui vient compléter son tableau de chasse aux côtés de ses précédents trophées de guerre Le Gros Cube, Jass et autres.
Multipliant sans cesse les formats et associant toujours une large palette de sonorités allant du jazz à la pop et du rock à l'opéra en passant par le rap, le slam, la musique contemporaine et la musique de chambre, cet électron libre s'entoure à chaque fois de la crème des instrumentistes et vocalistes hexagonaux. Dans The Atomic Flonflons, où il a "souhaité restituer une musique exprimant immédiatement la somme des souvenirs acoustiques ancrés en chacun de nous", Alban s'est adjoint les services de musiciens versatiles aux horizons divers : la chanteuse Chloé Cailleton, la pianiste Nathalie Darche, l'accordéoniste Didier Ithursarry, le saxophoniste Stéphane Payen, le trompettiste Olivier Laisney, le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne.
Ensemble ils interprètent 12 titres réparties en 2 actes, orchestrés comme la "bande originale d'un film imaginaire", offrant à l'auditeur l'opportunité de voyager à travers le temps et l'espace. Ces extraits de "bandes-son de nos existences" sont tantôt habités des pleurs d'un accordéon nostalgique ("Saudade (Pluie Lente)"), d'un swing ravageur cuisiné façon Benny Goodman ("Jungle") et d'une voix puissante au lyrisme haut perché ("L'oiseau qu'on voit chante sa plainte"), tantôt teintés d'incursions latines comme la habanera ("La Paloma") ou le tango ("Tango Vif"). Ailleurs, l'orchestre nous invite à valser ("Java" et "Musette"), à s'enlacer tendrement ("I'll be seeing you") ou à vibrer sur des syncopes joyeuses ("Ragtime")...
Une belle aventure.
mercredi 18 janvier 2017
Ensemble Art Sonic - Le Bal Perdu (Drugstore Malone/L'Autre Distribution)
Ensemble Art Sonic - Le Bal Perdu (Drugstore Malone/L'Autre Distribution)
C'est un pari risqué que se sont lancés le flutiste Joce Mienniel et le clarinettiste Sylvain Rifflet, celui de ressusciter ces vieux airs de bal populaire qui font parti intégrante de notre patrimoine musical français. Jusqu'à présent, c'est l'accordéoniste Richard Galliano qui occupait le créneau avec son savoureux mélange de rythmes latins, de jazz, de musique classique et de musette. Aujourd'hui, c'est au tour d'une jeune génération de souffleurs de s'emparer de ce riche répertoire que l'on doit autant aux grands compositeurs de musique populaire que sont Jo Privat, Gus Viseur, Louis Ferrari ou Emile Carrara, qu'aux héros du verbe Serge Gainsbourg, Boris Vian ou Bourvil entre autres génies de la mélodie tels Django Reinhardt et Aldo Romano.
A la direction musicale ainsi qu'à leurs instruments respectifs, le tandem a fondé l'ensemble de musique de chambre ART SONIC, un quintette composé de Cedric Chatelain (hautbois et cor anglais), Sophie Bernardo (Basson) et Baptiste Germser (Cor) qui propose un regard singulier sur la musique du Paris d'entre deux guerres.
Pour ce second projet baptisé Le Bal Perdu, la formation a invité l'accordéoniste Didier Ithursarry (San Severino, Alban Darche, Clarika...), ensemble ils nous offrent 18 interprétations orchestrales où valses, musettes, javas, tangos et sonorités tziganes s'enchaînent et s'emmêlent avec grace et volupté, sous le doigté expert d'une fine équipe d'instrumentistes virtuoses. On redécouvre ainsi sous un jour nouveau et parfois insolite des thèmes inoubliables comme "La Javanaise", "Les Bluets", Il Camino", "Java des Bombes Atomiques", Quatre Cent Coups" ou "Reine de Musette"...
Tout cela nous met du baume au cœur!
C'est un pari risqué que se sont lancés le flutiste Joce Mienniel et le clarinettiste Sylvain Rifflet, celui de ressusciter ces vieux airs de bal populaire qui font parti intégrante de notre patrimoine musical français. Jusqu'à présent, c'est l'accordéoniste Richard Galliano qui occupait le créneau avec son savoureux mélange de rythmes latins, de jazz, de musique classique et de musette. Aujourd'hui, c'est au tour d'une jeune génération de souffleurs de s'emparer de ce riche répertoire que l'on doit autant aux grands compositeurs de musique populaire que sont Jo Privat, Gus Viseur, Louis Ferrari ou Emile Carrara, qu'aux héros du verbe Serge Gainsbourg, Boris Vian ou Bourvil entre autres génies de la mélodie tels Django Reinhardt et Aldo Romano.
A la direction musicale ainsi qu'à leurs instruments respectifs, le tandem a fondé l'ensemble de musique de chambre ART SONIC, un quintette composé de Cedric Chatelain (hautbois et cor anglais), Sophie Bernardo (Basson) et Baptiste Germser (Cor) qui propose un regard singulier sur la musique du Paris d'entre deux guerres.
Pour ce second projet baptisé Le Bal Perdu, la formation a invité l'accordéoniste Didier Ithursarry (San Severino, Alban Darche, Clarika...), ensemble ils nous offrent 18 interprétations orchestrales où valses, musettes, javas, tangos et sonorités tziganes s'enchaînent et s'emmêlent avec grace et volupté, sous le doigté expert d'une fine équipe d'instrumentistes virtuoses. On redécouvre ainsi sous un jour nouveau et parfois insolite des thèmes inoubliables comme "La Javanaise", "Les Bluets", Il Camino", "Java des Bombes Atomiques", Quatre Cent Coups" ou "Reine de Musette"...
Tout cela nous met du baume au cœur!
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