Lucky Peterson - Tribute To Jimmy Smith (Jazz Village/Pias)
Le bluesman Lucky Peterson nous présente sur le label Jazz Village son nouvel opus entièrement dédié à son mentor, l'organiste Jimmy Smith, véritable légende du jazz qui s'est illustré, du début des années 50 jusqu'au début des années 2000, auprès des immenses Olivier Nelson et Michael Jackson en passant par Lalo Schifrin, Kenny Burrell, Wes Montgomery, George Benson, Lee Morgan, B.B. King ou encore Franck Sinatra et Etta James.
Privilégiant des morceaux instrumentaux qu'il interprète exclusivement à l'orgue Hammond B-3 (instrument mythique aux sonorités chaudes et racées, intimement lié depuis son invention en 1955 aux musiques gospel et soul), Lucky Peterson nous livre un Tribute To Jimmy Smith élégant et vibrant, où jazz, soul, funk et blues s'accordent à merveille sur un groove accrocheur et mordant.
Autour de lui, le musicien de Buffalo installé depuis plus de 25 ans à Dallas, a convié un casting pluri générationnel de haut vol, où se retrouvent le jeune prodige de la guitare originaire de San Francisco, Kelyn Crapp et le monstre sacré du saxophone, Archie Shepp, le batteur de la Nouvelle Orléans Herlin Riley (Wynton Marsalis, Ahmad Jamal) et le trompettiste français Nicolas Folmer ou encore le guitariste Philippe Petrucciani (frère de Michel).
Le disque nous replonge dans l'univers en noir et blanc du jazz'n'blues d'un génie disparu il y a 12 ans à peine. Enregistré à Paris en 2016, il semble en effet provenir d'une vieille bande redécouverte par hasard dans les archives du label Blue Note. Un son à l'ancienne pour un swing d'enfer!
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
lundi 7 août 2017
vendredi 4 août 2017
Chinese Man - Operaz Feat. Tha Trickaz (Chinese Man Records)
Chinese Man - Operaz Feat. Tha Trickaz (Chinese Man Records)
Après nous avoir offert son dernier opus Shikantaza en Février dernier, le collectif hip-hop basé à Aix, Chinese Man, nous revient avec un mini EP épique baptisé Operaz, fruit d'une étroite collaboration avec la formation trap Tha Trickaz, qui publiait il y a quelques mois son foudroyant Cloud City. Il se compose de la version originale instrumentale et d'une version vocale où interviennent les MCs Youthstar, Green T et FP.
La réunion de ces deux mastodontes sur une seule et même galette fait forcément du bruit et peut causer quelques dégâts aux membranes de vos enceintes, voire occasionner quelques déconvenues avec votre voisinage. A bon entendeur...!
Après nous avoir offert son dernier opus Shikantaza en Février dernier, le collectif hip-hop basé à Aix, Chinese Man, nous revient avec un mini EP épique baptisé Operaz, fruit d'une étroite collaboration avec la formation trap Tha Trickaz, qui publiait il y a quelques mois son foudroyant Cloud City. Il se compose de la version originale instrumentale et d'une version vocale où interviennent les MCs Youthstar, Green T et FP.
La réunion de ces deux mastodontes sur une seule et même galette fait forcément du bruit et peut causer quelques dégâts aux membranes de vos enceintes, voire occasionner quelques déconvenues avec votre voisinage. A bon entendeur...!
Armless Kid - Jado Jador EP (Classic Music Compagny)
Armless Kid - Jado Jador EP (Classic Music Compagny)
Le très prometteur Xavier Dusclaux alias Armless Kid, tout jeune producteur français qui a fait ses armes à Paris au sein du collectif Copie Blanche avant de rejoindre l'écurie new-yorkaise Classic Music Compagny, nous présente son EP Jado Jador. Composé de 3 véritables bombes, il est un condensé d'énergie house au groove contagieux et fédérateur, solidement armé d'un beat uptempo frénétique, massif et syncopé: "BDX Biches Gang", "Road To Grand Champ", et d'une vibe assassine des plus funky et sexy: "Loubar's Stars", titre épatant où brille la voix sensuelle de Queen Rose. Armless Kid déploie un univers musical captivant, puisant sa fougue dans une jacking house et une chicago house bien burnée. Ses claviers racés garantissent un effet certain et révèlent un goût particulier pour les ambiances soulful à l'ancienne...
A suivre de près!
Le très prometteur Xavier Dusclaux alias Armless Kid, tout jeune producteur français qui a fait ses armes à Paris au sein du collectif Copie Blanche avant de rejoindre l'écurie new-yorkaise Classic Music Compagny, nous présente son EP Jado Jador. Composé de 3 véritables bombes, il est un condensé d'énergie house au groove contagieux et fédérateur, solidement armé d'un beat uptempo frénétique, massif et syncopé: "BDX Biches Gang", "Road To Grand Champ", et d'une vibe assassine des plus funky et sexy: "Loubar's Stars", titre épatant où brille la voix sensuelle de Queen Rose. Armless Kid déploie un univers musical captivant, puisant sa fougue dans une jacking house et une chicago house bien burnée. Ses claviers racés garantissent un effet certain et révèlent un goût particulier pour les ambiances soulful à l'ancienne...
A suivre de près!
Bargrooves Ibiza 2017 (Bargrooves)
Bargrooves Ibiza 2017 (Bargrooves)
Et voici, en direct des Baléares, l'édition estivale du célèbre label Bargrooves, devenu depuis plusieurs années l'une des valeurs sûres d'un son house soulful et laidback raffiné, clairement orienté plage, sable fin, bikinis minimalistes et cocktails fruités.
Composé de 30 titres et de deux mixes, la collection nous présente comme à l'accoutumé la crème de la scène house contemporaine comme le fameux "Final Credits" de Midland (ayant remporté un immense succès auprès de la critique et des house lovers), l'excellent remix du "Lola's Theme Recut" de Shapeshifters par Dr Packer ou encore le mix inédit d'Hot Toddy du titre "Shine (This Is It)" de Soul Clap. S'y retrouve compilé bien évidemment l'un des monuments phares de 2017, la dernière production disco du belge Aeroplane "Love On Hold" qui n'en finit pas d'inspirer édits et autres reworks. Les classiques parmi les classiques figurent eux aussi parmi cette sélection de pépites, on notera par exemple les indétrônables "Given Me Joy (Muthafunkaz 12” Mix)" de la légende Marc Evans et "Strings Of Life (Funky Lowlives Mix)" de Soul Central...
Bref, qu'ils soient en mode mid-tempo ou plutôt upbeat, instrumentaux ou vocaux, tous ces morceaux sont profondément fédérateurs et contagieux, invitant à la fête et au partage d'une énergie positive.
Et voici, en direct des Baléares, l'édition estivale du célèbre label Bargrooves, devenu depuis plusieurs années l'une des valeurs sûres d'un son house soulful et laidback raffiné, clairement orienté plage, sable fin, bikinis minimalistes et cocktails fruités.
Composé de 30 titres et de deux mixes, la collection nous présente comme à l'accoutumé la crème de la scène house contemporaine comme le fameux "Final Credits" de Midland (ayant remporté un immense succès auprès de la critique et des house lovers), l'excellent remix du "Lola's Theme Recut" de Shapeshifters par Dr Packer ou encore le mix inédit d'Hot Toddy du titre "Shine (This Is It)" de Soul Clap. S'y retrouve compilé bien évidemment l'un des monuments phares de 2017, la dernière production disco du belge Aeroplane "Love On Hold" qui n'en finit pas d'inspirer édits et autres reworks. Les classiques parmi les classiques figurent eux aussi parmi cette sélection de pépites, on notera par exemple les indétrônables "Given Me Joy (Muthafunkaz 12” Mix)" de la légende Marc Evans et "Strings Of Life (Funky Lowlives Mix)" de Soul Central...
Bref, qu'ils soient en mode mid-tempo ou plutôt upbeat, instrumentaux ou vocaux, tous ces morceaux sont profondément fédérateurs et contagieux, invitant à la fête et au partage d'une énergie positive.
Flèche Love - Umusuna Feat. Rone (Musique Sauvage/Pias)
Flèche Love - Umusuna Feat. Rone (Musique Sauvage/Pias)
L'auteure, chanteuse et compositrice Amina Cadelli alias Flèche Love nous offre via Musique Sauvage son nouveau single intitulé "Umusuna", réalisé en collaboration avec le producteur français Rone. Odyssée électronique sombre et mystique, le titre saisit d'emblée par sa profondeur et l'épaisseur de ses textures pop organiques, portées par une mélodie captivante servant d'écrin couvert d'épines à la voix rauque, puissante et hypnotique de cette jeune artiste engagée et bourrée de talent.
"Umusuna", mot venu du fond des âges de la langue japonaise, renvoie à la naissance, à la notion de double et de contraires qui s’harmonisent, au sol aussi, à la terre natale.
Ex-chanteuse du groupe suisse Kadebostany, elle signait et interprétait il y a peu le succès international de The Avener "Castle In The Snow". Ayant depuis fait peau neuve, elle renaît ici sous un nouveau pseudo qu'elle avait déjà utilisé l'an passé sur une prod de Kazy Lambist "Clouds". Alternant toujours flow hip-hop intense et chant R&B langoureux, elle opte pour une ambiance plus mystérieuse et magnétique orchestrée par son acolyte qu'elle considère comme un "magicien sonore". Ce dernier lui tisse une instrumentation épique et envoutante qui n'est pas sans rappeler les débuts de Flume. Ses propos revendiquent clairement des valeurs féministes au sens noble du terme, s'insurgeant notamment contre le sexisme ambiant dans le monde de l'art et de la musique en particulier. Une renaissance qui semble lui donner des ailes puisque Flèche Love prépare un album pour 2018 où il seront conviés bon nombre d'invités.
Certains trouveront peut être dans le personnage que se forge Amina, un écho à Nagiko, héroïne du film The Pillow Book de Peter Greenaway, en effet ses tatouages peuvent rappeler les travaux de calligraphie que la japonaise vengeresse réalisaient sur son propre corps et celui de ses amants, utilisant leurs peaux comme les pages de son livre.
L'auteure, chanteuse et compositrice Amina Cadelli alias Flèche Love nous offre via Musique Sauvage son nouveau single intitulé "Umusuna", réalisé en collaboration avec le producteur français Rone. Odyssée électronique sombre et mystique, le titre saisit d'emblée par sa profondeur et l'épaisseur de ses textures pop organiques, portées par une mélodie captivante servant d'écrin couvert d'épines à la voix rauque, puissante et hypnotique de cette jeune artiste engagée et bourrée de talent.
"Umusuna", mot venu du fond des âges de la langue japonaise, renvoie à la naissance, à la notion de double et de contraires qui s’harmonisent, au sol aussi, à la terre natale.
Ex-chanteuse du groupe suisse Kadebostany, elle signait et interprétait il y a peu le succès international de The Avener "Castle In The Snow". Ayant depuis fait peau neuve, elle renaît ici sous un nouveau pseudo qu'elle avait déjà utilisé l'an passé sur une prod de Kazy Lambist "Clouds". Alternant toujours flow hip-hop intense et chant R&B langoureux, elle opte pour une ambiance plus mystérieuse et magnétique orchestrée par son acolyte qu'elle considère comme un "magicien sonore". Ce dernier lui tisse une instrumentation épique et envoutante qui n'est pas sans rappeler les débuts de Flume. Ses propos revendiquent clairement des valeurs féministes au sens noble du terme, s'insurgeant notamment contre le sexisme ambiant dans le monde de l'art et de la musique en particulier. Une renaissance qui semble lui donner des ailes puisque Flèche Love prépare un album pour 2018 où il seront conviés bon nombre d'invités.
Certains trouveront peut être dans le personnage que se forge Amina, un écho à Nagiko, héroïne du film The Pillow Book de Peter Greenaway, en effet ses tatouages peuvent rappeler les travaux de calligraphie que la japonaise vengeresse réalisaient sur son propre corps et celui de ses amants, utilisant leurs peaux comme les pages de son livre.
jeudi 3 août 2017
Sandra Nkaké - Tangerine Moon Wishes (Jazz Village/Pias)
Sandra Nkaké - Tangerine Moon Wishes (Jazz Village/Pias)
Son premier effort intitulé Mansaadi m'avait profondément touché en 2008, il marquait l'entrée en scène d'une diva charismatique, à la silhouette de Grace Jones, déployant, avec l'aisance de Bobby Mc Ferrin ou Al Jarreau, une voix aussi intense qu’Abbey Lincoln. Cet opus radieux mêlait habilement sonorités soul, gospel, funk, jazz et pop, le tout sous forme d'hommage vibrant à sa défunte mère, d'éloge à l’amour et de clin d’œil à ses racines africaines.
L'actrice et chanteuse franco-camerounaise à la voix basse et sensuelle, Sandra Nkaké, publiait presque 4 ans plus tard Nothing For Granted ("Rien n'est acquis"), un disque soul hybride plutôt barré, tranchant largement avec la résurgence rétro commune à bien d'autres de ses consœurs.
En perpétuel questionnement et à la poursuite d'un territoire musical vierge, elle nous revient le 15 Septembre prochain avec l'étrange Tangerine Moon Wishes, un album complexe aux ambiances lunaires et introspectives, plus intimiste et dépouillé que jamais. Définitivement tourné vers l'épure, la fragilité et l'émotion, le projet poétique se compose de 13 titres enregistrés en direct et en quintet resserré. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane au dessus de ce véritable bijou difficilement classable dans un style ou un genre en particulier.
Elaborant un univers soul plaintif habité d'une énergie rock sulfureuse, ponctué d'accents jazz et world, Sandra bouscule une nouvelle fois son auditoire, redéfinissant les codes et redessinant les contours d'une signature sonore en mouvement. Qu'elle chante, déclame ou susurre, en français comme en anglais, sa voix porte et captive, hantant les orchestrations parfois psychédéliques mais toujours subtiles, minimalistes et spectrales de Jî Drû (flûte), Tatiana Paris (guitare), Kenny Ruby (basse) et Thibaut Brandalise (batterie). Une nouvelle étape dans le parcours initiatique d'une artiste singulière aspirant autant à l'universalité qu'à son épanouissement personnel.
Son premier effort intitulé Mansaadi m'avait profondément touché en 2008, il marquait l'entrée en scène d'une diva charismatique, à la silhouette de Grace Jones, déployant, avec l'aisance de Bobby Mc Ferrin ou Al Jarreau, une voix aussi intense qu’Abbey Lincoln. Cet opus radieux mêlait habilement sonorités soul, gospel, funk, jazz et pop, le tout sous forme d'hommage vibrant à sa défunte mère, d'éloge à l’amour et de clin d’œil à ses racines africaines.
L'actrice et chanteuse franco-camerounaise à la voix basse et sensuelle, Sandra Nkaké, publiait presque 4 ans plus tard Nothing For Granted ("Rien n'est acquis"), un disque soul hybride plutôt barré, tranchant largement avec la résurgence rétro commune à bien d'autres de ses consœurs.
En perpétuel questionnement et à la poursuite d'un territoire musical vierge, elle nous revient le 15 Septembre prochain avec l'étrange Tangerine Moon Wishes, un album complexe aux ambiances lunaires et introspectives, plus intimiste et dépouillé que jamais. Définitivement tourné vers l'épure, la fragilité et l'émotion, le projet poétique se compose de 13 titres enregistrés en direct et en quintet resserré. Le spectre de Meshell Ndegeocello plane au dessus de ce véritable bijou difficilement classable dans un style ou un genre en particulier.
Elaborant un univers soul plaintif habité d'une énergie rock sulfureuse, ponctué d'accents jazz et world, Sandra bouscule une nouvelle fois son auditoire, redéfinissant les codes et redessinant les contours d'une signature sonore en mouvement. Qu'elle chante, déclame ou susurre, en français comme en anglais, sa voix porte et captive, hantant les orchestrations parfois psychédéliques mais toujours subtiles, minimalistes et spectrales de Jî Drû (flûte), Tatiana Paris (guitare), Kenny Ruby (basse) et Thibaut Brandalise (batterie). Une nouvelle étape dans le parcours initiatique d'une artiste singulière aspirant autant à l'universalité qu'à son épanouissement personnel.
Simon Law - Look To The Sky (Dome Records)
Simon Law - Look To The Sky (Dome Records)
Même sans être un familier du claviériste britannique Simon Law et de sa formation légendaire Soul II Soul, leader de la scène R&B anglaise dans les années 90, on ne peut qu'être séduit par le casting réunit sur son premier opus solo paru le 23 Juin dernier et intitulé Look To The Sky. En effet, s'y côtoient entre autres pointures, le producteur Jazzy B, la chanteuse jazz-soul Chante Moore, le rasta Maxi Priest et le mythique duo jamaïcain Sly and Robbie, rien que ça!
Auteur des hits mondiaux "Back to Life" et "African Dance", tous deux récompensés par un Grammy en 1989, Simon se lance dans une aventure musicale soulful et majestueuse où le groove règne en maître incontesté, qu'il s'acoquine à des sonorités néo-soul, funky, jazzy, dub ou reggae. Une pléiade d'artistes vient étoffer ce projet alliant rythmiques urbaines contagieuses et vocalises de haut vol, la diva Caron Wheeler est bien sûr présente (également membre de Soul II Soul), prêtant sa voix profonde et sensuelle à l'excellent "Morning Love", ainsi que le crooner Lain Gray (du célèbre groupe Nu Colours) apparaissant dans pas moins de 7 titres. Ce dernier a d'ailleurs était un partenaire précieux dans l'écriture du disque.
Mixé par l'ingénieur du son de Sting, Donal Hodgson et masterisé dans les fameux studios d'Abbey Road, le résultat ne pouvait que sonner juste et captiver l'auditoire. Une invitation à se déhancher sur des instrumentations fédératrices et sophistiquées, parfaitement produites dans une esthétique old school qui ne prend pas une ride.
Même sans être un familier du claviériste britannique Simon Law et de sa formation légendaire Soul II Soul, leader de la scène R&B anglaise dans les années 90, on ne peut qu'être séduit par le casting réunit sur son premier opus solo paru le 23 Juin dernier et intitulé Look To The Sky. En effet, s'y côtoient entre autres pointures, le producteur Jazzy B, la chanteuse jazz-soul Chante Moore, le rasta Maxi Priest et le mythique duo jamaïcain Sly and Robbie, rien que ça!
Auteur des hits mondiaux "Back to Life" et "African Dance", tous deux récompensés par un Grammy en 1989, Simon se lance dans une aventure musicale soulful et majestueuse où le groove règne en maître incontesté, qu'il s'acoquine à des sonorités néo-soul, funky, jazzy, dub ou reggae. Une pléiade d'artistes vient étoffer ce projet alliant rythmiques urbaines contagieuses et vocalises de haut vol, la diva Caron Wheeler est bien sûr présente (également membre de Soul II Soul), prêtant sa voix profonde et sensuelle à l'excellent "Morning Love", ainsi que le crooner Lain Gray (du célèbre groupe Nu Colours) apparaissant dans pas moins de 7 titres. Ce dernier a d'ailleurs était un partenaire précieux dans l'écriture du disque.
Mixé par l'ingénieur du son de Sting, Donal Hodgson et masterisé dans les fameux studios d'Abbey Road, le résultat ne pouvait que sonner juste et captiver l'auditoire. Une invitation à se déhancher sur des instrumentations fédératrices et sophistiquées, parfaitement produites dans une esthétique old school qui ne prend pas une ride.
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