La bande de girls
pétillantes originaires de Seattle et formant depuis 2007 le quatuor Tacocat, présente son troisième opus intitulé Lost Time. Alternant les sonorités
pop, punk, surf-rock et shoegaze, le groupe aux textes engagés et décalés, mais qui
refuse pourtant tout étiquetage féministe, nous offre grâce à la production d'Erik Blood (Shabazz Palace) un son frais et tonique, un brin enragé
mais surtout fun et estival. Eric Randal,
unique paire de *** de la formation, impose ses riffs et ses rythmiques musclées
à la guitare entouré des fougueuses Bree
McKenna à la basse, Emily Nokes
au chant et Lelah Maupin à la
batterie. Leur premier single "I
Hate The Weekend" donne le ton avec son instrumentation accrocheuse, rappelant que si pour les uns, la fin
de semaine est un moment de relâche et de défoulement, elle ne l'est pas pour d'autres
qui bossent comme à l'accoutumé…
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 22 mars 2016
Tacocat – Lost Time (Hardly Art Records/Pias)
Tacocat –
Lost Time (Hardly Art Records/Pias)
Libellés :
Alternative,
Hardly Art,
Pias,
Pop,
Punk,
Rock
vendredi 18 mars 2016
Werkha - City Shuffle EP (Tru Thoughts Records)
Werkha - City Shuffle EP (Tru Thoughts Records)
Après le single Dusk, qui nous avait fait fort bonne impression l'an dernier, le jeune DJ/producteur et multi-instrumentiste de Manchester Werkha alias Tom A. Leah nous offre un nouvel EP extrait de son premier album Colours Of A Red Brick Raft.
"City Shuffle" déploie un son funky des plus entraînants toujours imprégné d'un beat électro bien punchy. On y retrouve une fois encore la voix puissante et soulful de Bryony Jarmane-Pinto, une vielle connaissance de l'artiste.
L'EP est enrichi de 3 remixes ou plutôt de 3 reworks bluffants, on commence avec une relecture minimaliste et organique du titre "The Invincible Feat. Alex Rita" orchestrée par la légende de l'UK Bass Scratcha DVA, c'est ensuite au tour de l'excellent Tom Blip (patron du label Blip Discs) de s'occuper du très beau "Falling Through The Wall" le transformant en une petite pépite down-tempo accrocheuse. Contours s'empare enfin de "A Revolution Blue" lui donnant des reflets jazzy délicats.
Après le single Dusk, qui nous avait fait fort bonne impression l'an dernier, le jeune DJ/producteur et multi-instrumentiste de Manchester Werkha alias Tom A. Leah nous offre un nouvel EP extrait de son premier album Colours Of A Red Brick Raft.
"City Shuffle" déploie un son funky des plus entraînants toujours imprégné d'un beat électro bien punchy. On y retrouve une fois encore la voix puissante et soulful de Bryony Jarmane-Pinto, une vielle connaissance de l'artiste.
L'EP est enrichi de 3 remixes ou plutôt de 3 reworks bluffants, on commence avec une relecture minimaliste et organique du titre "The Invincible Feat. Alex Rita" orchestrée par la légende de l'UK Bass Scratcha DVA, c'est ensuite au tour de l'excellent Tom Blip (patron du label Blip Discs) de s'occuper du très beau "Falling Through The Wall" le transformant en une petite pépite down-tempo accrocheuse. Contours s'empare enfin de "A Revolution Blue" lui donnant des reflets jazzy délicats.
Fred Pallem & Le Sacre du Tympan Présentent François de Roubaix - Et Si On Invitait James Dean ? (Train Fantôme/L'Autre Distribution)
Sacre du Tympan Présentent François de Roubaix - Et Si On Invitait James Dean ?
Fred Pallem et son Sacre du Tympan nous présentaient il y a peu leur dernier opus rendant hommage à l'oeuvre du compositeur de musique de film François De Roubaix. En bonus, le bassiste nous offrait le single "Et Si On Invitait James Dean" enregistré en 2007 et tiré de la bande originale de La Grande Lessive, que Jean-Pierre Mocky a réalisé en 1968 avec Bourvil dans le rôle d'Armand Saint Juste. François avait à l'époque envisagé d'écrire des paroles, sans donner suite...
Fred ayant redécouvert cette version inachevée dans les archives, fît donc appel à la chanteuse Juliette Paquereau pour compléter le texte et l'interpréter à ses côtés. Répondant à sa complice comme Birkin le faisait avec Gainsbourg et jouant les parties de basse, de synthétiseur et de guitare, il invite le batteur Nicolas Mathuriau pour assurer l'assise rythmique.
Il en ressort une jolie chanson gorgée de tendresse et d'accents retros des plus touchants.
Fred Pallem et son Sacre du Tympan nous présentaient il y a peu leur dernier opus rendant hommage à l'oeuvre du compositeur de musique de film François De Roubaix. En bonus, le bassiste nous offrait le single "Et Si On Invitait James Dean" enregistré en 2007 et tiré de la bande originale de La Grande Lessive, que Jean-Pierre Mocky a réalisé en 1968 avec Bourvil dans le rôle d'Armand Saint Juste. François avait à l'époque envisagé d'écrire des paroles, sans donner suite...
Fred ayant redécouvert cette version inachevée dans les archives, fît donc appel à la chanteuse Juliette Paquereau pour compléter le texte et l'interpréter à ses côtés. Répondant à sa complice comme Birkin le faisait avec Gainsbourg et jouant les parties de basse, de synthétiseur et de guitare, il invite le batteur Nicolas Mathuriau pour assurer l'assise rythmique.
Il en ressort une jolie chanson gorgée de tendresse et d'accents retros des plus touchants.
Leyla McCalla - A Day For The Hunter, A Day For The Prey (Jazz Village/Harmonia Mundi)
Leyla McCalla - A Day For The Hunter, A Day For
The Prey (Jazz Village/Harmonia Mundi)
Figurant au casting du tout récent projet de Raphaël Imbert, Music Is My Home Act1, la chanteuse, guitariste et violoncelliste
new-yorkaise Leyla McCalla avait
fait fort bonne impression notamment pour son interprétation de "La Coulée Rodair" de Canray
Fontenot. S'Installant en Louisiane en 2010 après un séjour au Ghana où elle se
plongea dans son identité africaine,
elle décide de renouer avec ses racines
haïtiennes et s'imprègne alors des traditions
créole et cajun de la Nouvelle Orléans. La musicienne engagée, qui a
commencé à jouer dans la rue et le métro avant d'être repérée par le manager du
groupe Carolina Chocolat Drops,
publie aujourd'hui son second opus intitulé A Day For The Hunter, A Day For The Prey, où elle poursuit son
exploration de l'héritage culturel transmis par ses parents. Mâtinant son blues du bayou de folk, de jazz et de twoubadou (folklore haïtien), elle
manie avec maestria le banjo ténor (en plus du violoncelle et de la guitare) interprétant
des chansons traditionnelles et ses
propres compositions en français, en créole et en anglais.
Libellés :
Blues,
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Créol,
Folk,
Folklore,
Haïti,
Harmonia Mundi,
Jazz,
Jazz Village,
New-Orléans
jeudi 17 mars 2016
Fumaça Preta – Impuros Fanaticos (Soundway Records)
Fumaça Preta – Impuros Fanaticos (Soundway Records)
Nous délivrant un son
puissant et abrasif aux sonorités
tropicalistes psychédéliques issues des influences de la scène punk/rock, free jazz, voodoo funk, cumbia et métal, le trio détonnant Fumaça
Preta nous lâche son second opus aux reflets
caribéens et brésiliens intitulé Impuros
Fanaticos. Basé à Amsterdam, la formation rassemble autour de son leader,
le portugais d'origine vénézuélienne, Alex
Figueira (batterie/percussions, chant) le bassiste James Porch et le guitariste/claviériste Stuart Carter, tous deux anglais de Brighton. Sombre et théâtral, ce deuxième disque a pris forme lors de
sessions d'enregistrement dans des lieux plutôt insolites, une usine abandonnée
du désert espagnol, un bled pommé à frontière brésilienne et une base militaire
désaffectée de la République Tchèque. Entre les moments de transes narcotiques
("Migajas" et "Morrer de Amor") et de trip sonique expérimental saturé ("Ressaca Da Gloria", "La Trampa"), Fumaça
Preta explore sans retenue les contrées sauvages et enfumées du rock mutant pauliste des années 70 et 80,
nous faisant renifler sa mixture nauséabonde où baignent les viscères fraîchement
dégluties du chanteur et des restes d'une guitare fracassée sur le béton!
mercredi 16 mars 2016
Molotov Jukebox – Tropical Gypsy (Pause For Effect Records)
Molotov
Jukebox – Tropical Gypsy (Pause For Effect Records)
Prenez les rythmes frénétiques et les cuivres entraînants de
la musique des balkans, mixez-les
aux couleurs chaudes et latines de
la samba, de la cumbia et du forro,
rajoutez-y une voix fiévreuse aux accents
R&B et vous obtiendrez un délicieux cocktail fruité aux saveurs explosives et festives. Succédant
à Carnaval Flower paru l'an dernier,
ce second Tropical Gypsy annonce le
retour tumultueux du déjanté Molotov
Jukebox, combo un brin frappé mené par l'actrice et chanteuse Natalia Tena. Explorant la rencontre
improbable de sonorités géographiquement aux antipodes les unes des autres et
pourtant marquées par le même esprit de
fête, les six musiciens reconnus comme étant de véritables bêtes de scène agitent au shaker un tas
d'influences (pop, funk, flamenco, electro, ska, soul...) refusant tout étiquetage et se concentrant essentiellement sur la
production d'ondes positives et le partage d'énergie vitale !
Colin Stetson – Sorow "A Reimagining of Gorecki's 3rd Symphony"
Colin Stetson
– Sorow "A Reimagining of Gorecki's 3rd Symphony"
Le saxophoniste et multi-instrumentiste américain Colin Stetson, souvent investi dans des projets free jazz ou jazz d'avant-garde et dont le travail est largement
influencé par les pionniers de la musique
minimaliste Philip Glass, Steve Reich et Terry Riley, est notamment respecté
pour sa technique et sa maîtrise de la
respiration circulaire ainsi que reconnu pour ses prestigieuses collaborations, parmi
lesquelles on compte Arcade Fire, Bon Iver et autres monstres sacrés de
la scène rock tels que Lou Reed ou Tom Waits.
Le musicien protéiforme nous présente son nouvel opus baptisé Sorrow. Il s'agit d'un
réarrangement ambitieux et inspiré de la 3ième
Symphonie du compositeur polonais Henryk
Gorecki, devenu depuis sa redécouverte et son édition en 1992, l'un des
plus grands succès commerciaux de la musique classique.
Se tenant à la note près aux partitions originales, Colin a réimaginé l'orchestration des 3
mouvements de la Symphonie des Chants
Plaintifs que Gorecki avait écrit
en 1976 et qui rompait de par son tempo lent avec les formes classiques du
genre. Conservant les cordes de violons et violoncelles (où s'illustrent Sarah Neufeld, sa talentueuse épouse, et
Rebecca Foon) il s'offre les
services du puissant batteur métaleux Greg
Fox et d'une imposante section constituée de bois, de synthétiseurs et de
guitares électriques. Le résultat sonne d'une manière singulière et forcément
centrée sur ses instruments à hanches de prédilection, les repères de la musique classique sont bien sûr
présents, mais se parent de reflets typés black
metal et electro. L'orchestre composé
de 12 artistes a enregistré Sorrow en
2015 à Brooklyn, on y note parmi les pointures citées plus haut, la présence vibrante
au chant de la sœur de Colin, Megan Stetson diva mezzo-soprano…
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