Affichage des articles dont le libellé est Drum'n'Bass. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Drum'n'Bass. Afficher tous les articles

jeudi 2 octobre 2014

Tru Thoughts 15th Anniversary (Tru Thoughts Recordings)


Tru Thoughts 15th Anniversary (Tru Thoughts Recordings)

Le label anglais basé à Brighton Tru Thoughts fête cette année ses 15 ans d’existence. Embrassant toutes les tendances musicales urbaines, on retrouve ses signatures dans les milieux hip-hop, funk, ambient, electro, jazz, soul, reggae, afrobeat ou encore latino. Devenu une véritable marque de fabrique omniprésente dans les festivals et sur les dancefloor avec des artistes tels Quantic, Bonobo ou encore Alice Russell, Ty, Titeknots ou bien Omar et Nostalgia 77, Tru Thoughts a su entretenir brillamment son indépendance et son attachement à la scène musicale underground.


Le coffret Tru Thoughts 15th Anniversary, qui ne sera disponible qu’en 500 exemplaires numérotés et griffés par le grapheur Aroe, se propose de présenter cette esthétique hétéroclite passée, présente et à venir en 3 disques 33t colorés et 2 CDs, accompagnés d’un livret bardé d’interviews et de photos.

Dans sa version basique, la compilation sort le 21 Octobre prochain sous la forme d’un double CD, avec au programme 31 titres sélectionnés avec soins par le co-fondateur Robert Luis et sa team, où sonorités acoustiques et électroniques, explorations et expérimentations, remixes et edits, succès éprouvés (de Bonobo ou Quantic) et futures (d’Harleighblu, Youngblood Brass Band ou Lost Midas)  se succèdent sans faute de goût.
 
 
 

vendredi 4 avril 2014

Magic Drum Orchestra – MDO Sessions 1 (TruThoughts Recordings)


Magic Drum Orchestra – MDO Sessions 1 (TruThoughts Recordings)


 

La formation anglaise Magic Drum Orchestra s’apprête à publier son premier album baptisé MDO. En attendant sa sortie prévue courant Avril 2014 sur le label de Brighton TruThoughts Recordings, l’ensemble de percussions basé au Royaume-Unis nous dévoile l’EP MDO Sessions 1, rassemblant 5 titres révélateurs de leur addiction pour la musique afro-brésilienne et leur passion pour les rythmes urbains. Autant influencé par le dubstep, la drum & bass ou le le hip-hop que par la batucada, la samba et l’afrobeat, Magic Drum Orchestra s’amuse à reprendre le sulfureux hit de Snoop Dogg et Pharrell « Drop It Like It’s Hot », puis matraque un « Ragga Samba » enflammé et festif, annonciateur de la prochaine coupe du monde de foot au Brésil.

 

 

mercredi 2 avril 2014

Ryat – Totem (Brainfeeder)


Ryat – Totem (Brainfeeder)

Paru en 2012 sur l’excellent label Brainfeeder basé à Los Angeles et piloté par le Dj/producteur/rappeur Flying Lotus, l’album Totem est un manifeste abstract hip-hop bardé de samples lourds et crasseux, survolés par la voix fantomatique de Ryat, largement inspirée des accents nordiques policés de Björk. Des arrangements de cordes évoquant les immenses steppes islandaises viennent parfois caresser les instrus urbaines brutales et syncopées de la jeune compositrice, héritées du glitch-hop et de la drum & bass. Chacun des titres représente un animal spirituel, le cinématique « Hummingbird » (colibri), « Howl » (hibou) et ses sonorités jungle ou bien « Invisibly Ours » et sa folk aérienne, la onzième piste au titre éponyme closant un Totem hanté de bruits, de craquements, de vrombissements, de gémissements électroniques et autres grésillements organiques ou minéraux. La chanteuse déploie donc des atmosphères variées, on note ainsi les accents fusion jazz d’« Object Mob » réaffirmant le caractère hybride et composite de sa musique. Difficilement accessible dès la première écoute, le disque sonne comme un enchevêtrement brouillon de textures sonores et de rythmiques chaotiques. Dans ce dédale digital un seul fil conducteur demeure : la voix fragile, fine et sensuelle de Christina Ryat.
"Howl"

 
"Invisibly Ours"
 
"Object Mob" 
 

mardi 1 avril 2014

Raffertie – Sleep Of Reason (Ninja Tune)



Raffertie – Sleep Of Reason (Ninja Tune)
Benjamin Stefanski, alias Raffertie, est un jeune Dj/producteur basé à Londres. Dénicheur de talents, il a découvert le sublime duo  AlunaGeorge, qui a marqué l’année 2013 avec la sortie de Body Music dont est extraite la pépite R&B futuriste  « Your Drums, Your Love », et dirige aussi l’exigent label Super, apprécié par la scène club underground.
Sleep Of Reason, paru sur Ninja Tune, est un premier opus prometteur rassemblant toutes les sensibilités d’un artiste inspiré par les musiques électroniques, la soul et la pop. Les textures que Benjamin déploie sont sombres, parfois même angoissantes mais toujours organiques et sensuelles. À celles-ci, vient s’ajouter une écriture mélancolique et touchante, où l’artiste évoque son village natal sur les côtes britanniques. L’équilibre fragile qui se dégage entre ses expérimentations sonores azimutées et ses sons de cordes pincées ou frappées met en valeur une force mélodique plus qu’appréciable pour l’auditeur.
Il s’approche singulièrement de la house, de la drum & bass, de l’abstract hip-hop ou de l’electronica, usant de rythmiques narcoleptiques, de lignes de basse envoutantes, de glitchs, de voix fantomatiques, de guitares et de synthés gavés de réverbe. Raffertie abreuve les 13 titres du disque d’un élixir qui, comme l’écrit Les Inrocks, « redéfinit la pop anglaise en la requinquant de sons et de sang neufs ».
On pense ici et là à James Blake, Flume, Radiohead ou même Jamie Lidell…
Des combinaisons savantes à découvrir et à redécouvrir à chaque nouvelle écoute !
 
"Build Me Up"
 

 

lundi 31 mars 2014

Illum Sphere – Ghosts Of Then And Now (Ninja Tune)


Illum Sphere – Ghosts Of Then And Now (Ninja Tune)

Ryan Hunn, alias Illum Sphere, est un Dj/producteur anglais issu de la scène électronique de Manchester. Remarqué pour ses mixes inattendus et hétéroclites ainsi que pour ses remixes inspirés et atypiques (notamment pour Radiohead), le musicien publie son premier long format chez Ninja Tune intitulé Ghosts Of Then And Now. Influencé par les courants musicaux basés sur les sonorités glitch, drum & bass et ambient, Illum Sphere déploie une identité electronica singulière transformant ses triturations et explorations sonores en de subtiles atmosphères tantôt cinématiques et aériennes, tantôt bouillonnantes et entraînantes. Toutes ses textures sonores sont habillées de synthés enivrants, de voix fantomatiques enchanteresses (celles de ShadowBox et de Mai Nestor), de cordes majestueuses et de mélodies planantes. Aux confluences du chill (« Liquesce »), de la house (« Near The End » et ses accents jazzy), du dubstep (« Lights Out/In Shinjuku »), de la jungle (« At Night » magique !), de l’abstract hip-hop (« Ra_light ») voire du R&B (« The Road » ou le sublime « Love Theme From Foreverness »), Ryan Humm nous livre un disque impressionnant et  intelligent au groove envoutant et hypnotique…

Un coup de cœur !
"Ghosts Of Then & Now"
 
"Embryonic"
 
"Sleeprunner"
 
"Love Theme From Foreverness"
 

samedi 9 novembre 2013

Machinedrum – Vapor City (Ninja Tune)


Machinedrum – Vapor City (Ninja Tune)

 
L’américain Travis Stewart aka Machinedrum est un dompteur de sequencers, de boîtes à rythmes, de samplers, de claviers et autres merveilles technologiques, démocratisées jadis par les prophètes de l’air électronique Kraftwerk.

Basé à Berlin et tout juste entré dans l’escarcelle du prestigieux label anglais Ninja Tune, il impose sa nouvelle touche Jungle post Dub-Step versatile et mélancolique.

Ayant grandi en Caroline du Nord, il commence sa carrière musicale comme batteur dans la fanfare de son école et percussionniste dans un ensemble africain. Plus tard, des études d’ingénieur du son le mènent à exercer son savoir-faire de beatmaker à New York, pour d’autres artistes.

Son premier disque « Now You Know » paraît en 2001 chez Merck Records, âgé de seulement 19 ans il expose alors son goût pour le Hip-Hop (façon Abstract de Prefuse73), l’Electronica (telle qu’elle est pensée par ses mentors Alphex Twin et Autechre du label Warp) et les expérimentations sonores (à grands renforts de glitchs et de Fx). Influencé par les sonorités urbaines, il s’éprend plus tard de la frénésie des courants électro musclés (fortement dotés en Bpm) comme la Juke de Chicago (vision accélérée de la Ghetto House), la Ghettotech de Détroit et autre Footwork.
 
 

Revisitant les 90’s et leurs lots de Hardcore, de Jungle et de Rave, Travis enregistre en 2011 son septième disque « Room(s) », ce dernier marque alors un tournant décisif dans sa carrière musicale l’élevant d’ailleurs au statut de star de la scène électro underground. Au lieu de s’orienter vers un style qui le séduit, il préfère rester immerger dans son melting-pot d’influences et produire des morceaux composites, alliant des phases down-tempo nappées de synthés hypnotiques et mélodiques à des moments up-tempo effrénés, percussifs et dynamiques.
 
 

« Vapor City » s’inscrit par bien des aspects dans la continuité de ses 10 années de syncrétisme stylistique, mais il exprime pourtant une évolution notable. Stewart y introduit en effet davantage de complexité dans les enchaînements de ses différentes textures. C’est ainsi que les touches contemplatives d’Ambient (soufflées, paraît-il, par le duo écossais Warpien Boards Of Canada) saupoudrées de samples vocaux quasi omniprésents, de quelques accents jazzy, ragga et R&B, ornent les cendres encore brûlantes d’une Drum & Bass classique et racée. Loin de la musique expérimentale cherchant à innover au-delà de toutes considérations esthétiques, le beau « Vapor City » sonne comme un revival d’une époque sous acide révolue, mais regrettée. Plein de nostalgie donc, mais pas seulement… L’expert signe une galette emplie de magie, de retournements, de surprises et de clairvoyance. C’est un projet fertile en devenir annonçant une suite malgré ses tonalités mélancoliques, et non pas le constat flamboyant d’une culture musicale passée à la trappe d’une industrie du disque parfois amnésique.

Machinedrum prolonge l’expérience de son album-concept par un site interactif et participatif, mis en ligne à l’adresse suivante : http://machinedrum.net/   et représentant le plan d’une ville numérique - Vapor City - qu’il bâti dans ses rêves depuis déjà plusieurs années. Les 10 titres forment la bande-son de ces quartiers utopiques.

Hybride, complexe, vibrant et addictif !