Julien Jacob – Sel (Volvox Music)
Lorsque les mots manquent, il reste les impressions, ces
images qui parviennent à révéler par quelques touches colorées de lumière ces
instants fugaces où la plénitude flotte. Les mots, Julien Jacob n'en manque pas
et quand bien même ils viennent à lui faire défaut le poète les invente. Le
chanteur est né au Benin de parents antillais mais s'installe en France dès sa
petite enfance. Son écriture, ses mots, sa langue, son chant, ses mélodies
rappellent l'Afrique bien-sûr mais sont aussi l'écho d'une personnalité
singulière et mystérieuse. « Sel », quatrième album de Julien, est
dépouillé, profond et magistral. Une guitare folk au son brut, quelques
percussions sobres et une voix grave troublante, envoûtante et gorgée d'émotion.
Baigné dès sa naissance dans les sonorités jazz, afro-cubaines et soul puis
impressionné plus tard par David Bowie et Fela Kuti, le faiseur de mot a
bourlingué sur les scènes du monde entier improvisant ici avec le vocaliste
Bobby McFerrin et chantant là en première partie de Cesaria Evora. Oeuvre
impressionniste, « Sel » bouscule notre sensibilité et désarçonne. Ni
étiqueté musique du monde et encore moins chanson française il semble éclore
d'une vision osée, originale et sublimée de l'Afrique et du monde. À fleur de
peau il ne reste plus qu'à contempler et se laisser approcher par cette musique
acoustique inclassable et universelle.
Lorsque les mots manquent, il reste les impressions, ces
images qui parviennent à révéler par quelques touches colorées de lumière ces
instants fugaces où la plénitude flotte. Les mots, Julien Jacob n'en manque pas
et quand bien même ils viennent à lui faire défaut le poète les invente. Le
chanteur est né au Benin de parents antillais mais s'installe en France dès sa
petite enfance. Son écriture, ses mots, sa langue, son chant, ses mélodies
rappellent l'Afrique bien-sûr mais sont aussi l'écho d'une personnalité
singulière et mystérieuse. « Sel », quatrième album de Julien, est
dépouillé, profond et magistral. Une guitare folk au son brut, quelques
percussions sobres et une voix grave troublante, envoûtante et gorgée d'émotion.
Baigné dès sa naissance dans les sonorités jazz, afro-cubaines et soul puis
impressionné plus tard par David Bowie et Fela Kuti, le faiseur de mot a
bourlingué sur les scènes du monde entier improvisant ici avec le vocaliste
Bobby McFerrin et chantant là en première partie de Cesaria Evora. Oeuvre
impressionniste, « Sel » bouscule notre sensibilité et désarçonne. Ni
étiqueté musique du monde et encore moins chanson française il semble éclore
d'une vision osée, originale et sublimée de l'Afrique et du monde. À fleur de
peau il ne reste plus qu'à contempler et se laisser approcher par cette musique
acoustique inclassable et universelle.
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