Benjamin Fincher – Where The River Goes (autoproduction)
À l'heure du tout internet, il est dans l'air du temps de
prendre sa guitare pour y gratter quelques accords folk, ses claviers et boîtes
à rythmes pour y tisser une fine étoffe électronique puis sa voix, authentique et mélancolique, afin de susurrer
à la belle quelques textes intimistes et les balancer ensuite sur la toile via
myspace...Mais il y a l'art et la manière, les lyonnais de Benjamin Fincher
l'ont bien compris. Intitulé Where The River Goes, ce second opus
autoproduit recèle ce dont nous avons tous besoin en ces temps étranges où tout
s'éfrite voire s'effondre dans une indifférence relative: beauté vraie, douceur
acidulée, insouciance de l'enfance, légèreté
ou profondeur romantique...Bref de quoi se faire un peu de mal. Comme le
mystère qui plane autour de l'identité de ce Benjamin Fincher, la rareté de la
version cd digipack (en origami) de son dernier album, limitée à 300
exemplaires, participe à semer le trouble et à agrémenter
l'effet buzz autour de cette jeune formation puisant son inspiration du côté de
Thom Yorke ou Elliott Smith. Faisant écho au style de Syd Matters ou Kings Of
Convnience, Benjamin Fincher y ajoute sa touche psychédélique et son univers
fantasmagorique où se mêlent tout au long des 9 titres profondeur folk/pop et
textures electro/lo-fi. Un gars une fille, une guitare sèche et un violoncelle,
puis Benjamin Fincher !
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