La formation underground originaire de Buffalo, Mercury Rev, qui s'est assagi au fil des années passant d'un répertoire rock psychédélique à un univers pop onirique plus accessible, publiait en Février dernier son 10° opus studio baptisé Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited. Ce qui ne devait être au départ qu'un petit enregistrement perso sur cassette, réalisé en hommage à la grande prêtresse californienne de la country soul des 60's Bobbie Gentry, est rapidement devenu un projet à part entière, accueillant un casting d'exception sur des arrangements atmosphériques raffinés. Les 2 piliers Jonathan Donahue et Sean “Grasshopper” Mackowiak - vétérans de Mercury Rev - ont en effet convié Norah Jones, Hope Sandoval, Beth Orton, Rachel Goswell, Vashti Bunyan, Marissa Nadler, Susanne Sundfør, Phoebe Bridgers, Kaela Sinclair, Carice Van Houten et Laetitia Sadier. chanteuses emblématiques aux voix vibrantes venant reprendre avec douceur et retenue les 12 compositions de The Delta Sweete, concept album que Bobbie sortait en 1968... L'intemporel "Ode To Billie Joe", succès absolu que l'icône publiait un an plus tôt, figure au programme en lieu et place du titre "Louisiana Man", il est interprété par Lucinda Williams et son timbre rocailleux si singulier...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 10 juillet 2019
Mercury Rev - Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited (Bella Union/Pias)
Mercury Rev - Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited (Bella Union/Pias)
La formation underground originaire de Buffalo, Mercury Rev, qui s'est assagi au fil des années passant d'un répertoire rock psychédélique à un univers pop onirique plus accessible, publiait en Février dernier son 10° opus studio baptisé Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited. Ce qui ne devait être au départ qu'un petit enregistrement perso sur cassette, réalisé en hommage à la grande prêtresse californienne de la country soul des 60's Bobbie Gentry, est rapidement devenu un projet à part entière, accueillant un casting d'exception sur des arrangements atmosphériques raffinés. Les 2 piliers Jonathan Donahue et Sean “Grasshopper” Mackowiak - vétérans de Mercury Rev - ont en effet convié Norah Jones, Hope Sandoval, Beth Orton, Rachel Goswell, Vashti Bunyan, Marissa Nadler, Susanne Sundfør, Phoebe Bridgers, Kaela Sinclair, Carice Van Houten et Laetitia Sadier. chanteuses emblématiques aux voix vibrantes venant reprendre avec douceur et retenue les 12 compositions de The Delta Sweete, concept album que Bobbie sortait en 1968... L'intemporel "Ode To Billie Joe", succès absolu que l'icône publiait un an plus tôt, figure au programme en lieu et place du titre "Louisiana Man", il est interprété par Lucinda Williams et son timbre rocailleux si singulier...
La formation underground originaire de Buffalo, Mercury Rev, qui s'est assagi au fil des années passant d'un répertoire rock psychédélique à un univers pop onirique plus accessible, publiait en Février dernier son 10° opus studio baptisé Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited. Ce qui ne devait être au départ qu'un petit enregistrement perso sur cassette, réalisé en hommage à la grande prêtresse californienne de la country soul des 60's Bobbie Gentry, est rapidement devenu un projet à part entière, accueillant un casting d'exception sur des arrangements atmosphériques raffinés. Les 2 piliers Jonathan Donahue et Sean “Grasshopper” Mackowiak - vétérans de Mercury Rev - ont en effet convié Norah Jones, Hope Sandoval, Beth Orton, Rachel Goswell, Vashti Bunyan, Marissa Nadler, Susanne Sundfør, Phoebe Bridgers, Kaela Sinclair, Carice Van Houten et Laetitia Sadier. chanteuses emblématiques aux voix vibrantes venant reprendre avec douceur et retenue les 12 compositions de The Delta Sweete, concept album que Bobbie sortait en 1968... L'intemporel "Ode To Billie Joe", succès absolu que l'icône publiait un an plus tôt, figure au programme en lieu et place du titre "Louisiana Man", il est interprété par Lucinda Williams et son timbre rocailleux si singulier...
vendredi 5 juillet 2019
"Sweet Lu" Olutosin - Meet Me At The Crossroads
"Sweet Lu" Olutosin - Meet Me At The Crossroads
"Sweet Lu" Olutosin est un chanteur basé à Atlanta qui s'est définitivement tourné vers le jazz après avoir passé 35 années dans la Police Militaire. Ayant atteint le grade de colonel dans l'armée, il a choisi de tout plaquer pour s'adonner à sa passion, s'appuyant sur ses profondes racines gospel, sur le blues et sur l'héritage musical d'Al Jarreau pour développer une approche très soulful du swing. Sa manière singulière d'interpréter les standards poussera le légendaire pianiste Donald Brown à le prendre sous son aile pour produire Meet Me At The Crossroads, troisième opus en tant que leader que le crooner à la voix masculine tendre et puissante publiait en 2017, après Sweet Lou's Blues paru quant à lui quelques années plus tôt. Reprenant une poignée de classiques absolus - tels que "Intimacy Of The Blues" de Billy Strayhorn que Lu a rebaptisé "Sisters Sadie's Blues" ou encore "Recorda Me" de Joe Henderson, thème aux couleurs bossa nova renommé "Don't Forget To Remember" et pour lequel il a lui-même écrit des paroles - l'artiste nous livre également ses propres compositions, dont le très engagé "Skin Game" ou le délicat "Tunji Baby". Autour de lui s'illustre une section rythmique impeccable composée de Tyrone Jackson au piano, Kevin Smith à la contrebasse et Henry Corneray III à la batterie; y apparaissent également la choriste Crystal Monet', le trompettiste Lester Walker et le saxophoniste Mace Hibbard... On pense à Gregory Porter, Roy Ayers et Jon Lucien...
"Sweet Lu" Olutosin est un chanteur basé à Atlanta qui s'est définitivement tourné vers le jazz après avoir passé 35 années dans la Police Militaire. Ayant atteint le grade de colonel dans l'armée, il a choisi de tout plaquer pour s'adonner à sa passion, s'appuyant sur ses profondes racines gospel, sur le blues et sur l'héritage musical d'Al Jarreau pour développer une approche très soulful du swing. Sa manière singulière d'interpréter les standards poussera le légendaire pianiste Donald Brown à le prendre sous son aile pour produire Meet Me At The Crossroads, troisième opus en tant que leader que le crooner à la voix masculine tendre et puissante publiait en 2017, après Sweet Lou's Blues paru quant à lui quelques années plus tôt. Reprenant une poignée de classiques absolus - tels que "Intimacy Of The Blues" de Billy Strayhorn que Lu a rebaptisé "Sisters Sadie's Blues" ou encore "Recorda Me" de Joe Henderson, thème aux couleurs bossa nova renommé "Don't Forget To Remember" et pour lequel il a lui-même écrit des paroles - l'artiste nous livre également ses propres compositions, dont le très engagé "Skin Game" ou le délicat "Tunji Baby". Autour de lui s'illustre une section rythmique impeccable composée de Tyrone Jackson au piano, Kevin Smith à la contrebasse et Henry Corneray III à la batterie; y apparaissent également la choriste Crystal Monet', le trompettiste Lester Walker et le saxophoniste Mace Hibbard... On pense à Gregory Porter, Roy Ayers et Jon Lucien...
jeudi 4 juillet 2019
King Child - Leech (Pieuvre)
King Child - Leech (Pieuvre)
King Child nous revient avec Leech, un nouvel opus qui succède à l'excellent Meredith paru il y a deux ans sur le label Pieuvre. La formation franco-belge, qui nous avait ébloui en 2017 avec sa pop scintillante et classieuse, affine ici son propos nous livrant une épure au lyrisme bouleversant et captivant ("One Last Ride"). Le multi-instrumentiste Jean Prat élabore des mélodies sous influence prog rock et electro pop, l'auteur Quentin Hoogaert y interprète ses textes fatalistes à la poésie mélancolique; tous deux sont les artisans de 7 nouvelles chansons d'amour vibrantes, où se mêlent à des sonorités organiques 70's quelques touches électroniques justement dosées, et où les ambiances tamisées sont soigneusement ponctuées d'envolées épiques...
King Child nous revient avec Leech, un nouvel opus qui succède à l'excellent Meredith paru il y a deux ans sur le label Pieuvre. La formation franco-belge, qui nous avait ébloui en 2017 avec sa pop scintillante et classieuse, affine ici son propos nous livrant une épure au lyrisme bouleversant et captivant ("One Last Ride"). Le multi-instrumentiste Jean Prat élabore des mélodies sous influence prog rock et electro pop, l'auteur Quentin Hoogaert y interprète ses textes fatalistes à la poésie mélancolique; tous deux sont les artisans de 7 nouvelles chansons d'amour vibrantes, où se mêlent à des sonorités organiques 70's quelques touches électroniques justement dosées, et où les ambiances tamisées sont soigneusement ponctuées d'envolées épiques...
mercredi 3 juillet 2019
Innvivo - Pays Sage (Autoproduction)
Innvivo - Pays Sage (Autoproduction)
Le projet Innvivo, piloté par le batteur Hugo Raducanu, nous revenait le 1er Mars dernier avec Pays Sage, troisième EP de la formation bordelaise croisant avec brio fulgurance hip-hop et textures électroniques, groove urbain et accroches pop. Après L’Or du Monde sorti en 2015 et Long d’une Seconde en 2017, ces 5 nouvelles pépites, animées par un flow hypnotique et portées par des textes poétiques empreints de chanson française, déploient des instrumentations finement ciselées, où l'influence de la chip music du début des 90's y est édifiante et bien vue...
Le projet Innvivo, piloté par le batteur Hugo Raducanu, nous revenait le 1er Mars dernier avec Pays Sage, troisième EP de la formation bordelaise croisant avec brio fulgurance hip-hop et textures électroniques, groove urbain et accroches pop. Après L’Or du Monde sorti en 2015 et Long d’une Seconde en 2017, ces 5 nouvelles pépites, animées par un flow hypnotique et portées par des textes poétiques empreints de chanson française, déploient des instrumentations finement ciselées, où l'influence de la chip music du début des 90's y est édifiante et bien vue...
mardi 2 juillet 2019
HOWLS - Thomas Boffelli (WeSeeMusic Records)
HOWLS - Thomas Boffelli (WeSeeMusic Records)
Co-piloté par le saxophoniste Jérôme Girin, le projet HOWLS - dont les contours furent élaborés par le trompettiste et compositeur Thomas Boffelli - rassemble un casting de musicien d'exception parmi lequel figurent le pianiste Matthieu Marthouret (leader du Bounce Trio et initiateur du label We See Music), le contrebassiste Sylvain Dubrez et le batteur Damien Françon. Les 9 compositions de l'album au titre éponyme qui paraîtra le 27 Septembre prochain, expriment un jazz inspiré et libre, puisant ses références dans la tradition mais affichant également une identité sonore propre, forgée par un quintet de complices au diapason. Les orchestrations édifiantes mettent en avant les joutes envoûtantes du tandem de souffleurs, qui s'illustre brillamment en se tenant à l’écart de toute idée de déballage tapageur. Ne souhaitant obtenir que l'essentiel, Howls nous offre une musique aux vibrations et aux mélodies étrangement familières. Ses rugissements free ("Ho"), ses incursions latin jazz ("Howls") et hard bop ("Close Path"), ses ballades d'un romantisme touchant ("Ls"), son énergie fédératrice ("Totem") et ses ambiances de musique de film ("Papooz") en font un disque attachant, accessible et immersif.
Co-piloté par le saxophoniste Jérôme Girin, le projet HOWLS - dont les contours furent élaborés par le trompettiste et compositeur Thomas Boffelli - rassemble un casting de musicien d'exception parmi lequel figurent le pianiste Matthieu Marthouret (leader du Bounce Trio et initiateur du label We See Music), le contrebassiste Sylvain Dubrez et le batteur Damien Françon. Les 9 compositions de l'album au titre éponyme qui paraîtra le 27 Septembre prochain, expriment un jazz inspiré et libre, puisant ses références dans la tradition mais affichant également une identité sonore propre, forgée par un quintet de complices au diapason. Les orchestrations édifiantes mettent en avant les joutes envoûtantes du tandem de souffleurs, qui s'illustre brillamment en se tenant à l’écart de toute idée de déballage tapageur. Ne souhaitant obtenir que l'essentiel, Howls nous offre une musique aux vibrations et aux mélodies étrangement familières. Ses rugissements free ("Ho"), ses incursions latin jazz ("Howls") et hard bop ("Close Path"), ses ballades d'un romantisme touchant ("Ls"), son énergie fédératrice ("Totem") et ses ambiances de musique de film ("Papooz") en font un disque attachant, accessible et immersif.
vendredi 28 juin 2019
Emily King - Scenery (ATO Records/Pias)
Emily King - Scenery (ATO Records/Pias)
La diva new-yorkaise Emily King publiait le 01 Février dernier son troisième opus baptisé Scenery. Repérée au milieu des années 2000 pour ses collaborations avec Nas puis John Legend et Floetry, elle sort son premier disque East Side Story en 2007, qui se retrouve dans la foulée nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur album R&B contemporain de l'année. Faisant la première partie des concerts d'Alicia Keys, Chaka Khan, Maroon 5, Emily Sandé ou encore Erykah Badu, King est invitée à s'illustrer auprès du crooner José James en 2013, lors de l'enregistrement de son excellent No Beginning No End. The Switch, son second LP réalisé en Juin 2015, est en grande partie produit par le guitariste Jeremy Most (Anthony Hamilton, Teedra Moses, The Chainsmokers, ...), un tandem gagnant que l'on retrouve ici dans ce dernier effort, largement empreint de sonorités R&B et de touches pop 80's plutôt accrocheuses. La voix cristalline et parfaitement maîtrisée de l'auteure-compositrice et interprète brille toujours autant, elle est servie par les orchestrations sophistiquées et taillées sur mesure de son fidèle complice, qui l'a suivi dans sa retraite à la montagne (Catskill). Ballades soulful romantiques et chansons au groove entêtant se succèdent avec en toile de fond, l'influence bienveillante de Michael Jackson...
La diva new-yorkaise Emily King publiait le 01 Février dernier son troisième opus baptisé Scenery. Repérée au milieu des années 2000 pour ses collaborations avec Nas puis John Legend et Floetry, elle sort son premier disque East Side Story en 2007, qui se retrouve dans la foulée nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur album R&B contemporain de l'année. Faisant la première partie des concerts d'Alicia Keys, Chaka Khan, Maroon 5, Emily Sandé ou encore Erykah Badu, King est invitée à s'illustrer auprès du crooner José James en 2013, lors de l'enregistrement de son excellent No Beginning No End. The Switch, son second LP réalisé en Juin 2015, est en grande partie produit par le guitariste Jeremy Most (Anthony Hamilton, Teedra Moses, The Chainsmokers, ...), un tandem gagnant que l'on retrouve ici dans ce dernier effort, largement empreint de sonorités R&B et de touches pop 80's plutôt accrocheuses. La voix cristalline et parfaitement maîtrisée de l'auteure-compositrice et interprète brille toujours autant, elle est servie par les orchestrations sophistiquées et taillées sur mesure de son fidèle complice, qui l'a suivi dans sa retraite à la montagne (Catskill). Ballades soulful romantiques et chansons au groove entêtant se succèdent avec en toile de fond, l'influence bienveillante de Michael Jackson...
jeudi 27 juin 2019
Awir Leon - Man Zoo (Alter-K)
Awir Leon - Man Zoo (Alter-K)
Originaire de Dunkerque et actuellement basé à Amsterdam, François Przybylski alias Awir Leon publiera le 28 Septembre prochain son second opus baptisé Man Zoo. Artisan d'une soul électronique immersive et hypnotique qui n'a rien a envier à celle de l'anglais James Blake, le jeune auteur, compositeur et interprète (également danseur émérite) nous livre un recueil vibrant et intimiste de 12 compositions inspirées, mêlant tendrement ses premières amours musicales à savoir la néo soul de D'Angelo ou d'Erykah Badu et le hip-hop de J-Dilla ou Mos Def aux influences, plus tardives, de l'electronica, du post dubstep, de la néofolk ou encore de l'indie pop. L'univers rythmique et mélodique plutôt futuriste, voire expérimental, qu'il élabore, hanté de nappes pop nébuleuses et de sonorités organiques raffinées, brille par son dépouillement et sa fragilité qui ne sont en fait qu'apparents et passagers, en effet quelques passages exultent avec un lyrisme nous faisant parfois songer aux héros Jamie XX, Woodkid ou encore Radiohead. Entouré d'une garde rapprochée talentueuse composée de son frère Sylvain Przybylski (basse) et de Floyd Shakim (piano), J.Kid (sampler), Ikaz Boi, Sébastien Forrester et Damien Rice (sur "Feathers"), Awir Leon captive d'emblée grâce à sa voix légère et aérienne parfaitement maîtrisée et son groove filtré richement orné de textures orchestrales enveloppantes. Un disque poignant!
Originaire de Dunkerque et actuellement basé à Amsterdam, François Przybylski alias Awir Leon publiera le 28 Septembre prochain son second opus baptisé Man Zoo. Artisan d'une soul électronique immersive et hypnotique qui n'a rien a envier à celle de l'anglais James Blake, le jeune auteur, compositeur et interprète (également danseur émérite) nous livre un recueil vibrant et intimiste de 12 compositions inspirées, mêlant tendrement ses premières amours musicales à savoir la néo soul de D'Angelo ou d'Erykah Badu et le hip-hop de J-Dilla ou Mos Def aux influences, plus tardives, de l'electronica, du post dubstep, de la néofolk ou encore de l'indie pop. L'univers rythmique et mélodique plutôt futuriste, voire expérimental, qu'il élabore, hanté de nappes pop nébuleuses et de sonorités organiques raffinées, brille par son dépouillement et sa fragilité qui ne sont en fait qu'apparents et passagers, en effet quelques passages exultent avec un lyrisme nous faisant parfois songer aux héros Jamie XX, Woodkid ou encore Radiohead. Entouré d'une garde rapprochée talentueuse composée de son frère Sylvain Przybylski (basse) et de Floyd Shakim (piano), J.Kid (sampler), Ikaz Boi, Sébastien Forrester et Damien Rice (sur "Feathers"), Awir Leon captive d'emblée grâce à sa voix légère et aérienne parfaitement maîtrisée et son groove filtré richement orné de textures orchestrales enveloppantes. Un disque poignant!
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