Lui qui nous régalait déjà d'un tube tech house en puissance avec le coloré "Kano" - paru en début d'été dernier, où il empruntait des échantillons du titre "Mother In Law" de la célèbre formation basée en Guinée Sierra Leone's Refugee All Stars - revenait le 31 Août 2018 avec une nouvelle bombe aux accents world, "Coumba". Alignant riffs et rythmiques de guitare entêtants, cuivres enflammés et vocaux vibrants, le DJ/producteur suisse Mirco Caruso, petit prince de l'edit (on se souvient de ses excellents remixes de Stardust et House Swedish Mafia : "Music Sounds Better With You" et "Leave The World Behind" ) en impose, alliant puissance des machines et chaleur des folklores ouest-africains.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 23 octobre 2018
Mirco Caruso - Coumba (2Drop Records)
Mirco Caruso - Coumba (2Drop Records)
Lui qui nous régalait déjà d'un tube tech house en puissance avec le coloré "Kano" - paru en début d'été dernier, où il empruntait des échantillons du titre "Mother In Law" de la célèbre formation basée en Guinée Sierra Leone's Refugee All Stars - revenait le 31 Août 2018 avec une nouvelle bombe aux accents world, "Coumba". Alignant riffs et rythmiques de guitare entêtants, cuivres enflammés et vocaux vibrants, le DJ/producteur suisse Mirco Caruso, petit prince de l'edit (on se souvient de ses excellents remixes de Stardust et House Swedish Mafia : "Music Sounds Better With You" et "Leave The World Behind" ) en impose, alliant puissance des machines et chaleur des folklores ouest-africains.
Lui qui nous régalait déjà d'un tube tech house en puissance avec le coloré "Kano" - paru en début d'été dernier, où il empruntait des échantillons du titre "Mother In Law" de la célèbre formation basée en Guinée Sierra Leone's Refugee All Stars - revenait le 31 Août 2018 avec une nouvelle bombe aux accents world, "Coumba". Alignant riffs et rythmiques de guitare entêtants, cuivres enflammés et vocaux vibrants, le DJ/producteur suisse Mirco Caruso, petit prince de l'edit (on se souvient de ses excellents remixes de Stardust et House Swedish Mafia : "Music Sounds Better With You" et "Leave The World Behind" ) en impose, alliant puissance des machines et chaleur des folklores ouest-africains.
lundi 22 octobre 2018
Freund Der Familie - Omega (Freund Der Familie)
Freund Der Familie - Omega (Freund Der Familie)
La formation berlinoise Freund Der Familie, composé des DJs/producteurs Klaus Rakete et Mirko Hunger, nous présente via son label du même nom, un premier effort au long format baptisé Omega. En 13 titres immersifs, le recueil aux sonorités electronica nous plonge dans l'univers ambient expérimental et sophistiqué du duo allemand, qui élabore de savantes textures, nébuleuses et crépusculaires, habitées de glitchs, de crépitements et de bourdonnements, d’échantillons vocaux fantomatiques, de nappes de synthé envoûtantes et de rythmiques chill technoïdes, empruntes de sonorités dub, industrielles, drum & bass, minimal, abstract hip-hop, deep techno ou encore trip-hop...
vendredi 19 octobre 2018
Stéphane Galland & (The Mystery of) KEM (Outhere Music)
Stéphane Galland & (The Mystery of) KEM (Outhere Music)
Le dernier projet de l'incontournable batteur Stéphane Galland frappe l'esprit dès sa première écoute, ses sonorités exotiques savamment élaborées nous parlent dès les premières mesures de "Lava", laissant ainsi entrevoir, à qui veut bien s'aventurer dans les méandres de son jazz exigeant, un univers musical complexe mais familier, d'une richesse insoupçonnable et d'une finesse rare. Entouré de ses impressionnants compatriotes, Sylvain Debaisieux au saxophone ténor, Bram De Looze au piano et Federico Stocchi à la basse, 3 jeunes loups de la scène belge, l'artiste s'est également adjoint les talents du maître incontesté de la flûte Bansurî, l'immense Ravi Kulur, qui s’illustre magistralement sur 7 des 11 compositions de ce subtil (The Mystery of) KEM. Entre fulgurances free jazz ("Maelström") et hypnose carnatique, mélodies orientalistes ("Symbiosis") et grooves urbains inhabituels ("Openning", "Archetype"), mécaniques rythmiques savantes ("Black Sand") et métriques désarticulées ("Hitectonic", "Solis"), chaleur latine ("Morphogenesis") et réminiscences des balkans ("The Fuze"), le disque surprend, étonne et convainc.
Nous noterons la participation du trompettiste Ibrahim Maalouf sur le fougueux "Memetics" et ses pulsations enivrantes...
Impressionnant!
Le dernier projet de l'incontournable batteur Stéphane Galland frappe l'esprit dès sa première écoute, ses sonorités exotiques savamment élaborées nous parlent dès les premières mesures de "Lava", laissant ainsi entrevoir, à qui veut bien s'aventurer dans les méandres de son jazz exigeant, un univers musical complexe mais familier, d'une richesse insoupçonnable et d'une finesse rare. Entouré de ses impressionnants compatriotes, Sylvain Debaisieux au saxophone ténor, Bram De Looze au piano et Federico Stocchi à la basse, 3 jeunes loups de la scène belge, l'artiste s'est également adjoint les talents du maître incontesté de la flûte Bansurî, l'immense Ravi Kulur, qui s’illustre magistralement sur 7 des 11 compositions de ce subtil (The Mystery of) KEM. Entre fulgurances free jazz ("Maelström") et hypnose carnatique, mélodies orientalistes ("Symbiosis") et grooves urbains inhabituels ("Openning", "Archetype"), mécaniques rythmiques savantes ("Black Sand") et métriques désarticulées ("Hitectonic", "Solis"), chaleur latine ("Morphogenesis") et réminiscences des balkans ("The Fuze"), le disque surprend, étonne et convainc.
Nous noterons la participation du trompettiste Ibrahim Maalouf sur le fougueux "Memetics" et ses pulsations enivrantes...
Impressionnant!
jeudi 18 octobre 2018
Mariama - Love, Sweat And Tears (Rising Bird Music)
Mariama - Love, Sweat And Tears (Rising Bird Music)
L’envoûtante Mariama s'illustrait il y a peu sur le dernier Shikantaza de Chinese Men, auprès d'une autre diva à la voix soulful, Kendra Morris. Native de Freetown en Sierra Leone, elle a grandi en Allemagne et partage aujourd'hui sa vie entre Cologne et Paris. Remarquée sur scène aux côtés des immenses Tiken Jah Fakoly, Yaël Naïm, Stromae, Imany, The Do, Brigitte, Lilly Wood & The Prick, Oxmo Puccino ou encore M et son projet Lamomali, la jeune diva publiait en 2012 son premier opus, baptisé Easy Way Out. Succédant à ses EPs No Way et Moments Like These, respectivement parus en 2013 et 2015, elle nous offre enfin son nouveau Love, Sweat And Tears. produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut). Le disque délivre une folk suave, douce et nuancée ("Never Mind", "I Can't Help Myself - Hard To Explain"), habitée par des influences ouest-africaines ("Grains Of Wisdom", "Dancing Shoes", "Summer In My Heart Again"), mais également riche de sonorités pop ("Raindrops"), soul ("Stop", "The Name Of The Game"), electronica ("The Wrong Places"), jazz ("Nature Boy") et reggae/dub ("Coffee And Wine", "Lover's Dub").
La chanteuse a souhaité s'entourer pour l'occasion de complices remarquables et a donc, entre autres invités prestigieux, convié le guitariste guinéen Sekou Bembeya et le chanteur Soufian Tsunami, le maître de la kora Ballaké Sissoko et l’emblématique violoncelliste Vincent Segal... Que du beau monde pour l'épauler sur 14 délicieuses chansons, traitant principalement de l'amour et de "l'infinité des sentiments et des émotions qu'il peut suggérer".
L’envoûtante Mariama s'illustrait il y a peu sur le dernier Shikantaza de Chinese Men, auprès d'une autre diva à la voix soulful, Kendra Morris. Native de Freetown en Sierra Leone, elle a grandi en Allemagne et partage aujourd'hui sa vie entre Cologne et Paris. Remarquée sur scène aux côtés des immenses Tiken Jah Fakoly, Yaël Naïm, Stromae, Imany, The Do, Brigitte, Lilly Wood & The Prick, Oxmo Puccino ou encore M et son projet Lamomali, la jeune diva publiait en 2012 son premier opus, baptisé Easy Way Out. Succédant à ses EPs No Way et Moments Like These, respectivement parus en 2013 et 2015, elle nous offre enfin son nouveau Love, Sweat And Tears. produit en collaboration avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou encore Cody Chesnut). Le disque délivre une folk suave, douce et nuancée ("Never Mind", "I Can't Help Myself - Hard To Explain"), habitée par des influences ouest-africaines ("Grains Of Wisdom", "Dancing Shoes", "Summer In My Heart Again"), mais également riche de sonorités pop ("Raindrops"), soul ("Stop", "The Name Of The Game"), electronica ("The Wrong Places"), jazz ("Nature Boy") et reggae/dub ("Coffee And Wine", "Lover's Dub").
La chanteuse a souhaité s'entourer pour l'occasion de complices remarquables et a donc, entre autres invités prestigieux, convié le guitariste guinéen Sekou Bembeya et le chanteur Soufian Tsunami, le maître de la kora Ballaké Sissoko et l’emblématique violoncelliste Vincent Segal... Que du beau monde pour l'épauler sur 14 délicieuses chansons, traitant principalement de l'amour et de "l'infinité des sentiments et des émotions qu'il peut suggérer".
mercredi 17 octobre 2018
Laurent Bonnot - Black Lion (Jazz Family)
Laurent Bonnot - Black Lion (Jazz Family)
Violoniste à ses débuts, puis guitariste et finalement bassiste, Laurent Bonnot nous présente via Jazz Family son 3° opus baptisé Black Lion. Le compositeur bourguignon, imprégné très tôt des folklores hexagonaux, initié lors de sa formation à la musique classique et aux sonorités latines, fait ses armes sur la scène pop-rock avant de se consacrer, sur le tard, au jazz. Imposant dès son premier The Time of Monsters (2015) une technique singulière, une richesse harmonique et mélodique évidente, il parvient à donner à son instrument de prédilection un rôle de premier ordre, sortant des seuls sentiers rythmiques conventionnels. S'entourant et évoluant rapidement auprès d'artistes emblématiques de la note bleue, comme Dave Liebman ou Anthony Jambon, Laurent se frotte dans son second Hermit's Dream (2016) aux solistes Serge Lazarevitch, Laurent Dehors et Médéric Collignon. Toujours bien accompagné dans ce Black Lion électrique, coloré et métissé, il joue en sextet un jazz fusion sophistiqué au groove accrocheur et aux mélodies entêtantes. Épaulé par un casting époustouflant composé du magistral Manu Codja à la guitare, des remarquables Sylvain Beuf et Pierrick Pédron respectivement aux saxophones ténor et alto, de l'excellent Pierre de Bethmann au piano/Fender Rhodes et du précieux Franck Agulhon à la batterie, le bassiste nous offre 9 compositions exigeantes combinant l'esprit latin aux codes de la musique improvisée, l'écriture savante à la souplesse et à la réactivité d'une formation virtuose.
Violoniste à ses débuts, puis guitariste et finalement bassiste, Laurent Bonnot nous présente via Jazz Family son 3° opus baptisé Black Lion. Le compositeur bourguignon, imprégné très tôt des folklores hexagonaux, initié lors de sa formation à la musique classique et aux sonorités latines, fait ses armes sur la scène pop-rock avant de se consacrer, sur le tard, au jazz. Imposant dès son premier The Time of Monsters (2015) une technique singulière, une richesse harmonique et mélodique évidente, il parvient à donner à son instrument de prédilection un rôle de premier ordre, sortant des seuls sentiers rythmiques conventionnels. S'entourant et évoluant rapidement auprès d'artistes emblématiques de la note bleue, comme Dave Liebman ou Anthony Jambon, Laurent se frotte dans son second Hermit's Dream (2016) aux solistes Serge Lazarevitch, Laurent Dehors et Médéric Collignon. Toujours bien accompagné dans ce Black Lion électrique, coloré et métissé, il joue en sextet un jazz fusion sophistiqué au groove accrocheur et aux mélodies entêtantes. Épaulé par un casting époustouflant composé du magistral Manu Codja à la guitare, des remarquables Sylvain Beuf et Pierrick Pédron respectivement aux saxophones ténor et alto, de l'excellent Pierre de Bethmann au piano/Fender Rhodes et du précieux Franck Agulhon à la batterie, le bassiste nous offre 9 compositions exigeantes combinant l'esprit latin aux codes de la musique improvisée, l'écriture savante à la souplesse et à la réactivité d'une formation virtuose.
mardi 16 octobre 2018
Macy Gray - Ruby (Mack Avenue/PIAS)
Macy Gray - Ruby (Mack Avenue/PIAS)
La légende du R&B U.S Macy Gray, héritière des immenses Tina Turner et Aretha Franklin, nous revient avec Ruby. 10 ième album studio de la diva à la voix rauque et éraillée, il succède au recueil de reprises Stripped, opus jazzy paru en 2016. Épaulée par le guitariste Gary Clark, Jr. et les producteurs Tommy Parker Lumpkins, Johan Carlsson et Tommy Brown, la chanteuse quinquagénaire célèbre ses 20 ans de carrière en nous livrant 12 titres gorgés de soul ("Just Like Jenny", "Cold World"), de blues et de gospel, habités de rythmiques funky ("Over You"), d'arrangements pop ("Shinanigins") et de sonorités jazz aux accents hip-hop ("Jealousy"), new orleans ("Tell Me") et même reggae ("Witness").
La légende du R&B U.S Macy Gray, héritière des immenses Tina Turner et Aretha Franklin, nous revient avec Ruby. 10 ième album studio de la diva à la voix rauque et éraillée, il succède au recueil de reprises Stripped, opus jazzy paru en 2016. Épaulée par le guitariste Gary Clark, Jr. et les producteurs Tommy Parker Lumpkins, Johan Carlsson et Tommy Brown, la chanteuse quinquagénaire célèbre ses 20 ans de carrière en nous livrant 12 titres gorgés de soul ("Just Like Jenny", "Cold World"), de blues et de gospel, habités de rythmiques funky ("Over You"), d'arrangements pop ("Shinanigins") et de sonorités jazz aux accents hip-hop ("Jealousy"), new orleans ("Tell Me") et même reggae ("Witness").
lundi 15 octobre 2018
Féloche - Chimie Vivante (Silbo Records)
Féloche - Chimie Vivante (Silbo Records)
Après La Vie Cajun et Silbo, respectivement parus en 2010 et 2013, le chanteur et multi-instrumentiste français Féloche nous présente Chimie Vivante, nouvel opus sorti le 14 Septembre dernier sur son tout récent label Silbo Records. Toujours armé de ses mots et de sa mandoline, l'artiste a choisi pour l'occasion d'élargir sa palette sonore et musicale, ou plutôt d’approfondir quelques pistes explorées par le passé. Auto-produit et largement façonné par ses soins, avec tout de même le concours de quelques fidèles complices à l'écriture, au violon et au chant, Chimie Vivante intègre une dimension autobiographique nouvelle et sonne plus électronique que jamais ("Combien y-a-t'il"). Cet univers aux multiples facettes se nourrit de cabaret ("Manjo"), d'electro pop ("Le Miroir", "Crocodiles"), de folk ("Tara Tari") et de world music ("Je Crie") bien sûr, mais chose plus étonnante, il affiche également des influences opéra rock ("Chimie Vivante"), electronica ("Rien de Secret") hip-hop et trap ("Fais l'Effet", "P'tite Tête")...
Une démarche osée avec ses réussites et ses failles... Mais n'est ce pas "l'album de l'amateurité" comme le dit si bien l’intéressé?
Après La Vie Cajun et Silbo, respectivement parus en 2010 et 2013, le chanteur et multi-instrumentiste français Féloche nous présente Chimie Vivante, nouvel opus sorti le 14 Septembre dernier sur son tout récent label Silbo Records. Toujours armé de ses mots et de sa mandoline, l'artiste a choisi pour l'occasion d'élargir sa palette sonore et musicale, ou plutôt d’approfondir quelques pistes explorées par le passé. Auto-produit et largement façonné par ses soins, avec tout de même le concours de quelques fidèles complices à l'écriture, au violon et au chant, Chimie Vivante intègre une dimension autobiographique nouvelle et sonne plus électronique que jamais ("Combien y-a-t'il"). Cet univers aux multiples facettes se nourrit de cabaret ("Manjo"), d'electro pop ("Le Miroir", "Crocodiles"), de folk ("Tara Tari") et de world music ("Je Crie") bien sûr, mais chose plus étonnante, il affiche également des influences opéra rock ("Chimie Vivante"), electronica ("Rien de Secret") hip-hop et trap ("Fais l'Effet", "P'tite Tête")...
Une démarche osée avec ses réussites et ses failles... Mais n'est ce pas "l'album de l'amateurité" comme le dit si bien l’intéressé?
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