DOS; JVXTA - CLIPP009; CLIPP010 (Clipp.Art Originals)
Après la réalisation de Cassettes for Kids intitulée "Pleasure", le tout jeune label électro basé à Melbourne, Clipp. Art, nous revient avec une double actualité livrée par deux producteurs européens, l'autrichien DOS et l'anglais JVXTA.
Le viennois nous offre "High", véritable petite bombe jackin' house aux sonorités hautement contagieuses et entêtantes, tandis que le londonien immerge l'auditeur dans une ambiance chill envoutante et mélancolique avec un "Only Alone" hypnotique, rythmé par un broken beat captivant.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 16 mai 2018
mardi 15 mai 2018
Frédéric Viale - Pars en Thèse Jazz (Diapason/Absilone)
Frédéric Viale - Pars en Thèse Jazz (Diapason/Absilone)
Après nous avoir captivé avec ses précédents La Belle Chose et Les Racines du Ciel, l'accordéoniste azuréen Frédéric Viale rempile avec un nouveau projet baptisé Pars en Thèse Jazz, album arborant un swing radieux et généreux, dédié à ses idoles Kenny Baron, Mulgrew Miller, Sonny Clark ou encore Freddie Redd. Entouré de ses acolytes, les italiens Emanuele Cisi au saxophone ténor et Aldo Zunino à la contrebasse, le tromboniste sud-américain Humberto Amesquita et le batteur australien Adam Pache, il interprète quelques uns des thèmes phares de ces monstres sacrés qui ont écrit l'histoire du jazz: "Song For Abdullah", "From Day To Day", "Ole" et "Deep In A Dream", puis adapte également des compositions personnelles, spécialement arrangées pour ce quintet pétillant et joueur.
Et tout en soulignant l'héritage que ces monuments indétrônables ont apporté à la note bleue (Paul Chambers, Donald Bird, Duke Ellington ou Dizzy Gillespie), Frédéric fait un clin d'œil complice et bienveillant à ses proches, il délivre notamment le tendre "Azul", ballade romantique inspirée par son épouse, ou le joyeux "Swing Interdit", adressé à sa complice, la vocaliste niçoise Déborah de Blasi. Faisant converser avec mesure et équilibre les univers du swing, de la musette, de la chanson, du jazz traditionnel et des musiques latines, l'artiste élabore une fois de plus un disque abouti et accrocheur, gorgé de ce bleu méditerranéen tant désiré et adulé.
Après nous avoir captivé avec ses précédents La Belle Chose et Les Racines du Ciel, l'accordéoniste azuréen Frédéric Viale rempile avec un nouveau projet baptisé Pars en Thèse Jazz, album arborant un swing radieux et généreux, dédié à ses idoles Kenny Baron, Mulgrew Miller, Sonny Clark ou encore Freddie Redd. Entouré de ses acolytes, les italiens Emanuele Cisi au saxophone ténor et Aldo Zunino à la contrebasse, le tromboniste sud-américain Humberto Amesquita et le batteur australien Adam Pache, il interprète quelques uns des thèmes phares de ces monstres sacrés qui ont écrit l'histoire du jazz: "Song For Abdullah", "From Day To Day", "Ole" et "Deep In A Dream", puis adapte également des compositions personnelles, spécialement arrangées pour ce quintet pétillant et joueur.
Et tout en soulignant l'héritage que ces monuments indétrônables ont apporté à la note bleue (Paul Chambers, Donald Bird, Duke Ellington ou Dizzy Gillespie), Frédéric fait un clin d'œil complice et bienveillant à ses proches, il délivre notamment le tendre "Azul", ballade romantique inspirée par son épouse, ou le joyeux "Swing Interdit", adressé à sa complice, la vocaliste niçoise Déborah de Blasi. Faisant converser avec mesure et équilibre les univers du swing, de la musette, de la chanson, du jazz traditionnel et des musiques latines, l'artiste élabore une fois de plus un disque abouti et accrocheur, gorgé de ce bleu méditerranéen tant désiré et adulé.
mercredi 9 mai 2018
Justin Nozuka - Run To Waters (Glassnote Records / Universal Music)
Justin Nozuka - Run To Waters (Glassnote Records / Universal Music)
Le jeune chanteur, auteur et compositeur canadien Justin Nozuka nous revient avec Run To Waters, nouvel opus aux effluves folk douces et mélancoliques, infusé d'une soul inspirée et magnétique. Musicien prodige à la voix d'or, attiré pendant son adolescence par les sonorités R'n'B des Boys II Men et de Michael Jackson, il tombe également en admiration pour les univers singuliers d'artistes tels que Ben Harper, Joni Mitchell, Marvin Gaye ou Lauryn Hill, qui l'inspirent à élaborer une musique mâtinée de rythmes pop contagieux, d'accents acoustiques funky et bluesy. Son EP High Tide, signant son retour après un break nécessaire et mérité, annonçait l'an dernier une évolution de son écriture et de son interprétation vers des ambiances plus calmes et contemplatives, inspirées par la folk des immenses Simon & Garfunkel, Neil Young et Ben Howard. Beaucoup plus organiques, intimistes et nostalgiques, les nouvelles chansons de Justin expriment avec nuances et fragilité des thèmes devenus essentiels à ses yeux : "la nature, la jeunesse, la spiritualité et la sincérité de l’expression". On notera, à la production, la présence de l'ingénieur du son et multi-instrumentiste, Chris Bond, atout précieux qui a largement contribué à la réalisation du disque.
Le jeune chanteur, auteur et compositeur canadien Justin Nozuka nous revient avec Run To Waters, nouvel opus aux effluves folk douces et mélancoliques, infusé d'une soul inspirée et magnétique. Musicien prodige à la voix d'or, attiré pendant son adolescence par les sonorités R'n'B des Boys II Men et de Michael Jackson, il tombe également en admiration pour les univers singuliers d'artistes tels que Ben Harper, Joni Mitchell, Marvin Gaye ou Lauryn Hill, qui l'inspirent à élaborer une musique mâtinée de rythmes pop contagieux, d'accents acoustiques funky et bluesy. Son EP High Tide, signant son retour après un break nécessaire et mérité, annonçait l'an dernier une évolution de son écriture et de son interprétation vers des ambiances plus calmes et contemplatives, inspirées par la folk des immenses Simon & Garfunkel, Neil Young et Ben Howard. Beaucoup plus organiques, intimistes et nostalgiques, les nouvelles chansons de Justin expriment avec nuances et fragilité des thèmes devenus essentiels à ses yeux : "la nature, la jeunesse, la spiritualité et la sincérité de l’expression". On notera, à la production, la présence de l'ingénieur du son et multi-instrumentiste, Chris Bond, atout précieux qui a largement contribué à la réalisation du disque.
Laurence Saltiel - Jardin Après la Pluie (Edyson/Inouïe Distribution)
Laurence Saltiel - Jardin Après la Pluie (Edyson/Inouïe Distribution)
La chanteuse Laurence Saltiel publie sur le label Edyson son 8° opus intitulé Jardin après la pluie, recueil de 8 compositions élégantes aux ambiances envoutantes, mêlant habilement jazz et chanson, comme l'ont fait avant elle les américaines Shirley Bassey, Diana Ross et Barbara Streisand, icônes dont elle se réclame d'ailleurs. Entourée du pianiste Patrick Villanueva, s'illustrant également à l'accordéon sur certains titres, et du contrebassiste Benoît Dunoyer de Segonzac, la diva s'exprime en anglais, français et espagnol, interprétant ses propres textes ainsi que ceux écrits par Lili Chane, Florence Camensuli-Babo et Josefina Echenique, autour de thèmes touchant à l'intime comme celui de la séparation, de la tristesse, de la solitude ou de la fuite du temps. Mais loin de nous livrer un album sombre et dépressif, le trio élabore une musique radieuse dotée d'un swing accrocheur, que la voix cristalline de Laurence survole avec grâce et maîtrise, arborant au détour de quelques improvisations, un scat limpide et naturel.
La chanteuse Laurence Saltiel publie sur le label Edyson son 8° opus intitulé Jardin après la pluie, recueil de 8 compositions élégantes aux ambiances envoutantes, mêlant habilement jazz et chanson, comme l'ont fait avant elle les américaines Shirley Bassey, Diana Ross et Barbara Streisand, icônes dont elle se réclame d'ailleurs. Entourée du pianiste Patrick Villanueva, s'illustrant également à l'accordéon sur certains titres, et du contrebassiste Benoît Dunoyer de Segonzac, la diva s'exprime en anglais, français et espagnol, interprétant ses propres textes ainsi que ceux écrits par Lili Chane, Florence Camensuli-Babo et Josefina Echenique, autour de thèmes touchant à l'intime comme celui de la séparation, de la tristesse, de la solitude ou de la fuite du temps. Mais loin de nous livrer un album sombre et dépressif, le trio élabore une musique radieuse dotée d'un swing accrocheur, que la voix cristalline de Laurence survole avec grâce et maîtrise, arborant au détour de quelques improvisations, un scat limpide et naturel.
mardi 8 mai 2018
Thierry Maillard Big Band - Pursuit Of Happiness (Ilona Records/L'Autre Distribution)
Thierry Maillard Big Band - Pursuit Of Happiness (Ilona Records/L'Autre Distribution)
Le pianiste Thierry Maillard, figure emblématique de la scène jazz hexagonale depuis une vingtaine d'années, présente sur Ilona Records un projet singulier, le premier du genre pour l'artiste cumulant 14 albums au compteur, il s'agit de Pursuit Of Happiness, un disque pour big band écrit et arrangé pour 15 musiciens triés sur le volet (Médéric Collignon, David Enhco, Lucas Saint Cricq et Daniel Zimmermann pour ne citer qu'eux). Les 8 compositions de l'opus expriment l'ensemble des influences qui jalonnent le parcours artistique du musicien, habité par le lyrisme et le romantisme de la musique classique, la fougue et l'énergie du jazz-rock, les expérimentations de la musique contemporaine ou les audaces de Bill Evans et Chick Corea.
Aventure musicale et humaine saisissante, ses orchestrations sophistiquées et envoutantes nous plongent dans un grand tourbillon mélodique et harmonique vertigineux, ponctué de déferlantes rythmiques hypnotiques et fédératrices.
On pense bien évidemment aux récents travaux de la vocaliste et compositrice parisienne, Ellinoa, qui, dans son excellent Wanderlust, était elle aussi frappée par la fièvre du jazz format XXL, une épidémie de vibrations positives et hautement contagieuses.
Le pianiste Thierry Maillard, figure emblématique de la scène jazz hexagonale depuis une vingtaine d'années, présente sur Ilona Records un projet singulier, le premier du genre pour l'artiste cumulant 14 albums au compteur, il s'agit de Pursuit Of Happiness, un disque pour big band écrit et arrangé pour 15 musiciens triés sur le volet (Médéric Collignon, David Enhco, Lucas Saint Cricq et Daniel Zimmermann pour ne citer qu'eux). Les 8 compositions de l'opus expriment l'ensemble des influences qui jalonnent le parcours artistique du musicien, habité par le lyrisme et le romantisme de la musique classique, la fougue et l'énergie du jazz-rock, les expérimentations de la musique contemporaine ou les audaces de Bill Evans et Chick Corea.
Aventure musicale et humaine saisissante, ses orchestrations sophistiquées et envoutantes nous plongent dans un grand tourbillon mélodique et harmonique vertigineux, ponctué de déferlantes rythmiques hypnotiques et fédératrices.
On pense bien évidemment aux récents travaux de la vocaliste et compositrice parisienne, Ellinoa, qui, dans son excellent Wanderlust, était elle aussi frappée par la fièvre du jazz format XXL, une épidémie de vibrations positives et hautement contagieuses.
Ichiro Onoe - Miyabi (Promise Land/Socadisc)
Ichiro Onoe - Miyabi (Promise Land/Socadisc)
Le batteur japonais Ichiro Onoe, que nous avions croisé fin 2016 dans l'album du pianiste Alexandre Saada, We Free, présente sur Promise Land son projet Miyabi, collection de 7 compositions vibrantes et élégantes, dont certaines étaient initialement écrites pour des instruments japonais traditionnels. Spécialement arrangés pour son quartet jazz, constitué du saxophoniste Geoffrey Secco, du pianiste Ludovic Allainmat et du contrebassiste Matyas Szandai, les thèmes explorés ici expriment avec tout le raffinement qui s'impose, quelques unes des différentes influences du musicien sexagénaire, allant des univers de John Coltrane à Weather Report en passant par ceux de Thelonious Monk, Charles Mingus et Bob Mintzer, sans oublier bien sûr ses racines nippones ni ses rencontres avec l'Afrique. Artiste virtuose mais aussi vecteur d'émotions et de sagesse, Ichiro capte l'attention grâce à sa maîtrise du swing et à l'équilibre de ses arrangements modern bop. Les vibrations de ses membranes, la retenue comme la force de ses touches en font un rythmicien hors paire, attentif aux harmonies et aux mélodies, aussi bien à l'aise dans des phases d'improvisations free que dans des ballades plus paisibles, brillant autant dans des moments hard bop et be-bop que jazz rock...
Le batteur japonais Ichiro Onoe, que nous avions croisé fin 2016 dans l'album du pianiste Alexandre Saada, We Free, présente sur Promise Land son projet Miyabi, collection de 7 compositions vibrantes et élégantes, dont certaines étaient initialement écrites pour des instruments japonais traditionnels. Spécialement arrangés pour son quartet jazz, constitué du saxophoniste Geoffrey Secco, du pianiste Ludovic Allainmat et du contrebassiste Matyas Szandai, les thèmes explorés ici expriment avec tout le raffinement qui s'impose, quelques unes des différentes influences du musicien sexagénaire, allant des univers de John Coltrane à Weather Report en passant par ceux de Thelonious Monk, Charles Mingus et Bob Mintzer, sans oublier bien sûr ses racines nippones ni ses rencontres avec l'Afrique. Artiste virtuose mais aussi vecteur d'émotions et de sagesse, Ichiro capte l'attention grâce à sa maîtrise du swing et à l'équilibre de ses arrangements modern bop. Les vibrations de ses membranes, la retenue comme la force de ses touches en font un rythmicien hors paire, attentif aux harmonies et aux mélodies, aussi bien à l'aise dans des phases d'improvisations free que dans des ballades plus paisibles, brillant autant dans des moments hard bop et be-bop que jazz rock...
Nicola Son - 4² (João Del/Socadisc)
Nicola Son - 4² (João Del/Socadisc)
Petit miracle aux couleurs do brasil, 4² est le dernier effort du musicien parisien Nicola Son. Succédant à son troisième album Sampathique paru en Janvier 2016, il s'agit d'un EP de 4 titres absolument envoutants, où le chanteur poursuit, avec son complice de la première heure, le journaliste Igor Ribeiro, son exploration des rythmes et sonorités qui l'habitent depuis son adolescence, moment clé de sa vie où il découvrit la bossa nova de Tom Jobim. Afin d'habiller les chansons co-écrites en portugais, le compositeur invite les producteurs Daniel Montes, Hugo Linns, João Antunes et Marcio Arantes, issus respectivement des capitales Rio de Janeiro, Recife, Belo Horizonte et Sao Paulo, à venir y exprimer leurs sensibilités faites de grooves samba funk ("Amanha Ja Era"), de reflets MPB ("Toi"), de dissonances psyché rock ("Escala") et même de réminiscences argentines ("Desamparados"). Ils représentent à leur manière la richesse et l'infinie diversité culturelle du Brésil...
Petit miracle aux couleurs do brasil, 4² est le dernier effort du musicien parisien Nicola Son. Succédant à son troisième album Sampathique paru en Janvier 2016, il s'agit d'un EP de 4 titres absolument envoutants, où le chanteur poursuit, avec son complice de la première heure, le journaliste Igor Ribeiro, son exploration des rythmes et sonorités qui l'habitent depuis son adolescence, moment clé de sa vie où il découvrit la bossa nova de Tom Jobim. Afin d'habiller les chansons co-écrites en portugais, le compositeur invite les producteurs Daniel Montes, Hugo Linns, João Antunes et Marcio Arantes, issus respectivement des capitales Rio de Janeiro, Recife, Belo Horizonte et Sao Paulo, à venir y exprimer leurs sensibilités faites de grooves samba funk ("Amanha Ja Era"), de reflets MPB ("Toi"), de dissonances psyché rock ("Escala") et même de réminiscences argentines ("Desamparados"). Ils représentent à leur manière la richesse et l'infinie diversité culturelle du Brésil...
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