Le Dj/producteur anglais Mélé, largement imprégné par les rythmes brésiliens, le hip-hop et la house music, nous livre pour la première fois via la plateforme DFTD, deux nouveaux titres colorés et fédérateurs à l'énergie dévastatrice, réunis dans un EP baptisé The Latin Track. Dans le titre éponyme, l'artiste originaire de la péninsule de Wirral, explore la puissance des percussions latines et des vocaux bantu dans une invitation flagrante à la fête. "Chi Town", la seconde bombe du release, est un clin d'œil à la house old-school de Chicago, Mélé nous y sert une ligne de basse mordante et hypnotique des plus efficaces sur le dancefloor.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 28 mars 2017
Mélé - The Latin Track EP (DFTD)
Mélé - The Latin Track EP (DFTD)
Le Dj/producteur anglais Mélé, largement imprégné par les rythmes brésiliens, le hip-hop et la house music, nous livre pour la première fois via la plateforme DFTD, deux nouveaux titres colorés et fédérateurs à l'énergie dévastatrice, réunis dans un EP baptisé The Latin Track. Dans le titre éponyme, l'artiste originaire de la péninsule de Wirral, explore la puissance des percussions latines et des vocaux bantu dans une invitation flagrante à la fête. "Chi Town", la seconde bombe du release, est un clin d'œil à la house old-school de Chicago, Mélé nous y sert une ligne de basse mordante et hypnotique des plus efficaces sur le dancefloor.
Le Dj/producteur anglais Mélé, largement imprégné par les rythmes brésiliens, le hip-hop et la house music, nous livre pour la première fois via la plateforme DFTD, deux nouveaux titres colorés et fédérateurs à l'énergie dévastatrice, réunis dans un EP baptisé The Latin Track. Dans le titre éponyme, l'artiste originaire de la péninsule de Wirral, explore la puissance des percussions latines et des vocaux bantu dans une invitation flagrante à la fête. "Chi Town", la seconde bombe du release, est un clin d'œil à la house old-school de Chicago, Mélé nous y sert une ligne de basse mordante et hypnotique des plus efficaces sur le dancefloor.
Elida Almeida - Djunta Kudjer EP (Lusafrica)
Elida Almeida - Djunta Kudjer EP (Lusafrica)
Paraissait la semaine dernière, le nouvel EP baptisé Djunta Kudjer de la diva cap-verdienne Elida Almeida, qui se révélait au public deux ans plus tôt avec son sublime Ora Doci, Ora Margos, premier effort touchant et vibrant, qui allait définitivement faire entrer la chanteuse originaire de l'île de Santiago dans le cénacle des jeunes talents de l'archipel, je pense notamment à Ceuzany, Nancy Vieira, Lura ou encore Dino D'Santiago. Lusafrica, éminent label qui accompagna en son temps la grande Cesaria Evora et qui poursuit aujourd'hui la promotion des musiques lusophones (Bonga, Teofilo Chantre,...) mais aussi celles aux sonorités mandingues et afro-caribéennes (Black Bazar, Boubacar Traoré, Pierre Akendengue,...), publiait le 24 Mars dernier les six nouveaux titres d'Elida, toujours arrangés par le précieux Hernani Almeida, dont quatre inédits.
En effet, après les deux singles "Txika" et "Di Me Ku Di Bo" que nous découvrions respectivement en juillet 2016 et en Janvier dernier, nous sont livrés "Forti Dor" une ballade romantique radieuse, "Bersu d'Oru" et son rythmique tabanka endémique à l'île natale de l'artiste, "Era Mentira" et son clin d'œil au batuque, enfin le plus dansant, "Discriminason" servi sur un air de funana.
Une fois de plus, Elida Almeida nous raconte avec tendresse, émotions et maestria un Cap-Vert gorgé de sensualité, de soleil et de passion.
Paraissait la semaine dernière, le nouvel EP baptisé Djunta Kudjer de la diva cap-verdienne Elida Almeida, qui se révélait au public deux ans plus tôt avec son sublime Ora Doci, Ora Margos, premier effort touchant et vibrant, qui allait définitivement faire entrer la chanteuse originaire de l'île de Santiago dans le cénacle des jeunes talents de l'archipel, je pense notamment à Ceuzany, Nancy Vieira, Lura ou encore Dino D'Santiago. Lusafrica, éminent label qui accompagna en son temps la grande Cesaria Evora et qui poursuit aujourd'hui la promotion des musiques lusophones (Bonga, Teofilo Chantre,...) mais aussi celles aux sonorités mandingues et afro-caribéennes (Black Bazar, Boubacar Traoré, Pierre Akendengue,...), publiait le 24 Mars dernier les six nouveaux titres d'Elida, toujours arrangés par le précieux Hernani Almeida, dont quatre inédits.
En effet, après les deux singles "Txika" et "Di Me Ku Di Bo" que nous découvrions respectivement en juillet 2016 et en Janvier dernier, nous sont livrés "Forti Dor" une ballade romantique radieuse, "Bersu d'Oru" et son rythmique tabanka endémique à l'île natale de l'artiste, "Era Mentira" et son clin d'œil au batuque, enfin le plus dansant, "Discriminason" servi sur un air de funana.
Une fois de plus, Elida Almeida nous raconte avec tendresse, émotions et maestria un Cap-Vert gorgé de sensualité, de soleil et de passion.
lundi 27 mars 2017
Arto Lindsay - Cuidado Madame (Ponderosa/Pias)
Arto Lindsay - Cuidado Madame (Ponderosa/Pias)
En 2014, le plus brésilien des musiciens américains Arto Lindsay publiait un double disque intitulé Encyclopedia Of Arto: une sélection de 12 titres composés entre 1996 et 2004 était accompagnée d'un live expérimental, enregistré en solo à Berlin en 2011. L'occasion était alors idéale pour découvrir la richesse de la palette sonore d'un artiste singulier, novateur et explorateur, esthète et provocateur, sensuel et séducteur pour son penchant sexy Arto, tumultueux et bouleversant pour son autre facette scary Arto.
Avec son nouveau Cuidado Madame, premier album-studio depuis Salt paru en 2004, Arto nous plonge à nouveau dans son univers bipolaire, ponctué d'un côté d'élans avant-gardistes dévergondés et décadents, habité de l'autre des rythmes afro-brésiliens de Bahia et des mélodies accrocheuses de la pop. Les percussions traditionnelles des cérémonies religieuses du Condomblé (jouées aux atabaques par Gabi Guedes, Jaime Nascimento, Ricardo Braga, Gabi Guedes, Iuri Passos et Icaro Sa) se confrontent ainsi aux bidouillages bruitistes de sa guitare et aux sonorités étincelantes de celles de Patrick Higgins, aux grooves hypnotiques du bassiste Melvin Gibbs, à la versatilité du batteur/beatmaker Kassa Overall et aux ambiances tantôt sombres tantôt radieuses du claviériste Paul Wilson.
Arto juxtapose avec une élégance sans pareille les textures acoustiques et l'électroniques, le rock de Brian Eno, le punk hardcore de John Zorn et le trip-hop de Portishead au tropicalisme de Caetano Veloso et aux ballades sophistiquées d'Antonio Carlos Jobim. Il est capable dans le même disque de nous offrir des compositions barrées, informes, rageuses et amélodiques, à l'instar d'"Arto Vs. Arto" (où il extirpe des sons torturés des entrailles de sa guitare électrique), des chansons touchantes et envoutantes comme "Pele de Perto", "Each to Each" ou 'Seu Pai", voire délicieusement funky, comme "Tangles".
Cuidado Madame est à l'image de son auteur: "la juste synthèse entre musique expérimentale et populaire".
En 2014, le plus brésilien des musiciens américains Arto Lindsay publiait un double disque intitulé Encyclopedia Of Arto: une sélection de 12 titres composés entre 1996 et 2004 était accompagnée d'un live expérimental, enregistré en solo à Berlin en 2011. L'occasion était alors idéale pour découvrir la richesse de la palette sonore d'un artiste singulier, novateur et explorateur, esthète et provocateur, sensuel et séducteur pour son penchant sexy Arto, tumultueux et bouleversant pour son autre facette scary Arto.
Avec son nouveau Cuidado Madame, premier album-studio depuis Salt paru en 2004, Arto nous plonge à nouveau dans son univers bipolaire, ponctué d'un côté d'élans avant-gardistes dévergondés et décadents, habité de l'autre des rythmes afro-brésiliens de Bahia et des mélodies accrocheuses de la pop. Les percussions traditionnelles des cérémonies religieuses du Condomblé (jouées aux atabaques par Gabi Guedes, Jaime Nascimento, Ricardo Braga, Gabi Guedes, Iuri Passos et Icaro Sa) se confrontent ainsi aux bidouillages bruitistes de sa guitare et aux sonorités étincelantes de celles de Patrick Higgins, aux grooves hypnotiques du bassiste Melvin Gibbs, à la versatilité du batteur/beatmaker Kassa Overall et aux ambiances tantôt sombres tantôt radieuses du claviériste Paul Wilson.
Arto juxtapose avec une élégance sans pareille les textures acoustiques et l'électroniques, le rock de Brian Eno, le punk hardcore de John Zorn et le trip-hop de Portishead au tropicalisme de Caetano Veloso et aux ballades sophistiquées d'Antonio Carlos Jobim. Il est capable dans le même disque de nous offrir des compositions barrées, informes, rageuses et amélodiques, à l'instar d'"Arto Vs. Arto" (où il extirpe des sons torturés des entrailles de sa guitare électrique), des chansons touchantes et envoutantes comme "Pele de Perto", "Each to Each" ou 'Seu Pai", voire délicieusement funky, comme "Tangles".
Cuidado Madame est à l'image de son auteur: "la juste synthèse entre musique expérimentale et populaire".
vendredi 24 mars 2017
Mike Steva - Who Am I Remixes (Yoruba Records)
Mike Steva - Who Am I Remixes (Yoruba Records)
Le Dj/producteur macédonien installé en Australie, Mike Steva, publiait initialement son premier long format Who Am I en 2014, sur l'excellentissime Yoruba Records (Nomumbah, Toto Chiavetta, Sunlightsquare, Carlos Mena, ...) label du sorcier légendaire Osunlade. Le 31 Mars prochain, nous sera livré une série de remixes dudit album orchestrés par des pontes de la house music, je pense notamment à Louie Vega, Seven Davis Jr, Atjazz, Manoo ou Rocco, ainsi que par des artistes prometteurs comme Rob Paine de Philadelphie ou les français Arno E. Mathieu. Qu'ils soient orientés vers une deep-house méditative et immersive ou adressés au dancefloor, les 11 titres originaux ont été enrichis de notes techno minimalistes, de percussions d'inspiration afro et de vocaux soulful. Ils mettent en valeur l'énergie fédératrice et les vibrations accrocheuses de Mike, largement apprécié pour sa capacité à associer des rythmiques percussives et puissantes aux reflets world et tribal à des nappes ambient cotonneuses, tout en maintenant la profondeur et le climat de ses productions.
Who Am I Remixes se compose de 19 reworks de morceaux phares tels que "Freedom", "Who Am I", "Kecak", "Oasis" et "ReSoulution", attestant tous de la force d'un artiste singulier, empli de l'âme et des sonorités de son pays natal, devenu au fil du temps et sans jamais se fourvoyer, l'artisan d'un groove enivrant et de futures classiques d'une house exigeante et pure.
Le Dj/producteur macédonien installé en Australie, Mike Steva, publiait initialement son premier long format Who Am I en 2014, sur l'excellentissime Yoruba Records (Nomumbah, Toto Chiavetta, Sunlightsquare, Carlos Mena, ...) label du sorcier légendaire Osunlade. Le 31 Mars prochain, nous sera livré une série de remixes dudit album orchestrés par des pontes de la house music, je pense notamment à Louie Vega, Seven Davis Jr, Atjazz, Manoo ou Rocco, ainsi que par des artistes prometteurs comme Rob Paine de Philadelphie ou les français Arno E. Mathieu. Qu'ils soient orientés vers une deep-house méditative et immersive ou adressés au dancefloor, les 11 titres originaux ont été enrichis de notes techno minimalistes, de percussions d'inspiration afro et de vocaux soulful. Ils mettent en valeur l'énergie fédératrice et les vibrations accrocheuses de Mike, largement apprécié pour sa capacité à associer des rythmiques percussives et puissantes aux reflets world et tribal à des nappes ambient cotonneuses, tout en maintenant la profondeur et le climat de ses productions.
Who Am I Remixes se compose de 19 reworks de morceaux phares tels que "Freedom", "Who Am I", "Kecak", "Oasis" et "ReSoulution", attestant tous de la force d'un artiste singulier, empli de l'âme et des sonorités de son pays natal, devenu au fil du temps et sans jamais se fourvoyer, l'artisan d'un groove enivrant et de futures classiques d'une house exigeante et pure.
jeudi 23 mars 2017
Laura Marling - Semper Femina (More Alarming Records/Kobalt Music Recordings/Pias)
Laura Marling - Semper Femina (More Alarming Records/Kobalt Music Recordings/Pias)
La jeune chanteuse anglaise Laura Marling nous présente chez More Alarming Records et Kobalt Music Recordings son 6° opus intitulé Semper Femina, un recueil sensuel et troublant aux sonorités folk, composé de 9 titres envoutants, personnels et élégants, sans doute hérités d'une enfance passée dans le studio de son père musicien, à écouter longuement les disques de Neil Young et Joni Mitchel. Après une escapade californienne et un album désavoué (Short Movie paru en 2015), l'artiste a su se reprendre en accouchant sans doute du meilleur effort de sa courte, mais dense carrière musicale, amorcée en 2008 avec Alas, I Cannot Swim, elle était alors âgée de seulement 18 ans.
Elaborant dans ce dernier Semper Femina des ambiances intimistes et sobres, mêlant à sa voix vibrante des orchestrations dépouillées et profondes, habitées de reflets acoustiques et de discrètes textures électroniques, Laura a choisi de s'exprimer "de manière plus franche et directe" qu'auparavant, dans des textes "échappant à la sagesse et à la pudeur". Les écrits des 3 sœurs Bronté, poétesses et romancières britanniques du XIX° siècle, ont d'ailleurs beaucoup compté dans son éducation de jeune adolescente: "cette tension sexuelle, ce côté pastoral et gothique ont bâti mon imaginaire. Si mes proches avaient accès à mes carnets de bord, aux mots que je gribouille sans but au quotidien, ils s’inquiéteraient sans doute pour moi. Mais pour moi, c’est une soupape vitale.”
Nous retiendrons donc de ces chansons folk aérées, parsemées de notes soul et trip-hop, un questionnement singulier sur la féminité - bien éloigné de toutes postures féministes - qu'elle décrit comme un « moment étrangement masculin dans sa vie ».
La jeune chanteuse anglaise Laura Marling nous présente chez More Alarming Records et Kobalt Music Recordings son 6° opus intitulé Semper Femina, un recueil sensuel et troublant aux sonorités folk, composé de 9 titres envoutants, personnels et élégants, sans doute hérités d'une enfance passée dans le studio de son père musicien, à écouter longuement les disques de Neil Young et Joni Mitchel. Après une escapade californienne et un album désavoué (Short Movie paru en 2015), l'artiste a su se reprendre en accouchant sans doute du meilleur effort de sa courte, mais dense carrière musicale, amorcée en 2008 avec Alas, I Cannot Swim, elle était alors âgée de seulement 18 ans.
Elaborant dans ce dernier Semper Femina des ambiances intimistes et sobres, mêlant à sa voix vibrante des orchestrations dépouillées et profondes, habitées de reflets acoustiques et de discrètes textures électroniques, Laura a choisi de s'exprimer "de manière plus franche et directe" qu'auparavant, dans des textes "échappant à la sagesse et à la pudeur". Les écrits des 3 sœurs Bronté, poétesses et romancières britanniques du XIX° siècle, ont d'ailleurs beaucoup compté dans son éducation de jeune adolescente: "cette tension sexuelle, ce côté pastoral et gothique ont bâti mon imaginaire. Si mes proches avaient accès à mes carnets de bord, aux mots que je gribouille sans but au quotidien, ils s’inquiéteraient sans doute pour moi. Mais pour moi, c’est une soupape vitale.”
Nous retiendrons donc de ces chansons folk aérées, parsemées de notes soul et trip-hop, un questionnement singulier sur la féminité - bien éloigné de toutes postures féministes - qu'elle décrit comme un « moment étrangement masculin dans sa vie ».
La Gitana Tropical - Mestiza (Autoproduction)
La Gitana Tropical - Mestiza (Autoproduction)
Voici une délicieuse découverte aux sonorités jazzy, afro-latines et caribéennes que le trio toulousain La Gitana Tropical nous présente, il s'agit de son premier EP autoproduit, intitulé Mestiza, un cocktail savoureux mêlant harmonieusement les accords sophistiqués d'une guitare brésilienne radieuse, le groove langoureux et entraînant d'une basse bien dodue et l'assise syncopée d'une batterie précise et bienveillante. Formée en 2013 par la chanteuse cubaine Irina Gonzalez, également compositrice et multi-instrumentiste, La Gitana Tropicale célèbre dans 5 chansons élégantes, raffinées et pleines de joie, les douceurs de la vie, de l'amour et du quotidien, parfois amer. Le bassiste Julian Babou et le batteur Yoann Danier s'accordent à merveille à l'univers coloré de la diva ainsi qu'à l'énergie positive qu'elle dégage, flirtant sans cesse avec les rythmes créoles des Caraïbes, du Brésil et des Antilles, tels que la guajira et le son cubain, la samba et la bossa nova, le gwoka et la biguine de la Guadeloupe et pour finir le bèlè de la Martinique.
Voici une délicieuse découverte aux sonorités jazzy, afro-latines et caribéennes que le trio toulousain La Gitana Tropical nous présente, il s'agit de son premier EP autoproduit, intitulé Mestiza, un cocktail savoureux mêlant harmonieusement les accords sophistiqués d'une guitare brésilienne radieuse, le groove langoureux et entraînant d'une basse bien dodue et l'assise syncopée d'une batterie précise et bienveillante. Formée en 2013 par la chanteuse cubaine Irina Gonzalez, également compositrice et multi-instrumentiste, La Gitana Tropicale célèbre dans 5 chansons élégantes, raffinées et pleines de joie, les douceurs de la vie, de l'amour et du quotidien, parfois amer. Le bassiste Julian Babou et le batteur Yoann Danier s'accordent à merveille à l'univers coloré de la diva ainsi qu'à l'énergie positive qu'elle dégage, flirtant sans cesse avec les rythmes créoles des Caraïbes, du Brésil et des Antilles, tels que la guajira et le son cubain, la samba et la bossa nova, le gwoka et la biguine de la Guadeloupe et pour finir le bèlè de la Martinique.
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Miles Mosley - Uprising (World Galaxy/Alpha Pup Records)
Miles Mosley - Uprising (World Galaxy/Alpha Pup Records)
Nous évoquions il y a peu la sortie de l'excellent triptyque The Epic du saxophoniste californien Kamasi Washington, nouvelle sensation jazz aux accents expérimentaux gravitant dans l'entourage du producteur Flying Lotus. C'est au tour de l'un de ses acolytes du West Coast Get Down (collectif de jazzmen novateurs basé à Los Angeles), de s'illustrer dans un album puissant affichant des sonorités clairement urbaines teintées de jazz bien sûr, mais aussi de soul, de blues, de funk, de pop et de rock psychédélique. Il s'agit du contrebassiste, compositeur et chanteur Miles Mosley et de son magistral Uprising. Composé de 11 titres aux orchestrations riches et cuivrées, ce disque mérite sa place dans le palmarès des plus belles oeuvres récentes en ligne avec l'héritage musical afro-américain, au même titre que Black Messiah de l'immense D'Angelo ou To Pimp A Butterfly du génial Kendrick Lamar. Tout en élaborant d'intenses arrangements de cordes, de cuivres et de chœurs gospel, Miles a choisi de tirer le maximum de textures et d'émotions de son instrument de prédilection, en lui appliquant des filtres et des effets, nous faisant penser au détour de quelques solos enflammés au lyrisme d'un Page ou Hendrix.
C'est son premier single "Abraham" relayé en France par la radio TSF en 2016, qui frappa le premier l'oreille des auditeurs amateurs d'un jazz vocal racé empreint de soul et de gospel façon Grégory Porter. Son second extrait "Young Lion", paru à la sortie de l'album le 27 Janvier dernier, conforte les premières impressions laissées par "Abraham", imposant sur un rythme effréné une énergie vitale vigoureuse et fédératrice qu'un certain Lenny Kravitz pouvait, à l'âge d'or de sa carrière, nous communiquer.
Autour du contrebassiste se retrouvent les exceptionnels Tony Austin à la batterie, Ryan Porter au trombone et Kamasi au saxophone, Cameron Graves au piano et Brandon Coleman aux claviers... Ils sont la fine fleur d'un jazz américain bousculant ses frontières et ses carcans.
Nous évoquions il y a peu la sortie de l'excellent triptyque The Epic du saxophoniste californien Kamasi Washington, nouvelle sensation jazz aux accents expérimentaux gravitant dans l'entourage du producteur Flying Lotus. C'est au tour de l'un de ses acolytes du West Coast Get Down (collectif de jazzmen novateurs basé à Los Angeles), de s'illustrer dans un album puissant affichant des sonorités clairement urbaines teintées de jazz bien sûr, mais aussi de soul, de blues, de funk, de pop et de rock psychédélique. Il s'agit du contrebassiste, compositeur et chanteur Miles Mosley et de son magistral Uprising. Composé de 11 titres aux orchestrations riches et cuivrées, ce disque mérite sa place dans le palmarès des plus belles oeuvres récentes en ligne avec l'héritage musical afro-américain, au même titre que Black Messiah de l'immense D'Angelo ou To Pimp A Butterfly du génial Kendrick Lamar. Tout en élaborant d'intenses arrangements de cordes, de cuivres et de chœurs gospel, Miles a choisi de tirer le maximum de textures et d'émotions de son instrument de prédilection, en lui appliquant des filtres et des effets, nous faisant penser au détour de quelques solos enflammés au lyrisme d'un Page ou Hendrix.
C'est son premier single "Abraham" relayé en France par la radio TSF en 2016, qui frappa le premier l'oreille des auditeurs amateurs d'un jazz vocal racé empreint de soul et de gospel façon Grégory Porter. Son second extrait "Young Lion", paru à la sortie de l'album le 27 Janvier dernier, conforte les premières impressions laissées par "Abraham", imposant sur un rythme effréné une énergie vitale vigoureuse et fédératrice qu'un certain Lenny Kravitz pouvait, à l'âge d'or de sa carrière, nous communiquer.
Autour du contrebassiste se retrouvent les exceptionnels Tony Austin à la batterie, Ryan Porter au trombone et Kamasi au saxophone, Cameron Graves au piano et Brandon Coleman aux claviers... Ils sont la fine fleur d'un jazz américain bousculant ses frontières et ses carcans.
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