Le 07 Octobre 2016 sur CAM Jazz, le bassiste italien Andrea Lombardini nous présentait en trio son projet baptisé Diminuendo, un recueil délicat de 11 titres aux ambiances jazz tamisées et vaporeuses, colorées de musique ancienne aux reflets world. S'illustrant à la basse électrique et au luth Colachon, rendu célèbre grâce à son utilisation dans la Comedia Dell'arte, Andrea est accompagné d'Emanuele Maniscalco au piano et à la batterie ainsi que du tubiste/serpentiste français Michel Godard. 3 musiciens pour 6 instruments qui plantent un décor alliant des mélodies saisissantes de sensualité et des sonorités d'antan à un jazz vibrant et ouvert aux folklores. L'ensemble flotte avec légèreté dans des eaux calmes parfois troublées par des pulsations captivantes.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
jeudi 8 décembre 2016
Andrea Lombardini - Diminuendo (CAM Jazz/Harmonia Mundi)
Andrea Lombardini - Diminuendo (CAM Jazz/Harmonia Mundi)
Le 07 Octobre 2016 sur CAM Jazz, le bassiste italien Andrea Lombardini nous présentait en trio son projet baptisé Diminuendo, un recueil délicat de 11 titres aux ambiances jazz tamisées et vaporeuses, colorées de musique ancienne aux reflets world. S'illustrant à la basse électrique et au luth Colachon, rendu célèbre grâce à son utilisation dans la Comedia Dell'arte, Andrea est accompagné d'Emanuele Maniscalco au piano et à la batterie ainsi que du tubiste/serpentiste français Michel Godard. 3 musiciens pour 6 instruments qui plantent un décor alliant des mélodies saisissantes de sensualité et des sonorités d'antan à un jazz vibrant et ouvert aux folklores. L'ensemble flotte avec légèreté dans des eaux calmes parfois troublées par des pulsations captivantes.
Le 07 Octobre 2016 sur CAM Jazz, le bassiste italien Andrea Lombardini nous présentait en trio son projet baptisé Diminuendo, un recueil délicat de 11 titres aux ambiances jazz tamisées et vaporeuses, colorées de musique ancienne aux reflets world. S'illustrant à la basse électrique et au luth Colachon, rendu célèbre grâce à son utilisation dans la Comedia Dell'arte, Andrea est accompagné d'Emanuele Maniscalco au piano et à la batterie ainsi que du tubiste/serpentiste français Michel Godard. 3 musiciens pour 6 instruments qui plantent un décor alliant des mélodies saisissantes de sensualité et des sonorités d'antan à un jazz vibrant et ouvert aux folklores. L'ensemble flotte avec légèreté dans des eaux calmes parfois troublées par des pulsations captivantes.
Alessandro Presti - Halaesa (CAM Jazz/Harmonia Mundi)
Alessandro Presti - Halaesa (CAM Jazz/Harmonia Mundi)
Entouré de son quintet, le jeune trompettiste sicilien Alessandro Presti nous présentait en Septembre 2016 chez CAM Jazz son premier projet solo intitulé Halaesa. A même pas 30 ans, le musicien natif d'une petite ville située dans la région de Lazio s'est fait un nom dans le paysage jazzistique italien grâce à son approche singulière du hard-bop et son goût prononcé pour l'effervescence de la scène jazz de New-York. Remarqué par le légendaire contrebassiste portoricain Eddie Gomez et membre deux années durant du quartet de l'excellent batteur Roberto Gatto, Alessandro nous offre ici 9 compositions originales enregistrées avec un casting de haut vol, le saxophoniste Daniele Titarelli, le pianiste Alessandro Lanzoni (dont nous parlions en 2015 avec la parution de son disque Seldom), le contrebassiste Gabriele Evangelista et le batteur Francesco Ciniglio. Ensemble, ils distillent avec équilibre et raffinement une musique d'une grande élégance, mettant en avant un sens de la musicalité certain que le trompettiste curieux doit en grande partie à l'étude des maîtres Miles Davis et John Coltrane, Wayne Shorter et Horace Silver ou encore McCoy Tyner et Herbie Hancock... Un bien bel exercice extrait de la série CAM Jazz Presents consacrée aux jeunes talents.
Entouré de son quintet, le jeune trompettiste sicilien Alessandro Presti nous présentait en Septembre 2016 chez CAM Jazz son premier projet solo intitulé Halaesa. A même pas 30 ans, le musicien natif d'une petite ville située dans la région de Lazio s'est fait un nom dans le paysage jazzistique italien grâce à son approche singulière du hard-bop et son goût prononcé pour l'effervescence de la scène jazz de New-York. Remarqué par le légendaire contrebassiste portoricain Eddie Gomez et membre deux années durant du quartet de l'excellent batteur Roberto Gatto, Alessandro nous offre ici 9 compositions originales enregistrées avec un casting de haut vol, le saxophoniste Daniele Titarelli, le pianiste Alessandro Lanzoni (dont nous parlions en 2015 avec la parution de son disque Seldom), le contrebassiste Gabriele Evangelista et le batteur Francesco Ciniglio. Ensemble, ils distillent avec équilibre et raffinement une musique d'une grande élégance, mettant en avant un sens de la musicalité certain que le trompettiste curieux doit en grande partie à l'étude des maîtres Miles Davis et John Coltrane, Wayne Shorter et Horace Silver ou encore McCoy Tyner et Herbie Hancock... Un bien bel exercice extrait de la série CAM Jazz Presents consacrée aux jeunes talents.
mercredi 7 décembre 2016
Only Heaven feat. Roots Manuva Remixed (Ahead Of Our Time)
Only Heaven feat. Roots Manuva Remixed (Ahead Of Our Time)
Nous parlions la semaine dernière du nouvel EP de Coldcut baptisé Only Heaven et de son titre phare du même nom sur lequel était invité le pionnier du hip-hop anglais, Roots Manuva. Dans la foulée, le label du duo Ahead Of Our Time, nous propose Only Heaven feat. Roots Manuva Remixed un recueil de 3 remixes orchestrés par la crème des producteurs electro qui s'ouvre avec l'excellentissime Matthew Herbert et sa signature si reconnaissable. Le rework tonique et hypnotique est boosté par une rythmique 2-Step viscérale et rehaussée d'une mélodie aux accents délicieusement naïfs et décalés. Les vocaux de Roots Manuva y sont découpés et réordonnés de façon à refonder totalement le morceau rendu méconnaissable.
Puis c'est au tour de Special Request de nous fournir son edit aux accents drum'n'bass moites et sombres, son traitement lo-fi et low-beat en font un titre sensuel et efficace adressé au dancefloor.
Olivier Rodigan aka Cadenza, oui le fils de... la légende David Rodigan, propose quant à lui une version qui demeure assez fidèle à l'univers de Coldcut. Il y intègre tout de même son background d'activiste trap, breakbeat et jungle.
Nous parlions la semaine dernière du nouvel EP de Coldcut baptisé Only Heaven et de son titre phare du même nom sur lequel était invité le pionnier du hip-hop anglais, Roots Manuva. Dans la foulée, le label du duo Ahead Of Our Time, nous propose Only Heaven feat. Roots Manuva Remixed un recueil de 3 remixes orchestrés par la crème des producteurs electro qui s'ouvre avec l'excellentissime Matthew Herbert et sa signature si reconnaissable. Le rework tonique et hypnotique est boosté par une rythmique 2-Step viscérale et rehaussée d'une mélodie aux accents délicieusement naïfs et décalés. Les vocaux de Roots Manuva y sont découpés et réordonnés de façon à refonder totalement le morceau rendu méconnaissable.
Puis c'est au tour de Special Request de nous fournir son edit aux accents drum'n'bass moites et sombres, son traitement lo-fi et low-beat en font un titre sensuel et efficace adressé au dancefloor.
Olivier Rodigan aka Cadenza, oui le fils de... la légende David Rodigan, propose quant à lui une version qui demeure assez fidèle à l'univers de Coldcut. Il y intègre tout de même son background d'activiste trap, breakbeat et jungle.
Eve Risser - Les Deux Versants se Regardent (Clean Feed/Orkhêstra)
Eve Risser - Les Deux Versants se Regardent (Clean Feed/Orkhêstra)
La jeune pianiste basée à Paris Eve Risser nous présente son dernier projet intitulé Les Deux Versants se Regardent. Entourée de son White Desert Orchestra elle y évoque, en 9 compositions sophistiquées, sa fascination pour les grands espaces du sud-ouest américain, ces territoires sauvages où splendeur des lumières et puissance des paysages nourrissent abondamment l'imaginaire.
Influencée par les sonorités de la scène scandinave et des pays nordiques, Eve s'imprègne aussi de la fougue improvisatrice free jazz et du bouillonnement heavy metal. Rassemblant 10 musiciens parmi les plus en vue du jazz européen, elle élabore un univers musical sophistiqué et mystérieux, une bande-son pour un film imaginaire habité d'expérimentations sonores organiques, de moments suspendus, de temps forts incisifs et rythmés que l'imposante section cuivre anime entre chaud et froid, dans des passages flirtant parfois avec la musique concrète.
Se nourrissant des 5 années passées au sein de l'ONJ sous la direction de Daniel Yvinec, elle s'autorise toutes les libertés d'orchestrations et de formes, accouchant d'un disque peu orthodoxe, avec s'ouvre avec un titre éponyme contemplatif de 20 minutes, suivi d'un "Tent Rocks" jubilatoire de 11 minutes. Plus loin, "Fumeroles" s'étend tel un nuage de vapeur hanté par des silences, le grondement boisé du basson, quelques bruits du batteur/percussionniste Sylvain Darrifourcq et quelques accords du guitariste Sylvain Desprez. Ailleurs, "Eclats" et "Jaspe", bien que basés sur l'observation de pierres précieuses, font echo aux reliefs tranchants, abruptes et inquiétants de la région des Canyons, le tromboniste Fidel Fourneyron, la flûtiste Sylvaine Hélary, les saxophonistes Antonin-Tri Huong et Benjamin Dousteyssier, la bassoniste Sophie Bernado et le trompettiste Eivind Lonning nous y livrent en effet des saccades désarticulées, émergeant des tréfonds de leurs instruments respectifs.
On n'oublie pas Fanny Lafargues et la rondeur de sa basse électrique qui traverse discrètement cette oeuvre étrange et osée, où musique improvisée croise le fer avec le jazz de Miles et Carla Bley, le classico-contemporain de Reich et le post-rock islandais de Sigur Ros... A seulement 24 ans, Eve signe une disque marquant et expérimental, une pierre de plus dans son catalogue déjà bien fourni.
La jeune pianiste basée à Paris Eve Risser nous présente son dernier projet intitulé Les Deux Versants se Regardent. Entourée de son White Desert Orchestra elle y évoque, en 9 compositions sophistiquées, sa fascination pour les grands espaces du sud-ouest américain, ces territoires sauvages où splendeur des lumières et puissance des paysages nourrissent abondamment l'imaginaire.
Influencée par les sonorités de la scène scandinave et des pays nordiques, Eve s'imprègne aussi de la fougue improvisatrice free jazz et du bouillonnement heavy metal. Rassemblant 10 musiciens parmi les plus en vue du jazz européen, elle élabore un univers musical sophistiqué et mystérieux, une bande-son pour un film imaginaire habité d'expérimentations sonores organiques, de moments suspendus, de temps forts incisifs et rythmés que l'imposante section cuivre anime entre chaud et froid, dans des passages flirtant parfois avec la musique concrète.
Se nourrissant des 5 années passées au sein de l'ONJ sous la direction de Daniel Yvinec, elle s'autorise toutes les libertés d'orchestrations et de formes, accouchant d'un disque peu orthodoxe, avec s'ouvre avec un titre éponyme contemplatif de 20 minutes, suivi d'un "Tent Rocks" jubilatoire de 11 minutes. Plus loin, "Fumeroles" s'étend tel un nuage de vapeur hanté par des silences, le grondement boisé du basson, quelques bruits du batteur/percussionniste Sylvain Darrifourcq et quelques accords du guitariste Sylvain Desprez. Ailleurs, "Eclats" et "Jaspe", bien que basés sur l'observation de pierres précieuses, font echo aux reliefs tranchants, abruptes et inquiétants de la région des Canyons, le tromboniste Fidel Fourneyron, la flûtiste Sylvaine Hélary, les saxophonistes Antonin-Tri Huong et Benjamin Dousteyssier, la bassoniste Sophie Bernado et le trompettiste Eivind Lonning nous y livrent en effet des saccades désarticulées, émergeant des tréfonds de leurs instruments respectifs.
On n'oublie pas Fanny Lafargues et la rondeur de sa basse électrique qui traverse discrètement cette oeuvre étrange et osée, où musique improvisée croise le fer avec le jazz de Miles et Carla Bley, le classico-contemporain de Reich et le post-rock islandais de Sigur Ros... A seulement 24 ans, Eve signe une disque marquant et expérimental, une pierre de plus dans son catalogue déjà bien fourni.
mardi 6 décembre 2016
Fresh Sounds From Les Chroniques de Hiko (Dec.16 Week 01)
This upload features tracks from recent reviews covered in my blog Les Chroniques de Hiko...
Artists in order of appearance:
Roots Manuva
Robert Finley
Letherette
Heavy Weights Brass Band
Red Rack'em
Crookers
J Paul Getto
Fresh Sounds From Les Chroniques de Hiko (Nov. 16 Week 04)
This upload features tracks from recent reviews covered in my blog Les Chroniques de Hiko...
Jobic Le Masson Trio + Steve Potts - Song (Enja Records/L'Autre Distribution)
Jobic Le Masson Trio + Steve Potts - Song (Enja Records/L'Autre Distribution)
Le très prestigieux label Enja publie le second opus baptisé Song du trio jazz de Jobic Le Masson, pianiste et compositeur émérite entouré de ses fidèles acolytes Peter Giron à la contrebasse et John Betsch à la batterie. Augmenté de l'impressionnant saxophoniste Steve Potts, le projet bien rodé exprime au travers de ses 11 titres, un jazz élégant, jouissif et profond, parcouru d'influences cool, be-bop et free, saluant au passage le génie des maîtres du genre T. Monk, D. Ellington, C. Taylor, M. Waldron et Steve Lacy, ainsi que l'héritage de l'immense précurseur E. Satie.
Rare et précieux, le pianiste remportait un franc succès en 2008 avec son premier Hill. L'étroite complicité nouée au fil des années avec ses musiciens lui font accoucher d'un nouveau projet tout aussi captivant où il signe 6 compositions. 3 autres sont écrites par l'invité Steve, Peter et John en ont une chacun à leur actif. Ces 4 individualités, ces 4 solistes forment un ensemble cohérent et soudé, à l'entente parfaite et réactive. Leurs thèmes sont accrocheurs, tant leur évidente musicalité s'inscrit d'emblée dans les esprits. Ils font de Song un disque au charme indéniable et accessible.
Le très prestigieux label Enja publie le second opus baptisé Song du trio jazz de Jobic Le Masson, pianiste et compositeur émérite entouré de ses fidèles acolytes Peter Giron à la contrebasse et John Betsch à la batterie. Augmenté de l'impressionnant saxophoniste Steve Potts, le projet bien rodé exprime au travers de ses 11 titres, un jazz élégant, jouissif et profond, parcouru d'influences cool, be-bop et free, saluant au passage le génie des maîtres du genre T. Monk, D. Ellington, C. Taylor, M. Waldron et Steve Lacy, ainsi que l'héritage de l'immense précurseur E. Satie.
Rare et précieux, le pianiste remportait un franc succès en 2008 avec son premier Hill. L'étroite complicité nouée au fil des années avec ses musiciens lui font accoucher d'un nouveau projet tout aussi captivant où il signe 6 compositions. 3 autres sont écrites par l'invité Steve, Peter et John en ont une chacun à leur actif. Ces 4 individualités, ces 4 solistes forment un ensemble cohérent et soudé, à l'entente parfaite et réactive. Leurs thèmes sont accrocheurs, tant leur évidente musicalité s'inscrit d'emblée dans les esprits. Ils font de Song un disque au charme indéniable et accessible.
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