Succédant à Feitiço Caboclo paru en 2014 et Banzeiro en 2017, Rebujo est le troisième opus de la chanteuse originaire de Belém, Dona Onete, reine du carimbo, ancienne professeure d'histoire, chercheuse et représentante syndicale bientôt octogénaire. Auteure de plus de 350 chansons interprétées entre autres, par les prestigieuses Fafa de Belèm ou Gaby Amarantos, elle s'appuie une nouvelle fois sur l'expertise de l'incontournable guitariste et producteur Pio Lobato, épaulé par le bassiste Breno Oliveira, le saxophoniste Marcos Sarrazin, le batteur Vovô Batera et le percussionniste JP Vavalcante. Digne représentante des folklores brésiliens du nord du pays, cette ardente militante de la biodiversité enrichit son carimba chamegado coquin et accrocheur de délicieuses saveurs caraïbes et de sonorités afro-amazoniennes. Flirtant toujours avec les populaires brega, pagode et samba, Dona Onete se plaît à mélanger les genres, les couleurs et les rythmes, avec une énergie, une malice et un brio qui fait mouche à tous les coups!
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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jeudi 13 juin 2019
Dona Onete - Rebujo (Mais Um/Differ-Ant)
Dona Onete - Rebujo (Mais Um/Differ-Ant)
Succédant à Feitiço Caboclo paru en 2014 et Banzeiro en 2017, Rebujo est le troisième opus de la chanteuse originaire de Belém, Dona Onete, reine du carimbo, ancienne professeure d'histoire, chercheuse et représentante syndicale bientôt octogénaire. Auteure de plus de 350 chansons interprétées entre autres, par les prestigieuses Fafa de Belèm ou Gaby Amarantos, elle s'appuie une nouvelle fois sur l'expertise de l'incontournable guitariste et producteur Pio Lobato, épaulé par le bassiste Breno Oliveira, le saxophoniste Marcos Sarrazin, le batteur Vovô Batera et le percussionniste JP Vavalcante. Digne représentante des folklores brésiliens du nord du pays, cette ardente militante de la biodiversité enrichit son carimba chamegado coquin et accrocheur de délicieuses saveurs caraïbes et de sonorités afro-amazoniennes. Flirtant toujours avec les populaires brega, pagode et samba, Dona Onete se plaît à mélanger les genres, les couleurs et les rythmes, avec une énergie, une malice et un brio qui fait mouche à tous les coups!
Succédant à Feitiço Caboclo paru en 2014 et Banzeiro en 2017, Rebujo est le troisième opus de la chanteuse originaire de Belém, Dona Onete, reine du carimbo, ancienne professeure d'histoire, chercheuse et représentante syndicale bientôt octogénaire. Auteure de plus de 350 chansons interprétées entre autres, par les prestigieuses Fafa de Belèm ou Gaby Amarantos, elle s'appuie une nouvelle fois sur l'expertise de l'incontournable guitariste et producteur Pio Lobato, épaulé par le bassiste Breno Oliveira, le saxophoniste Marcos Sarrazin, le batteur Vovô Batera et le percussionniste JP Vavalcante. Digne représentante des folklores brésiliens du nord du pays, cette ardente militante de la biodiversité enrichit son carimba chamegado coquin et accrocheur de délicieuses saveurs caraïbes et de sonorités afro-amazoniennes. Flirtant toujours avec les populaires brega, pagode et samba, Dona Onete se plaît à mélanger les genres, les couleurs et les rythmes, avec une énergie, une malice et un brio qui fait mouche à tous les coups!
jeudi 25 avril 2019
Minyo Crusaders - Echoes Of Japan (Mais Um/Differ-Ant)
Minyo Crusaders - Echoes Of Japan (Mais Um/Differ-Ant)
WewantSounds rééditait il y a peu Japanese Girl, premier opus long format de l'emblématique icone de la pop nippone des années 70, Akiko Yano. Avec les récentes sorties de Ryuichi Sakamoto, Haruomi Hosono et Midori Takada, la musique du pays du Soleil-Levant a le vent en poupe et s'exporte comme jamais. Echoes Of Japan, premier effort de la formation tokyoïte Minyo Crusaders surfe à sa manière sur la vague, nous offrant via le label Mais Um sa fusion insolite du min'yõ ("Sumo Jinku") - folklore japonais originellement chanté sans accompagnement - et des rythmes latins, africains, caribéens et d'Asie du Sud-Est. Piloté par le guitariste Katsumi Tanaka, le groupe flirte ainsi avec la cumbia ("Kushimoto Bushi"), le mambo ("Tanko Bushi"), l'éthio jazz ("Hohai Bushi"), l'afro funk ("Akita Nikata Bushi"), le reggae ("Otemoyan") et la pop thaïlandaise ("Yasugi Bushi"), tout en ressuscitant "un art de la scène traditionnelle (...) enraciné dans l'ADN" des japonais.
WewantSounds rééditait il y a peu Japanese Girl, premier opus long format de l'emblématique icone de la pop nippone des années 70, Akiko Yano. Avec les récentes sorties de Ryuichi Sakamoto, Haruomi Hosono et Midori Takada, la musique du pays du Soleil-Levant a le vent en poupe et s'exporte comme jamais. Echoes Of Japan, premier effort de la formation tokyoïte Minyo Crusaders surfe à sa manière sur la vague, nous offrant via le label Mais Um sa fusion insolite du min'yõ ("Sumo Jinku") - folklore japonais originellement chanté sans accompagnement - et des rythmes latins, africains, caribéens et d'Asie du Sud-Est. Piloté par le guitariste Katsumi Tanaka, le groupe flirte ainsi avec la cumbia ("Kushimoto Bushi"), le mambo ("Tanko Bushi"), l'éthio jazz ("Hohai Bushi"), l'afro funk ("Akita Nikata Bushi"), le reggae ("Otemoyan") et la pop thaïlandaise ("Yasugi Bushi"), tout en ressuscitant "un art de la scène traditionnelle (...) enraciné dans l'ADN" des japonais.
mercredi 22 mars 2017
Dona Onete - Banzeiro (Mais Um Discos/Differ-Ant)
Dona Onete - Banzeiro (Mais Um Discos/Differ-Ant)
La diva septuagénaire originaire de Belem, Dona Onete, nous présente son second opus intitulé Banzeiro, il succède à l'excellent Feitiço Caboclo paru également chez Mais Um Disco en 2014.
Devenue chanteuse sur le tard, cette ancienne professeur d'histoire, chercheuse et représentante syndicale, poursuit son exploration du folklore nord-est amazonien nous offrant 12 nouvelles chansons engagées et coquines, une particularité qu'elle revendique et pour laquelle elle doit une partie de son succès au Brésil. Reflétant à merveille le métissage entre indigènes du bassin de l'Amazonie et descendants d'esclaves africains, la pétillante Dona a élaboré son propre style musical, suave et festif, baptisé carimba chamegado.
Dans son sulfureux Banzeiro empreint de boléro, de sonorités caribéennes (calypso et merengue) et de rythmes afro-brésiliens (boi bumba et banguê), cette figure emblématique de l'état du Pará chante avec passion l'amour, le sexe et la vie en général, notamment tout ses petits plaisirs simples issus du quotidien.
La diva septuagénaire originaire de Belem, Dona Onete, nous présente son second opus intitulé Banzeiro, il succède à l'excellent Feitiço Caboclo paru également chez Mais Um Disco en 2014.
Devenue chanteuse sur le tard, cette ancienne professeur d'histoire, chercheuse et représentante syndicale, poursuit son exploration du folklore nord-est amazonien nous offrant 12 nouvelles chansons engagées et coquines, une particularité qu'elle revendique et pour laquelle elle doit une partie de son succès au Brésil. Reflétant à merveille le métissage entre indigènes du bassin de l'Amazonie et descendants d'esclaves africains, la pétillante Dona a élaboré son propre style musical, suave et festif, baptisé carimba chamegado.
Dans son sulfureux Banzeiro empreint de boléro, de sonorités caribéennes (calypso et merengue) et de rythmes afro-brésiliens (boi bumba et banguê), cette figure emblématique de l'état du Pará chante avec passion l'amour, le sexe et la vie en général, notamment tout ses petits plaisirs simples issus du quotidien.
jeudi 30 juin 2016
Graveola – Camaleão Borboleta (Mais Um Discos/Differ-Ant)
Graveola – Camaleão Borboleta (Mais Um Discos/Differ-Ant)
Tout récemment le label anglais Mais Um Discos nous présentait le dernier opus de la diva carioca Elza Soares :The Woman At The End Of The World. Pilotée par la tête chercheuse Lewis Robinson, la maison de disque est
devenue en seulement quelques années la vitrine internationale des nouvelles
musiques brésiliennes. Elle publiera le 29 juillet prochain le 3° disque du
sextet post-tropicaliste Graveola intitulé Camaleão Borboleta (Caméléon Papillon).
Composé de 10 titres inédits, autant influencés par le samba-reggae, le folk-rock et le pagode
baiannais que par les sonorités contestatrices
et psychédéliques du Tropicalia
des années 60, il s'appuie évidemment sur les rythmes traditionnels nordestins du
maracatu, du frevo et du ijexa, fusionnant ainsi les folklores du riche
patrimoine brésilien à l'innovation nécessaire de la musique populaire.
La comparaison avec les super groupes des 70's tels que Os Mutantes, Novos Baianos et Doces
Barbaros (formé par les immenses Gal Costa, Maria Bethania, Gilberto Gil et
Caetano Veloso) est évidente. D'ailleurs, afin d'enrichir son penchant pop électrique, Graveola s'est adjoint les services du
producteur Chico Neves (O Rappa, Lenine, Skank) qui l'a
guidé et l'a aidé à évoluer, à se réinventer, à intégrer d'autres univers musicaux
(comme le caméléon adapte sa couleur), pour finalement se métamorphoser (comme
la larve en papillon).
La formation engagée
aborde des thèmes de société brûlants, comme la question des indigènes ou la
dépénalisation des drogues, faisant de ce disque tant au niveau musical
qu'humain, une œuvre pertinente et
généreuse qui reçut l'appui de l'état du Mina Gérais par l'intermédiaire de
son programme Natura Musical (créé
pour valoriser la culture brésilienne).
mercredi 13 avril 2016
Elza Soares - The Woman At The End Of The World (Mais Um Discos/Differ-Ant)
Elza Soares
- The Woman At The End Of The World (Mais Um Discos/Differ-Ant)
A presque 80 ans l'icône carioca Elza Soares n'en finit pas de nous surprendre, se réinventant sans
cesse et abordant des problématiques brûlantes d'un Brésil bien éloigné des
clichés. Masquant les outrages du temps par multe interventions esthétiques et
sous une épaisse couche de fond de teint, la diva aux sept vies publie son 34ième
album studio intitulé The Woman At The
End Of The World (A Mulher Do Fim Do Mundo), composé de 11 morceaux
inédits… Une première pour l'artiste !
Représentante d'un
nouveau genre musical baptisé dirty
samba ou samba sujo issu de la scène avant-gardiste paoliste, Elza nous dépeint sur fond d'histoires
sordides le portrait renversant d'un pays abusé et excessif, où racisme, sexe,
drogue et violence côtoient l'image d'Epinal du Carnaval et des plages de Rio.
Celle qui fut la protégée de Louis Armstrong dans les années
50, l'épouse de la légende du foot Garrincha
et qui partagea la scène de Chico Buarque, Caetano Veloso et autres
Gilberto Gil, a toujours voulu innover
sa samba l'associant au jazz, à la soul, au hip-hop, au funk ou à la musique
électronique. C'est avec le free
jazz et le rock que l'octogénaire à l'énergie punk décide
aujourd'hui de fricoter, dans un disque
dur et éraillé où la MPB (musica
popular brasileira) est largement mise à mal. Le batteur/percussionniste Guilherme Kastrup en est le maître d'œuvre,
conviant aux côtés de la chanteuse les auteurs, musiciens et compositeurs de
SP: Kiko Dinucci, Rodrigo Campos, Felipe Roseno, Marcelo Cabral, Thiago
França, Douglas Germano, Clima, Celso Sim et Romulo Froes…
Sa voix rauque et
vibrante dans l'ouverture en acapella "Coraçao
Do Mar" (poéme d'Oswald de
Andrade, auteur moderniste du célèbre Manifeste Anthropophage), nous fait
calmement glisser vers la sublime samba
triste "A Mulher Do Fim Do Mundo"
où accents électro et guitares saturées
nous annoncent d'emblée une musique grave et pesante, exprimant douleur, désespoir et colère…
Les cordes viennent rajouter une touche de lyrisme hypnotique et terriblement
captivant à un titre qui demeure plutôt soft au regard de ce qui suit.
En effet tout se gâte à partir de "Maria Da Vila Matilde", la samba devient bruyante (samba
esquema noise), une chape de plomb s'abat sur l'auditeur avec cette chanson
sombre et corrosive où Elza incarne une
femme battue (du vécu?)
avertissant son ex-compagnon de ne plus l'approcher sinon "você vai se
arrepender de levantar a mao pra mim" (tu
vas regretter d'avoir levé la main sur moi).
"Luz
Vermelha" et sa mélodie
dissonante aux reflets psychédéliques nous livre ensuite une réflexion
pessimiste et effrayante sur le monde…
Le très explicite "Pra
Fuder" ("pour baiser")
et son air de samba afro-punk endiablé
exprime le désir sexuel incandescent et sauvage d'une femme prédatrice…
L'instrumentation y est dominée par les cuivres acides de Bixiga 70.
"Benedita"
raconte l'histoire d'un transsexuel drogué accablé par les violences sociales,
violences illustrées par la distorsion des guitares tranchantes…
La moiteur du Shrine transparaît ensuite dans l'afrobeat de "Firmeza?!", qu'elle interprète en duo avec Rodrigo. Les cuivres funky rappellent bien sûr ceux de Fela Kuti…
Le tango désarticulé
et chancelant "Dança" est
post mortem, narré par une disparue qui, même réduite en poussière, veut
danser…
Dans la ballade maritime "O
Canal" est cité Alexandre Le Grand, veillant sur la construction d'un passage
près de la mer Egée et réprimant ses sujets par cupidité et désir de grandeur…
Un écho à la dictature militaire au Brésil?
Le tendre "Solto"
est l'unique titre de l'opus dans lequel il n'y a pas de perturbation sonore ni
d'agression verbale, l'orchestration y est composée d'arpèges de guitare et d'un
quatuor à cordes formant un doux écrin à la voix apaisée d'Elza, qui ne crie plus mais murmure un texte demeurant tout de même
noir et triste, faisant sans doute écho à sa liaison avec l'amour de sa vie.
En clôture de ce qui semble être le meilleur album brésilien de l'année 2015 (Rolling Stone Brazil), Elza se retrouve à nouveau seule , nous offrant un second acapella touchant, surgi d'une nappe électronique cacophonique et angoissante. "Comigo" est un hommage à la mère, qui malgré sa disparition reste présente auprès de ses enfants... Des mots qui résonnent de façon particulière pour la diva qui perdit un fils quelques mois avant le lancement du disque fin 2015.
Bien que les textes soient écrits par d'autres, l'artiste se les approprie et se raconte san jouer la comédie...En clôture de ce qui semble être le meilleur album brésilien de l'année 2015 (Rolling Stone Brazil), Elza se retrouve à nouveau seule , nous offrant un second acapella touchant, surgi d'une nappe électronique cacophonique et angoissante. "Comigo" est un hommage à la mère, qui malgré sa disparition reste présente auprès de ses enfants... Des mots qui résonnent de façon particulière pour la diva qui perdit un fils quelques mois avant le lancement du disque fin 2015.
lundi 28 avril 2014
Dona Onete – Feitiço Caboclo (Mais Um Discos/Differ-ant)
Dona Onete – Feitiço Caboclo (Mais Um Discos/Differ-ant)
À plus de soixante-dix printemps la chanteuse, originaire de
la région de Belem, Dona Onete
publie son premier disque intitulé Feitiço
Caboclo. Passionnée de culture amazonienne, elle s’inspire des rythmes
traditionnels indigènes de la région du Para au nord ouest du Brésil pour créer
son propre style musical appelé carimbo
chamegado. Mélangeant les rythmes
caribéens aux boi bumba et carimbo brésiliens, Dona Onete s’imprègne des chants d’esclaves pour mettre au point
une musique suave et festive abordant les thèmes de l’amour, du désir et des
orixas. Touchant !
Rolê – New Sounds Of Brazil (Novos Sons Do Brasil) (Mais Um Discos/Differ-ant)
Rolê – New Sounds Of Brazil (Novos Sons Do Brasil) (Mais Um
Discos/Differ-ant)
Lewis Robinson
est à la tête du jeune label anglais Mais
Um Discos qui depuis 2010 promeut la nouvelle scène underground brésilienne. Loin des clichés, celle-ci s’avère être d’une richesse et d’une diversité
insoupçonnée ! Rolê – Novos Sons Do
Brasil est une compilation rassemblant pas moins de 43 titres explorant les
genres musicaux d’une génération post baile-funk défiant les stéréotypes et s’alimentant aussi
bien des folklores (bossa, carimbo chamegado, brega,
frevo, lambada) et de la MPB
que de l’electro, du hip-hop, du dub,
de l’indie-rock, de l’afrobeat, du punk ou du folk. À
découvrir !
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