Das Kapital, trio européen emblématique de la scène jazz contemporaine, nous livrait le 25 Janvier dernier son nouvel opus baptisé Vive La France, une célébration décalée et inspirée du patrimoine historique et musical hexagonal. Formé par le saxophoniste allemand Daniel Herdmann, le batteur français Edward Perraud et le guitariste danois Hasse Poulsen, le groupe se réapproprie avec fougue, tendresse et originalité des thèmes incontournables de la culture populaire et des monuments intemporels de la musique dite savante de notre beau pays. La formation détourne, réinvente et réarrange avec sa signature sonore minimaliste si singulière, son grain de folie et ses traits d'humour si abrasifs, 12 partitions tricolores que l'on doit autant à Trenet, Barbara et Patrick Hernandez qu'à Bizet, Satie ou Ravel. La déchirante "Ne Me Quitte Pas" de Jacques Brel côtoie ainsi la composition baroque de Jean-Baptiste Lully "Marche Pour La Cérémonie des Turcs" et la chanson à succès "Comme d'habitude" de Claude François... Das Kapital n'a pas peur de faire le grand écart et il a bien raison!
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
vendredi 1 mars 2019
Das Kapital - Vive La France (Label Bleu/L'Autre Distribution)
Das Kapital - Vive La France (Label Bleu/L'Autre Distribution)
Das Kapital, trio européen emblématique de la scène jazz contemporaine, nous livrait le 25 Janvier dernier son nouvel opus baptisé Vive La France, une célébration décalée et inspirée du patrimoine historique et musical hexagonal. Formé par le saxophoniste allemand Daniel Herdmann, le batteur français Edward Perraud et le guitariste danois Hasse Poulsen, le groupe se réapproprie avec fougue, tendresse et originalité des thèmes incontournables de la culture populaire et des monuments intemporels de la musique dite savante de notre beau pays. La formation détourne, réinvente et réarrange avec sa signature sonore minimaliste si singulière, son grain de folie et ses traits d'humour si abrasifs, 12 partitions tricolores que l'on doit autant à Trenet, Barbara et Patrick Hernandez qu'à Bizet, Satie ou Ravel. La déchirante "Ne Me Quitte Pas" de Jacques Brel côtoie ainsi la composition baroque de Jean-Baptiste Lully "Marche Pour La Cérémonie des Turcs" et la chanson à succès "Comme d'habitude" de Claude François... Das Kapital n'a pas peur de faire le grand écart et il a bien raison!
Das Kapital, trio européen emblématique de la scène jazz contemporaine, nous livrait le 25 Janvier dernier son nouvel opus baptisé Vive La France, une célébration décalée et inspirée du patrimoine historique et musical hexagonal. Formé par le saxophoniste allemand Daniel Herdmann, le batteur français Edward Perraud et le guitariste danois Hasse Poulsen, le groupe se réapproprie avec fougue, tendresse et originalité des thèmes incontournables de la culture populaire et des monuments intemporels de la musique dite savante de notre beau pays. La formation détourne, réinvente et réarrange avec sa signature sonore minimaliste si singulière, son grain de folie et ses traits d'humour si abrasifs, 12 partitions tricolores que l'on doit autant à Trenet, Barbara et Patrick Hernandez qu'à Bizet, Satie ou Ravel. La déchirante "Ne Me Quitte Pas" de Jacques Brel côtoie ainsi la composition baroque de Jean-Baptiste Lully "Marche Pour La Cérémonie des Turcs" et la chanson à succès "Comme d'habitude" de Claude François... Das Kapital n'a pas peur de faire le grand écart et il a bien raison!
jeudi 28 février 2019
Ligne Sud Trio & Guests - Musiques de Film & Jazz (Cristal Records/Sony Music)
Ligne Sud Trio & Guests - Musiques de Film & Jazz (Cristal Records/Sony Music)
Le pianiste et arrangeur marseillais Christian Gaubert, remarqué dès la fin des années 60 auprès des figures emblématiques de la variété française - Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Mireille Mathieu, Mort Shuman, ou encre Nicole Croisille - s'est également illustré en tant que compositeur pour le cinéma et la télévision. Auteur du célèbre thème de Nestor Burma, il a mis en musique les images de Michel Deville, Bob Swaim ou encore Pierre Courrège, et a longtemps collaboré avec l'immense Francis Lai, disparu il y a peu.
Dans ce balai incessant entre image et musique, le jazz y occupe bien sûr une place toute particulière. A la tête du Ligne Sud Trio, qu'il forme avec les incontournables André Ceccarelli à la batterie et Diego Imbert à la basse, Christian a souhaité dans ce troisième opus célébrer cette démarche que développent depuis toujours les jazzmen, cette approche artistique qui consiste à s'approprier, en y injectant swing, groove et improvisations, des thèmes de films ou de comédies musicales, qui pour la plupart passent à la postérité. Musiques de Film & Jazz propose ainsi une suite de 12 interprétations aux arrangements tous plus brillants les uns que les autres, revisitant des standards absolus du cinéma légués par les piliers du genre, tels que Michel Legrand (RIP), Vladimir Cosma, John Williams ou encore Henry Mancini.
Entouré de quelques invités aux interventions d'une rare justesse (le fils Julien Gaubert à la guitare, Thomas Savy au saxophone, Christophe Leloil à la trompette et Karine Michel au chant) le Ligne Sud Trio livre un disque éblouissant d'élégance et gorgé d'émotions.
Une mention spéciale pour "The Little Girl Who Lives Down The Lane", écrit en 1976 par Christian pour le film du même nom de Nicolas Gessner, morceau qui ravira les amateurs de saveurs funk 70's.
Le pianiste et arrangeur marseillais Christian Gaubert, remarqué dès la fin des années 60 auprès des figures emblématiques de la variété française - Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Mireille Mathieu, Mort Shuman, ou encre Nicole Croisille - s'est également illustré en tant que compositeur pour le cinéma et la télévision. Auteur du célèbre thème de Nestor Burma, il a mis en musique les images de Michel Deville, Bob Swaim ou encore Pierre Courrège, et a longtemps collaboré avec l'immense Francis Lai, disparu il y a peu.
Dans ce balai incessant entre image et musique, le jazz y occupe bien sûr une place toute particulière. A la tête du Ligne Sud Trio, qu'il forme avec les incontournables André Ceccarelli à la batterie et Diego Imbert à la basse, Christian a souhaité dans ce troisième opus célébrer cette démarche que développent depuis toujours les jazzmen, cette approche artistique qui consiste à s'approprier, en y injectant swing, groove et improvisations, des thèmes de films ou de comédies musicales, qui pour la plupart passent à la postérité. Musiques de Film & Jazz propose ainsi une suite de 12 interprétations aux arrangements tous plus brillants les uns que les autres, revisitant des standards absolus du cinéma légués par les piliers du genre, tels que Michel Legrand (RIP), Vladimir Cosma, John Williams ou encore Henry Mancini.
Entouré de quelques invités aux interventions d'une rare justesse (le fils Julien Gaubert à la guitare, Thomas Savy au saxophone, Christophe Leloil à la trompette et Karine Michel au chant) le Ligne Sud Trio livre un disque éblouissant d'élégance et gorgé d'émotions.
Une mention spéciale pour "The Little Girl Who Lives Down The Lane", écrit en 1976 par Christian pour le film du même nom de Nicolas Gessner, morceau qui ravira les amateurs de saveurs funk 70's.
Kel Assouf - Black Tenere (Glitterbeat/Differ-Ant)
Kel Assouf - Black Tenere (Glitterbeat/Differ-Ant)
Nouvelle figure de proue de la culture berbère, le groupe bruxellois Kel Assouf combine, comme l'a initié son influent aîné, l'emblématique Tinariwen, les sonorités blues et rock des tauliers Ali Farka Touré, Led Zep et The Who avec la musique traditionnelle touareg. Menée par le singulier guitariste et chanteur nigérien Aboubacar "Anana" Harouna, la formation publie sur Glitterbeat son troisième opus baptisé Black Tenere, un album engagé, inspiré et percutant, débordant d'une énergie dévastatrice et à la coloration résolument rock, voire même heavy metal. Toujours produit par le claviériste Sofyann Ben Youssef, artiste largement ancré dans les tendances électro et stoner rock (Sofiane Saidi, AMMAR 808) - déjà à la manœuvre sur le précédent Tikounen paru en 2016 - le power trio est complété par le batteur de jazz belge Olivier Penu. Outre sa signature sonore punchy et abrasive, ses rythmiques hypnotiques et répétitives, "Black Tenere parle de la tragédie Tamashek, de son histoire depuis la colonisation jusqu'à aujourd'hui et de la géopolitique en place dans le désert pour ses ressources naturelle" (dixit son leader).
Nouvelle figure de proue de la culture berbère, le groupe bruxellois Kel Assouf combine, comme l'a initié son influent aîné, l'emblématique Tinariwen, les sonorités blues et rock des tauliers Ali Farka Touré, Led Zep et The Who avec la musique traditionnelle touareg. Menée par le singulier guitariste et chanteur nigérien Aboubacar "Anana" Harouna, la formation publie sur Glitterbeat son troisième opus baptisé Black Tenere, un album engagé, inspiré et percutant, débordant d'une énergie dévastatrice et à la coloration résolument rock, voire même heavy metal. Toujours produit par le claviériste Sofyann Ben Youssef, artiste largement ancré dans les tendances électro et stoner rock (Sofiane Saidi, AMMAR 808) - déjà à la manœuvre sur le précédent Tikounen paru en 2016 - le power trio est complété par le batteur de jazz belge Olivier Penu. Outre sa signature sonore punchy et abrasive, ses rythmiques hypnotiques et répétitives, "Black Tenere parle de la tragédie Tamashek, de son histoire depuis la colonisation jusqu'à aujourd'hui et de la géopolitique en place dans le désert pour ses ressources naturelle" (dixit son leader).
Libellés :
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Bex, Catherine, Romano - La Belle Vie (Sunset Records/L'Autre Distribution)
Bex, Catherine, Romano - La Belle Vie (Sunset Records/L'Autre Distribution)
C'est un casting éblouissant que réunit pour la première fois en studio le jeune label parisien Sunset Records, il s'agit de vieux complices, tous trois piliers de la scène jazz européenne, le claviériste français Emmanuel Bex, s'illustrant ici à l'orgue Hamond, le batteur italien Aldo Romano et le guitariste belge Philip Catherine. Rompu à l'exercice du live depuis un premier concert donné au Sunset dans les années 90, le trio nous livre enfin un enregistrement gravé dans le marbre, un somptueux recueil de 9 compositions inspirées à l'esthétique familière et intemporelle où swing, puissance mélodique et virtuosité s'accordent à merveille autour de thèmes touchants, à la musicalité fluide et évidente. Son titre, La Belle Vie, exprime parfaitement l'atmosphère générale qui s'en dégage, une impression de douceur et de tendresse, un moment de plénitude et d'évasion ponctué de notes bleues délicieusement mélancoliques et nostalgiques.
C'est un casting éblouissant que réunit pour la première fois en studio le jeune label parisien Sunset Records, il s'agit de vieux complices, tous trois piliers de la scène jazz européenne, le claviériste français Emmanuel Bex, s'illustrant ici à l'orgue Hamond, le batteur italien Aldo Romano et le guitariste belge Philip Catherine. Rompu à l'exercice du live depuis un premier concert donné au Sunset dans les années 90, le trio nous livre enfin un enregistrement gravé dans le marbre, un somptueux recueil de 9 compositions inspirées à l'esthétique familière et intemporelle où swing, puissance mélodique et virtuosité s'accordent à merveille autour de thèmes touchants, à la musicalité fluide et évidente. Son titre, La Belle Vie, exprime parfaitement l'atmosphère générale qui s'en dégage, une impression de douceur et de tendresse, un moment de plénitude et d'évasion ponctué de notes bleues délicieusement mélancoliques et nostalgiques.
mercredi 27 février 2019
Nicolas Gardel & Rémi Panossian - The Mirror (L'Autre Distribution)
Nicolas Gardel & Rémi Panossian - The Mirror (L'Autre Distribution)
Même si le projet semble minimaliste sur le papier, le duo piano/trompette que compose le brillant trompettiste toulousain Nicolas Gardel et l'élégant pianiste montpelliérain Rémi Panossian en impose! Dès les premières mesures de son opus The Mirror, se dégage une esthétique envoûtante au lyrisme entêtant, dont l'ambition est de nous raconter l'histoire d'un jazz rassembleur, mêlant tradition et réminiscences pop. Élaborant des atmosphères immersives et gorgées d'émotions à la manière des différents mouvements d'une bande originale de film, le tandem séducteur s'amuse avec complicité et dialogue en toute liberté autour de thèmes incontournables (comme "I Got Rythm" des Gershwin ou "Lean On Me" de Bill Withers) et de compositions originales inspirées ("Dive With Me").
Même si le projet semble minimaliste sur le papier, le duo piano/trompette que compose le brillant trompettiste toulousain Nicolas Gardel et l'élégant pianiste montpelliérain Rémi Panossian en impose! Dès les premières mesures de son opus The Mirror, se dégage une esthétique envoûtante au lyrisme entêtant, dont l'ambition est de nous raconter l'histoire d'un jazz rassembleur, mêlant tradition et réminiscences pop. Élaborant des atmosphères immersives et gorgées d'émotions à la manière des différents mouvements d'une bande originale de film, le tandem séducteur s'amuse avec complicité et dialogue en toute liberté autour de thèmes incontournables (comme "I Got Rythm" des Gershwin ou "Lean On Me" de Bill Withers) et de compositions originales inspirées ("Dive With Me").
Claude Tchamitchian - In Spirit - Contrebasse Solo (Emouvance/Absilone)
Claude Tchamitchian - In Spirit - Contrebasse Solo (Emouvance/Absilone)
Le contrebassiste Claude Tchamitchian, qui s'illustrait il y a peu aux côtés d'Henri Texier sur le projet Three Roads Home de Daniel Erdmann et Christophe Marguet, et plus récemment auprès de la flûtiste Naïssam Jalal dans son dernier Quest Of The Invisible, nous présente son nouvel opus - le troisième enregistré sous son nom - baptisé In Spirit - Contrebasse Solo, une suite de 4 pièces dédiée à son mentor, la légende du jazz européen Jean-François "J.F." Jenny-Clark. L'instrument utilisé est d'ailleurs une des deux contrebasses ayant appartenu au jazzman français disparu il y a tout juste 20 ans. Basé sur un open tuning inspiré du système de cordes de la kamantcha, le propos de Claude - qui inclut forcément des résonances issues d'Arménie ("In Memory") - est de bousculer les limites de la contrebasse, "explorant de nouveaux territoires et développant de nouveaux langages qui lui sont propres". La musique savante et entêtante qu'il élabore dans ce corps à corps intense et parfois brutal ("In Spirit"), y est libre, sombre ("In Life"), expressive et d'une grande clarté ("In Childhood"), elle combine avec raffinement héritage jazz, racines arméniennes et rigueur classique. Les sonorités et les harmonies qui s'en extirpent sont certes difficiles d’accès, mais souvent intenses et envoûtantes, voire même hypnotiques...
Le contrebassiste Claude Tchamitchian, qui s'illustrait il y a peu aux côtés d'Henri Texier sur le projet Three Roads Home de Daniel Erdmann et Christophe Marguet, et plus récemment auprès de la flûtiste Naïssam Jalal dans son dernier Quest Of The Invisible, nous présente son nouvel opus - le troisième enregistré sous son nom - baptisé In Spirit - Contrebasse Solo, une suite de 4 pièces dédiée à son mentor, la légende du jazz européen Jean-François "J.F." Jenny-Clark. L'instrument utilisé est d'ailleurs une des deux contrebasses ayant appartenu au jazzman français disparu il y a tout juste 20 ans. Basé sur un open tuning inspiré du système de cordes de la kamantcha, le propos de Claude - qui inclut forcément des résonances issues d'Arménie ("In Memory") - est de bousculer les limites de la contrebasse, "explorant de nouveaux territoires et développant de nouveaux langages qui lui sont propres". La musique savante et entêtante qu'il élabore dans ce corps à corps intense et parfois brutal ("In Spirit"), y est libre, sombre ("In Life"), expressive et d'une grande clarté ("In Childhood"), elle combine avec raffinement héritage jazz, racines arméniennes et rigueur classique. Les sonorités et les harmonies qui s'en extirpent sont certes difficiles d’accès, mais souvent intenses et envoûtantes, voire même hypnotiques...
mardi 26 février 2019
Guy Mintus - Connecting The Dots (Mintus Music/Jazz Family)
Guy Mintus - Connecting The Dots (Mintus Music/Jazz Family)
Enregistré à Brooklyn en Novembre 2017, Connecting The Dots est le second opus du jeune prodige israélien basé à New York, Guy Mintus. Mêlant toutes les influences musicales qui ont jalonné son parcours et qui continuent de nourrir son jeu hors norme, le pianiste - issu d'un héritage mixte de juifs irakiens, marocains et polonais - publie un recueil de 10 morceaux qui combinent habilement jazz et folklores, alternant compositions originales et reprises inspirées. Empruntant le thème"Yeah!" au pianiste hard bop, Horace Silver, la chanson"Haperach Begani" au célèbre interprète Zohar Argov et la prière "Avinu Malkenu" au talmud, Guy fait des aller-retour antre les genres, les âges et les cultures, rendant un hommage vibrant à ses piliers, tels que Thelonious Monk ("Koan"), le poète persan Rûmî ("Hunt Music") ou encore la diva libainaise Fairuz ("Asfour"). A travers cette palette musicale colorée, il explore l'idée que tout est connecté, régi par les mêmes structures fondamentales. Et c'est épaulé par son trio composé du bassiste Dan Pappalardo et du batteur Philippe Lemm, qu'il s’évertue à nous le prouver. Deux invités de marque figurent également au casting du projet, la chanteuse Sivan Arbel et le légendaire saxophoniste américain, Dave Liebman.
Enregistré à Brooklyn en Novembre 2017, Connecting The Dots est le second opus du jeune prodige israélien basé à New York, Guy Mintus. Mêlant toutes les influences musicales qui ont jalonné son parcours et qui continuent de nourrir son jeu hors norme, le pianiste - issu d'un héritage mixte de juifs irakiens, marocains et polonais - publie un recueil de 10 morceaux qui combinent habilement jazz et folklores, alternant compositions originales et reprises inspirées. Empruntant le thème"Yeah!" au pianiste hard bop, Horace Silver, la chanson"Haperach Begani" au célèbre interprète Zohar Argov et la prière "Avinu Malkenu" au talmud, Guy fait des aller-retour antre les genres, les âges et les cultures, rendant un hommage vibrant à ses piliers, tels que Thelonious Monk ("Koan"), le poète persan Rûmî ("Hunt Music") ou encore la diva libainaise Fairuz ("Asfour"). A travers cette palette musicale colorée, il explore l'idée que tout est connecté, régi par les mêmes structures fondamentales. Et c'est épaulé par son trio composé du bassiste Dan Pappalardo et du batteur Philippe Lemm, qu'il s’évertue à nous le prouver. Deux invités de marque figurent également au casting du projet, la chanteuse Sivan Arbel et le légendaire saxophoniste américain, Dave Liebman.
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