Le contrebassiste Claude Tchamitchian, qui s'illustrait il y a peu aux côtés d'Henri Texier sur le projet Three Roads Home de Daniel Erdmann et Christophe Marguet, et plus récemment auprès de la flûtiste Naïssam Jalal dans son dernier Quest Of The Invisible, nous présente son nouvel opus - le troisième enregistré sous son nom - baptisé In Spirit - Contrebasse Solo, une suite de 4 pièces dédiée à son mentor, la légende du jazz européen Jean-François "J.F." Jenny-Clark. L'instrument utilisé est d'ailleurs une des deux contrebasses ayant appartenu au jazzman français disparu il y a tout juste 20 ans. Basé sur un open tuning inspiré du système de cordes de la kamantcha, le propos de Claude - qui inclut forcément des résonances issues d'Arménie ("In Memory") - est de bousculer les limites de la contrebasse, "explorant de nouveaux territoires et développant de nouveaux langages qui lui sont propres". La musique savante et entêtante qu'il élabore dans ce corps à corps intense et parfois brutal ("In Spirit"), y est libre, sombre ("In Life"), expressive et d'une grande clarté ("In Childhood"), elle combine avec raffinement héritage jazz, racines arméniennes et rigueur classique. Les sonorités et les harmonies qui s'en extirpent sont certes difficiles d’accès, mais souvent intenses et envoûtantes, voire même hypnotiques...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 27 février 2019
Claude Tchamitchian - In Spirit - Contrebasse Solo (Emouvance/Absilone)
Claude Tchamitchian - In Spirit - Contrebasse Solo (Emouvance/Absilone)
Le contrebassiste Claude Tchamitchian, qui s'illustrait il y a peu aux côtés d'Henri Texier sur le projet Three Roads Home de Daniel Erdmann et Christophe Marguet, et plus récemment auprès de la flûtiste Naïssam Jalal dans son dernier Quest Of The Invisible, nous présente son nouvel opus - le troisième enregistré sous son nom - baptisé In Spirit - Contrebasse Solo, une suite de 4 pièces dédiée à son mentor, la légende du jazz européen Jean-François "J.F." Jenny-Clark. L'instrument utilisé est d'ailleurs une des deux contrebasses ayant appartenu au jazzman français disparu il y a tout juste 20 ans. Basé sur un open tuning inspiré du système de cordes de la kamantcha, le propos de Claude - qui inclut forcément des résonances issues d'Arménie ("In Memory") - est de bousculer les limites de la contrebasse, "explorant de nouveaux territoires et développant de nouveaux langages qui lui sont propres". La musique savante et entêtante qu'il élabore dans ce corps à corps intense et parfois brutal ("In Spirit"), y est libre, sombre ("In Life"), expressive et d'une grande clarté ("In Childhood"), elle combine avec raffinement héritage jazz, racines arméniennes et rigueur classique. Les sonorités et les harmonies qui s'en extirpent sont certes difficiles d’accès, mais souvent intenses et envoûtantes, voire même hypnotiques...
Le contrebassiste Claude Tchamitchian, qui s'illustrait il y a peu aux côtés d'Henri Texier sur le projet Three Roads Home de Daniel Erdmann et Christophe Marguet, et plus récemment auprès de la flûtiste Naïssam Jalal dans son dernier Quest Of The Invisible, nous présente son nouvel opus - le troisième enregistré sous son nom - baptisé In Spirit - Contrebasse Solo, une suite de 4 pièces dédiée à son mentor, la légende du jazz européen Jean-François "J.F." Jenny-Clark. L'instrument utilisé est d'ailleurs une des deux contrebasses ayant appartenu au jazzman français disparu il y a tout juste 20 ans. Basé sur un open tuning inspiré du système de cordes de la kamantcha, le propos de Claude - qui inclut forcément des résonances issues d'Arménie ("In Memory") - est de bousculer les limites de la contrebasse, "explorant de nouveaux territoires et développant de nouveaux langages qui lui sont propres". La musique savante et entêtante qu'il élabore dans ce corps à corps intense et parfois brutal ("In Spirit"), y est libre, sombre ("In Life"), expressive et d'une grande clarté ("In Childhood"), elle combine avec raffinement héritage jazz, racines arméniennes et rigueur classique. Les sonorités et les harmonies qui s'en extirpent sont certes difficiles d’accès, mais souvent intenses et envoûtantes, voire même hypnotiques...
mardi 26 février 2019
Guy Mintus - Connecting The Dots (Mintus Music/Jazz Family)
Guy Mintus - Connecting The Dots (Mintus Music/Jazz Family)
Enregistré à Brooklyn en Novembre 2017, Connecting The Dots est le second opus du jeune prodige israélien basé à New York, Guy Mintus. Mêlant toutes les influences musicales qui ont jalonné son parcours et qui continuent de nourrir son jeu hors norme, le pianiste - issu d'un héritage mixte de juifs irakiens, marocains et polonais - publie un recueil de 10 morceaux qui combinent habilement jazz et folklores, alternant compositions originales et reprises inspirées. Empruntant le thème"Yeah!" au pianiste hard bop, Horace Silver, la chanson"Haperach Begani" au célèbre interprète Zohar Argov et la prière "Avinu Malkenu" au talmud, Guy fait des aller-retour antre les genres, les âges et les cultures, rendant un hommage vibrant à ses piliers, tels que Thelonious Monk ("Koan"), le poète persan Rûmî ("Hunt Music") ou encore la diva libainaise Fairuz ("Asfour"). A travers cette palette musicale colorée, il explore l'idée que tout est connecté, régi par les mêmes structures fondamentales. Et c'est épaulé par son trio composé du bassiste Dan Pappalardo et du batteur Philippe Lemm, qu'il s’évertue à nous le prouver. Deux invités de marque figurent également au casting du projet, la chanteuse Sivan Arbel et le légendaire saxophoniste américain, Dave Liebman.
Enregistré à Brooklyn en Novembre 2017, Connecting The Dots est le second opus du jeune prodige israélien basé à New York, Guy Mintus. Mêlant toutes les influences musicales qui ont jalonné son parcours et qui continuent de nourrir son jeu hors norme, le pianiste - issu d'un héritage mixte de juifs irakiens, marocains et polonais - publie un recueil de 10 morceaux qui combinent habilement jazz et folklores, alternant compositions originales et reprises inspirées. Empruntant le thème"Yeah!" au pianiste hard bop, Horace Silver, la chanson"Haperach Begani" au célèbre interprète Zohar Argov et la prière "Avinu Malkenu" au talmud, Guy fait des aller-retour antre les genres, les âges et les cultures, rendant un hommage vibrant à ses piliers, tels que Thelonious Monk ("Koan"), le poète persan Rûmî ("Hunt Music") ou encore la diva libainaise Fairuz ("Asfour"). A travers cette palette musicale colorée, il explore l'idée que tout est connecté, régi par les mêmes structures fondamentales. Et c'est épaulé par son trio composé du bassiste Dan Pappalardo et du batteur Philippe Lemm, qu'il s’évertue à nous le prouver. Deux invités de marque figurent également au casting du projet, la chanteuse Sivan Arbel et le légendaire saxophoniste américain, Dave Liebman.
jeudi 21 février 2019
Thomas Kahn - Slideback (Flower Coast/Differ'ant)
Thomas Kahn - Slideback (Flower Coast/Differ'ant)
Mêlant sonorités hip-hop, rugosité blues, profondeur soul et punch rock, le chanteur originaire de Tours, Thomas Kahn, a su en quelques années créer le buzz autour de son groove percutant, de sa voix puissante et charnue. Ayant écumé les scènes hexagonales durant plus de 4 ans, et fort de sa participation remarquée à The Voice en 2015, il publiait le 08 Février dernier sur le label indépendant clermontois Flower Coast, son tout premier opus intitulé Slideback, un recueil de 9 titres vibrants et musclés, où semble planer le spectre bienveillant d'Otis Redding, figure emblématique de l'incontournable Stax Records, la prestigieuse écurie de Memphis.
Mêlant sonorités hip-hop, rugosité blues, profondeur soul et punch rock, le chanteur originaire de Tours, Thomas Kahn, a su en quelques années créer le buzz autour de son groove percutant, de sa voix puissante et charnue. Ayant écumé les scènes hexagonales durant plus de 4 ans, et fort de sa participation remarquée à The Voice en 2015, il publiait le 08 Février dernier sur le label indépendant clermontois Flower Coast, son tout premier opus intitulé Slideback, un recueil de 9 titres vibrants et musclés, où semble planer le spectre bienveillant d'Otis Redding, figure emblématique de l'incontournable Stax Records, la prestigieuse écurie de Memphis.
Chrystelle Alour - Traversée (Jazz Family/Socadisc)
Chrystelle Alour - Traversée (Jazz Family/Socadisc)
Après la saxophoniste Sophie et son petit frère le trompettiste Julien Alour, c'est au tour de la grande sœur Chrystelle de faire le grand saut et de se livrer dans un splendide premier opus jazz baptisé Traversée. Baignant dans la musique depuis son plus jeune âge, elle s'en détournera un temps pour finalement y revenir, sur le tard mais avec une sensibilité et une justesse renversante. La chanteuse et pianiste, également auteure et compositrice, nous offre un recueil de 9 chansons touchantes empreintes notamment de rythmes brésiliens, dont 7 titres originaux et 2 reprises d'icônes absolues de la MPB, le sublime "O Leãonzinho" de l'immense Caetano Veloso et le vibrant "Rota Do Individuo (Ferrugem)" de Djavan. Interprétant avec une fraîcheur déconcertante, des textes écrits en français et en portugais, Chrystelle déploie une voix généreuse, gorgée de chaleur et chargée d'émotion. Elle s'exprime avec autant d'aisance, de tendresse et de sensualité sur la bouleversante "Dans L'Eau Vive" - ballade mélancolique qui nous fait étrangement songer à Romy Schneider dans "la Chanson d'Hélène" (Les Choses de la vie) ou Anne Germain dans "Amour, amour" (Peau d'Âne) - que sur des airs de bossa "Un Dernier Rêve" ou de samba "Florabaila". Son quintet d'exception, composé du guitariste Sandro Zerafa, du saxophoniste ténor David Prez, du batteur Manu Franchi et du contrebassiste Simon Tailleu, semble être le support idéal pour la porter dans son projet, qui malgré ses sonorités radieuses et ses mélodies ensoleillées dissimule une part d'ombre, quelques notes de tristesse et de nostalgie. A noter la présence de Sophie et Julien en guests... Le jazz est aussi une histoire de famille!
Après la saxophoniste Sophie et son petit frère le trompettiste Julien Alour, c'est au tour de la grande sœur Chrystelle de faire le grand saut et de se livrer dans un splendide premier opus jazz baptisé Traversée. Baignant dans la musique depuis son plus jeune âge, elle s'en détournera un temps pour finalement y revenir, sur le tard mais avec une sensibilité et une justesse renversante. La chanteuse et pianiste, également auteure et compositrice, nous offre un recueil de 9 chansons touchantes empreintes notamment de rythmes brésiliens, dont 7 titres originaux et 2 reprises d'icônes absolues de la MPB, le sublime "O Leãonzinho" de l'immense Caetano Veloso et le vibrant "Rota Do Individuo (Ferrugem)" de Djavan. Interprétant avec une fraîcheur déconcertante, des textes écrits en français et en portugais, Chrystelle déploie une voix généreuse, gorgée de chaleur et chargée d'émotion. Elle s'exprime avec autant d'aisance, de tendresse et de sensualité sur la bouleversante "Dans L'Eau Vive" - ballade mélancolique qui nous fait étrangement songer à Romy Schneider dans "la Chanson d'Hélène" (Les Choses de la vie) ou Anne Germain dans "Amour, amour" (Peau d'Âne) - que sur des airs de bossa "Un Dernier Rêve" ou de samba "Florabaila". Son quintet d'exception, composé du guitariste Sandro Zerafa, du saxophoniste ténor David Prez, du batteur Manu Franchi et du contrebassiste Simon Tailleu, semble être le support idéal pour la porter dans son projet, qui malgré ses sonorités radieuses et ses mélodies ensoleillées dissimule une part d'ombre, quelques notes de tristesse et de nostalgie. A noter la présence de Sophie et Julien en guests... Le jazz est aussi une histoire de famille!
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mercredi 20 février 2019
Yugen Blakrok - Anima Mysterium (I.O.T Records/L'Autre Distribution).
Yugen Blakrok - Anima Mysterium (I.O.T Records/L'Autre Distribution)
Le duo basé à Johannesburg Yugen Blakrok, composé de la MC du même nom et du beatmaker Kanif the Jahmaster, publiait le 1er Février dernier sur I.O.T Records son second opus baptisé Anima Mysterium. Tout comme son complice, tombé dans la marmite du boom-bap East Coast, la jeune Yugen a très tôt été attirée par la dimension consciente et militante du rap US des années 1990. Écumant les scènes hip-hop sud-africaines, elle n'a jamais succombé aux sirènes du mainstream, affûtant patiemment son flow et assénant calmement ses textes engagés, regorgeant d'allusions et de métaphores à l'astronomie, à l'astrologie et aux connaissances anciennes. Sa rencontre décisive avec Kanif et le label indépendant Iapetus Records donnera naissance en 2013 à Return of the Astro-Goth, un premier effort très bien accueilli par les initiés mais au succès confidentiel. Puis, remarqué par Kendrick Lamar qui l'embarque sur la BO du film des Studios Marvel, Black Panther, le tandem reçoit les critiques élogieuses de Billboard et Rolling Stone Magazine, un coup de projecteur idéal pour Anima Mysterium. L'univers du disque, sombre et angoissant, est habité d'ambiances trip-hop inquiétantes proches de celles élaborées jadis par Tricky et Massive Attack, les beats y sont lo-fi et old school, les nappes de synthés planantes et nébuleuses. Sonorités jazz, atmosphères abstract hip-hop et héritage boom-bap servent d'écrin glorieux mais poussiéreux à une scansion épurée et incisive.
Le duo basé à Johannesburg Yugen Blakrok, composé de la MC du même nom et du beatmaker Kanif the Jahmaster, publiait le 1er Février dernier sur I.O.T Records son second opus baptisé Anima Mysterium. Tout comme son complice, tombé dans la marmite du boom-bap East Coast, la jeune Yugen a très tôt été attirée par la dimension consciente et militante du rap US des années 1990. Écumant les scènes hip-hop sud-africaines, elle n'a jamais succombé aux sirènes du mainstream, affûtant patiemment son flow et assénant calmement ses textes engagés, regorgeant d'allusions et de métaphores à l'astronomie, à l'astrologie et aux connaissances anciennes. Sa rencontre décisive avec Kanif et le label indépendant Iapetus Records donnera naissance en 2013 à Return of the Astro-Goth, un premier effort très bien accueilli par les initiés mais au succès confidentiel. Puis, remarqué par Kendrick Lamar qui l'embarque sur la BO du film des Studios Marvel, Black Panther, le tandem reçoit les critiques élogieuses de Billboard et Rolling Stone Magazine, un coup de projecteur idéal pour Anima Mysterium. L'univers du disque, sombre et angoissant, est habité d'ambiances trip-hop inquiétantes proches de celles élaborées jadis par Tricky et Massive Attack, les beats y sont lo-fi et old school, les nappes de synthés planantes et nébuleuses. Sonorités jazz, atmosphères abstract hip-hop et héritage boom-bap servent d'écrin glorieux mais poussiéreux à une scansion épurée et incisive.
Naïssam Jalal - Quest Of The Invisible (Les Couleurs du Son/L'Autre Distribution)
Naïssam Jalal - Quest Of The Invisible (Les Couleurs du Son/L'Autre Distribution)
La précieuse Naïssam Jalal, flûtiste parisienne d'origine syrienne, nous revient très prochainement avec son nouveau projet - comme toujours inspiré et passionnant - baptisé Quest Of The Invisible. Présenté sous la forme d'un double album composé de 8 mouvements, ce nouveau répertoire aux sonorités jazz hypnotiques et mystiques, se nourrit d'un large éventail d'influences héritées notamment du rayonnement des traditions venues de Damas, du Liban, d'Egypte, d'Inde du nord ou du Maroc. Épaulée par le pianiste Léonardo Montana et son jeu aérien ainsi que par le contrebassiste Claude Tchamitchian et son touché à la fois souple et sûr, Naïssam nous invite à la contemplation et à la réflexion. Dans sa quête perpétuelle de vibrations et d'émotions, elle élabore de subtiles espaces sonores riches de réminiscences et de couleurs, qu'elle relie grâce à un langage savant mais accessible, aux nuances acoustiques et organiques envoûtantes. A l'instar de son trio, formé par des instrumentistes issus d'horizons diverses, Brésil et Arménie, sa musique ouverte sur le monde fédère et rassemble, réduisant les distances, abattant les frontières, suspendant le temps et habillant le silence d'entrelacs voluptueux et poétiques. Outre son souffle qui anime ses flûtes, Naïssam donne également de sa voix, ses vocalises la mènent et mènent l'auditeur à "une forme d'extase dans l'oubli de soi".
Convié sur le second volet de l'opus, le batteur américain Hamid Drake s'illustre au daf, ses pulsations d'inspiration moyen-orientales et arabo andalouses, apportent aux compositions une force toute particulière...
La précieuse Naïssam Jalal, flûtiste parisienne d'origine syrienne, nous revient très prochainement avec son nouveau projet - comme toujours inspiré et passionnant - baptisé Quest Of The Invisible. Présenté sous la forme d'un double album composé de 8 mouvements, ce nouveau répertoire aux sonorités jazz hypnotiques et mystiques, se nourrit d'un large éventail d'influences héritées notamment du rayonnement des traditions venues de Damas, du Liban, d'Egypte, d'Inde du nord ou du Maroc. Épaulée par le pianiste Léonardo Montana et son jeu aérien ainsi que par le contrebassiste Claude Tchamitchian et son touché à la fois souple et sûr, Naïssam nous invite à la contemplation et à la réflexion. Dans sa quête perpétuelle de vibrations et d'émotions, elle élabore de subtiles espaces sonores riches de réminiscences et de couleurs, qu'elle relie grâce à un langage savant mais accessible, aux nuances acoustiques et organiques envoûtantes. A l'instar de son trio, formé par des instrumentistes issus d'horizons diverses, Brésil et Arménie, sa musique ouverte sur le monde fédère et rassemble, réduisant les distances, abattant les frontières, suspendant le temps et habillant le silence d'entrelacs voluptueux et poétiques. Outre son souffle qui anime ses flûtes, Naïssam donne également de sa voix, ses vocalises la mènent et mènent l'auditeur à "une forme d'extase dans l'oubli de soi".
Convié sur le second volet de l'opus, le batteur américain Hamid Drake s'illustre au daf, ses pulsations d'inspiration moyen-orientales et arabo andalouses, apportent aux compositions une force toute particulière...
mardi 19 février 2019
Greg Kozo - 9 Minutes EP (Roy Music/Believe)
Greg Kozo - 9 Minutes EP (Roy Music/Believe)
Inaugurant avec 9 Minutes une série de 4 nouveaux EPs à paraître sur Roy Music (Ghern, Tom Leeb, Izabo, Old Caltone, The Toxic Avenger, ...), le Dj producteur et réalisateur parisien Greg Kozo, ex moitié du sulfureux Make The Girl Dance, semble vouloir revenir à ses premières amours, renouant avec une musique électronique plus profonde et plus sombre. Mettant de côté les sonorités pop et élaborant des productions instrumentales plus pointues et épurées, il se rapproche de l'esprit et des nuances technoïdes de "You", extrait de This Is Not Hollywood, LP dont les influences étaient pourtant généralement plus orientées deep house, nu disco et chill. Lui qui s'était entouré d'une pléiade d'invités dans son précédent projet - on se souvient en effet des interventions de Sola Plexus, Cosy, Zack Reece, Capucine de Pouget, Ludmila Casar, Echo ou encore Gatha - écarte ici la voix pour se concentrer sur des textures dance music underground plus percutantes ("Baangg", "Aride"), affichant des nuances minimal plus marquées ("Silk") et alignant des ambiances cinématographiques envoûtantes et finement ciselées ("Chaleur", "9 Minutes").
Inaugurant avec 9 Minutes une série de 4 nouveaux EPs à paraître sur Roy Music (Ghern, Tom Leeb, Izabo, Old Caltone, The Toxic Avenger, ...), le Dj producteur et réalisateur parisien Greg Kozo, ex moitié du sulfureux Make The Girl Dance, semble vouloir revenir à ses premières amours, renouant avec une musique électronique plus profonde et plus sombre. Mettant de côté les sonorités pop et élaborant des productions instrumentales plus pointues et épurées, il se rapproche de l'esprit et des nuances technoïdes de "You", extrait de This Is Not Hollywood, LP dont les influences étaient pourtant généralement plus orientées deep house, nu disco et chill. Lui qui s'était entouré d'une pléiade d'invités dans son précédent projet - on se souvient en effet des interventions de Sola Plexus, Cosy, Zack Reece, Capucine de Pouget, Ludmila Casar, Echo ou encore Gatha - écarte ici la voix pour se concentrer sur des textures dance music underground plus percutantes ("Baangg", "Aride"), affichant des nuances minimal plus marquées ("Silk") et alignant des ambiances cinématographiques envoûtantes et finement ciselées ("Chaleur", "9 Minutes").
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