Rootwords - Warning Signs (Kinyama Records/Differ-Ant/IDOL)
L'américain Rootwords, rappeur d'origine zambienne ayant grandi en Suisse, découvre Londres et l’Australie dans le cadre de ses études en droit et en relations internationales. Impressionné par le flow singulier d'Eminem, c'est en 2007 qu'il décide de tout plaquer pour se consacrer entièrement à sa carrière artistique, roulant sa bosse dans le milieu underground au travers de sessions freestyle et de diverses collaborations, notamment avec l'anglais Larynx. Il forme en 2011 Rootwords & The Block Notes, un live band qui l'accompagnera sur scène, distillant un hip-hop aux influences reggae, soul et funk. Explorant sans cesse de nouveaux horizons, il enrichie son répertoire d’électro et de dub dans l'EP All Good (2013) avant de publier en 2014 son premier album solo intitulé The Rush. Effort qui sera suivi d'une multitude de concerts donnés aux quatre coins du monde (Etats Unis, Italie, Espagne, Pérou, Suisse, Afrique du Sud, Zambie, Chine, France, ...)
Ayant choisi un nom de scène associant ceux de ses deux groupes préférés : The Roots et Wordsworth, Rootwords a un lourd héritage a entretenir, loin des clichés du gangsta rap, il trace ainsi sa route avec un hip-hop résistant et exigeant porté par un flow versatile, acéré et sincère (sonnant parfois très anglais), rappelant ici celui de Ty ("Blue Sapphire", "Back Off Me") et là, celui de son compatriote Beat Assailant ("Warning Signs").
Le rappeur s'apprête à sortir le 23 Mars prochain son second LP baptisé Warning Signs, décrivant l'énergie et la détermination d'un homme en constante contradiction avec les exigences et les orientations d'une société décadente. L'opus, pensé comme un brûlot contre les illusions et les mensonges persistants, aligne des sonorités organiques et électroniques urgentes et profondes, concoctées par les musiciens de The Block Notes, épaulés sur "A Matter Of Time" par le producteur helvète Yvan Pacemaker (Rosie Holloway au chorus). Les instrus affichent un tas de références et diffusent tour à tour leurs sonorités old school, boombap, future hip-hop, trip-hop et electro hip-hop... Rootwords a également convié deux guests rencontrés lors de ses tournées, J-Fever, MC chinois champion de freestyle ("The Great Wall") et le sud africain Robin Thirdfoor ("Somdanger Freestyle"), des invités significatifs qui donnent encore un peu plus d'ampleur au projet.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 6 mars 2018
lundi 5 mars 2018
Greg Kozo - This Is Not Hollywood (Roy Music)
Greg Kozo - This Is Not Hollywood (Roy Music)
Le Dj/producteur parisien Greg Kozo dévoile sur Roy Music son majestueux This Is Not Hollywood, délicieux recueil électronique de 11 compositions chill aux reflets pop enivrants, autour desquelles gravitent une myriade de sonorités deep familières et absolument captivantes, empruntées à la house music, à la techno et à la minimal. Redonnant du panache à la mouvance french touch et se prêtant à merveille à l'élaboration d'ambiances sonores raffinées, le disque nous invite à s'évader vers un ailleurs à l'esthétique envoutante et sexy. Conviant une pléiade d'artistes (souvent jeunes et prometteurs) à venir s'exprimer sur ses textures instrumentales hypnotiques, Greg est parvenu à se réinventer, imposant une signature musicale plus tendre et profonde, moins barrée et sulfureuse que son époque Make The Girl Dance (duo qu'il a formé pendant 7 ans avec Pierre Mathieu) mais toujours aussi fédératrice. Loin de vouloir nous endormir avec des atmosphères vaporeuses qui seraient trop lisses et fuyantes, il a choisi d'orchestrer des rythmiques deep-house et nu-disco entraînantes et torrides, poussant davantage l'auditeur à venir se trémousser sur le dancefloor, plutôt qu'à planer dans son coin, au dessus de son mojito fraise.
Flirtant avec un G-funk coquin dans l'excellent "Vibrate", porté par un beat toxique habité du flow contagieux de l'allemand Sola Plexus, le producteur nous livre ailleurs le palpitant "Terry", une pépite aux couleurs soulful interprétée par le français Cosy. Une coloration que l'on retrouve aussi dans "Laqueus", animé par le chorégraphe/danseur et chanteur franco-jamaïcain Zack Reece. S'y déploient également les interventions emplies de grâce, de sensualité et de volupté de l'américaine Bitter's Kiss ("One Day") et des françaises Capucine du Pouget ("Waves Over LA"), Ludmila Casar ("Toujours Si Loin"), Echo ("Can't Believe") puis Gatha ("Our True Lies" et "Holiday Romance").
Si bien des aspects de la musique de Greg Kozo seraient à souligner, il en est un qui demeure fondamental, c'est l'efficacité de ses lignes de basse. Elles se déroulent langoureusement ou de manière plus insidieuse et mordante sur tout l'album, imposant leurs grooves addictifs débordants de vibrations positives...
Flirtant avec un G-funk coquin dans l'excellent "Vibrate", porté par un beat toxique habité du flow contagieux de l'allemand Sola Plexus, le producteur nous livre ailleurs le palpitant "Terry", une pépite aux couleurs soulful interprétée par le français Cosy. Une coloration que l'on retrouve aussi dans "Laqueus", animé par le chorégraphe/danseur et chanteur franco-jamaïcain Zack Reece. S'y déploient également les interventions emplies de grâce, de sensualité et de volupté de l'américaine Bitter's Kiss ("One Day") et des françaises Capucine du Pouget ("Waves Over LA"), Ludmila Casar ("Toujours Si Loin"), Echo ("Can't Believe") puis Gatha ("Our True Lies" et "Holiday Romance").
Si bien des aspects de la musique de Greg Kozo seraient à souligner, il en est un qui demeure fondamental, c'est l'efficacité de ses lignes de basse. Elles se déroulent langoureusement ou de manière plus insidieuse et mordante sur tout l'album, imposant leurs grooves addictifs débordants de vibrations positives...
David Federmann - Water's Edge (VMAJ7)
David Federmann - Water's Edge (VMAJ7)
Le musicien et producteur strasbourgeois basé à Paris, David Federmann, nous présente via VMAJ7, label qu'il a fondé en 2013, son EP Water's Edge, nouveau projet de 6 titres aux accents électroniques, à paraître le 23 Mars prochain. Pianiste multi-instrumentiste et compositeur issu du jazz, il peaufine sa connaissance du montage et de la production au sein de Radio France comme ingénieur du son, un parcours musical singulier qui le mènera à combiner ses expériences de l'improvisation, de la scène et des jam sessions avec celles des studios et des nouvelles technologies.
En attendant son double album Poolside, censé sortir en Septembre prochain et qui sera sans suivi d'un live avec 10 musiciens, David nous offre Water's Edge, un petit recueil électro aux tonalités lounge mélancoliques et estivales, largement empreint de sonorités nu jazz ("In Between", "133"), broken beat ("Water's Edge"), minimal tech ("Significant Others") et deep-house ("Dream It", "Ring Road").
Soignant notamment la coloration soulful de ses compositions, il invite 5 chanteuses à venir déposer leurs voix sensuelles et accrocheuses, alternant flows spoken words (Karen Luke), chant pop (Coco Jonza, Valli) ou vocaux R&B/soul (AWA Sy, Camille Delage). Musicien avant tout, David s'entoure aussi d'une vingtaine d'instrumentistes aguerris rencontrés en club de jazz, élaborant ainsi des orchestrations chill murement réfléchies et savamment arrangées, conviant aussi bien l'auditeur à divaguer, qu'à venir se trémousser sur un dancefloor au bord de l'eau.
Le musicien et producteur strasbourgeois basé à Paris, David Federmann, nous présente via VMAJ7, label qu'il a fondé en 2013, son EP Water's Edge, nouveau projet de 6 titres aux accents électroniques, à paraître le 23 Mars prochain. Pianiste multi-instrumentiste et compositeur issu du jazz, il peaufine sa connaissance du montage et de la production au sein de Radio France comme ingénieur du son, un parcours musical singulier qui le mènera à combiner ses expériences de l'improvisation, de la scène et des jam sessions avec celles des studios et des nouvelles technologies.
En attendant son double album Poolside, censé sortir en Septembre prochain et qui sera sans suivi d'un live avec 10 musiciens, David nous offre Water's Edge, un petit recueil électro aux tonalités lounge mélancoliques et estivales, largement empreint de sonorités nu jazz ("In Between", "133"), broken beat ("Water's Edge"), minimal tech ("Significant Others") et deep-house ("Dream It", "Ring Road").
Soignant notamment la coloration soulful de ses compositions, il invite 5 chanteuses à venir déposer leurs voix sensuelles et accrocheuses, alternant flows spoken words (Karen Luke), chant pop (Coco Jonza, Valli) ou vocaux R&B/soul (AWA Sy, Camille Delage). Musicien avant tout, David s'entoure aussi d'une vingtaine d'instrumentistes aguerris rencontrés en club de jazz, élaborant ainsi des orchestrations chill murement réfléchies et savamment arrangées, conviant aussi bien l'auditeur à divaguer, qu'à venir se trémousser sur un dancefloor au bord de l'eau.
vendredi 2 mars 2018
Scratchophone Orchestra - Plaisir Moderne (10H10/Sony Music)
Scratchophone Orchestra - Plaisir Moderne (10H10/Sony Music)
La mouvance electro swing, largement démocratisée au cours des années 2000 avec des artistes comme G-swing, Parov Stelar, Waldeck, Caravan Palace ou encore Chinese Man, accouche d'un nouveau rejeton, le Scratchophone Orchestra, quartet français qui marie allègrement, et avec un certain brio, esthétique des années folles et musique électronique. Ayant ajouté à cette mixture néo-vintage des éléments propres à la house, au hip-hop, à la dance music et au break beat, l'électro swing a très tôt rencontré un immense succès notamment en club, faisant monter la température des dancefloor à coups d'échantillons jazzy et swing empruntés aux big bands des années 30 et 40 de Duke Ellington, Cab Calloway, Lionel Hampton et Benny Goodman. Intégrés à des rythmiques modernes accrocheuses et souvent punchy, ces extraits ont fait renaître chez les plus jeunes un engouement certain pour ces sonorités d'un autre temps.
Fondé en 2016, le Scratchophone Orchestra se compose du producteur, guitariste et percussionniste Clément Royo, du clarinettiste et chanteur Aurélien Mourocq, du bassiste Armand Delaval et du violoniste/producteur Gabriel Bonnin. Ensemble ils publient aujourd'hui via le label 10H10 leur premier opus baptisé Plaisir Moderne, où une attention particulière a été apportée à l'équilibre entre musique instrumentale et production électronique. Alignant 12 titres dont 10 chansons interprétées (souvent dans la langue de Molière) d'une voix pop par Aurélien, le groupe brille par son énergie et sa maîtrise des codes, n'hésitant pas à habiller son electro swing décapant de couleurs inhabituelles, comme dans "Dance In White" et ses reflets reggae/ska.
La mouvance electro swing, largement démocratisée au cours des années 2000 avec des artistes comme G-swing, Parov Stelar, Waldeck, Caravan Palace ou encore Chinese Man, accouche d'un nouveau rejeton, le Scratchophone Orchestra, quartet français qui marie allègrement, et avec un certain brio, esthétique des années folles et musique électronique. Ayant ajouté à cette mixture néo-vintage des éléments propres à la house, au hip-hop, à la dance music et au break beat, l'électro swing a très tôt rencontré un immense succès notamment en club, faisant monter la température des dancefloor à coups d'échantillons jazzy et swing empruntés aux big bands des années 30 et 40 de Duke Ellington, Cab Calloway, Lionel Hampton et Benny Goodman. Intégrés à des rythmiques modernes accrocheuses et souvent punchy, ces extraits ont fait renaître chez les plus jeunes un engouement certain pour ces sonorités d'un autre temps.
Fondé en 2016, le Scratchophone Orchestra se compose du producteur, guitariste et percussionniste Clément Royo, du clarinettiste et chanteur Aurélien Mourocq, du bassiste Armand Delaval et du violoniste/producteur Gabriel Bonnin. Ensemble ils publient aujourd'hui via le label 10H10 leur premier opus baptisé Plaisir Moderne, où une attention particulière a été apportée à l'équilibre entre musique instrumentale et production électronique. Alignant 12 titres dont 10 chansons interprétées (souvent dans la langue de Molière) d'une voix pop par Aurélien, le groupe brille par son énergie et sa maîtrise des codes, n'hésitant pas à habiller son electro swing décapant de couleurs inhabituelles, comme dans "Dance In White" et ses reflets reggae/ska.
jeudi 1 mars 2018
Simon Martineau - One. (WeSeeMusic Records/Absilone/Socadisc)
Simon Martineau - One. (WeSeeMusic Records/Absilone/Socadisc)
Le guitariste basé à Paris Simon Martineau nous présente via WeSeeMusic Records son premier opus baptisé tout simplement One., un recueil de 11 compositions coécrites avec son complice, le saxophoniste Robin Nicaise. Entouré de Blaise Chevalier à la contrebasse et de Fred Pasqua à la batterie, le tandem nous propose un jazz élégant, audacieux et aventureux, privilégiant le jeu à quatre plutôt que le monologue. Y brillent des mélodies efficaces et des thèmes accrocheurs, rythmés par un swing à géométrie variable, parfois mécanique, parfois plus rebel et retors. Sons et ambiances sont sous contrôle, même quand tout s'emballe et semble se désynchroniser. Une maîtrise qui n'impose aucune rigidité, One. surprend par sa fluidité et la chaleur que dégage l'interplay d'un quartet définitivement harmonieux.
Le guitariste basé à Paris Simon Martineau nous présente via WeSeeMusic Records son premier opus baptisé tout simplement One., un recueil de 11 compositions coécrites avec son complice, le saxophoniste Robin Nicaise. Entouré de Blaise Chevalier à la contrebasse et de Fred Pasqua à la batterie, le tandem nous propose un jazz élégant, audacieux et aventureux, privilégiant le jeu à quatre plutôt que le monologue. Y brillent des mélodies efficaces et des thèmes accrocheurs, rythmés par un swing à géométrie variable, parfois mécanique, parfois plus rebel et retors. Sons et ambiances sont sous contrôle, même quand tout s'emballe et semble se désynchroniser. Une maîtrise qui n'impose aucune rigidité, One. surprend par sa fluidité et la chaleur que dégage l'interplay d'un quartet définitivement harmonieux.
Daniel Erdmann, Christophe Marguet Featuring Henri Texier & Claude Tchamitchian - Three Roads Home (Das Kapital Records/L'Autre Distribution)
Daniel Erdmann, Christophe Marguet Featuring Henri Texier & Claude Tchamitchian - Three Roads Home (Das Kapital Records/L'Autre Distribution)
Le saxophoniste allemand Daniel Erdmann, co-fondateur avec Edward Perraud et Hasse Poulsen de la formation Das Kapital, nous présente en collaboration avec son complice le batteur Christophe Marguet - également à affiche du récent For Travellers Only avec Sébastien Texier - un nouveau projet baptisé Three Roads Home, élaboré en partenariat avec deux invités de marque : les contrebassistes Claude Tchamitchian et Henri Texier - ce dernier sortant à peine des studios pour l'enregistrement de son dernier opus, Sand Woman.
Three Roads Home s'inscrit dans la continuité de leur précédent travail en duo Together, Together! paru en 2013. Il est conçu autour de 2 trios sax/contrebasse/batterie distincts, et un quartet sax/2 contrebasses/batterie.
Reflétant un jazz libre et sophistiqué, il aligne des sensibilités, des manières de jouer et d'improviser qui s'affirment, coexistent et interagissent, tout en se pliant aux exigences mélodiques et rythmiques des 12 compositions de l'opus. Ces dernières, écrites en majorité par notre tandem de leaders, forment un recueil qui bouscule l'auditeur au premier abord, créant sans cesse la surprise en lui offrant ici des moments suspendus absolument envoutants, comme peut en témoigner l'ouverture à la chaleur latine "A n'importe quel prix", et là, des rythmiques au swing plus soutenu, comme l'urgent "Ornette". Ailleurs, ce même auditeur est semé dans quelques entrelacs free : "Summer Colour" laisse hurler un saxophone incisif et pleurer une contrebasse déchirante, battue par un martèlement vigoureux.
Un thème n'échappera pas aux afficionados d'Henri Texier, "Don't buy ivory anymore" (extrait de l'album An Indian's Week sorti en 1996) impose en effet sa mélodie accrocheuse et hypnotique, laissant s'exprimer une batterie vibrante et tribale aux allures de tambours du Burundi.
"A n'importe quel prix" en écoute ICI
Le saxophoniste allemand Daniel Erdmann, co-fondateur avec Edward Perraud et Hasse Poulsen de la formation Das Kapital, nous présente en collaboration avec son complice le batteur Christophe Marguet - également à affiche du récent For Travellers Only avec Sébastien Texier - un nouveau projet baptisé Three Roads Home, élaboré en partenariat avec deux invités de marque : les contrebassistes Claude Tchamitchian et Henri Texier - ce dernier sortant à peine des studios pour l'enregistrement de son dernier opus, Sand Woman.
Three Roads Home s'inscrit dans la continuité de leur précédent travail en duo Together, Together! paru en 2013. Il est conçu autour de 2 trios sax/contrebasse/batterie distincts, et un quartet sax/2 contrebasses/batterie.
Reflétant un jazz libre et sophistiqué, il aligne des sensibilités, des manières de jouer et d'improviser qui s'affirment, coexistent et interagissent, tout en se pliant aux exigences mélodiques et rythmiques des 12 compositions de l'opus. Ces dernières, écrites en majorité par notre tandem de leaders, forment un recueil qui bouscule l'auditeur au premier abord, créant sans cesse la surprise en lui offrant ici des moments suspendus absolument envoutants, comme peut en témoigner l'ouverture à la chaleur latine "A n'importe quel prix", et là, des rythmiques au swing plus soutenu, comme l'urgent "Ornette". Ailleurs, ce même auditeur est semé dans quelques entrelacs free : "Summer Colour" laisse hurler un saxophone incisif et pleurer une contrebasse déchirante, battue par un martèlement vigoureux.
Un thème n'échappera pas aux afficionados d'Henri Texier, "Don't buy ivory anymore" (extrait de l'album An Indian's Week sorti en 1996) impose en effet sa mélodie accrocheuse et hypnotique, laissant s'exprimer une batterie vibrante et tribale aux allures de tambours du Burundi.
"A n'importe quel prix" en écoute ICI
Nancy Vieira - Manhã Florida (Lusafrica/Harmonia)
Nancy Vieira - Manhã Florida (Lusafrica/Harmonia)
La chanteuse capverdienne Nancy Vieira nous revient avec un nouvel opus baptisé Manhã Florida, un sublime recueil de 12 chansons aux arrangements de guitares raffinés et à la production impeccable, conduit d'une main de maître par l'excellent Teofilo Chantre. Rassemblant tous les ingrédients qui caractérisent le charme intemporel de la musique capverdienne, l'album se compose de titres soigneusement sélectionnés dans le répertoire classique de l'archipel (Vitorino Chantre et Amândio Cabral, Eugenio Tavares et Kaka Barbosa, ...) ainsi que parmi celui de la génération actuelle (Mario Lucio, Betu, Tiolino, Antonio Alves), à commencer par Teofilo lui-même qui signe notamment la ballade chaloupée donnant son nom au disque.
Ces airs si familiers et ces orchestrations acoustiques si radieuses et touchantes, expriment une nostalgie, une mélancolie, une douceur de vivre et une sensualité créole que la voix ensorcelante de la diva restitue avec maitrise, grâce et fluidité. Nancy parvient à combiner, avec la douceur qu'on lui connaît, toutes ses influences musicales allant du fado portugais à la bossa nova brésilienne, en passant bien sûr par la morna et la coladeira de Mindelo.
La chanteuse capverdienne Nancy Vieira nous revient avec un nouvel opus baptisé Manhã Florida, un sublime recueil de 12 chansons aux arrangements de guitares raffinés et à la production impeccable, conduit d'une main de maître par l'excellent Teofilo Chantre. Rassemblant tous les ingrédients qui caractérisent le charme intemporel de la musique capverdienne, l'album se compose de titres soigneusement sélectionnés dans le répertoire classique de l'archipel (Vitorino Chantre et Amândio Cabral, Eugenio Tavares et Kaka Barbosa, ...) ainsi que parmi celui de la génération actuelle (Mario Lucio, Betu, Tiolino, Antonio Alves), à commencer par Teofilo lui-même qui signe notamment la ballade chaloupée donnant son nom au disque.
Ces airs si familiers et ces orchestrations acoustiques si radieuses et touchantes, expriment une nostalgie, une mélancolie, une douceur de vivre et une sensualité créole que la voix ensorcelante de la diva restitue avec maitrise, grâce et fluidité. Nancy parvient à combiner, avec la douceur qu'on lui connaît, toutes ses influences musicales allant du fado portugais à la bossa nova brésilienne, en passant bien sûr par la morna et la coladeira de Mindelo.
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