Low Steppa & Dennis Quin - Static System EP (DFTD)
Ces deux Messieurs de la house underground nous offrent 2 nouvelles productions bodybuildées conduites par des lignes de basse puissantes et étourdissantes, marque de fabrique d'un Low Steppa qui fit son entrée fracassante sur la scène dance en 2013 avec un re-work de "My Love" (Route 94) et de son acolyte allemand Dennis Quin, adepte tout comme lui d'une bass-house dopée à l'UK Garage, aux sonorités industrielles et aux beats bien bourrins. Devant être publiée chez DFTD le 1er Aout 2016, "Static System" et "Turn Back" sont deux bombes au vaste rayon d'action dont les ondes de choc feront à coup sûr des ravages sur le dancefloor!
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 6 juillet 2016
Fred Everything - Searching Feat. Jinadu (Defected Records)
Fred Everything - Searching Feat. Jinadu (Defected Records)
Lorsque le sublime et contemplatif "Searching" de Fred Everything est revisité par la crème des producteurs, il ne peut en sortir qu'une débauche de sonorités parfaitement dosées et équilibrées. La voix soulful de l'auteur et chanteur Jinadu, qui brille déjà dans la "version originale", est mise en avant dans l'"Acoustic Mix" d'un Fred aux airs de jazzman, qui l'accompagne d'une contrebasse envoutante et de touches délicates de vibraphone. Dans son mix "Lazy Dub", c'est l'instrumentale qui prédomine avec ses nappes et ses arpèges de synthés hypnotiques.
La légende anglaise Atjazz nous propose deux versions, son "Extended Remix" gratifie le morceau d'une basse redessinée aux contours plus musclés, lovée par des touches de claviers funky au groove entêtant. Dans sa "Floor Dub", il se rapproche encore plus du funk et de ses syncopes si contagieuses. On notera les sonorités de son kit batterie, apparaissant plus analogiques et plus chaudes que jamais...
Le suisse Deetron bouscule complètement le thème, accélérant le tempo et mettant son immense savoir-faire au service du dancefloor, il réinvente complètement "Searching" en lui injectant sa tech-house sophistiquée et hautement addictive. Son "remix" est accompagné d'une version "Dub"...
Tout droit venu de Cap Town, Jazzuelle flirt avec la deep-house subtile, décontractée et atmosphérique d'un Osunlade ou d'un Charles Webster. Obsédé par l'espace et inspiré par le côté mélancolique de l'electronica, il plonge le titre dans un état d'apesanteur et l'anime d'un groove captivant et organique...
Lorsque le sublime et contemplatif "Searching" de Fred Everything est revisité par la crème des producteurs, il ne peut en sortir qu'une débauche de sonorités parfaitement dosées et équilibrées. La voix soulful de l'auteur et chanteur Jinadu, qui brille déjà dans la "version originale", est mise en avant dans l'"Acoustic Mix" d'un Fred aux airs de jazzman, qui l'accompagne d'une contrebasse envoutante et de touches délicates de vibraphone. Dans son mix "Lazy Dub", c'est l'instrumentale qui prédomine avec ses nappes et ses arpèges de synthés hypnotiques.
La légende anglaise Atjazz nous propose deux versions, son "Extended Remix" gratifie le morceau d'une basse redessinée aux contours plus musclés, lovée par des touches de claviers funky au groove entêtant. Dans sa "Floor Dub", il se rapproche encore plus du funk et de ses syncopes si contagieuses. On notera les sonorités de son kit batterie, apparaissant plus analogiques et plus chaudes que jamais...
Le suisse Deetron bouscule complètement le thème, accélérant le tempo et mettant son immense savoir-faire au service du dancefloor, il réinvente complètement "Searching" en lui injectant sa tech-house sophistiquée et hautement addictive. Son "remix" est accompagné d'une version "Dub"...
Tout droit venu de Cap Town, Jazzuelle flirt avec la deep-house subtile, décontractée et atmosphérique d'un Osunlade ou d'un Charles Webster. Obsédé par l'espace et inspiré par le côté mélancolique de l'electronica, il plonge le titre dans un état d'apesanteur et l'anime d'un groove captivant et organique...
mardi 5 juillet 2016
Eli Escobar - Chaka Khan EP (Classic)
Eli Escobar - Chaka Khan EP (Classic)
Devenu incontournable derrière les platines des clubs en vue de Brooklyn, personne n'a pu échapper ces derniers temps aux productions et aux remixes disco house du DJ new-yorkais Eli Escobar, je pense notamment à son EP Phreeky ou à ses versions de "Jas", extrait de l'album The Radicle de Tim Deluxe et de l'énorme "Take It Easy" signé Gershon Jackson.
Préparant la sortie de son second album Happiness, il nous offre via le label Classic une collection de 3 nouveaux titres dont "Chaka Khan", qui donne son nom à l'EP en hommage à la diva R&B. La recette est toujours la même, des lignes de basse entraînantes, des claviers hypnotiques et des reflets disco des plus envoutants...
Taillé pour étourdir le dancefloor avec sa rythmique inspirée du gros son house de Chicago, le single est suivi des deux bijous "Happiness Pt.2" et "Up All Night Pt.2", plus orientés deep-house et largement parcourus d'un groove racé et vintage, ils sont idéals pour l'apéro!
Devenu incontournable derrière les platines des clubs en vue de Brooklyn, personne n'a pu échapper ces derniers temps aux productions et aux remixes disco house du DJ new-yorkais Eli Escobar, je pense notamment à son EP Phreeky ou à ses versions de "Jas", extrait de l'album The Radicle de Tim Deluxe et de l'énorme "Take It Easy" signé Gershon Jackson.
Préparant la sortie de son second album Happiness, il nous offre via le label Classic une collection de 3 nouveaux titres dont "Chaka Khan", qui donne son nom à l'EP en hommage à la diva R&B. La recette est toujours la même, des lignes de basse entraînantes, des claviers hypnotiques et des reflets disco des plus envoutants...
Taillé pour étourdir le dancefloor avec sa rythmique inspirée du gros son house de Chicago, le single est suivi des deux bijous "Happiness Pt.2" et "Up All Night Pt.2", plus orientés deep-house et largement parcourus d'un groove racé et vintage, ils sont idéals pour l'apéro!
vendredi 1 juillet 2016
Ceuzany - Ilha d'Melodia (Lusafrica/Harmonia)
Ceuzany - Ilha d'Melodia (Lusafrica/Harmonia)
La jeune chanteuse cap-verdienne Ceuzany, née au Sénégal mais originaire des îles de Fogo du côté paternel et de Sao Vicente du côté maternel, nous présente son second opus intitulé Ilha d'Melodia, un hommage à son archipel qui succède à son premier Nha Vida, paru en 2012.
Repérée en 2008 par Arlindo Evora, leader de la très populaire formation Cordas Do Sol, elle bénéficie deux ans plus tard du très large succès de l'album Lume d'Lenha, ce dernier lui donnera des ailes pour lancer sa carrière solo.
Interprétant dans son précédent effort des compositions de Téofilo Chantre, Norberto Tavares, Tibau Tavares, To Alves et Arlindo lui-même, elle choisit pour ce nouveau disque 3 titres composés par Elida Almeida - que l'on découvrait il y a peu avec Ora Doci, Ora Margos - dont la coladeira "Labanta Bu Bai" et la morna "Nha Vida". Ary Duarte lui offre la sublime ballade folk "Mindel d'Novas" (hommage à la ville de Mindelo et à Manuel De Novas, l'un des plus grands compositeurs cap-verdiens) et Toy Vieira une autre coladeira intitulée "Dança Ma Mi Criola". Romeu di Lurdes a écrit "Fera Na Sukupira"une chanson sur les marchés populaires hauts en couleurs et la bassiste d'Elida, Nelly da Cruz, le très beau "Nha Dona" retraçant la lutte des femmes. Jorge Tavares Silva parle quand à lui de la liberté et de l'inconstance en amour dans "Amor I Dor" qui est aussi le thème d'ouverture, suivi par "Cabo Verde La Fora" de Dereik Hernany Gomes Neves chanté en duo avec le rappeur Kiddy Bonz. Les arrangements sont pensés par le précieux Hernani Almeida qui porte aussi la casquette de producteur et d'auteur avec le tendre "Kem Bô E", habité de sublimes guitares.
Ceuzany s'inscrit désormais parmi les artistes capverdiens qui comptent dans le paysage musical lusophone, elle fait souffler un vent de jeunesse sur des rythmes traditionnels qu'elle mâtine de pop.
La jeune chanteuse cap-verdienne Ceuzany, née au Sénégal mais originaire des îles de Fogo du côté paternel et de Sao Vicente du côté maternel, nous présente son second opus intitulé Ilha d'Melodia, un hommage à son archipel qui succède à son premier Nha Vida, paru en 2012.
Repérée en 2008 par Arlindo Evora, leader de la très populaire formation Cordas Do Sol, elle bénéficie deux ans plus tard du très large succès de l'album Lume d'Lenha, ce dernier lui donnera des ailes pour lancer sa carrière solo.
Interprétant dans son précédent effort des compositions de Téofilo Chantre, Norberto Tavares, Tibau Tavares, To Alves et Arlindo lui-même, elle choisit pour ce nouveau disque 3 titres composés par Elida Almeida - que l'on découvrait il y a peu avec Ora Doci, Ora Margos - dont la coladeira "Labanta Bu Bai" et la morna "Nha Vida". Ary Duarte lui offre la sublime ballade folk "Mindel d'Novas" (hommage à la ville de Mindelo et à Manuel De Novas, l'un des plus grands compositeurs cap-verdiens) et Toy Vieira une autre coladeira intitulée "Dança Ma Mi Criola". Romeu di Lurdes a écrit "Fera Na Sukupira"une chanson sur les marchés populaires hauts en couleurs et la bassiste d'Elida, Nelly da Cruz, le très beau "Nha Dona" retraçant la lutte des femmes. Jorge Tavares Silva parle quand à lui de la liberté et de l'inconstance en amour dans "Amor I Dor" qui est aussi le thème d'ouverture, suivi par "Cabo Verde La Fora" de Dereik Hernany Gomes Neves chanté en duo avec le rappeur Kiddy Bonz. Les arrangements sont pensés par le précieux Hernani Almeida qui porte aussi la casquette de producteur et d'auteur avec le tendre "Kem Bô E", habité de sublimes guitares.
Ceuzany s'inscrit désormais parmi les artistes capverdiens qui comptent dans le paysage musical lusophone, elle fait souffler un vent de jeunesse sur des rythmes traditionnels qu'elle mâtine de pop.
jeudi 30 juin 2016
Graveola – Camaleão Borboleta (Mais Um Discos/Differ-Ant)
Graveola – Camaleão Borboleta (Mais Um Discos/Differ-Ant)
Tout récemment le label anglais Mais Um Discos nous présentait le dernier opus de la diva carioca Elza Soares :The Woman At The End Of The World. Pilotée par la tête chercheuse Lewis Robinson, la maison de disque est
devenue en seulement quelques années la vitrine internationale des nouvelles
musiques brésiliennes. Elle publiera le 29 juillet prochain le 3° disque du
sextet post-tropicaliste Graveola intitulé Camaleão Borboleta (Caméléon Papillon).
Composé de 10 titres inédits, autant influencés par le samba-reggae, le folk-rock et le pagode
baiannais que par les sonorités contestatrices
et psychédéliques du Tropicalia
des années 60, il s'appuie évidemment sur les rythmes traditionnels nordestins du
maracatu, du frevo et du ijexa, fusionnant ainsi les folklores du riche
patrimoine brésilien à l'innovation nécessaire de la musique populaire.
La comparaison avec les super groupes des 70's tels que Os Mutantes, Novos Baianos et Doces
Barbaros (formé par les immenses Gal Costa, Maria Bethania, Gilberto Gil et
Caetano Veloso) est évidente. D'ailleurs, afin d'enrichir son penchant pop électrique, Graveola s'est adjoint les services du
producteur Chico Neves (O Rappa, Lenine, Skank) qui l'a
guidé et l'a aidé à évoluer, à se réinventer, à intégrer d'autres univers musicaux
(comme le caméléon adapte sa couleur), pour finalement se métamorphoser (comme
la larve en papillon).
La formation engagée
aborde des thèmes de société brûlants, comme la question des indigènes ou la
dépénalisation des drogues, faisant de ce disque tant au niveau musical
qu'humain, une œuvre pertinente et
généreuse qui reçut l'appui de l'état du Mina Gérais par l'intermédiaire de
son programme Natura Musical (créé
pour valoriser la culture brésilienne).
mercredi 29 juin 2016
Julien Mier - Shiny Silver Lining (King Deluxe)
Julien Mier - Shiny Silver Lining (King Deluxe)
Originaire des Pays-Bas, le jeune musicien et sound designer Julien Mier a étudié à la School of Arts & Technology d'Utrecht. Il combine les sons captés dans son quotidien à ceux des instruments qu'il pratique, submergeant ainsi l'auditeur de mélodies, de textures et de rythmes fusionnant les univers organiques, acoustiques et électroniques. Les ambiances qu'il élabore, nocturnes ou diurnes, aériennes ou aquatiques, sont chaleureuses, mystérieuses et captivantes, profondément apaisantes malgré leur sophistication. Juxtaposés, assemblés, superposés, découpés et modifiés, les échantillons du producteur/compositeur sont arrangés dans un certain ordre et trouvent leur place avec logique et musicalité.
Dans son dernier Shiny Silver Lining, paru chez King Deluxe, l'orfèvre electronica nous offre 7 titres délicats et mélancoliques, autant d'écrins chill étincelants, recelant de subtiles histoires indéfinissables mais accessibles, où cohabitent rêve et réalité. Tantôt assimilable à de l'UK Bass "Camouflaged", de l'abstract "Smokestacks, Shorelines" ou de l'ambient "In Your Iris", tantôt teintée de reflets jazzy "Weathered" ou indus "Sea Of Decay", sa musique fait écho aux géniaux Bibio ou Thom Yorke.
Originaire des Pays-Bas, le jeune musicien et sound designer Julien Mier a étudié à la School of Arts & Technology d'Utrecht. Il combine les sons captés dans son quotidien à ceux des instruments qu'il pratique, submergeant ainsi l'auditeur de mélodies, de textures et de rythmes fusionnant les univers organiques, acoustiques et électroniques. Les ambiances qu'il élabore, nocturnes ou diurnes, aériennes ou aquatiques, sont chaleureuses, mystérieuses et captivantes, profondément apaisantes malgré leur sophistication. Juxtaposés, assemblés, superposés, découpés et modifiés, les échantillons du producteur/compositeur sont arrangés dans un certain ordre et trouvent leur place avec logique et musicalité.
Dans son dernier Shiny Silver Lining, paru chez King Deluxe, l'orfèvre electronica nous offre 7 titres délicats et mélancoliques, autant d'écrins chill étincelants, recelant de subtiles histoires indéfinissables mais accessibles, où cohabitent rêve et réalité. Tantôt assimilable à de l'UK Bass "Camouflaged", de l'abstract "Smokestacks, Shorelines" ou de l'ambient "In Your Iris", tantôt teintée de reflets jazzy "Weathered" ou indus "Sea Of Decay", sa musique fait écho aux géniaux Bibio ou Thom Yorke.
Durrty Goodz - Not Been Televised EP (Tru Thoughts)
Durrty Goodz - Not Been Televised EP (Tru Thoughts)
Le très talentueux MC Durrty Goodz, qui nous présentait il y a peu un double single Organize/BMP, nous offre son très attendu Not Been Televised à paraître le 8 juillet prochain chez Tru Thoughts. Composé de six titres, il s'ouvre avec "Organize" et son flow hypnotique. Le rappeur engagé l'annonce comme "un projet révolutionnaire". Comme à son habitude, il navigue entre les scènes hip-hop et grime, prônant un son très anglais et fuyant le piège des petits arrangements mainstream (comme il l'évoque dans "Coronation").
On note d'entrée sa collaboration avec l'immense Ty sur "Reflexion", un message de paix monté sur un beat qui n'est pas sans rappeler les prods racées d'un certain Jay Dilla.
"The Don..." se développe autour d'un échantillon de cordes mélodramatiques, sans doute extrait d'une musique de film romantique, il est mis en boucle et sur une syncope hip-hop dépouillée servant d'écrin à la scansion posée et brillante de Goodz.
"Grew Up Gangster" nous remémore le mythique duo de Dj Premier et Guru, une ligne de basse hypnotique, un beat minimaliste et un flow imparable. Le rappeur rend hommage à toutes les stars du hip-hop avec qui il a grandi et qui figurent parmi ses influences notables, de Snoop Dogg à 9th Wonder en passant par R Kelly, Fat Joe, Lauryn Hill, Naughty By Nature, 50 Cent ou Q-Tip...
Dans le lent " Make a Change", Durrty reprend les mêmes ingrédients dans une atmosphère plus chill où il nous fait part de son rejet de posséder.
Ci dessous un lien d'écoute vers son double single Organize/BMP:
Le très talentueux MC Durrty Goodz, qui nous présentait il y a peu un double single Organize/BMP, nous offre son très attendu Not Been Televised à paraître le 8 juillet prochain chez Tru Thoughts. Composé de six titres, il s'ouvre avec "Organize" et son flow hypnotique. Le rappeur engagé l'annonce comme "un projet révolutionnaire". Comme à son habitude, il navigue entre les scènes hip-hop et grime, prônant un son très anglais et fuyant le piège des petits arrangements mainstream (comme il l'évoque dans "Coronation").
On note d'entrée sa collaboration avec l'immense Ty sur "Reflexion", un message de paix monté sur un beat qui n'est pas sans rappeler les prods racées d'un certain Jay Dilla.
"The Don..." se développe autour d'un échantillon de cordes mélodramatiques, sans doute extrait d'une musique de film romantique, il est mis en boucle et sur une syncope hip-hop dépouillée servant d'écrin à la scansion posée et brillante de Goodz.
"Grew Up Gangster" nous remémore le mythique duo de Dj Premier et Guru, une ligne de basse hypnotique, un beat minimaliste et un flow imparable. Le rappeur rend hommage à toutes les stars du hip-hop avec qui il a grandi et qui figurent parmi ses influences notables, de Snoop Dogg à 9th Wonder en passant par R Kelly, Fat Joe, Lauryn Hill, Naughty By Nature, 50 Cent ou Q-Tip...
Dans le lent " Make a Change", Durrty reprend les mêmes ingrédients dans une atmosphère plus chill où il nous fait part de son rejet de posséder.
Ci dessous un lien d'écoute vers son double single Organize/BMP:
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