Originaire d'une ville située à l'est de Tel Aviv, le bassiste Omer Avital fait parti des pionniers de la scène jazz israélienne telle que le monde la découvre à partir des années 90. Débarquant à New York en 1992 au même moment que le tromboniste Avi Lebovitch et le bassiste Avishai Cohen, le jeune musicien abreuvé du son de ses idoles américaines, ne tarde pas à s'y faire un nom, on le baptise même de Mingus Israélien ! Remarqué aux côtés de Roy Haynes, Al Foster ou encore Kenny Garrett, Omer forme rapidement ses propres projets, gourmand du métissage culturel propre à ses origines yéménites et marocaines. Ayant commencé son cursus artistique par la guitare classique, il s'est orienté très tôt vers la basse et a étudié la musique arabe, le oud et bien sûr la musique traditionnelle israélienne assimilant, dans le même temps, les grooves afro-américains (du blues au gospel en passant la soul). Fort de cette sensibilité et accompagné de musiciens talentueux comme le trompettiste Avishai Cohen (partageant son nom et prénom avec le bassiste cité plus haut), le pianiste Yonathan Avishai, le batteur Daniel Freedman et le saxophoniste Joel Frahm, Omer Avital déploie sa musique de réconciliation et d'hybridation dans un nouvel album intitulé New Song. Le titre éponyme marque d'ailleurs sa formidable habileté à allier les sonorités de l'Orient à un groove universel hautement contagieux et tourné vers l'avenir.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
vendredi 11 juillet 2014
Omer Avital - New Song (Plus Loin Music/Abeille Musique)
Omer Avital - New Song (Plus Loin Music/Abeille Musique)
Originaire d'une ville située à l'est de Tel Aviv, le bassiste Omer Avital fait parti des pionniers de la scène jazz israélienne telle que le monde la découvre à partir des années 90. Débarquant à New York en 1992 au même moment que le tromboniste Avi Lebovitch et le bassiste Avishai Cohen, le jeune musicien abreuvé du son de ses idoles américaines, ne tarde pas à s'y faire un nom, on le baptise même de Mingus Israélien ! Remarqué aux côtés de Roy Haynes, Al Foster ou encore Kenny Garrett, Omer forme rapidement ses propres projets, gourmand du métissage culturel propre à ses origines yéménites et marocaines. Ayant commencé son cursus artistique par la guitare classique, il s'est orienté très tôt vers la basse et a étudié la musique arabe, le oud et bien sûr la musique traditionnelle israélienne assimilant, dans le même temps, les grooves afro-américains (du blues au gospel en passant la soul). Fort de cette sensibilité et accompagné de musiciens talentueux comme le trompettiste Avishai Cohen (partageant son nom et prénom avec le bassiste cité plus haut), le pianiste Yonathan Avishai, le batteur Daniel Freedman et le saxophoniste Joel Frahm, Omer Avital déploie sa musique de réconciliation et d'hybridation dans un nouvel album intitulé New Song. Le titre éponyme marque d'ailleurs sa formidable habileté à allier les sonorités de l'Orient à un groove universel hautement contagieux et tourné vers l'avenir.
Originaire d'une ville située à l'est de Tel Aviv, le bassiste Omer Avital fait parti des pionniers de la scène jazz israélienne telle que le monde la découvre à partir des années 90. Débarquant à New York en 1992 au même moment que le tromboniste Avi Lebovitch et le bassiste Avishai Cohen, le jeune musicien abreuvé du son de ses idoles américaines, ne tarde pas à s'y faire un nom, on le baptise même de Mingus Israélien ! Remarqué aux côtés de Roy Haynes, Al Foster ou encore Kenny Garrett, Omer forme rapidement ses propres projets, gourmand du métissage culturel propre à ses origines yéménites et marocaines. Ayant commencé son cursus artistique par la guitare classique, il s'est orienté très tôt vers la basse et a étudié la musique arabe, le oud et bien sûr la musique traditionnelle israélienne assimilant, dans le même temps, les grooves afro-américains (du blues au gospel en passant la soul). Fort de cette sensibilité et accompagné de musiciens talentueux comme le trompettiste Avishai Cohen (partageant son nom et prénom avec le bassiste cité plus haut), le pianiste Yonathan Avishai, le batteur Daniel Freedman et le saxophoniste Joel Frahm, Omer Avital déploie sa musique de réconciliation et d'hybridation dans un nouvel album intitulé New Song. Le titre éponyme marque d'ailleurs sa formidable habileté à allier les sonorités de l'Orient à un groove universel hautement contagieux et tourné vers l'avenir.
jeudi 10 juillet 2014
FaltyDL – In The Wild (Ninja Tune)
FaltyDL – In The Wild (Ninja Tune)
Drew Cyrus Lustman
aka FaltyDL , jeune dj/producteur
américain recueilli depuis peu par l’écurie anglaise Ninja Tune, publie son 4ième album intitulé In The Wild et réalisé en collaboration avec l’artiste plasticien Chris Shen. Remarqué aux côtés de James
Blake et en première partie de Radiohead, FaltyDL
nous présente 17 nouveaux titres inspirés, habités de jungle, de jazz, d’abstract hip-hop et d’electronica.
Les ambiances qu’a su ciseler notre orfèvre démontrent une maîtrise absolue du beatmaking et affichent rapidement un
certain penchant pour la bass music anglaise
des années 90. Largement influencé par les monstres sacrés du jazz
fusion des 70’s que sont Frank Zappa, Miles Davis ou Weather Report et par
les productions avant-gardistes du bassiste Squarepusher, FaltyDL mixe avec poésie et délicatesse une série de rêveries
atmosphériques ponctuées de boucles, de samples et de rythmiques prenant
parfois des allures psychédéliques. Dans
le morceau Ahead The Ship Sleeps, l’écho
de la trompette de Miles vient écrire une phrase sur un écrin jazzy où les
réminiscences hip-hop se font doucement sentir, Do Me rappelle quant à lui les travaux warpiens de Fourtet tandis
que le loop de piano de Some Jazz Shit nous
replonge dans les langueurs synthétiques et downtempo du Bristol sound… Les frontières entre les genres sont bien minces
pour Lustman qui se plaît à nous
perdre dans les méandres de ses références musicales disséminées dans un
imaginaire plutôt labyrinthique !
mardi 8 juillet 2014
Naomi Shelton & The Gospel Queens – Cold World (Daptone records/Other Hand)
Naomi
Shelton & The Gospel Queens – Cold World (Daptone records/Other Hand)
L’excellent label de Brooklyn Daptone records, spécialisé dans les sonorités soul/funk héritées des années 60 et 70 publie le dernier
opus d’une de ses égéries, Naomi Shelton,
qui déjà dans les années 50 s’adonnait au gospel
dans son Alabama natal. Sam Cooke dans un premier temps puis Otis Redding,
Lou Rawls et Wilson Pickett lui transmettront au début des 60’s la fièvre de « la musique de l’âme » qu’elle
s’efforcera de transmettre la nuit dans les clubs de New-York et le jour dans
les églises.
Naomi a bâtie sa
carrière lentement mais surement au fil de rencontres artistiques
déterminantes : le pianiste et arrangeur Cliff Driver, la formation gospel The Queens et enfin la tête chercheuse de Daptone ex-Desco records, Gabriel
Roth.
Sa voix rauque et racée attire les convoitises et finit enfin
par la mener en studio au début des années 2000. En 2009 sort alors un premier disque
de Naomi Shelton & The Gospel Queens
intitulé What Have You Done, My Brother ?
distillant un son soul old-school et
puissant au groove terrassant. Après de nombreuses tournées aux US et au
Canada, la formation toujours dirigée par Cliff
Driver nous présente Cold World,
où sont notamment présents autour de la diva le bassiste de James Brown Fred Thomas et l’organiste de Wilson
Pickett Jimmy Hill.
Toujours rétrophile
et vintage, ce nouvel album s’ouvre sur le premier single « Sinner », une ballade soul bouleversante
à la Delfonics semblant tout doit sortie d’une BO de Tarantino, puis s’enchaînent
une douzaine de pépites vibrantes où planent les spectres bienveillants de James
Brown, Ray Charles, Marvin Gaye…
Bref, que du bonheur à l’état brut !
vendredi 13 juin 2014
Meshell Ndegeocello – Comet, Come To Me (Naïve)
Meshell
Ndegeocello – Comet, Come To Me (Naïve)
Meshell Ndegeocello
continue de nous surprendre, pour son 11ème opus studio intitulé Comet, Come To Me, la chanteuse, bassiste et productrice nous offre un
album synthétisant une carrière d’expérimentations autour de la pop, et
succédant au sublime interlude Pour Une
Âme Souveraine : A Dedication
to Nina Simone (paru en 2012), qui nous plongeait alors dans le répertoire
de son idole.
Meshell a sans
cesse bâti des ponts entre les genres musicaux passant avec une clairvoyance
déconcertante du hip-hop à la new wave, de la soul au reggae, du jazz au
R&B… Artiste engagée et perfectionniste, elle ne s’est jamais trop
inquiétée des risques commerciaux que pouvaient engendrer ses virages
artistiques, oser mêler le jazz moderne et le punk, rompre les codes de la pop
et l’ouvrir à des univers sonores plus complexes et intellectuels, arborer une
soul intimiste d’une profondeur insondable et au groove apaisé… Bref, cette
virtuose du métissage et du tissage de mélodies mélancoliques et méditatives
revient avec brio, entourée de ses fidèles collaborateurs, Christopher Bruce à la guitare, Jebin Bruni aux claviers et Earl
Harvin à la batterie, ainsi que de prestigieux invités comme la chanteuse
multi-instrumentiste Shara Worden (Sufjan
Stevens et My Brightest Diamond) et le bluesman Doyle Bramhall. On y retrouve la
voix sensuelle et les ambiances célestes qu’elle nous faisait découvrir sur
les disques Bitter en 1999 ou Comfort Woman en 2003, « libre comme l’oiseau » (traduction
de son nom en swahili) Meshell
conforte une fois de plus sa place de princesse au côté de son égal masculin le
bien nommé Prince.
jeudi 12 juin 2014
Blake Noble – Live and Solo
Blake Noble – Live and Solo
Il est vrai que les sonorités graves du didjeridoo nous évoquent fatalement la subtile fusion des genres
world, R&B, electro, jazz et funk initiée à ses débuts par le chanteur
Jay et son illustre formation Jamiroquaï. Mais rapidement, la palette musicale
de l’australien Blake Noble se
singularise, dévoilant ses couleurs incisives et puissantes. Le
multi-instrumentiste a choisi de s’exprimer par son souffle qui passe en
continu au travers d’une branche d’eucalyptus et par son jeu de guitare 12 cordes, rapide et percussif
qu’il agrémente du rythme d’une stomp
box. Se passant de parole, l’artiste diffuse son message de paix en
bâtissant une musique folk instrumentale,
teintée de rock, de blues, de musique aborigène et de rythmes tribaux. Blake Noble nous offre, en guise de
prélude à son futur EP Underdog un
recueil roots de 5 titres étourdissants baptisé Live And Solo.
À découvrir d’urgence !
mercredi 4 juin 2014
Harleighblu – Sittin’ By The Window (Digital Single) (Tru Thoughts)
Harleighblu
– Sittin’ By The Window (Digital Single) (Tru Thoughts)
La jeune chanteuse Harleighblu
de l’écurie anglaise Tru Thoughts
nous offre le troisième single de son premier opus Forget Me Not paru en Octobre 2013. Sittin’ By The Window sera en effet disponible à partir du 7
juillet prochain accompagné d’une collection de 3 remixes délivrés par Lost Midas, Seyr et The Last Skeptik,
des versions a capela, instrumentale et radio, ainsi que d’un duo inédit avec
le MC londonien Klashnekoff. Le
timbre de voix et le charisme de la diva native de Nottingham se comparent allègrement
aux chants racés de ses aînées Jill Scott, Lauryn Hill et surtout Amy Winehouse
(RIP). Harleighblu interprète une soul dépouillée et incisive, aux
sonorités roots et puissantes. À noter le très beau travail de Seyr qui nous propose une vision nu soul
adoucie, ralentie et aquatique du titre… Un régal !
Lien vers Bandcamp:http://harleighblu.bandcamp.com/track/sittin-by-the-window
mardi 3 juin 2014
Lost Midas – Head Games (Tru Thoughts)
Lost Midas
– Head Games (Tru Thoughts)
Le label anglais Tru
Thoughts nous présente le nouveau single du producteur multi-instrumentiste
Jason Trikakis alias Lost Midas. Basé à Los Angeles, ce
passionné de hip-hop a débuté sa carrière comme batteur, flirtant avec les
beats de Slick Rick ou des Roots et s’investissant dans des projets indie rock
(The Honors) ou folk/soul avec la sublime chanteuse nigériane Iyeoka. Influencé
par la pop et la new wave autant que par le jazz fusion du Mahavishnu Orchestra
et les productions racées de J. Dilla, Lost
Midas déploie son electrofusion
séduisante et entêtante. Premier single de son album Off The Course (à paraître le 29 juillet prochain), Head Games reflète les explorations sonores
qu’a menées le beatmaker lors de ses précédents EPs, à savoir un subtil mélange de bass music, de R&B, d'abstract et de
mélodies pop habitées de synthés amples et de FX triturés, on pense bien
sûr aux sonorités de l’australien Flume et de l'anglais Bonobo. La voix délicate et sensuelle d’Audris vient ajouter un supplément
d’âme à cette plage électronique bâtie par Trikakis,
le single est agrémenté d’un remix tourmenté à la ligne de basse jungle livré
par Gypsy Mamba, d’une version
instrumentale et a capella.
Head Games
annonce un album délectable !
Love Undone Feat. Taylor O'donnell (extrait de l'EP memory Flux)
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