Dans son univers électro-acoustique aux mélodies pop et aux arrangements colorés, le multi-instrumentiste Gizmo Varillas aime combiner les influences indie folk aux saveurs exotiques des rythmes africains, latins et caribéens. Son second opus, baptisé Dreaming of Better Days, s'écoute comme on dégusterait un cocktail de fruits frappé et pétillant: avec plaisir et gourmandise. Alignant généreusement 15 titres accrocheurs, il exprime la curiosité et l'énergie du jeune espagnol, qui digère et assimile sans mal un tas de sonorités, glanées dans les traditions musicales cubaines, vénézuéliennes, brésiliennes, péruviennes ("Losing You"), maliennes ou encore marocaines. Le tango et la cumbia ("Camino Al Amor") fricotent ainsi avec le blues du désert ("Fin de Males"), le rock de Jagger ("The Truth Will Be Heard") et le highlife ("Feeling Alright"), le calypso et la soca ("Lonely Heart", "Through The Hourglass", "Lights Down Low").
Ces allusions, savamment orchestrées depuis son fief londonien, évoluent dans un disque aux vertus curatives, dégageant des vibrations résolument positives et optimistes. Même si une pointe d'amertume et de mélancolie semble s'extraire des textes de ses douces chansons chaloupées, l'artiste la délaye dans des instrumentations festives emplies d'amour, de chaleur et d'espoir.
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