Le bluesman norvégien Bjorn Berge présentait le 1er Février dernier son nouvel opus baptisé Who Else?, un recueil de 9 titres blues intenses et électriques, au tempérament rock affirmé. Succédant à Mad Finger Balls paru il y a maintenant 6 ans, l'album est un concentré d'énergie brute que le power trio Vamp entretient largement, entourant avec brio le guitariste, compositeur et chanteur à la voix caverneuse, virtuose de la 12 cordes. Initialement prévu pour guitare acoustique, le projet a peu à peu évolué vers un son de groupe plus incisif et décapant, alimenté par les sonorités typiques et roots de l'americana et de la country.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 26 mars 2019
Bjorn Berge - Who Else? (Blue Mood Records/Pias)
Bjorn Berge - Who Else? (Blue Mood Records/Pias)
Le bluesman norvégien Bjorn Berge présentait le 1er Février dernier son nouvel opus baptisé Who Else?, un recueil de 9 titres blues intenses et électriques, au tempérament rock affirmé. Succédant à Mad Finger Balls paru il y a maintenant 6 ans, l'album est un concentré d'énergie brute que le power trio Vamp entretient largement, entourant avec brio le guitariste, compositeur et chanteur à la voix caverneuse, virtuose de la 12 cordes. Initialement prévu pour guitare acoustique, le projet a peu à peu évolué vers un son de groupe plus incisif et décapant, alimenté par les sonorités typiques et roots de l'americana et de la country.
Le bluesman norvégien Bjorn Berge présentait le 1er Février dernier son nouvel opus baptisé Who Else?, un recueil de 9 titres blues intenses et électriques, au tempérament rock affirmé. Succédant à Mad Finger Balls paru il y a maintenant 6 ans, l'album est un concentré d'énergie brute que le power trio Vamp entretient largement, entourant avec brio le guitariste, compositeur et chanteur à la voix caverneuse, virtuose de la 12 cordes. Initialement prévu pour guitare acoustique, le projet a peu à peu évolué vers un son de groupe plus incisif et décapant, alimenté par les sonorités typiques et roots de l'americana et de la country.
jeudi 21 mars 2019
Antoine Karacostas Trio - Insulary Tales (Parallal/Absilone/Socadisc)
Antoine Karacostas Trio - Insulary Tales (Parallal/Absilone/Socadisc)
Le pianiste et compositeur parisien Antoine Karacostas nous présente le second album de son trio formé en 2014, Insulary Tales. Il succède à Trails paru en 2017 où l'artiste exprimait ses origines grecques dans un jazz raffiné et captivant, teinté de colorations moyen-orientales. Poursuivant ces explorations et ces recherches rythmiques, harmoniques et mélodiques, la formation développe dans ce dernier effort - composé principalement de compositions inspirées du quotidien insulaire (notamment des Cyclades), et de deux arrangements de l'immense Vasilis Tsitsanis - un langage et un jeu particulièrement élégant et inventif, mêlant savamment l'esthétique et le dynamisme du jazz new-yorkais ("To Steki", "O Milos"), aux sonorités délicieusement exotiques, mais discrètes, du populaire rebetiko ("Aharisti", "I Theatrina") et du système modal oriental ("To Monopati"). Entouré de ses fidèles complices, Anders Ulrich à la contrebasse et Simon Bernier à la batterie, Antoine convie également à ses côtés le guitariste italien Federico Casagrande et son compatriote, le trompettiste Andreas Polyzogopoulos, deux musiciens dont le lyrisme le fascine et pour lesquels il a d'ailleurs écrit certains des titres de l'opus.
Insulary Tales est un disque fascinant aux vibrations envoûtantes !
Le pianiste et compositeur parisien Antoine Karacostas nous présente le second album de son trio formé en 2014, Insulary Tales. Il succède à Trails paru en 2017 où l'artiste exprimait ses origines grecques dans un jazz raffiné et captivant, teinté de colorations moyen-orientales. Poursuivant ces explorations et ces recherches rythmiques, harmoniques et mélodiques, la formation développe dans ce dernier effort - composé principalement de compositions inspirées du quotidien insulaire (notamment des Cyclades), et de deux arrangements de l'immense Vasilis Tsitsanis - un langage et un jeu particulièrement élégant et inventif, mêlant savamment l'esthétique et le dynamisme du jazz new-yorkais ("To Steki", "O Milos"), aux sonorités délicieusement exotiques, mais discrètes, du populaire rebetiko ("Aharisti", "I Theatrina") et du système modal oriental ("To Monopati"). Entouré de ses fidèles complices, Anders Ulrich à la contrebasse et Simon Bernier à la batterie, Antoine convie également à ses côtés le guitariste italien Federico Casagrande et son compatriote, le trompettiste Andreas Polyzogopoulos, deux musiciens dont le lyrisme le fascine et pour lesquels il a d'ailleurs écrit certains des titres de l'opus.
Insulary Tales est un disque fascinant aux vibrations envoûtantes !
mercredi 20 mars 2019
Laurent David - Naked (Label Durance/Alter-nativ/Socadisc)
Laurent David - Naked (Label Durance/Alter-nativ/Socadisc)
Le bassiste virtuose Laurent David, déjà repéré dans une pléiade de projets dont celui de son complice Antony Soler, et qui a brillé sur scène comme en studio auprès des prestigieux Guillaume Perret, Didier Lockwood (RIP), David Linx, Ari Hoenig ou encore Yael Naim, nous présentait le 1er Février dernier son album solo Naked, une performance enregistrée et mixée dans le sud de la France, sans looper ni overdubs. Ecrit à New York en Février 2018, le disque est constitué en majorité de compositions originales brillantes et captivantes, mis à part les standards "Lonnie's Lament" de John Coltrane et "Groovin High" de Dizzy Gillespie, que l'artiste revisite singulièrement, explorant toutes les facettes et les richesses de son instrument, habituellement cantonné dans un rôle d'accompagnateur rythmique. Musicalité, subtilité, sensibilité et goût profond pour la mélodie sont au rendez-vous et l'on se surprend au gré de sublimes ballades telles que "Big Foot" ou "Mesentropie", à se dire qu'il ne s'agit là que de basse électrique, dans son plus simple apparat... Le spectre de Jaco Pastorius semble évidemment planer avec bienveillance sur ce Naked définitivement envoûtant, bien loin de tout hermétisme indigeste et vain.
Le bassiste virtuose Laurent David, déjà repéré dans une pléiade de projets dont celui de son complice Antony Soler, et qui a brillé sur scène comme en studio auprès des prestigieux Guillaume Perret, Didier Lockwood (RIP), David Linx, Ari Hoenig ou encore Yael Naim, nous présentait le 1er Février dernier son album solo Naked, une performance enregistrée et mixée dans le sud de la France, sans looper ni overdubs. Ecrit à New York en Février 2018, le disque est constitué en majorité de compositions originales brillantes et captivantes, mis à part les standards "Lonnie's Lament" de John Coltrane et "Groovin High" de Dizzy Gillespie, que l'artiste revisite singulièrement, explorant toutes les facettes et les richesses de son instrument, habituellement cantonné dans un rôle d'accompagnateur rythmique. Musicalité, subtilité, sensibilité et goût profond pour la mélodie sont au rendez-vous et l'on se surprend au gré de sublimes ballades telles que "Big Foot" ou "Mesentropie", à se dire qu'il ne s'agit là que de basse électrique, dans son plus simple apparat... Le spectre de Jaco Pastorius semble évidemment planer avec bienveillance sur ce Naked définitivement envoûtant, bien loin de tout hermétisme indigeste et vain.
Antony Soler - Melody To My Skull (Absilone/Socadisc)
Antony Soler - Melody To My Skull (Absilone/Socadisc)
A l'image de sa couverture d'album, le projet jazz mené par le batteur Antony Soler mêle avec brio et énergie une palette de couleurs musicales accrocheuses aux vibrations positives et fédératrices. Influences pop et folk, groove jazz-funk, nuances free et ambiances soulful fusionnent ainsi dans un répertoire de 10 reprises rondement menées. Dans Melody To My Skull ou pour faire court, MTMS, le musicien entouré des excellents Alexandre Saada au piano/Rhodes, Thomas Puybasset au saxophone et Laurent David à la basse, s'amuse à revisiter des standards hexagonaux devenus incontournables, comme la célèbre "Javanaise" de Serge Gainsbourg ou encore "Les Poèmes de Michelle" de Teri Moïse, puis reprend dans un tout autre registre et avec un plaisir non dissimulé, un classique R&B/funk de la fin des 70's, "Star" d'Earth Wind & Fire. Un grand écart assumé, puisque ailleurs, le quartet se frotte à un rock barré aux sonorités expérimentales ("Lamut Ktzat") ou explore avec originalité, puissance et élégance, quelques pépites de la nouvelle scène indie californienne - empruntant les chansons des storytellers Jack Conte, John Mayer ou encore Elliott Smith... Un disque radieux qui renoue avec le meilleur du jazz contemporain !
A l'image de sa couverture d'album, le projet jazz mené par le batteur Antony Soler mêle avec brio et énergie une palette de couleurs musicales accrocheuses aux vibrations positives et fédératrices. Influences pop et folk, groove jazz-funk, nuances free et ambiances soulful fusionnent ainsi dans un répertoire de 10 reprises rondement menées. Dans Melody To My Skull ou pour faire court, MTMS, le musicien entouré des excellents Alexandre Saada au piano/Rhodes, Thomas Puybasset au saxophone et Laurent David à la basse, s'amuse à revisiter des standards hexagonaux devenus incontournables, comme la célèbre "Javanaise" de Serge Gainsbourg ou encore "Les Poèmes de Michelle" de Teri Moïse, puis reprend dans un tout autre registre et avec un plaisir non dissimulé, un classique R&B/funk de la fin des 70's, "Star" d'Earth Wind & Fire. Un grand écart assumé, puisque ailleurs, le quartet se frotte à un rock barré aux sonorités expérimentales ("Lamut Ktzat") ou explore avec originalité, puissance et élégance, quelques pépites de la nouvelle scène indie californienne - empruntant les chansons des storytellers Jack Conte, John Mayer ou encore Elliott Smith... Un disque radieux qui renoue avec le meilleur du jazz contemporain !
mardi 19 mars 2019
Gilles Poizat - Horse In The House (Folk XP/Carton Records)
Gilles Poizat - Horse In The House (Folk XP/Carton Records)
L'artiste lyonnais aux multiples facettes Gilles Poizat, nous présentait fin Février dernier Horse In The House, nouveau projet solo où il met en musique une série de poèmes rédigés entre 1946 et 1976 par Galen E. Hershey, alors qu'il était pasteur-fermier à Pontiac dans l'état du Michigan. Doublé d'une version live interprétée en quartet avec Alice Perret (claviers, violon alto, voix), Seb Finck (batterie, clavier, voix) et Julien Vadet (électronique), le disque se compose d'étranges chansons pop mêlant étonnamment saveurs acoustiques et électroniques. La voix, la guitare, la trompette et les machines du multi-instrumentiste s'associe parfois à un chœur de 10 chanteurs, le Loving Ghosts, comme dans "Diamonds" titre phare de l'opus où s'illustrent également le belge Èlg et Catherine Hershey (petite fille du poète), avec qui Gilles enregistrait en 2015 Rev Galen. L'album se dévoile comme un recueil de chansons expérimentales touchantes, expressives et minimalistes, combinant avec brio ses mélodies pop accrocheuses et vibrantes à des arrangements électro dont les textures synthétiques et brinquebalantes captent d'emblée l’auditoire. Hanté de bribes folk mélancoliques et de réminiscences jazz raffinées, Horse In The House bouleverse et hypnotise !
L'artiste lyonnais aux multiples facettes Gilles Poizat, nous présentait fin Février dernier Horse In The House, nouveau projet solo où il met en musique une série de poèmes rédigés entre 1946 et 1976 par Galen E. Hershey, alors qu'il était pasteur-fermier à Pontiac dans l'état du Michigan. Doublé d'une version live interprétée en quartet avec Alice Perret (claviers, violon alto, voix), Seb Finck (batterie, clavier, voix) et Julien Vadet (électronique), le disque se compose d'étranges chansons pop mêlant étonnamment saveurs acoustiques et électroniques. La voix, la guitare, la trompette et les machines du multi-instrumentiste s'associe parfois à un chœur de 10 chanteurs, le Loving Ghosts, comme dans "Diamonds" titre phare de l'opus où s'illustrent également le belge Èlg et Catherine Hershey (petite fille du poète), avec qui Gilles enregistrait en 2015 Rev Galen. L'album se dévoile comme un recueil de chansons expérimentales touchantes, expressives et minimalistes, combinant avec brio ses mélodies pop accrocheuses et vibrantes à des arrangements électro dont les textures synthétiques et brinquebalantes captent d'emblée l’auditoire. Hanté de bribes folk mélancoliques et de réminiscences jazz raffinées, Horse In The House bouleverse et hypnotise !
Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba - Miri (Outhere Records/L'Autre Distribution)
Bassekou Kouyate & Ngoni Ba - Miri (Outhere Records/L'Autre Distribution)
La figure emblématique du ngoni (luth séculaire d’Afrique de l’ouest), Bassekou Kouyate, nous revient avec l’envoûtant Miri, son cinquième opus aux sonorités mandingues acoustiques, qui succède au plus électrique Ba Power, paru sur Glitterbeat Records en 2015. Toujours épaulé par son Ngoni Ba, formation rassemblant le chanteur à la voix hypnotique Amy Sacko, les percussionnistes Mahamoudou Tounkara et Moctar Kouyate, ainsi que les joueurs de ngoni medium et basse, Abou Sissoko et Madou Kouyaté, le malien offre un album coloré aux mélodies captivantes ("Kanougnon") et contemplatives ("Miri"), adaptant avec virtuosité son instrument de prédilection et son jeu raffiné aux codes du jazz et du blues ("Tabital Pulaaku", "Wele Ni", "Yakare"), ainsi qu'aux ambiances de la musique cubaine ("Wele Cuba"), comme à bien d'autres styles. A ses côtés, se retrouvent des invités prestigieux qui rajoutent encore un peu plus de magie à l'ouvrage: Majid Bekkas, Habib Koité, Madera Limpia, Abdoulaye Diabaté et Afel Bocoum.
Un coup de coeur!
La figure emblématique du ngoni (luth séculaire d’Afrique de l’ouest), Bassekou Kouyate, nous revient avec l’envoûtant Miri, son cinquième opus aux sonorités mandingues acoustiques, qui succède au plus électrique Ba Power, paru sur Glitterbeat Records en 2015. Toujours épaulé par son Ngoni Ba, formation rassemblant le chanteur à la voix hypnotique Amy Sacko, les percussionnistes Mahamoudou Tounkara et Moctar Kouyate, ainsi que les joueurs de ngoni medium et basse, Abou Sissoko et Madou Kouyaté, le malien offre un album coloré aux mélodies captivantes ("Kanougnon") et contemplatives ("Miri"), adaptant avec virtuosité son instrument de prédilection et son jeu raffiné aux codes du jazz et du blues ("Tabital Pulaaku", "Wele Ni", "Yakare"), ainsi qu'aux ambiances de la musique cubaine ("Wele Cuba"), comme à bien d'autres styles. A ses côtés, se retrouvent des invités prestigieux qui rajoutent encore un peu plus de magie à l'ouvrage: Majid Bekkas, Habib Koité, Madera Limpia, Abdoulaye Diabaté et Afel Bocoum.
Un coup de coeur!
jeudi 14 mars 2019
Michel Meis Quartet - Lost In Translation (DoubleMoon Records/Bertus/L'Autre Distribution)
Michel Meis Quartet - Lost In Translation (DoubleMoon Records/Bertus/L'Autre Distribution)
Le jeune batteur et compositeur luxembourgeois Michel Meis nous présente Lost In Translation, premier opus paru le 11 Janvier dernier sur DoubleMoon Records, qu'il a enregistré en quartet au centre culturel opderschmelz de Dudelange, entouré de jeunes loups de la nouvelle scène jazz européenne. Accompagné d’Alisa Klein au trombone, de Cédric Hanriot au piano et de Stephan Goldbach à la contrebasse, le musicien polyvalent nous livre un recueil de 8 titres dont 7 compositions originales et une reprise envoûtante de Depeche Mode, "Heaven". En majorité pensé par le leader de la formation, à qui l'on doit 6 thèmes, l'album dévoile également "King Kong", placé en ouverture et écrit par le contrebassiste. Ce dernier annonce la couleur et la teneur d’un effort définitivement tourné vers un jazz acoustique moderne, aventureux et vigoureux, animé par une musicalité subtile et des mélodies captivantes, l'éloignant ainsi de tout hermétisme. Puisant ses influences du côté de Brad Melhdau, Ambrose Akinmusire, Mark Guiliana ou encore Brian Blade, le batteur bientôt trentenaire s'investie autant dans des projets jazz que pop, électronique ou hardcore, façonnant une musique audacieuse à la fois mélancolique et énergique. Il élabore un jeu subtile et s'exprime dans un langage combinant vocabulaire jazz classique, jungle beats et effets électroniques. Épaulé par des complices équilibriste et à son écoute, Michel Meis "aime diviser le temps en sous-groove plus petits, le construire aussi dense que possible, le disperser... Cela ne facilite pas la tâche aux autres membres du groupe... Mais ça maintient hautement la tension...!"
Le jeune batteur et compositeur luxembourgeois Michel Meis nous présente Lost In Translation, premier opus paru le 11 Janvier dernier sur DoubleMoon Records, qu'il a enregistré en quartet au centre culturel opderschmelz de Dudelange, entouré de jeunes loups de la nouvelle scène jazz européenne. Accompagné d’Alisa Klein au trombone, de Cédric Hanriot au piano et de Stephan Goldbach à la contrebasse, le musicien polyvalent nous livre un recueil de 8 titres dont 7 compositions originales et une reprise envoûtante de Depeche Mode, "Heaven". En majorité pensé par le leader de la formation, à qui l'on doit 6 thèmes, l'album dévoile également "King Kong", placé en ouverture et écrit par le contrebassiste. Ce dernier annonce la couleur et la teneur d’un effort définitivement tourné vers un jazz acoustique moderne, aventureux et vigoureux, animé par une musicalité subtile et des mélodies captivantes, l'éloignant ainsi de tout hermétisme. Puisant ses influences du côté de Brad Melhdau, Ambrose Akinmusire, Mark Guiliana ou encore Brian Blade, le batteur bientôt trentenaire s'investie autant dans des projets jazz que pop, électronique ou hardcore, façonnant une musique audacieuse à la fois mélancolique et énergique. Il élabore un jeu subtile et s'exprime dans un langage combinant vocabulaire jazz classique, jungle beats et effets électroniques. Épaulé par des complices équilibriste et à son écoute, Michel Meis "aime diviser le temps en sous-groove plus petits, le construire aussi dense que possible, le disperser... Cela ne facilite pas la tâche aux autres membres du groupe... Mais ça maintient hautement la tension...!"
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