Les amateurs de Jamie XX et de ses sonorités UK bass envoutantes apprécieront sans doute ce premier opus au titre éponyme de Bicep, duo irlandais basé à Londres, formé par les producteurs mélomanes Matt McBriar et Andy Ferguson. Paru sur Ninja Tune le 01 Septembre dernier, Bicep est un recueil electronica habité de 12 titres technoïdes aux effluves ambient, 80's, rave, futur garage et post dubstep typiquement britanniques. Une armée de synthés déploient des mélodies pop immersives aux timbres mélancoliques terriblement accrocheurs. Ces dernières s'appuient sur des rythmiques subtiles savamment orchestrées, affichant des cadences tantôt down-tempo, tantôt plus entraînantes. Attachés à la culture club et préoccupés par l'ambiance du dancefloor, nos deux larrons maîtrise également l'art du Djing et le prouvent depuis maintenant une dizaine d'années à travers des sets éclectiques (disco, funk, classic house, IDM, hip-hop, new-wave et bien plus encore...) égrainés sur les scènes du monde entier ainsi que relayés par leur fameux blog Feelmybicep.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
vendredi 1 décembre 2017
Bicep - Bicep (Ninja Tune)
Bicep - Bicep (Ninja Tune)
Les amateurs de Jamie XX et de ses sonorités UK bass envoutantes apprécieront sans doute ce premier opus au titre éponyme de Bicep, duo irlandais basé à Londres, formé par les producteurs mélomanes Matt McBriar et Andy Ferguson. Paru sur Ninja Tune le 01 Septembre dernier, Bicep est un recueil electronica habité de 12 titres technoïdes aux effluves ambient, 80's, rave, futur garage et post dubstep typiquement britanniques. Une armée de synthés déploient des mélodies pop immersives aux timbres mélancoliques terriblement accrocheurs. Ces dernières s'appuient sur des rythmiques subtiles savamment orchestrées, affichant des cadences tantôt down-tempo, tantôt plus entraînantes. Attachés à la culture club et préoccupés par l'ambiance du dancefloor, nos deux larrons maîtrise également l'art du Djing et le prouvent depuis maintenant une dizaine d'années à travers des sets éclectiques (disco, funk, classic house, IDM, hip-hop, new-wave et bien plus encore...) égrainés sur les scènes du monde entier ainsi que relayés par leur fameux blog Feelmybicep.
Les amateurs de Jamie XX et de ses sonorités UK bass envoutantes apprécieront sans doute ce premier opus au titre éponyme de Bicep, duo irlandais basé à Londres, formé par les producteurs mélomanes Matt McBriar et Andy Ferguson. Paru sur Ninja Tune le 01 Septembre dernier, Bicep est un recueil electronica habité de 12 titres technoïdes aux effluves ambient, 80's, rave, futur garage et post dubstep typiquement britanniques. Une armée de synthés déploient des mélodies pop immersives aux timbres mélancoliques terriblement accrocheurs. Ces dernières s'appuient sur des rythmiques subtiles savamment orchestrées, affichant des cadences tantôt down-tempo, tantôt plus entraînantes. Attachés à la culture club et préoccupés par l'ambiance du dancefloor, nos deux larrons maîtrise également l'art du Djing et le prouvent depuis maintenant une dizaine d'années à travers des sets éclectiques (disco, funk, classic house, IDM, hip-hop, new-wave et bien plus encore...) égrainés sur les scènes du monde entier ainsi que relayés par leur fameux blog Feelmybicep.
mardi 28 novembre 2017
Pale Grey - Waves (Jauneorange/PIAS)
Pale Grey - Waves (Jauneorange/PIAS)
La formation belge Pale Grey, garante d'une pop mélancolique, onirique et touchante, nous présente son nouvel opus baptisé Waves, un recueil émotionnellement intense habité de 11 chansons pop/folk envoutantes, assorties de quelques expérimentations electronica délicates ("Billy").
L’histoire de Pale Grey, c’est d’abord celle de deux musiciens multi-instrumentistes et amateurs de sonorités anglo-saxonnes. Gilles Dewalque et Maxime Lhussier ont grandi du côté de Malmedy dans la Province de Liège, ensemble ils ont tracé les contours d'une musique influencée par les entités hybrides que sont Phoenix, The Whitest Boy Alive, Radiohead, Alt J et The Notwist... Monuments de la pop moderne qui ont su mêler avec singularité les cultures new-wave, rock, folk et electro, faisant cohabiter le potentiel insondable de l'ordinateur et la chaleur des instruments traditionnels.
Rejoints par Jan Montens aux claviers et Benoît Damoiseau à la batterie, le groupe accouche de Best Friends en 2013, un premier album chantant l’amitié, la nostalgie des beaux jours, l’amour et les vertus de la pop alternative. C'est après un break ponctués de quelques déconvenues sentimentales douloureuses, que le son de Pale Grey se réinvente, murit et évolue vers des ambiances plus nocturnes et atmosphériques ("Ghost", "Light"), se nourrissant autant d'accidents sonores, d'erreurs de manipulations et d'imprévus électroniques que de notes empruntées à l’histoire de la black music: la soul, le hip-hop ("Late Night" avec en guest Serengeti d'Anticon, Sisyphus ou Why) et le funk en première position.
Epaulé par l'ingénieur du son français Yann Arnaud (Air, Camille, Agoria, Orwell, Selah Sue, Syd Matters…), le quatuor nous livre ici un ouvrage pop sophistiqué, riche et dense, mixant à la fois intimisme et lyrisme, nostalgie, mélancolie, fragilité et puissance.
La formation belge Pale Grey, garante d'une pop mélancolique, onirique et touchante, nous présente son nouvel opus baptisé Waves, un recueil émotionnellement intense habité de 11 chansons pop/folk envoutantes, assorties de quelques expérimentations electronica délicates ("Billy").
L’histoire de Pale Grey, c’est d’abord celle de deux musiciens multi-instrumentistes et amateurs de sonorités anglo-saxonnes. Gilles Dewalque et Maxime Lhussier ont grandi du côté de Malmedy dans la Province de Liège, ensemble ils ont tracé les contours d'une musique influencée par les entités hybrides que sont Phoenix, The Whitest Boy Alive, Radiohead, Alt J et The Notwist... Monuments de la pop moderne qui ont su mêler avec singularité les cultures new-wave, rock, folk et electro, faisant cohabiter le potentiel insondable de l'ordinateur et la chaleur des instruments traditionnels.
Rejoints par Jan Montens aux claviers et Benoît Damoiseau à la batterie, le groupe accouche de Best Friends en 2013, un premier album chantant l’amitié, la nostalgie des beaux jours, l’amour et les vertus de la pop alternative. C'est après un break ponctués de quelques déconvenues sentimentales douloureuses, que le son de Pale Grey se réinvente, murit et évolue vers des ambiances plus nocturnes et atmosphériques ("Ghost", "Light"), se nourrissant autant d'accidents sonores, d'erreurs de manipulations et d'imprévus électroniques que de notes empruntées à l’histoire de la black music: la soul, le hip-hop ("Late Night" avec en guest Serengeti d'Anticon, Sisyphus ou Why) et le funk en première position.
Epaulé par l'ingénieur du son français Yann Arnaud (Air, Camille, Agoria, Orwell, Selah Sue, Syd Matters…), le quatuor nous livre ici un ouvrage pop sophistiqué, riche et dense, mixant à la fois intimisme et lyrisme, nostalgie, mélancolie, fragilité et puissance.
jeudi 23 novembre 2017
Key To Life Feat. Sabrina Johnston - Forever (4 To The Floor)
Key To Life Feat. Sabrina Johnston - Forever (4 To The Floor)
4 To The Floor publie une nouvelle réédition extraite du précieux catalogue du label new-yorkais Sub-Urban, pilier de la scène house et garage underground, co-fondé par l'immense Tommy Musto à la fin des années 80. C'est lui-même qui écrivait et produisait en 1994 le classique "Forever" sous son alias Key To Life, invitant la diva soul/R&B Sabrina Johnston à venir déposer son chant puissant et racé. Sa prestation vocale demeure, plus de 20 ans après la parution du disque, un modèle du genre. 4 To The Floor enrichie la version originale de 3 remixes nouvellement remasterisés, orchestrés par des figures emblématiques de la house music, Benji Candelario et Wayne Rollins, ainsi que l'illustre Danny Morales.
4 To The Floor publie une nouvelle réédition extraite du précieux catalogue du label new-yorkais Sub-Urban, pilier de la scène house et garage underground, co-fondé par l'immense Tommy Musto à la fin des années 80. C'est lui-même qui écrivait et produisait en 1994 le classique "Forever" sous son alias Key To Life, invitant la diva soul/R&B Sabrina Johnston à venir déposer son chant puissant et racé. Sa prestation vocale demeure, plus de 20 ans après la parution du disque, un modèle du genre. 4 To The Floor enrichie la version originale de 3 remixes nouvellement remasterisés, orchestrés par des figures emblématiques de la house music, Benji Candelario et Wayne Rollins, ainsi que l'illustre Danny Morales.
Qwestlife Feat. Jacqui George - Give Me A Minute (Glitterbox Recordings)
Qwestlife Feat. Jacqui George - Give Me A Minute (Glitterbox Recordings)
Le duo de producteurs franco-britannique Qwestlife, composé du parisien Tom Laroye et du duo londonien Yam Who? publie sur Glitterbox Recordings son délicieux titre aux saveurs boogie/funk, "Give Me A minute", que l'on découvrait il y a peu dans la compilation Disco's Revenge, orchestrée par le boss du label Simon Dunmore. Parfaitement en phase avec l'esprit et l'esthétique disco de Glitterbox, qui réintroduit sur la scène club des productions accrocheuses façonnées à l'ancienne, le titre aligne les vocaux soulful et punchy de la diva Jacqui George sur une instrumentation gorgée de sonorités analogiques délivrées par une batterie de claviers vintages et de guitares funky. Une ligne de basse au groove assassin accompagne des cordes envoutantes et un sax joueur sur une rythmique discoïde entraînante, enrichie de percussions afro impeccables.
Un futur classique !
Le duo de producteurs franco-britannique Qwestlife, composé du parisien Tom Laroye et du duo londonien Yam Who? publie sur Glitterbox Recordings son délicieux titre aux saveurs boogie/funk, "Give Me A minute", que l'on découvrait il y a peu dans la compilation Disco's Revenge, orchestrée par le boss du label Simon Dunmore. Parfaitement en phase avec l'esprit et l'esthétique disco de Glitterbox, qui réintroduit sur la scène club des productions accrocheuses façonnées à l'ancienne, le titre aligne les vocaux soulful et punchy de la diva Jacqui George sur une instrumentation gorgée de sonorités analogiques délivrées par une batterie de claviers vintages et de guitares funky. Une ligne de basse au groove assassin accompagne des cordes envoutantes et un sax joueur sur une rythmique discoïde entraînante, enrichie de percussions afro impeccables.
Un futur classique !
mercredi 22 novembre 2017
Simon Dunmore - Glitterbox - Disco's Revenge (Glitterbox Recordings)
Simon Dunmore - Glitterbox - Disco's Revenge (Glitterbox Recordings)
C'est le patron en personne, Simon Dunmore également fondateur de l'illustre Defected, qui signe Disco's Revenge, nouvelle collection publiée sur le précieux Glitterbox Recordings. Parue en format digital, en streaming et en CD le 29 Septembre dernier, la compilation aligne 3 mixes réunissant pas moins de 50 titres orientés house, disco et funk. L'objectif du DJ est de restituer l'essence-même de la dance music, son énergie positive et fédératrice, ses pulsations libératrices et curatives. Forcément, cela passe par une intraveineuse d'élixir soulful et par le règne de sonorités analogiques chaudes et réconfortantes.
Pour ce faire, Simon Dunmore rassemble aussi bien des productions récentes largement imprégnées de funk et de boogie comme "When Love Breaks Down" de The Shapeshifters feat. Teni Tinks, que des classiques intemporels tels que "Going Back To My Roots" que Richie Havens sortait sur Elektra en 1980, "Music Is My Way Of Life" interprétée par Patti Labelle et remixé par John Luongo en 1979 ou encore "It’s Not Right But It’s Okay" de Whitney Houston, revisité en 1999 par KCC dans son "Release The Love Groove Mix".
Le 01 Décembre paraîtra une édition spéciale de Disco's Revenge, un double vinyle composé de 8 plages dont le terrible "Chic Cheer" de l'éternelle Chic, formation américaine fondée en 1976 par le guitariste Nile Rodgers et le bassiste Bernard Edwards... Une bombe!
C'est le patron en personne, Simon Dunmore également fondateur de l'illustre Defected, qui signe Disco's Revenge, nouvelle collection publiée sur le précieux Glitterbox Recordings. Parue en format digital, en streaming et en CD le 29 Septembre dernier, la compilation aligne 3 mixes réunissant pas moins de 50 titres orientés house, disco et funk. L'objectif du DJ est de restituer l'essence-même de la dance music, son énergie positive et fédératrice, ses pulsations libératrices et curatives. Forcément, cela passe par une intraveineuse d'élixir soulful et par le règne de sonorités analogiques chaudes et réconfortantes.
Pour ce faire, Simon Dunmore rassemble aussi bien des productions récentes largement imprégnées de funk et de boogie comme "When Love Breaks Down" de The Shapeshifters feat. Teni Tinks, que des classiques intemporels tels que "Going Back To My Roots" que Richie Havens sortait sur Elektra en 1980, "Music Is My Way Of Life" interprétée par Patti Labelle et remixé par John Luongo en 1979 ou encore "It’s Not Right But It’s Okay" de Whitney Houston, revisité en 1999 par KCC dans son "Release The Love Groove Mix".
Le 01 Décembre paraîtra une édition spéciale de Disco's Revenge, un double vinyle composé de 8 plages dont le terrible "Chic Cheer" de l'éternelle Chic, formation américaine fondée en 1976 par le guitariste Nile Rodgers et le bassiste Bernard Edwards... Une bombe!
mardi 21 novembre 2017
John Tejada - Sweat (On The Walls) (Defected)
John Tejada - Sweat (On The Walls) (Defected)
Le producteur américain d'origine viennoise, John Tejada, figure emblématique de la scène acid house, minimal et techno, publiait en Novembre 2004 sur Poker Flat Recordings son mythique "Sweat (On The Walls)", un titre puissant aux sonorités tech house hypnotiques, habité des vocaux sensuels de Qzen. Après Martin Landsky et Donnacha Costello en 2010, c'est au tour de Franky Rizardo et Laolu de revisiter la production, pour Defected. Rééditant également le remix que Sebo K orchestrait en 2014, le label anglais aligne ainsi 3 versions bodybuildées, reflétant chacune la singularité de son artisan. Franky Rizardo muscle la ligne de basse et met l'accent sur la charleston ainsi que sur les vocaux, tandis que Laolu fait de "Sweat (On The Walls)" une bombe à l'orchestration épique et massive.
Le producteur américain d'origine viennoise, John Tejada, figure emblématique de la scène acid house, minimal et techno, publiait en Novembre 2004 sur Poker Flat Recordings son mythique "Sweat (On The Walls)", un titre puissant aux sonorités tech house hypnotiques, habité des vocaux sensuels de Qzen. Après Martin Landsky et Donnacha Costello en 2010, c'est au tour de Franky Rizardo et Laolu de revisiter la production, pour Defected. Rééditant également le remix que Sebo K orchestrait en 2014, le label anglais aligne ainsi 3 versions bodybuildées, reflétant chacune la singularité de son artisan. Franky Rizardo muscle la ligne de basse et met l'accent sur la charleston ainsi que sur les vocaux, tandis que Laolu fait de "Sweat (On The Walls)" une bombe à l'orchestration épique et massive.
Defected presents DJ Haus In The House (Defected)
Defected presents DJ Haus In The House (Defected)
DJ Haus, pilier de la scène club londonienne, orchestre un nouveau volet de la prestigieuse série de compilations In The House, dédiée par le label Defected aux producteurs innovants et activistes, emblématiques de la communauté house underground. Succédant à Sam Divine, Franky Rizardo ou encore Sonny Fodera et FCL, le boss d'Unknown To The Unknown et de Hot Haus Recs exprime à travers cette collection de 40 titres, l'ampleur de son éclectisme et de son amour pour les sonorités racées qui se passent de superflu.
Le producteur rassemble ainsi des titres tout fraîchement sortis des studios comme "Not Also You" d'Henrik Schwarz, "Never Felt" de Deadboy, "Love At First Sight" d'Innershades, "Firework" d'Ejecta et "Apogee" de Jordan (UK), avec d'autres légèrement plus anciens comme l'excellent "No Worries" de Butch sorti en 2010, "Scouse Afrika" de Mélé paru quant à lui en 2016 ou encore "Church Of Dork" que Roman Flügel publiait en 2015 dans son EP Monday Brain.
Des remixes encore fumants de DJ Octopus et DJ Steaw figurent aussi au programme aux côtés des mixes ou reworks d'Hugo Massien et Mak & Pasteman des classiques "APT. 2A" de House’n Authority (1989) puis "File #3" de The Utopia Project (1990).
Considéré par ses paires comme l'un des artisans de la house du futur, DJ Haus cite aussi les travaux de talents émergeants comme Mall Grab et Big Miz. Il contribue par ailleurs à rendre disponible pour la première en format digital les productions de Nyra ("Sisco Visco"), S.O.N.S ("Acid Dreams"), ItaloJohnson ("07A1 (Floorplan Remix"), Inner Sense ("MoTP") et Person Of Interest ("Pompano Acid"), pressés jusqu'ici uniquement en vinyle.
Véritable chantre de la musique électronique contemporaine, Haus parvient à rapprocher un tas d'influences allant de l'electro ("Synthfrila" FRAK) à l'UK garage ("Side Street" Fells Point), en passant par les cultures new-wave ("Automatic" Steve Murphy) et rave ("Mango Bay" X-Coast), la Chicago house ("Fourty Nine" Robert Armani), la deep-house ("Winona" Dj Boring), le disco ("Gilbert" Secondo) et la techno ("Forget It" Justin Cudmore), mariant alors dans un cocktail détonnant, des univers acides, sombres et froids à des ambiances dancefloor futuristes et hypnotiques.
DJ Haus, pilier de la scène club londonienne, orchestre un nouveau volet de la prestigieuse série de compilations In The House, dédiée par le label Defected aux producteurs innovants et activistes, emblématiques de la communauté house underground. Succédant à Sam Divine, Franky Rizardo ou encore Sonny Fodera et FCL, le boss d'Unknown To The Unknown et de Hot Haus Recs exprime à travers cette collection de 40 titres, l'ampleur de son éclectisme et de son amour pour les sonorités racées qui se passent de superflu.
Le producteur rassemble ainsi des titres tout fraîchement sortis des studios comme "Not Also You" d'Henrik Schwarz, "Never Felt" de Deadboy, "Love At First Sight" d'Innershades, "Firework" d'Ejecta et "Apogee" de Jordan (UK), avec d'autres légèrement plus anciens comme l'excellent "No Worries" de Butch sorti en 2010, "Scouse Afrika" de Mélé paru quant à lui en 2016 ou encore "Church Of Dork" que Roman Flügel publiait en 2015 dans son EP Monday Brain.
Des remixes encore fumants de DJ Octopus et DJ Steaw figurent aussi au programme aux côtés des mixes ou reworks d'Hugo Massien et Mak & Pasteman des classiques "APT. 2A" de House’n Authority (1989) puis "File #3" de The Utopia Project (1990).
Considéré par ses paires comme l'un des artisans de la house du futur, DJ Haus cite aussi les travaux de talents émergeants comme Mall Grab et Big Miz. Il contribue par ailleurs à rendre disponible pour la première en format digital les productions de Nyra ("Sisco Visco"), S.O.N.S ("Acid Dreams"), ItaloJohnson ("07A1 (Floorplan Remix"), Inner Sense ("MoTP") et Person Of Interest ("Pompano Acid"), pressés jusqu'ici uniquement en vinyle.
Véritable chantre de la musique électronique contemporaine, Haus parvient à rapprocher un tas d'influences allant de l'electro ("Synthfrila" FRAK) à l'UK garage ("Side Street" Fells Point), en passant par les cultures new-wave ("Automatic" Steve Murphy) et rave ("Mango Bay" X-Coast), la Chicago house ("Fourty Nine" Robert Armani), la deep-house ("Winona" Dj Boring), le disco ("Gilbert" Secondo) et la techno ("Forget It" Justin Cudmore), mariant alors dans un cocktail détonnant, des univers acides, sombres et froids à des ambiances dancefloor futuristes et hypnotiques.
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