Le fantasque et virtuose Pulcinella, formé en 2004 et composé des toulousains Ferdinand Doumerc au saxophone et flute, Florian Demonsant à l'accordéon, Jean-Marc Serpin à la contrebasse et Pierre Pollet à la batterie, nous invite à découvrir son nouvel opus baptisé 3/4 D'Once. Doté d'une irrésistible force de caractère et animée d'un tempérament indomptable, le groupe développe depuis ses débuts une signature sonore festive et bariolée, flirtant avec la très sérieuse note bleue, tout en se dandinant dans des bals musette débridés. Ne reculant pas devant les avances explicites des Balkans, Pulcinella provoque les rencontres, les accidents, et bouscule les codes, le tout avec une énergie fédératrice et rock'n'roll. Il mêle les contraires proposant une musique aussi bien sauvage que maîtrisée, précise que foutraque, calme que trépidante, écrite qu'improvisée. On notera la participation aux arrangements du clarinettiste Sylvain Rifflet, membre de l'Ensemble Art Sonic avec Joce Mienniel, qui entoure avec brio les joutes savantes d'un quartet qui dévoile son visage le plus spontané, affichant parfois quelques accents free et avant-gardistes.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 23 mai 2017
Pulcinella - 3/4 D'Once (BMC/UVM Distribution)
Pulcinella - 3/4 D'Once (BMC/UVM Distribution)
Le fantasque et virtuose Pulcinella, formé en 2004 et composé des toulousains Ferdinand Doumerc au saxophone et flute, Florian Demonsant à l'accordéon, Jean-Marc Serpin à la contrebasse et Pierre Pollet à la batterie, nous invite à découvrir son nouvel opus baptisé 3/4 D'Once. Doté d'une irrésistible force de caractère et animée d'un tempérament indomptable, le groupe développe depuis ses débuts une signature sonore festive et bariolée, flirtant avec la très sérieuse note bleue, tout en se dandinant dans des bals musette débridés. Ne reculant pas devant les avances explicites des Balkans, Pulcinella provoque les rencontres, les accidents, et bouscule les codes, le tout avec une énergie fédératrice et rock'n'roll. Il mêle les contraires proposant une musique aussi bien sauvage que maîtrisée, précise que foutraque, calme que trépidante, écrite qu'improvisée. On notera la participation aux arrangements du clarinettiste Sylvain Rifflet, membre de l'Ensemble Art Sonic avec Joce Mienniel, qui entoure avec brio les joutes savantes d'un quartet qui dévoile son visage le plus spontané, affichant parfois quelques accents free et avant-gardistes.
Le fantasque et virtuose Pulcinella, formé en 2004 et composé des toulousains Ferdinand Doumerc au saxophone et flute, Florian Demonsant à l'accordéon, Jean-Marc Serpin à la contrebasse et Pierre Pollet à la batterie, nous invite à découvrir son nouvel opus baptisé 3/4 D'Once. Doté d'une irrésistible force de caractère et animée d'un tempérament indomptable, le groupe développe depuis ses débuts une signature sonore festive et bariolée, flirtant avec la très sérieuse note bleue, tout en se dandinant dans des bals musette débridés. Ne reculant pas devant les avances explicites des Balkans, Pulcinella provoque les rencontres, les accidents, et bouscule les codes, le tout avec une énergie fédératrice et rock'n'roll. Il mêle les contraires proposant une musique aussi bien sauvage que maîtrisée, précise que foutraque, calme que trépidante, écrite qu'improvisée. On notera la participation aux arrangements du clarinettiste Sylvain Rifflet, membre de l'Ensemble Art Sonic avec Joce Mienniel, qui entoure avec brio les joutes savantes d'un quartet qui dévoile son visage le plus spontané, affichant parfois quelques accents free et avant-gardistes.
lundi 22 mai 2017
Hugo Kant - Out Of Time (Bellring)
Hugo Kant - Out Of Time (Bellring)
C'est en Septembre 2013 grâce à son EP Leave Me Alone que nous découvrions Hugo Kant, producteur et musicien marseillais qui s'inscrit dans la lignée des prestigieux Troublemakers, Chinese Man ou La Fine Equipe, tous originaires de l'emblématique citée phocéenne. Ces deux titres, qui télescopaient ambiances hip-hop, trip-hop, electro et dub, allaient aboutir un an plus tard à la sortie de son second LP, The Point Of No Return.
Ce dernier est aujourd'hui suivi d'un nouvel opus baptisé Out Of Time, paru le 20 Mai dernier sur Bellring. Le compositeur multi-instrumentiste y poursuit son ouverture à d'autres styles, intégrant comme souvent des notes de musique classique, jazz et world à des instrumentations finement ciselées au caractère cinématographique marqué. Quentin Le Roux fait une fois de plus appel à la fidèle Astrid Engberg, qui apparaissait déjà aux côtés de Kathrin DeBoer (Belleruche) dans l'effort précédent. La danoise intervient ici dans la sublime ballade "Clouds", un moment suspendu où sa voix soul flirte avec une sitar et une flute bansuri aux accents jazzy. Si la chanteuse n'intervient que dans cet unique morceau, le chant est pourtant bel et bien omniprésent dans le disque, surgissant au gré de samples vocaux découpés et retravaillés, empruntés au chant lyrique mais surtout au folklore indien.
Véritable leitmotiv d'Out Of Time, l'Inde est audible à travers ses voix hypnotiques et ses instruments typiques, mais transparait aussi dans les reflets psychédéliques des guitares électriques 70's d'inspiration jazz fusion. L'alchimie d'Hugo s'exprime dans une musique métissée dynamique et émouvante, qui allie avec brio sonorités acoustiques et électriques, grooves traditionnels et électroniques.
Homme orchestre qui se lançait en 2011 avec I Don’t Want To Be An Emperor, il poursuit sa quête sonore en dehors du temps et de l'espace, fusionnant les genres et jouant avec les émotions.
C'est en Septembre 2013 grâce à son EP Leave Me Alone que nous découvrions Hugo Kant, producteur et musicien marseillais qui s'inscrit dans la lignée des prestigieux Troublemakers, Chinese Man ou La Fine Equipe, tous originaires de l'emblématique citée phocéenne. Ces deux titres, qui télescopaient ambiances hip-hop, trip-hop, electro et dub, allaient aboutir un an plus tard à la sortie de son second LP, The Point Of No Return.
Ce dernier est aujourd'hui suivi d'un nouvel opus baptisé Out Of Time, paru le 20 Mai dernier sur Bellring. Le compositeur multi-instrumentiste y poursuit son ouverture à d'autres styles, intégrant comme souvent des notes de musique classique, jazz et world à des instrumentations finement ciselées au caractère cinématographique marqué. Quentin Le Roux fait une fois de plus appel à la fidèle Astrid Engberg, qui apparaissait déjà aux côtés de Kathrin DeBoer (Belleruche) dans l'effort précédent. La danoise intervient ici dans la sublime ballade "Clouds", un moment suspendu où sa voix soul flirte avec une sitar et une flute bansuri aux accents jazzy. Si la chanteuse n'intervient que dans cet unique morceau, le chant est pourtant bel et bien omniprésent dans le disque, surgissant au gré de samples vocaux découpés et retravaillés, empruntés au chant lyrique mais surtout au folklore indien.
Véritable leitmotiv d'Out Of Time, l'Inde est audible à travers ses voix hypnotiques et ses instruments typiques, mais transparait aussi dans les reflets psychédéliques des guitares électriques 70's d'inspiration jazz fusion. L'alchimie d'Hugo s'exprime dans une musique métissée dynamique et émouvante, qui allie avec brio sonorités acoustiques et électriques, grooves traditionnels et électroniques.
Homme orchestre qui se lançait en 2011 avec I Don’t Want To Be An Emperor, il poursuit sa quête sonore en dehors du temps et de l'espace, fusionnant les genres et jouant avec les émotions.
vendredi 19 mai 2017
Hidden Orchestra - Still (Single) (Tru Thoughts) glockenspiel
Hidden Orchestra - Still (Single) (Tru Thoughts)
C'est aujourd'hui, sur le label de Brighton Tru Thoughts, que paraît le single "Still", extrait du troisième album Dawn Chorus de l'écossais Joe Acheson alias The Hidden Orchestra, prévu pour le 16 Juin 2017. Construit à partir d'une impressionnante collection de chants d'oiseaux et de field recordings que l'artiste a captés méthodiquement, à travers toute l'Angleterre et même au de-là, durant des années, l'album aligne une série de compositions très personnelles, gorgées de lyrisme et d'émotions, où interagissent ces échantillons empruntés à la Nature avec des nappes de synthés hypnotiques, des lignes de basse envoutantes, des rythmiques de batterie et de percussions saisissantes. S'y écoutent aussi les sonorités plus boisées du doudouk, de la clarinette et du violoncelle puis celles, plus aériennes et métalliques, de la harpe électrique, du piano ou du glockenspiel.
Dans sa nouvelle pièce "Still" à l'ambiance jazz-prog/post-rock, le Hidden Orchestra, (formation imaginaire dont les instruments sont enregistrés séparément par une pléiade de musiciens d'horizons divers, puis combinés par Joe en studio) a convié le Clarinet Factory, quartet tchèque qui apporte ses couleurs singulières à une texture orchestrale sombre, grandiose et vibrante. Le titre évolue progressivement vers un point d'orgue où toutes les couches instrumentales et sonores se superposent, mises en tension par une rythmique puissante et tranchante... Un titre qui dénote une musique au fort potentiel cinématographique, surtout lorsque l'on écoute sa "No Drums Version".
C'est aujourd'hui, sur le label de Brighton Tru Thoughts, que paraît le single "Still", extrait du troisième album Dawn Chorus de l'écossais Joe Acheson alias The Hidden Orchestra, prévu pour le 16 Juin 2017. Construit à partir d'une impressionnante collection de chants d'oiseaux et de field recordings que l'artiste a captés méthodiquement, à travers toute l'Angleterre et même au de-là, durant des années, l'album aligne une série de compositions très personnelles, gorgées de lyrisme et d'émotions, où interagissent ces échantillons empruntés à la Nature avec des nappes de synthés hypnotiques, des lignes de basse envoutantes, des rythmiques de batterie et de percussions saisissantes. S'y écoutent aussi les sonorités plus boisées du doudouk, de la clarinette et du violoncelle puis celles, plus aériennes et métalliques, de la harpe électrique, du piano ou du glockenspiel.
Dans sa nouvelle pièce "Still" à l'ambiance jazz-prog/post-rock, le Hidden Orchestra, (formation imaginaire dont les instruments sont enregistrés séparément par une pléiade de musiciens d'horizons divers, puis combinés par Joe en studio) a convié le Clarinet Factory, quartet tchèque qui apporte ses couleurs singulières à une texture orchestrale sombre, grandiose et vibrante. Le titre évolue progressivement vers un point d'orgue où toutes les couches instrumentales et sonores se superposent, mises en tension par une rythmique puissante et tranchante... Un titre qui dénote une musique au fort potentiel cinématographique, surtout lorsque l'on écoute sa "No Drums Version".
Paz - Paz Are Back (BBE Records)
Paz - Paz Are Back (BBE Records)
Enregistré au début des années 80 sur Spotlight Records, ce second opus du collectif londonien Paz est considéré comme un petit chef d'oeuvre par la critique et les amateurs de sonorités jazz/funk. Intitulé Paz Are Back, ce 'total classic' comme l'affirme Gilles Peterson se compose de 9 titres aux saveurs 70's, et ce n'est pas pour rien qu'il a tapé dans l'oreille de BBE Records, qui s'est proposé de le rééditer dans une version remasterisée au packaging d'origine. Emaillé de nuances latines qui sont l'une de ses marques de fabrique, Paz fut fondé en 1972 et mené d'une main de maître par l'excellent vibraphoniste Dick Crouch, également compositeur et arrangeur.
Ce dernier a su s'entourer de la fine fleur du jazz britannique, s'illustrent ici à ses côtés, le claviériste Geoff Castle (George Coleman, Ian Dury et Georgie Fame, ...), le saxophoniste Ray Warleigh (Dusty Springfield, Marianne Faithfull, Scott Walker et Stevie Wonder, ...), le guitariste Ed Speight (The Blockheads, ...), le bassiste Ron Mathewson (Ronnie Scott, Stan Getz, Joe Henderson, Ben Webster et Bill Evans) et le batteur Frank Gibson (Leo Sayer, David Essex, ...). Tous ont participé activement à l'écriture de Paz Are Back dans lequel on notera deux reprises de taille, celle du festif "The Everywhere Calypso" de Sonny Rollins et du standard "Dancing In The Dark" (immortalisé en 1958 par Cannonball Adderley dans son mythique Somethin' Else) interprété d'une manière inédite et plutôt amusante.
A l'heure où le jazz-fusion n'était pas encore à la mode, Paz a su capter et restituer avec virtuosité un tas d'influences, usant avec brio d'instruments électrifiés et d'une large palette de percussions (ce qui participa d'ailleurs à lui donner cette touche world si accrocheuse), passant avec succès la douloureuse épreuve du temps... Epreuve qui creuse la différence entre un bon disque et un classique indémodable!
Enregistré au début des années 80 sur Spotlight Records, ce second opus du collectif londonien Paz est considéré comme un petit chef d'oeuvre par la critique et les amateurs de sonorités jazz/funk. Intitulé Paz Are Back, ce 'total classic' comme l'affirme Gilles Peterson se compose de 9 titres aux saveurs 70's, et ce n'est pas pour rien qu'il a tapé dans l'oreille de BBE Records, qui s'est proposé de le rééditer dans une version remasterisée au packaging d'origine. Emaillé de nuances latines qui sont l'une de ses marques de fabrique, Paz fut fondé en 1972 et mené d'une main de maître par l'excellent vibraphoniste Dick Crouch, également compositeur et arrangeur.
Ce dernier a su s'entourer de la fine fleur du jazz britannique, s'illustrent ici à ses côtés, le claviériste Geoff Castle (George Coleman, Ian Dury et Georgie Fame, ...), le saxophoniste Ray Warleigh (Dusty Springfield, Marianne Faithfull, Scott Walker et Stevie Wonder, ...), le guitariste Ed Speight (The Blockheads, ...), le bassiste Ron Mathewson (Ronnie Scott, Stan Getz, Joe Henderson, Ben Webster et Bill Evans) et le batteur Frank Gibson (Leo Sayer, David Essex, ...). Tous ont participé activement à l'écriture de Paz Are Back dans lequel on notera deux reprises de taille, celle du festif "The Everywhere Calypso" de Sonny Rollins et du standard "Dancing In The Dark" (immortalisé en 1958 par Cannonball Adderley dans son mythique Somethin' Else) interprété d'une manière inédite et plutôt amusante.
A l'heure où le jazz-fusion n'était pas encore à la mode, Paz a su capter et restituer avec virtuosité un tas d'influences, usant avec brio d'instruments électrifiés et d'une large palette de percussions (ce qui participa d'ailleurs à lui donner cette touche world si accrocheuse), passant avec succès la douloureuse épreuve du temps... Epreuve qui creuse la différence entre un bon disque et un classique indémodable!
jeudi 18 mai 2017
Jose Marquez - Mali Blues (Tribe Records)
Jose Marquez - Mali Blues (Tribe Records)
Réalisant une fusion électrisante mêlant sonorités afro et rythmes électro, le Dj/producteur de LA, Jose Marquez nous présente son excellent "Mali Blues", un titre rendant hommage au blues malien, mix édifiant entre folklore ouest-africain et musique du diable, apparue dans les champs de coton du sud des Etats-Unis au XIX° siècle.
Imprégné depuis tout jeune par les cultures afro-latines et caribéennes, puis intrigué plus tard par les possibilités infinies de la MAO, José a su allier avec succès couleurs world et maîtrise du dancefloor, débarquant sur la scène house en 2010 avec des remixes et des édits inédits de Célia Cruz, Nina Simone, Oumou Sangare et bien d'autres...
Rapidement repéré, il diffuse son concept via les prestigieuses plateformes que sont Tribe Records, Djoon Experience, Vega Records, Wonderwheel Recording, Yoruba Records (mené d'une main de maître par le sorcier Osunlade) et plus récemment par l'immense Fania Records, véritable référence en matière de salsa durant les années 60 et 70.
C'est à Paris que l'excellent Zepherin Saint, par l'intermédiaire de son british Tribe Records, organisa une rencontre entre Marquez et des musiciens maliens... La suite de l'histoire on la connaît, c'est le somptueux "Mali Blues" avec ses guitares mandingues et sa cadence deep-house... On espère que leur collaboration ne s'arrêtera pas là!
Les amateurs du dernier opus de Ludovic Navarre alias St Germain seront séduits.
Imprégné depuis tout jeune par les cultures afro-latines et caribéennes, puis intrigué plus tard par les possibilités infinies de la MAO, José a su allier avec succès couleurs world et maîtrise du dancefloor, débarquant sur la scène house en 2010 avec des remixes et des édits inédits de Célia Cruz, Nina Simone, Oumou Sangare et bien d'autres...
Rapidement repéré, il diffuse son concept via les prestigieuses plateformes que sont Tribe Records, Djoon Experience, Vega Records, Wonderwheel Recording, Yoruba Records (mené d'une main de maître par le sorcier Osunlade) et plus récemment par l'immense Fania Records, véritable référence en matière de salsa durant les années 60 et 70.
C'est à Paris que l'excellent Zepherin Saint, par l'intermédiaire de son british Tribe Records, organisa une rencontre entre Marquez et des musiciens maliens... La suite de l'histoire on la connaît, c'est le somptueux "Mali Blues" avec ses guitares mandingues et sa cadence deep-house... On espère que leur collaboration ne s'arrêtera pas là!
Les amateurs du dernier opus de Ludovic Navarre alias St Germain seront séduits.
JEPE - Neo Boheme (Perce Records)
JEPE - Neo Boheme (Perce Records)
C'est en 1994 à Aveiro que le portugais João Silva alias JEPE amorce sa carrière de DJ, œuvrant d'abord en radio puis en club. Il forme plus tard le duo Johnwaynes publiant ses productions sur des labels au rayonnement international, comme Circle Music, Let’s Play House ou encore Cécille Records. Aujourd'hui basé à Berlin, il poursuit sa carrière en solo, nous offrant via les prestigieuses plateformes Get Physical, Brown Eyed Boyz, Beef Records et Blossom Kollektiv (sa propre maison de disques) un son électronique résolument sombre et underground, flirtant avec les sonorités techno et house.
Il nous présente pour la première fois chez Perce Records l'EP Neo Boheme. Fruit d'une collaboration avec son compatriote Joao Simoes alias Juaau, il se compose d'un "Earthumental Rise Mix" du titre éponyme et d'une composition originale baptisée "Erwachen".
En ouverture, l'hypnotique "Neo Boheme JEPE & Juaau Earthumental Rise Mix" dessine les contours d'un groove entraînant et profond, marqué par le bourdonnement d'une ligne de basse entêtante et des nappes de voix inquiétantes.
L'édifiant "Erwachen" est quant à lui plus progressif, il affiche des tons plus chauds et une sensibilité techno clairement héritée de Détroit. L'atmosphère, bien que soutenue par une bass drum ronflante, est propice à l'évasion, à la divagation et au lâcher-prise.
C'est en 1994 à Aveiro que le portugais João Silva alias JEPE amorce sa carrière de DJ, œuvrant d'abord en radio puis en club. Il forme plus tard le duo Johnwaynes publiant ses productions sur des labels au rayonnement international, comme Circle Music, Let’s Play House ou encore Cécille Records. Aujourd'hui basé à Berlin, il poursuit sa carrière en solo, nous offrant via les prestigieuses plateformes Get Physical, Brown Eyed Boyz, Beef Records et Blossom Kollektiv (sa propre maison de disques) un son électronique résolument sombre et underground, flirtant avec les sonorités techno et house.
Il nous présente pour la première fois chez Perce Records l'EP Neo Boheme. Fruit d'une collaboration avec son compatriote Joao Simoes alias Juaau, il se compose d'un "Earthumental Rise Mix" du titre éponyme et d'une composition originale baptisée "Erwachen".
En ouverture, l'hypnotique "Neo Boheme JEPE & Juaau Earthumental Rise Mix" dessine les contours d'un groove entraînant et profond, marqué par le bourdonnement d'une ligne de basse entêtante et des nappes de voix inquiétantes.
L'édifiant "Erwachen" est quant à lui plus progressif, il affiche des tons plus chauds et une sensibilité techno clairement héritée de Détroit. L'atmosphère, bien que soutenue par une bass drum ronflante, est propice à l'évasion, à la divagation et au lâcher-prise.
mercredi 17 mai 2017
4 To The Floor presents Sub-Urban Records (4 To The Floor Records)
4 To The Floor presents Sub-Urban Records (4 To The Floor Records)
Fondé à New-York à la fin des années 80, Sub-Urban Records demeure l'un des labels les plus importants de la scène house et garage aux US. Poursuivant l'oeuvre du légendaire Fouth Floor Records, déjà piloté par le pionnier Tommy Musto, il a réuni des artistes majeurs dont les productions influencent encore aujourd'hui les nouveaux acteurs de cette culture underground désormais placée sous le feu des projecteurs. Key to Life, Lee Genesis, Platinum Doll, Jazz-N-Groove, Deep Zone, Boris Dlugosch, B.O.P., Todd Terry’s All Stars et Federal Hill ont fait parti de son précieux catalogue vocal/soulful house et certains d'entre eux se retrouvent à nouveau côte à côte, grâce à l'entremetteur Luke Solomon, dans une collection livrée par le récent 4 To The Floor Records, qui entend ainsi continuer à rendre hommage aux maisons de disque et à leurs piliers ayant contribué à écrire l'histoire de la house music. En plus de l'héritage légué par Sub-Urban, 4 To The Floor presents Sub-Urban Records compile des titres et des remixes de figures emblématiques du circuit actuel comme Mike Dunn, Sandy Rivera et Matthias Heilbronn.
On retiendra l'excellent "Free Me", une co-production de Dennis Ferrer remixée par Kerri Chandler, ou l'immense "Piece Of Mind" de Next Phase, d'où s'échappe le groove caractéristique de Basement Boys.
Fondé à New-York à la fin des années 80, Sub-Urban Records demeure l'un des labels les plus importants de la scène house et garage aux US. Poursuivant l'oeuvre du légendaire Fouth Floor Records, déjà piloté par le pionnier Tommy Musto, il a réuni des artistes majeurs dont les productions influencent encore aujourd'hui les nouveaux acteurs de cette culture underground désormais placée sous le feu des projecteurs. Key to Life, Lee Genesis, Platinum Doll, Jazz-N-Groove, Deep Zone, Boris Dlugosch, B.O.P., Todd Terry’s All Stars et Federal Hill ont fait parti de son précieux catalogue vocal/soulful house et certains d'entre eux se retrouvent à nouveau côte à côte, grâce à l'entremetteur Luke Solomon, dans une collection livrée par le récent 4 To The Floor Records, qui entend ainsi continuer à rendre hommage aux maisons de disque et à leurs piliers ayant contribué à écrire l'histoire de la house music. En plus de l'héritage légué par Sub-Urban, 4 To The Floor presents Sub-Urban Records compile des titres et des remixes de figures emblématiques du circuit actuel comme Mike Dunn, Sandy Rivera et Matthias Heilbronn.
On retiendra l'excellent "Free Me", une co-production de Dennis Ferrer remixée par Kerri Chandler, ou l'immense "Piece Of Mind" de Next Phase, d'où s'échappe le groove caractéristique de Basement Boys.
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