C'est entouré d'un casting exceptionnel que l'accordéoniste Marc Berthoumieux nous présente son dernier opus baptisé Le Bal Des Mondes. Influencé par les rythmes, les couleurs et les sonorités d'ici et d'ailleurs, le compositeur savoyard propose à l'auditeur un tour du monde en 14 compositions inspirées et délicieusement romancées, domestiquant avec maestria et tendresse, la liberté et le raffinement du jazz, pour mieux le combiner à la force mélodique de la pop et à la profondeur des folklores marquant notre imaginaire collectif. S'y télescopent joyeusement les traditions issues des Amériques et d'Afrique du nord, d'Europe et des Caraïbes... dans une célébration de la rencontre et du partage. Si un brin de nostalgie se dégage de ce sublime Bal des Mondes, notamment lorsque la voix de Claude Nougaro résonne dans la chanson "Fleur Bleue", c'est surtout la chaleur des arrangements et la subtilité du jeu des musiciens qui marquent les esprits. Secondé par sa garde rapprochée formée par Giovanni Mirabassi au piano, Louis Winsberg à la guitare, Laurent Vernerey à la basse et Stéphane Huchard à la batterie, Marc s'est également adjoint les services d'invités prestigieux parmi lesquels figurent le pianiste Jean-Pierre Como, le percussionniste Mino Cinélu ou encore l'emblématique chef d'orchestre et saxophoniste, Pierre Bertrand...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 11 décembre 2018
Marc Berthoumieux - Le Bal Des Mondes (Sous La Ville/Absilone/Socadisc)
Marc Berthoumieux - Le Bal Des Mondes (Sous La Ville/Absilone/Socadisc)
C'est entouré d'un casting exceptionnel que l'accordéoniste Marc Berthoumieux nous présente son dernier opus baptisé Le Bal Des Mondes. Influencé par les rythmes, les couleurs et les sonorités d'ici et d'ailleurs, le compositeur savoyard propose à l'auditeur un tour du monde en 14 compositions inspirées et délicieusement romancées, domestiquant avec maestria et tendresse, la liberté et le raffinement du jazz, pour mieux le combiner à la force mélodique de la pop et à la profondeur des folklores marquant notre imaginaire collectif. S'y télescopent joyeusement les traditions issues des Amériques et d'Afrique du nord, d'Europe et des Caraïbes... dans une célébration de la rencontre et du partage. Si un brin de nostalgie se dégage de ce sublime Bal des Mondes, notamment lorsque la voix de Claude Nougaro résonne dans la chanson "Fleur Bleue", c'est surtout la chaleur des arrangements et la subtilité du jeu des musiciens qui marquent les esprits. Secondé par sa garde rapprochée formée par Giovanni Mirabassi au piano, Louis Winsberg à la guitare, Laurent Vernerey à la basse et Stéphane Huchard à la batterie, Marc s'est également adjoint les services d'invités prestigieux parmi lesquels figurent le pianiste Jean-Pierre Como, le percussionniste Mino Cinélu ou encore l'emblématique chef d'orchestre et saxophoniste, Pierre Bertrand...
C'est entouré d'un casting exceptionnel que l'accordéoniste Marc Berthoumieux nous présente son dernier opus baptisé Le Bal Des Mondes. Influencé par les rythmes, les couleurs et les sonorités d'ici et d'ailleurs, le compositeur savoyard propose à l'auditeur un tour du monde en 14 compositions inspirées et délicieusement romancées, domestiquant avec maestria et tendresse, la liberté et le raffinement du jazz, pour mieux le combiner à la force mélodique de la pop et à la profondeur des folklores marquant notre imaginaire collectif. S'y télescopent joyeusement les traditions issues des Amériques et d'Afrique du nord, d'Europe et des Caraïbes... dans une célébration de la rencontre et du partage. Si un brin de nostalgie se dégage de ce sublime Bal des Mondes, notamment lorsque la voix de Claude Nougaro résonne dans la chanson "Fleur Bleue", c'est surtout la chaleur des arrangements et la subtilité du jeu des musiciens qui marquent les esprits. Secondé par sa garde rapprochée formée par Giovanni Mirabassi au piano, Louis Winsberg à la guitare, Laurent Vernerey à la basse et Stéphane Huchard à la batterie, Marc s'est également adjoint les services d'invités prestigieux parmi lesquels figurent le pianiste Jean-Pierre Como, le percussionniste Mino Cinélu ou encore l'emblématique chef d'orchestre et saxophoniste, Pierre Bertrand...
Diego Imbert - Urban (Trebim Music/L'Autre Distribution)
Diego Imbert - Urban (Trebim Music/L'Autre Distribution)
C'est à la contrebasse que le parisien Diego Imbert s'illustrait il y a peu, aux côtés de Sylvain Boeuf et Michel Perez dans Triple Entente (2016), d'André Ceccarelli et Enrico Pieranunzi dans Tribute to Charlie Haden (2017) et Monsieur Claude (A travel with Claude Debussy) (2018). Revenant à ses premières amours, il renoue dans son nouvel opus très justement baptisé Urban, avec la basse électrique de sa jeunesse, y exprimant un jazz musclé et dynamique au groove hypnotique et fédérateur, inspiré des musiques afro-américaines des années 70. Réalisé par Eric Legnini, le disque nous livre 8 compositions évocatrices aux sonorités urbaines électrisantes et cuivrées, rappelant parfois la période électrique de Miles Davis ("Urban") ou la fusion jazz-funk de Weather Report ("Bridges"). Gorgés de soul, les titres "Delayed", "Werewolf" et "Moovies" s'alignent avec des moments new-orléans comme "Marchin'", bossa nova comme "Twins" et même afro-caribéens comme le chaloupé "Brixton Market". Entouré de ces fidèles acolytes David El-Malek au sax ténor, Quentin Ghomeri à la trompette et Franck Agulhon à la batterie, Diego a pour l'occasion gonflé la voilure de son quartet en allant embaucher deux souffleurs supplémentaires, l’incontournable Pierrick Pedron au saxophone alto et Bastien Ballaz au trombone, il est également allé chercher le claviériste Pierre-Alain Goualch qui s'illustre remarquablement au Fender Rhodes.
C'est à la contrebasse que le parisien Diego Imbert s'illustrait il y a peu, aux côtés de Sylvain Boeuf et Michel Perez dans Triple Entente (2016), d'André Ceccarelli et Enrico Pieranunzi dans Tribute to Charlie Haden (2017) et Monsieur Claude (A travel with Claude Debussy) (2018). Revenant à ses premières amours, il renoue dans son nouvel opus très justement baptisé Urban, avec la basse électrique de sa jeunesse, y exprimant un jazz musclé et dynamique au groove hypnotique et fédérateur, inspiré des musiques afro-américaines des années 70. Réalisé par Eric Legnini, le disque nous livre 8 compositions évocatrices aux sonorités urbaines électrisantes et cuivrées, rappelant parfois la période électrique de Miles Davis ("Urban") ou la fusion jazz-funk de Weather Report ("Bridges"). Gorgés de soul, les titres "Delayed", "Werewolf" et "Moovies" s'alignent avec des moments new-orléans comme "Marchin'", bossa nova comme "Twins" et même afro-caribéens comme le chaloupé "Brixton Market". Entouré de ces fidèles acolytes David El-Malek au sax ténor, Quentin Ghomeri à la trompette et Franck Agulhon à la batterie, Diego a pour l'occasion gonflé la voilure de son quartet en allant embaucher deux souffleurs supplémentaires, l’incontournable Pierrick Pedron au saxophone alto et Bastien Ballaz au trombone, il est également allé chercher le claviériste Pierre-Alain Goualch qui s'illustre remarquablement au Fender Rhodes.
Pj5 - I Told The Little Bird (Jazz&People/Pias)
Pj5 - I Told The Little Bird (Jazz&People/Pias)
S'ouvrant avec le très méditatif "Cycles (The Egg)", l'album I Told The Little Bird nous délivre un jazz pluriel surprenant et décomplexé, riche d'un tas d'influences allant de la scène new-yorkaise, du free jazz et de l'école scandinave, au rock pour metalleux. S'en dégage également une sensibilité folk notable et des sonorités pop teintées d'electro très actuelles, le tout participe à élaborer une matière sonore brute et insolite, une fusion s'exprimant aussi bien dans la violence que dans le calme et la contemplation. Le disque, composé de 11 titres denses, inspirés et profonds, nous est servi par la jeune formation parisienne Pj5, menée depuis 2010 par le guitariste et compositeur Paul Jarret, entouré de ses acolytes Maxence Ravelomanantsoa au saxophone ténor, Léo Pellet au trombone, Alexandre Perrot à la contrebasse et Ariel Tessier à la batterie. La voix de la chanteuse suédoise Isabel Sörling, cristalline et aérienne, survole avec grâce le rugissement des guitares et le vrombissements des cuivres que le Fender Rhodes de Jozef Dumoulin accompagne avec l'étrangeté de ses distorsions. Entre moments paisibles et passages électrisants, I Told The Little Bird souligne de manière singulière la complexité, la gravité et l'urgence d'une époque, marquée par de profonds dérèglements.
S'ouvrant avec le très méditatif "Cycles (The Egg)", l'album I Told The Little Bird nous délivre un jazz pluriel surprenant et décomplexé, riche d'un tas d'influences allant de la scène new-yorkaise, du free jazz et de l'école scandinave, au rock pour metalleux. S'en dégage également une sensibilité folk notable et des sonorités pop teintées d'electro très actuelles, le tout participe à élaborer une matière sonore brute et insolite, une fusion s'exprimant aussi bien dans la violence que dans le calme et la contemplation. Le disque, composé de 11 titres denses, inspirés et profonds, nous est servi par la jeune formation parisienne Pj5, menée depuis 2010 par le guitariste et compositeur Paul Jarret, entouré de ses acolytes Maxence Ravelomanantsoa au saxophone ténor, Léo Pellet au trombone, Alexandre Perrot à la contrebasse et Ariel Tessier à la batterie. La voix de la chanteuse suédoise Isabel Sörling, cristalline et aérienne, survole avec grâce le rugissement des guitares et le vrombissements des cuivres que le Fender Rhodes de Jozef Dumoulin accompagne avec l'étrangeté de ses distorsions. Entre moments paisibles et passages électrisants, I Told The Little Bird souligne de manière singulière la complexité, la gravité et l'urgence d'une époque, marquée par de profonds dérèglements.
vendredi 7 décembre 2018
More Ghost Than Man - Everything Impossible Is Far Away (8D Industries)
More Ghost Than Man - Everything Impossible Is Far Away (8D Industries)
Après nous avoir livré sur Westerns With The Sound Off, son titre "The Courage To Lie To A Dying Man", le producteur de Nashville Terry Grant nous revient via 8D Industries avec Everything Impossible Is Far Away, recueil de 9 compositions dark ambient aux nappes électroniques noisy, habillant des scènes de films imaginaires aux atmosphères oppressantes et aux intrigues mystérieuses. Influencé par les travaux des tauliers, Cliff Martinez, Ennio Morricone et Vangelis, More Ghost Than Man exprime ici son obsession pour le cinéma, une obsession qu'il cultive depuis qu'il a vu pour la toute première fois le classique d'anticipation, Blade Runner. La manière dont la musique et les sons l'ont immergé dans le scénario est aujourd'hui une source d'inspiration intarissable pour lui. Tout au long de son opus aux tonalités IDM, Terry joue ainsi avec les sonorités chill, drone, electronica, trip-hop, glitch et industriel, obtenues par tripatouillage d'instruments et modulations de field recordings... Une expérience singulière à vivre !
Après nous avoir livré sur Westerns With The Sound Off, son titre "The Courage To Lie To A Dying Man", le producteur de Nashville Terry Grant nous revient via 8D Industries avec Everything Impossible Is Far Away, recueil de 9 compositions dark ambient aux nappes électroniques noisy, habillant des scènes de films imaginaires aux atmosphères oppressantes et aux intrigues mystérieuses. Influencé par les travaux des tauliers, Cliff Martinez, Ennio Morricone et Vangelis, More Ghost Than Man exprime ici son obsession pour le cinéma, une obsession qu'il cultive depuis qu'il a vu pour la toute première fois le classique d'anticipation, Blade Runner. La manière dont la musique et les sons l'ont immergé dans le scénario est aujourd'hui une source d'inspiration intarissable pour lui. Tout au long de son opus aux tonalités IDM, Terry joue ainsi avec les sonorités chill, drone, electronica, trip-hop, glitch et industriel, obtenues par tripatouillage d'instruments et modulations de field recordings... Une expérience singulière à vivre !
jeudi 6 décembre 2018
Javier Carballo, Carlos Sanchez - M Flight EP (Blind Vision)
Javier Carballo, Carlos Sanchez - M Flight EP (Blind Vision)
Le 16 Novembre dernier, les deux poids lourds de la scène électronique underground, Javier Carballo (Overall Music Limited) et Carlos Sanchez (LOWWAXX), nous livraient sur le label londonien Blind Vision leur EP M Flight, 3 productions minimal tech et tech house absolument captivantes et entêtantes, accompagnées d'un remix hypnotique du parisien Terence:Terri!, patron de La Vie En Rose.
Le 16 Novembre dernier, les deux poids lourds de la scène électronique underground, Javier Carballo (Overall Music Limited) et Carlos Sanchez (LOWWAXX), nous livraient sur le label londonien Blind Vision leur EP M Flight, 3 productions minimal tech et tech house absolument captivantes et entêtantes, accompagnées d'un remix hypnotique du parisien Terence:Terri!, patron de La Vie En Rose.
Anchorsong - Ancestors (Single) (Tru Thoughts)
Anchorsong - Ancestors (Single) (Tru Thoughts)
Succédant au single "Testimony" extrait du nouvel opus Cohesion d'Anchorsong, paru fin Octobre sur Tru Thoughts, "Ancestors" contribue à nous faire entrer dans le nouvel univers musicale empreint de folklores indiens du producteur japonais, qui a choisi, dans cette composition entêtante, de faire la part belle aux cordes et notamment à celles de sa guitare électrique. Utilisant la technique du pizzicato (cordes pincées) et répétant des riffs courts sur une rythmique de percussions traditionnelles mises en boucle, il élabore une mélodie hypnotique et entraînante qui n'est pas sans rappeler l'univers électronique du musicien canadien Champion, dans son excellent "Nngg" tiré de l'album Chill'em all. D'autres cordes, cette fois-ci frottées, viennent napper l'ensemble du morceau, avec quelques accords de claviers et la douce sonorité des steel drums.
Le single est enrichie d'un éblouissant remix house de "Testimony" orchestré par le duo de Wolverhampton, Letherette (Richard Roberts et Andrew Harber), il nous est proposé en format "radio edit" mais également dans sa version longue.
Succédant au single "Testimony" extrait du nouvel opus Cohesion d'Anchorsong, paru fin Octobre sur Tru Thoughts, "Ancestors" contribue à nous faire entrer dans le nouvel univers musicale empreint de folklores indiens du producteur japonais, qui a choisi, dans cette composition entêtante, de faire la part belle aux cordes et notamment à celles de sa guitare électrique. Utilisant la technique du pizzicato (cordes pincées) et répétant des riffs courts sur une rythmique de percussions traditionnelles mises en boucle, il élabore une mélodie hypnotique et entraînante qui n'est pas sans rappeler l'univers électronique du musicien canadien Champion, dans son excellent "Nngg" tiré de l'album Chill'em all. D'autres cordes, cette fois-ci frottées, viennent napper l'ensemble du morceau, avec quelques accords de claviers et la douce sonorité des steel drums.
Le single est enrichie d'un éblouissant remix house de "Testimony" orchestré par le duo de Wolverhampton, Letherette (Richard Roberts et Andrew Harber), il nous est proposé en format "radio edit" mais également dans sa version longue.
Original Loser - Defeated EP (Supine Recordings)
Original Loser - Defeated EP (Supine Recordings)
Après Winning Is The New Losing/ We Just Ran Out Of Time, première réalisation plutôt bien accueillie par la profession, Original Loser revient sur Supine Recordings avec Defeated, EP de 3 productions deep-house sophistiquées et hypnotiques, alignant des ambiances chill immersives aux harmonies gorgées d'émotions. Les sonorités soulful de "Sentiment" et "Glimmer", rythmées par un groove accrocheur et entraînant, s'acidifient dans "Defeated", qui arbore une ligne de basse virale, faisant écho à l'héritage de la chicago house.
Un bien bel effort!
Après Winning Is The New Losing/ We Just Ran Out Of Time, première réalisation plutôt bien accueillie par la profession, Original Loser revient sur Supine Recordings avec Defeated, EP de 3 productions deep-house sophistiquées et hypnotiques, alignant des ambiances chill immersives aux harmonies gorgées d'émotions. Les sonorités soulful de "Sentiment" et "Glimmer", rythmées par un groove accrocheur et entraînant, s'acidifient dans "Defeated", qui arbore une ligne de basse virale, faisant écho à l'héritage de la chicago house.
Un bien bel effort!
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