"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
jeudi 5 janvier 2017
Fresh Sounds From Les Chroniques de Hiko (Dec.16 Week 05)
This upload features tracks from recent reviews covered in my blog Les Chroniques de Hiko...
Artits in order of appearance:
Aïda & Babak
Joona Toivanen
Vosper
Memoryman & Rogue D
Swedish House Mafia (Mirco Caruso Edit)
Sandy Rivera
Chris Lorenzo
Danvers
Midland
Black Legend
Jimmy Scott
Girafe & Bruno Girard
Léa Castro
Sleepin' Giantz (DieMantie Remix)
Moonchild
Toronto Art Ensemble
Battle Of Santiago
Richard Galliano - New Jazz Musette (Ponderosa/Pias)
Richard Galliano - New Jazz Musette (Ponderosa/Pias)
L'accordéon était à l'honneur fin 2016 avec Les Racines du Ciel de Frédéric Viale, il le sera aussi en ce début d'année 2017 avec le double album intitulé New Jazz Musette, du monstre sacré Richard Galliano . Afin de marquer les 30 ans d'une carrière bien remplie, la référence incontournable de l'accordéon - aussi bien à l'aise dans le jazz que dans la chanson, dans la musique classique (Bach sorti sur le prestigieux Deutsche Grammophon) que dans les rythmes brésiliens ou argentins - nous offre un aperçu du chemin parcouru depuis l'impulsion du maître Astor Piazzola. Ce que ce dernier fit au tango, Richard l'appliqua à la musette contre vents et marées, malgré les réticences et les à priori. Aujourd'hui comme à ses débuts, le musicien cannois s'entoure de la formation type du jazz-musette, un quartet composé de la trinité guitare-contrebasse-batterie. Il convie pour l'occasion ses fidèles acolytes, figures emblématiques du jazz hexagonal, le bassiste Philippe Aerts, le guitariste Sylvain Luc et le batteur André Ceccareli. Des complices de haut vol qui évoluent avec une spontanéité et une facilité déconcertante dans son monde musical varié et fédérateur.
Venant tout juste de souffler sa 66ième bougie, il était important pour lui de revisiter le répertoire new musette qu'il partagea au fil des années avec des sommités de la scène jazz internationale telles que Phillip Catherine, Aldo Romano, Biréli Lagrène, Jean-Marc Jafet, Daniel Humair, Michel Portal, Wynton Marsalis, Didier Lockwood, Toots Thielemans et j'en passe.
L'accordéoniste franco-italien qui fit ses classes au Conservatoire de Nice (où il obtint en 1969 le 1er prix d'excellence au trombone!) revient aussi sur un thème qu'il affectionne particulièrement: "Tango Pour Claude" composé pour son ami Claude Nougaro (RIP). Ailleurs, il aborde ses aventures avec Mino Cinelu, Gonzalo Rubalcaba et Charlie Haden à travers "Aurore", morceau extrait du disque Love Day datant de 2008.
Enregistrés en 3 jours, ces 18 titres expriment avec délicatesse, rondeur et légèreté toute la profondeur d'un artiste qui a su redoré le blason d'un instrument poussiéreux, intégrant les influences des vénérables Herbie Hancock, John Coltrane, Bill Evans et Chick Corea, écoutant les pionniers Marcel Azzola et Joss Baselli ou explorant les univers d'Edith Piaf, Jacques Brel, Barbara, Nino Rota, Chet Baker ou bien des illustres Tchaîkovsky, Ravel, Vivaldi et Mozart...
Se dégage aussi de ce New Jazz Musette une chaleur des suds qui lui sont si chers et notamment celui de la France. On notera à cet égard l'unique morceau inédit: "Nice Blues" dédié aux niçois touchés en plein cœur par l'attentat du 14 juillet 2016.
L'accordéon était à l'honneur fin 2016 avec Les Racines du Ciel de Frédéric Viale, il le sera aussi en ce début d'année 2017 avec le double album intitulé New Jazz Musette, du monstre sacré Richard Galliano . Afin de marquer les 30 ans d'une carrière bien remplie, la référence incontournable de l'accordéon - aussi bien à l'aise dans le jazz que dans la chanson, dans la musique classique (Bach sorti sur le prestigieux Deutsche Grammophon) que dans les rythmes brésiliens ou argentins - nous offre un aperçu du chemin parcouru depuis l'impulsion du maître Astor Piazzola. Ce que ce dernier fit au tango, Richard l'appliqua à la musette contre vents et marées, malgré les réticences et les à priori. Aujourd'hui comme à ses débuts, le musicien cannois s'entoure de la formation type du jazz-musette, un quartet composé de la trinité guitare-contrebasse-batterie. Il convie pour l'occasion ses fidèles acolytes, figures emblématiques du jazz hexagonal, le bassiste Philippe Aerts, le guitariste Sylvain Luc et le batteur André Ceccareli. Des complices de haut vol qui évoluent avec une spontanéité et une facilité déconcertante dans son monde musical varié et fédérateur.
Venant tout juste de souffler sa 66ième bougie, il était important pour lui de revisiter le répertoire new musette qu'il partagea au fil des années avec des sommités de la scène jazz internationale telles que Phillip Catherine, Aldo Romano, Biréli Lagrène, Jean-Marc Jafet, Daniel Humair, Michel Portal, Wynton Marsalis, Didier Lockwood, Toots Thielemans et j'en passe.
L'accordéoniste franco-italien qui fit ses classes au Conservatoire de Nice (où il obtint en 1969 le 1er prix d'excellence au trombone!) revient aussi sur un thème qu'il affectionne particulièrement: "Tango Pour Claude" composé pour son ami Claude Nougaro (RIP). Ailleurs, il aborde ses aventures avec Mino Cinelu, Gonzalo Rubalcaba et Charlie Haden à travers "Aurore", morceau extrait du disque Love Day datant de 2008.
Enregistrés en 3 jours, ces 18 titres expriment avec délicatesse, rondeur et légèreté toute la profondeur d'un artiste qui a su redoré le blason d'un instrument poussiéreux, intégrant les influences des vénérables Herbie Hancock, John Coltrane, Bill Evans et Chick Corea, écoutant les pionniers Marcel Azzola et Joss Baselli ou explorant les univers d'Edith Piaf, Jacques Brel, Barbara, Nino Rota, Chet Baker ou bien des illustres Tchaîkovsky, Ravel, Vivaldi et Mozart...
Se dégage aussi de ce New Jazz Musette une chaleur des suds qui lui sont si chers et notamment celui de la France. On notera à cet égard l'unique morceau inédit: "Nice Blues" dédié aux niçois touchés en plein cœur par l'attentat du 14 juillet 2016.
mercredi 4 janvier 2017
Papanosh - A Chiken in a Bottle (Yellow Bird/L'Autre Distribution)
Papanosh - A Chiken in a Bottle (Yellow Bird/L'Autre Distribution)
Je connaissais le crapaud glissé mystérieusement dans la fameuse bouteille de gniole, référence à la scène culte du film Les Bronzés Font du Ski, mais pas encore le poulet, c'est chose faite avec ce nouvel opus du quintet rouennais Papanosh intitulé A Chicken in a Bottle. Suite à son Oh Yeah Ho acclamé par le public et la critique, la formation jazz constituée en 2006 nous offre 8 compositions inédites et pétillantes souvent explosives, accompagnées d'une reprise vibrante de la ballade "Plain Gold Ring" écrite par George Stone et immortalisée jadis par la diva Nina Simone. Dominé par les claviers de Sébastien Palis (piano, orgue B3, wurlitzer) et les sonorités cuivrées du trompettiste Quentin Ghomari et du saxophoniste Raphaël Quenehen, ce nouveau projet largement orienté hard-bop nous balance son swing désarticulé et ses mélodies touchantes mais souvent brinquebalantes et bariolées, inspirées des aventures free jazz de Mingus, Dolphy ou du Art Ensemble of Chicago. La section rythmique menée par le batteur Jérémie Piazza et le contrebassiste Thibault Cellier déploie un groove captivant nous menant au gré de ses accélérations et décélérations dans des univers colorés aux frontières poreuses, où fricottent blues, jazz nocturne, notes bleues dissonantes et incandescentes, reflets latins et afro, parfum des balkans, fulgurance et virtuosité... Le tout avec audace et inventivité, dans un esprit festif et de partage !
Je connaissais le crapaud glissé mystérieusement dans la fameuse bouteille de gniole, référence à la scène culte du film Les Bronzés Font du Ski, mais pas encore le poulet, c'est chose faite avec ce nouvel opus du quintet rouennais Papanosh intitulé A Chicken in a Bottle. Suite à son Oh Yeah Ho acclamé par le public et la critique, la formation jazz constituée en 2006 nous offre 8 compositions inédites et pétillantes souvent explosives, accompagnées d'une reprise vibrante de la ballade "Plain Gold Ring" écrite par George Stone et immortalisée jadis par la diva Nina Simone. Dominé par les claviers de Sébastien Palis (piano, orgue B3, wurlitzer) et les sonorités cuivrées du trompettiste Quentin Ghomari et du saxophoniste Raphaël Quenehen, ce nouveau projet largement orienté hard-bop nous balance son swing désarticulé et ses mélodies touchantes mais souvent brinquebalantes et bariolées, inspirées des aventures free jazz de Mingus, Dolphy ou du Art Ensemble of Chicago. La section rythmique menée par le batteur Jérémie Piazza et le contrebassiste Thibault Cellier déploie un groove captivant nous menant au gré de ses accélérations et décélérations dans des univers colorés aux frontières poreuses, où fricottent blues, jazz nocturne, notes bleues dissonantes et incandescentes, reflets latins et afro, parfum des balkans, fulgurance et virtuosité... Le tout avec audace et inventivité, dans un esprit festif et de partage !
mardi 3 janvier 2017
4 To The Floor Volume 2 (ITH)
4 To The Floor Volume 02 (ITH)
En Septembre dernier paraissait chez Defected le 1er volume de la collection 4 To The Floor, rassemblant 53 titres house emblématiques des années 80 et 90, revisités, réédités ou remixés par la crème des producteurs actuels. Ce second volume présenté par ITH (acronyme de In The House) affilié à la célèbre écurie londonienne, poursuit son immersion dans le son old school et underground des pionniers comme Kerri Chandler et 'Little' Louie Vega tout en nous délivrant des pépites brulantes d'actualité d'artistes plus jeunes mais néanmoins incontournables, comme Crookers ou Red Rack'em. Parmi les 50 morceaux compilés dans cette mouture à paraître le 20 Janvier prochain, s'y côtoient aussi quelques Djs/producteurs infatigables que l'on retrouve régulièrement derrières les platines des clubs les plus en vue de la planète, je pense notamment à Dennis Ferrer, Osunlade, Quentin Harris, Shuya Okino ou Benji Candelario...
Une fois de plus, 4 To The Floor nous fait apprécier toute la richesse d'une house music indémodable, qui ne cesse de s'appuyer sur ses classiques pour bousculer les codes et aller de l'avant.
Rhoda Scott - We Free Queens (Sunset Records/L'Autre Distribution)
Rhoda Scott - We Free Queens (Sunset Records/L'Autre Distribution)
La légende vivante du jazz Rhoda Scott, véritable mythe et ambassadrice prestigieuse de l'orgue Hammond depuis près de 40 ans, s'apprête à publier chez Sunset Records son dernier opus intitulé We Free Queens, un disque produit par Stéphane Portet (directeur du célèbre club de jazz parisien Sunside/Sunset). Entourée de son Lady Quartet, composé depuis une rencontre sur scène au Sunset en 2007, des jeunes pousses Sophie Alour au saxophone ténor, Lisa Cat-Berro au saxophone alto et Julie Saury à la batterie, la 'Barefoot Lady' (femme aux pieds nus) fait groover au fil des 8 titres un swing classieux, teinté de rhythm'n'blues et marqué par les grandes heures du label Blue Note. Derrière ses claviers au timbre chaud et percutant, la pétillante Rhoda y aborde des compositions originales comme sa Valse à Charlotte ou Joke écrite par Sophie. Le quartet y explore aussi un des thèmes intemporels de la chanson française, le fameux Que reste-t-il de nos amours de l'illustre Charles Trenet. Ailleurs la formation s'aventure dans le répertoire sulfureux du 'Genius' Ray Charles avec son tube What I Say ainsi que dans celui des standards du jazz américain, avec One by One de Wayne Shorter.
L'organiste et chanteuse, aussi bien à l'aise avec la note bleue que dans la musique classique, blues et gospel, a joué aux côtés des plus grands, de George Benson à Count Basie en passant par Ella Fitzgerald. Elle nous offre à 78 ans un disque généreux, revigorant, frais et accessible, mettant en avant la virtuosité des excellentes instrumentistes qui l'accompagnent, fleuron de la nouvelle scène jazz française.
La légende vivante du jazz Rhoda Scott, véritable mythe et ambassadrice prestigieuse de l'orgue Hammond depuis près de 40 ans, s'apprête à publier chez Sunset Records son dernier opus intitulé We Free Queens, un disque produit par Stéphane Portet (directeur du célèbre club de jazz parisien Sunside/Sunset). Entourée de son Lady Quartet, composé depuis une rencontre sur scène au Sunset en 2007, des jeunes pousses Sophie Alour au saxophone ténor, Lisa Cat-Berro au saxophone alto et Julie Saury à la batterie, la 'Barefoot Lady' (femme aux pieds nus) fait groover au fil des 8 titres un swing classieux, teinté de rhythm'n'blues et marqué par les grandes heures du label Blue Note. Derrière ses claviers au timbre chaud et percutant, la pétillante Rhoda y aborde des compositions originales comme sa Valse à Charlotte ou Joke écrite par Sophie. Le quartet y explore aussi un des thèmes intemporels de la chanson française, le fameux Que reste-t-il de nos amours de l'illustre Charles Trenet. Ailleurs la formation s'aventure dans le répertoire sulfureux du 'Genius' Ray Charles avec son tube What I Say ainsi que dans celui des standards du jazz américain, avec One by One de Wayne Shorter.
L'organiste et chanteuse, aussi bien à l'aise avec la note bleue que dans la musique classique, blues et gospel, a joué aux côtés des plus grands, de George Benson à Count Basie en passant par Ella Fitzgerald. Elle nous offre à 78 ans un disque généreux, revigorant, frais et accessible, mettant en avant la virtuosité des excellentes instrumentistes qui l'accompagnent, fleuron de la nouvelle scène jazz française.
Söndörgo - Live Wires (Riverboat Records/World Music Network)
Söndörgo - Live Wires (Riverboat Records/World Music Network)
Pour célébrer les 20 ans d'une carrière musicale menée tambour battant aux sons effrénés et bourdonnants de la tamburizta, la fratrie hongroise Eredics composée d'Aron, Benjamin, David et Salamon, accompagnée depuis 21 ans par leur acolyte bassiste Attila Buzas, nous offre Live Wires, un album compilant 12 titres enregistrés en live durant leurs tournées en Europe entre 2010 et 2015. Débordantes d'énergie, les sonorités envoutantes et pétillantes de la formation folklorique nous plongent avec virtuosité dans les traditions musicales bulgares, serbes, macédoniennes, turques, juives et tziganes, revisitant les oeuvres emblématiques de maîtres tels que Béla Bartók (compositeur et pianiste reconnu comme étant l'un des pères de l'ethnomusicologie) ou Tihamér Vujicsics (compositeur qui a beaucoup écrit pour le cinéma), tous deux férocement attachés à l'héritage d'une culture d'Europe orientale riche de ses multiples métissages.
Ces mélodies des balkans misent en oeuvre par les chants à l'unisson captivants, le pincement véloce des cordes cristallines du tamburitza, les ondulations racées de l'accordéon, puis les souffles vigoureux et virevoltants des flûtes, clarinettes entre autres trompettes, se déploient sur des cadences endiablées, hypnotiques et frénétiques, savamment orchestrées par les touches percussives de la derbuka ou du tapan.
Pour célébrer les 20 ans d'une carrière musicale menée tambour battant aux sons effrénés et bourdonnants de la tamburizta, la fratrie hongroise Eredics composée d'Aron, Benjamin, David et Salamon, accompagnée depuis 21 ans par leur acolyte bassiste Attila Buzas, nous offre Live Wires, un album compilant 12 titres enregistrés en live durant leurs tournées en Europe entre 2010 et 2015. Débordantes d'énergie, les sonorités envoutantes et pétillantes de la formation folklorique nous plongent avec virtuosité dans les traditions musicales bulgares, serbes, macédoniennes, turques, juives et tziganes, revisitant les oeuvres emblématiques de maîtres tels que Béla Bartók (compositeur et pianiste reconnu comme étant l'un des pères de l'ethnomusicologie) ou Tihamér Vujicsics (compositeur qui a beaucoup écrit pour le cinéma), tous deux férocement attachés à l'héritage d'une culture d'Europe orientale riche de ses multiples métissages.
Ces mélodies des balkans misent en oeuvre par les chants à l'unisson captivants, le pincement véloce des cordes cristallines du tamburitza, les ondulations racées de l'accordéon, puis les souffles vigoureux et virevoltants des flûtes, clarinettes entre autres trompettes, se déploient sur des cadences endiablées, hypnotiques et frénétiques, savamment orchestrées par les touches percussives de la derbuka ou du tapan.
lundi 2 janvier 2017
Girma Bèyènè & Akalé Wubé - Mistakes On Purpose (éthiopiques/Buda Musique)
Girma Bèyènè & Akalé Wubé - Mistakes On Purpose (Ethiopiques/Buda Musique)
Une légende oubliée de la musique éthiopienne des années 60 et 70, Girma Bèyènè, refait enfin surface après des années d'absence passées aux Etats-Unis loin des instruments, de la scène et des studios. Plus connu en ses temps de gloire que le vénérable maître de l'éthio-jazz Mulatu Astatké, l'organiste, compositeur et arrangeur natif d'Addis Abeba, s'est largement fait connaître grâce à ses influences rock et soul empruntées à la musique pop anglo-américaine. Convié en Amérique pour une tournée organisée en 1981 par Amha Eshèté (boss du label éthiopien Amha Records) avec son fameux Wallias Band, l'artiste y déposera ses valises, fuyant ainsi la dictature du lieutenant-colonel Mengistu.
De retour au pays en 2008 grâce à l'entremise du producteur Francis Falceto, le survivant du Swinging Addis se met au piano et renoue avec ses premières amours musicales. A 70 ans, le musicien devenu pour l'occasion chanteur, est l'invité de la célèbre formation Akalé Wubé dans son dernier Mistakes On Purpose.
Digne représentant du groove abyssinien dans l'hexagone, le quintet offre à Girma l'occasion de renaître de ses cendres à travers 14 titres racés et cuivrés, dont 13 ont été écrits et composés par le crooner lui-même, fan d'Elvis, Sam Cooke et autres Lee Dorsey. Enregistré au Studio Prado et entièrement arrangé par le groupe basé à Paris, le disque constitue le 30ième volume de l'excellente collection Ethiopiques du label Buda Musique, dédiée aux pionniers de l'éthio-groove.
Une sortie marquante pour ce début d'année 2017 prévue le 13 Janvier prochain, qui sera prolongée d'un concert à l'Alhambra le 18.
Une légende oubliée de la musique éthiopienne des années 60 et 70, Girma Bèyènè, refait enfin surface après des années d'absence passées aux Etats-Unis loin des instruments, de la scène et des studios. Plus connu en ses temps de gloire que le vénérable maître de l'éthio-jazz Mulatu Astatké, l'organiste, compositeur et arrangeur natif d'Addis Abeba, s'est largement fait connaître grâce à ses influences rock et soul empruntées à la musique pop anglo-américaine. Convié en Amérique pour une tournée organisée en 1981 par Amha Eshèté (boss du label éthiopien Amha Records) avec son fameux Wallias Band, l'artiste y déposera ses valises, fuyant ainsi la dictature du lieutenant-colonel Mengistu.
De retour au pays en 2008 grâce à l'entremise du producteur Francis Falceto, le survivant du Swinging Addis se met au piano et renoue avec ses premières amours musicales. A 70 ans, le musicien devenu pour l'occasion chanteur, est l'invité de la célèbre formation Akalé Wubé dans son dernier Mistakes On Purpose.
Digne représentant du groove abyssinien dans l'hexagone, le quintet offre à Girma l'occasion de renaître de ses cendres à travers 14 titres racés et cuivrés, dont 13 ont été écrits et composés par le crooner lui-même, fan d'Elvis, Sam Cooke et autres Lee Dorsey. Enregistré au Studio Prado et entièrement arrangé par le groupe basé à Paris, le disque constitue le 30ième volume de l'excellente collection Ethiopiques du label Buda Musique, dédiée aux pionniers de l'éthio-groove.
Une sortie marquante pour ce début d'année 2017 prévue le 13 Janvier prochain, qui sera prolongée d'un concert à l'Alhambra le 18.
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