The Deepshakerz - Keep Bumping EP (DFTD)
L'Italie a décidemment le vent en poupe en ce moment chez DFTD, nous parlions il y a peu de Ride On Time, dernier EP du producteur romain Whitesquare, c'est au tour du duo The Deepshakerz de nous présenter leur Keep Bumping, composé de deux titres solides aux sonorités deep house et tech house.
Influencés par différents styles musicaux allant de l'afrobeat à la house de Chicago en passant par la vocal house et la techno des années 90, Domy Berardino et Mirco Sonatore nous livrent 2 petites bombes techy orientées dancefloor. "Keep Bumping" est boosté par une bassline hypnotique et accrocheuse dont le groove est accentué par des échantillons vocaux minimalistes mais percutants. "Shake Me" et ses reflets jackin' house est une vrai tuerie armée d'un beat lourd et puissant, d'une ligne de basse mélodique et de samples vocaux nous invitant prestement à "shaker notre body"...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 16 novembre 2016
mardi 15 novembre 2016
Whitesquare - Ride On Time EP (DFTD)
Whitesquare - Ride On Time EP (DFTD)
Basé à Rome, le DJ/producteur italien Whitesquare publie sur le label londonien DFTD son nouvel EP baptisé Ride On Time. Composé de 2 titres axés dancefloor, il mêle avec un goût prononcé pour les basses bien lourdes, sonorités techno et deep-house.
Co-fondateur de Lyase Recordings avec NT89, Whitesquare nous livre "Lysergic" et son ambiance tech house hypnotique ainsi que "Delysid" et sa signature classic house exaltante, révélant ainsi deux facettes de son identité musicale sophistiquée et plurielle.
Basé à Rome, le DJ/producteur italien Whitesquare publie sur le label londonien DFTD son nouvel EP baptisé Ride On Time. Composé de 2 titres axés dancefloor, il mêle avec un goût prononcé pour les basses bien lourdes, sonorités techno et deep-house.
Co-fondateur de Lyase Recordings avec NT89, Whitesquare nous livre "Lysergic" et son ambiance tech house hypnotique ainsi que "Delysid" et sa signature classic house exaltante, révélant ainsi deux facettes de son identité musicale sophistiquée et plurielle.
Yul - Torpedolly EP (Resiste)
Yul - Torpedolly EP (Resiste)
Le producteur parisien Ulrich Vantillard alias Yul, qui publiait il y a peu la version remasterisée de son EP Kraklet revient avec un nouveau titre baptisé "Torpedolly", attendu pour le 25 Novembre 2016. Co-manager de Pikimup Records et fondateur du label Resiste, il nous offre ici une plage electro underground orientée big beat qui devait à l'origine être un remix pour le cannois Otisto 23. Seulement voilà, une erreur d'envoie et c'est un morceau chanté en wolof par Bahkaw qui lui parvient et qu'il habille d'un beat sur-vitaminé dopé au LSD. La voix du chanteur est entièrement retravaillée, torturée, hachurée et gavée d'FXs, elle se déploie sur une assise electro rapide et puissante, à l'atmosphère sombre et moite, gorgée de sonorités organiques et de manipulations synthétiques.
L'EP accompagne la version "Torpedolly feat. Bahkaw" de son "Original Mix" instrumental.
Le producteur parisien Ulrich Vantillard alias Yul, qui publiait il y a peu la version remasterisée de son EP Kraklet revient avec un nouveau titre baptisé "Torpedolly", attendu pour le 25 Novembre 2016. Co-manager de Pikimup Records et fondateur du label Resiste, il nous offre ici une plage electro underground orientée big beat qui devait à l'origine être un remix pour le cannois Otisto 23. Seulement voilà, une erreur d'envoie et c'est un morceau chanté en wolof par Bahkaw qui lui parvient et qu'il habille d'un beat sur-vitaminé dopé au LSD. La voix du chanteur est entièrement retravaillée, torturée, hachurée et gavée d'FXs, elle se déploie sur une assise electro rapide et puissante, à l'atmosphère sombre et moite, gorgée de sonorités organiques et de manipulations synthétiques.
L'EP accompagne la version "Torpedolly feat. Bahkaw" de son "Original Mix" instrumental.
Bill King Trio +5 - Street Talk EP (7 Arts)
Bill King Trio +5 - Street Talk EP (7 Arts)
Le label canadien 7 Arts (à qui l'on doit les albums-hommages à Stan Getz et Wes Montgomery) nous présente l'EP Street Talk du pianiste et compositeur Bill King, également photo journaliste et animateur radio, ancien directeur artistique de Janis Joplin et Linda Ronstadt pour ne citer qu'elles. Le jazzman au CV plus qu'impressionnant y est entouré du trompettiste William Sperandei, du saxophoniste Darcy Hepner, du bassiste Duncan Hopkins, du batteur Mark Kelso et des percussionnistes Jorge Luis Torres et Luis Obergoso. Composé de 6 titres, Street Talk aborde autant les sonorités soul jazz du Cannonball Adderley Quintet que le swing hard bop d'Art Blakey et ses Jazz Messengers, passant par les rythmes brésiliens de Sergio Mendes, le blues de Ray Charles et le jazz cross-over de Miles Davis et Herbie Hancock.
Le label canadien 7 Arts (à qui l'on doit les albums-hommages à Stan Getz et Wes Montgomery) nous présente l'EP Street Talk du pianiste et compositeur Bill King, également photo journaliste et animateur radio, ancien directeur artistique de Janis Joplin et Linda Ronstadt pour ne citer qu'elles. Le jazzman au CV plus qu'impressionnant y est entouré du trompettiste William Sperandei, du saxophoniste Darcy Hepner, du bassiste Duncan Hopkins, du batteur Mark Kelso et des percussionnistes Jorge Luis Torres et Luis Obergoso. Composé de 6 titres, Street Talk aborde autant les sonorités soul jazz du Cannonball Adderley Quintet que le swing hard bop d'Art Blakey et ses Jazz Messengers, passant par les rythmes brésiliens de Sergio Mendes, le blues de Ray Charles et le jazz cross-over de Miles Davis et Herbie Hancock.
lundi 14 novembre 2016
Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery (7 Arts/Radioland)
Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery (7 Arts/Radioland)
Le jazzman américain originaire d'Indianapolis Wes Montgomery est l'un des guitaristes majeurs du 20ième siècle et celui dont le son si singulier me touche comme nul autre. Né en 1923 dans une famille de musiciens, il ne commence à jouer qu'à l'âge de 19 ans, impressionné par les enregistrements de son idole Charlie Christian, artiste précurseur qui donna une place de choix à la guitare électrique dans le jazz. Autodidacte il monte le trio Montgomery Brothers avec ses deux frères, Monk à la contrebasse et Buddy au vibraphone, puis se fait engager en 1948 dans l'orchestre de Lionel Hampton avant d'être repéré par Cannonball Adderley en 1959. Disparu précocement à 45ans, il s'est illustré avec les plus grands noms du jazz de l'époque comme l'organiste Jimmy Smith, le saxophoniste Johnny Griffin, le batteur Jimmy Cobb ou même le suprême John Coltrane.
Le label 7 Arts, qui nous offrait l'album-hommage à Stan Getz The Power of Beauty - A Tribute to Stan Getz en 2008, publiait 1 an plus tôt Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery, un disque de 11 titres où la crème de la crème des guitaristes canadiens explorent la richesse et l'élégance stylistique de Wes. Peter Leitch, Reg Schwager, Ed Bickert, Rob Piltch, Ted Quinland et Sonny Greenwich, entourés de leurs trio respectifs nous livrent ainsi 8 standards et 4 compositions originales influencées par son jeu inventif et les sonorités chaudes de sa fameuse Gibson L-5 CES, dont il frottait les cordes avec son pouce, alors que les autres les piquaient avec leur mediator. Une signature nommée Naptown Sound qui engendra une foule d'admirateurs prestigieux dont les immenses Pat Martino, George Benson, Kenny Burrell, Grant Green, Pat Metheny et même Jimy Hendrix...
Nous retiendrons les reprises mémorables des envoutants "'Round Midnight" par Rob Piltch et "Whisper Not" par Ted Quniland (que Wes revisitait en 1959 dans son sublime The Wes Montgomery Trio - A Dynamic New Sound: Guitar Organ Drums) ainsi que du fringant "Twisted Blues" par Ed Bickert...
Le jazzman américain originaire d'Indianapolis Wes Montgomery est l'un des guitaristes majeurs du 20ième siècle et celui dont le son si singulier me touche comme nul autre. Né en 1923 dans une famille de musiciens, il ne commence à jouer qu'à l'âge de 19 ans, impressionné par les enregistrements de son idole Charlie Christian, artiste précurseur qui donna une place de choix à la guitare électrique dans le jazz. Autodidacte il monte le trio Montgomery Brothers avec ses deux frères, Monk à la contrebasse et Buddy au vibraphone, puis se fait engager en 1948 dans l'orchestre de Lionel Hampton avant d'être repéré par Cannonball Adderley en 1959. Disparu précocement à 45ans, il s'est illustré avec les plus grands noms du jazz de l'époque comme l'organiste Jimmy Smith, le saxophoniste Johnny Griffin, le batteur Jimmy Cobb ou même le suprême John Coltrane.
Le label 7 Arts, qui nous offrait l'album-hommage à Stan Getz The Power of Beauty - A Tribute to Stan Getz en 2008, publiait 1 an plus tôt Portraits in Jazz - A Tribute to Wes Montgomery, un disque de 11 titres où la crème de la crème des guitaristes canadiens explorent la richesse et l'élégance stylistique de Wes. Peter Leitch, Reg Schwager, Ed Bickert, Rob Piltch, Ted Quinland et Sonny Greenwich, entourés de leurs trio respectifs nous livrent ainsi 8 standards et 4 compositions originales influencées par son jeu inventif et les sonorités chaudes de sa fameuse Gibson L-5 CES, dont il frottait les cordes avec son pouce, alors que les autres les piquaient avec leur mediator. Une signature nommée Naptown Sound qui engendra une foule d'admirateurs prestigieux dont les immenses Pat Martino, George Benson, Kenny Burrell, Grant Green, Pat Metheny et même Jimy Hendrix...
Nous retiendrons les reprises mémorables des envoutants "'Round Midnight" par Rob Piltch et "Whisper Not" par Ted Quniland (que Wes revisitait en 1959 dans son sublime The Wes Montgomery Trio - A Dynamic New Sound: Guitar Organ Drums) ainsi que du fringant "Twisted Blues" par Ed Bickert...
jeudi 10 novembre 2016
Arnold Jarvis - Take Some Time Out (Digital Pack) (Fourth Floor Records/Defected)
Arnold Jarvis - Take Some Time Out (Digital Pack) (Fourth Floor Records/Defected)
Fin Septembre 2016, Defected rééditait un classique de la légende Arnold Jarvis "Take Some Time Out" paru initialement en 1987 chez Fourth Floor Records. Le 21 Novembre prochain sortira en version digitale un pack incluant quelques bonus supplémentaires, les versions "Club" et "Dub" apparaîtront toujours à l'instar du "Reconstruction Mix" orchestré par Ilija Rudman (qui nous enchantait en juin dernier avec son "In Her Eyes" chez Classic Music Compagny), mais sera complété par 2 outils réservés aux Djs qui voudraient à leur tour ré-exploiter les spécificités du titre: le "Paradise Ballroom Mix" axé sur les synthés et la ligne mélodique puis le "Some Extra Drums", basé sur la rythmique et les percussions.
Fin Septembre 2016, Defected rééditait un classique de la légende Arnold Jarvis "Take Some Time Out" paru initialement en 1987 chez Fourth Floor Records. Le 21 Novembre prochain sortira en version digitale un pack incluant quelques bonus supplémentaires, les versions "Club" et "Dub" apparaîtront toujours à l'instar du "Reconstruction Mix" orchestré par Ilija Rudman (qui nous enchantait en juin dernier avec son "In Her Eyes" chez Classic Music Compagny), mais sera complété par 2 outils réservés aux Djs qui voudraient à leur tour ré-exploiter les spécificités du titre: le "Paradise Ballroom Mix" axé sur les synthés et la ligne mélodique puis le "Some Extra Drums", basé sur la rythmique et les percussions.
mercredi 9 novembre 2016
Jono McCleery - Pagodes (If Music)
Jono McCleery - Pagodes (If Music)
Avec son troisième opus, le profond Pagodes sorti il y a 1 an, le chanteur-songwriter basé à Rotterdam Jono McCleery nous offre une fois de plus un petit miracle musical. Son précédent There Is paru en 2011 avait été salué par la critique et même hissé au rang de "chef d'oeuvre de pop apaisante" par les Inrockuptibles. Dans ce dernier effort produit par If Music (célèbre magasin de disques du quartier de Soho) en partenariat avec Ninja Tune, il assoit définitivement sa touche si singulière faite de productions futuristes aux mélodies pop somptueuses et aux ambiances folk hypnotiques. Sa voix pure, expressive et gorgée d'émotions est une bénédiction, elle navigue quelque part entre celles de James Blake, Fink, Chet Faker et parfois même Bill Withers. Il la déploie avec magnificence et justesse sur des textures acoustiques légèrement renforcées d'effets et de rythmes électroniques, demeurant tout de même bien loin de ses aventures post-dubstep d'antan.
Rare et discret, Jono publie un disque envoutant dont on peine à se séparer quand vient le terme du 12ième et dernier titre baptisé"So Long". Ses orchestrations vibrantes pour cordes et piano pénètrent l'auditeur à mesure que se déroulent ses chansons voluptueuses teintées d'accents soul/R&B ("Halfway"), blues ("Pardon Me"), jazz ("Fire In My Hands") ou trip hop ("Ballade"). Quand bien même il s'accompagne d'une simple guitare (comme dans sa sublime reprise de Robert Wyatt "Age Of Self" ou dans son étourdissante ballade "Bet She Does") et que les violons et violoncelles se mettent en sourdine ou restent en arrière plan, il parvient à atteindre un état de grâce plongeant celui qui l'écoute dans une tourmente contemplative intimiste. Poignante et enivrante, la musique de celui qui n'acquit l'audition qu'à l'âge de 5 ans, est d'une richesse inépuisable, flirtant avec les genres et n'hésitant pas à les bousculer histoire de brouiller les sens.
Absolument magique et bouleversant !
Avec son troisième opus, le profond Pagodes sorti il y a 1 an, le chanteur-songwriter basé à Rotterdam Jono McCleery nous offre une fois de plus un petit miracle musical. Son précédent There Is paru en 2011 avait été salué par la critique et même hissé au rang de "chef d'oeuvre de pop apaisante" par les Inrockuptibles. Dans ce dernier effort produit par If Music (célèbre magasin de disques du quartier de Soho) en partenariat avec Ninja Tune, il assoit définitivement sa touche si singulière faite de productions futuristes aux mélodies pop somptueuses et aux ambiances folk hypnotiques. Sa voix pure, expressive et gorgée d'émotions est une bénédiction, elle navigue quelque part entre celles de James Blake, Fink, Chet Faker et parfois même Bill Withers. Il la déploie avec magnificence et justesse sur des textures acoustiques légèrement renforcées d'effets et de rythmes électroniques, demeurant tout de même bien loin de ses aventures post-dubstep d'antan.
Rare et discret, Jono publie un disque envoutant dont on peine à se séparer quand vient le terme du 12ième et dernier titre baptisé"So Long". Ses orchestrations vibrantes pour cordes et piano pénètrent l'auditeur à mesure que se déroulent ses chansons voluptueuses teintées d'accents soul/R&B ("Halfway"), blues ("Pardon Me"), jazz ("Fire In My Hands") ou trip hop ("Ballade"). Quand bien même il s'accompagne d'une simple guitare (comme dans sa sublime reprise de Robert Wyatt "Age Of Self" ou dans son étourdissante ballade "Bet She Does") et que les violons et violoncelles se mettent en sourdine ou restent en arrière plan, il parvient à atteindre un état de grâce plongeant celui qui l'écoute dans une tourmente contemplative intimiste. Poignante et enivrante, la musique de celui qui n'acquit l'audition qu'à l'âge de 5 ans, est d'une richesse inépuisable, flirtant avec les genres et n'hésitant pas à les bousculer histoire de brouiller les sens.
Absolument magique et bouleversant !
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