L'italienne Giulia Valle, contrebassiste installée à Barcelone depuis son enfance, dévoile son nouvel album live enregistré en trio à San Francisco les 17 et 18 Mars 2015, dans le prestigieux San Francisco Jazz Center. Ceux qui ne la connaissent pas seront d'emblée frappés par l'énergie débordante qu'elle libère. Formée à Paris par le franco-libanais François Rabbath, elle se nourrit d'un tas d'influences dépassant le cadre stricte du jazz et élabore une signature sophistiquée et imprévisible, aux lignes puissantes et au tracé précis. Flirtant avec la musique classique et les sonorités latines, elle est reconnue comme l'une des figures emblématiques du panorama jazz contemporain et avant-gardiste européen. Alternant des moments électrisants d'une intensité rare avec de tendres ballades nocturnes, la musicienne et compositrice bouscule les conventions opérant dans un même morceau des changements d'ambiances, de styles et d'humeurs, où s'harmonisent pourtant parfaitement la complexité de l'écriture, la vigueur des rythmes et la clarté des sons. Entourée des excellents Marco Mezquida au piano et du non moins virtuose David Xirgu à la batterie, elle parvient à obtenir de son trio une amplitude, une richesse et une expressivité remarquable.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
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mercredi 14 juin 2017
Giulia Valle Trio - Live In San Francisco (Discmedi Blau/Socadisc)
Giulia Valle Trio - Live In San Francisco (Discmedi Blau/Socadisc)
L'italienne Giulia Valle, contrebassiste installée à Barcelone depuis son enfance, dévoile son nouvel album live enregistré en trio à San Francisco les 17 et 18 Mars 2015, dans le prestigieux San Francisco Jazz Center. Ceux qui ne la connaissent pas seront d'emblée frappés par l'énergie débordante qu'elle libère. Formée à Paris par le franco-libanais François Rabbath, elle se nourrit d'un tas d'influences dépassant le cadre stricte du jazz et élabore une signature sophistiquée et imprévisible, aux lignes puissantes et au tracé précis. Flirtant avec la musique classique et les sonorités latines, elle est reconnue comme l'une des figures emblématiques du panorama jazz contemporain et avant-gardiste européen. Alternant des moments électrisants d'une intensité rare avec de tendres ballades nocturnes, la musicienne et compositrice bouscule les conventions opérant dans un même morceau des changements d'ambiances, de styles et d'humeurs, où s'harmonisent pourtant parfaitement la complexité de l'écriture, la vigueur des rythmes et la clarté des sons. Entourée des excellents Marco Mezquida au piano et du non moins virtuose David Xirgu à la batterie, elle parvient à obtenir de son trio une amplitude, une richesse et une expressivité remarquable.
L'italienne Giulia Valle, contrebassiste installée à Barcelone depuis son enfance, dévoile son nouvel album live enregistré en trio à San Francisco les 17 et 18 Mars 2015, dans le prestigieux San Francisco Jazz Center. Ceux qui ne la connaissent pas seront d'emblée frappés par l'énergie débordante qu'elle libère. Formée à Paris par le franco-libanais François Rabbath, elle se nourrit d'un tas d'influences dépassant le cadre stricte du jazz et élabore une signature sophistiquée et imprévisible, aux lignes puissantes et au tracé précis. Flirtant avec la musique classique et les sonorités latines, elle est reconnue comme l'une des figures emblématiques du panorama jazz contemporain et avant-gardiste européen. Alternant des moments électrisants d'une intensité rare avec de tendres ballades nocturnes, la musicienne et compositrice bouscule les conventions opérant dans un même morceau des changements d'ambiances, de styles et d'humeurs, où s'harmonisent pourtant parfaitement la complexité de l'écriture, la vigueur des rythmes et la clarté des sons. Entourée des excellents Marco Mezquida au piano et du non moins virtuose David Xirgu à la batterie, elle parvient à obtenir de son trio une amplitude, une richesse et une expressivité remarquable.
lundi 27 avril 2015
Africa Fête Marseille – 11ème Edition – 11 au 13 Juin 2015
Africa Fête Marseille – 11ème Edition – 11 au 13
Juin 2015
La cité phocéenne
accueille les 11, 12 et 13 Juin prochain la
11ème édition du Festival
Africa Fête. Créé à Paris en 1978, le festival s’est exporté aux US, puis s’est
naturellement ancré en Afrique pour devenir une rencontre culturelle itinérante
incontournable. L’évènement sera marqué par une série de concerts donnés à l’Espace Julien et une projection-conférence
autour du documentaire « Quitte le
pouvoir : la révolte Y en a marre », traitant du soulèvement populaire
de juin 2011 contre le président sénégalais A. Wadé. Un Village Africain campera sur le Cours Julien avec son lot de spectacles et d’animations traditionnelles
faisant de cet éco-festival un lieu
de convivialité, de découverte et de partage. Entre le projet acoustique Nzimbu du congolais Ray Lema et celui du groupe panafricain
FAFI Band, nous pourrons entre
autres écouter le folk chaloupé d’Imany,
la fusion afro brésilienne de Rio
Mandingue ou encore l’afro jazz bantou de Nkul Obeng.
jeudi 13 mars 2014
Fred Wesley & The New JB’s le 11/03/2014 Salle Grappelli Nice
Fred Wesley
& The New JB’s le 11/03/2014 Salle Grappelli Nice
Le 11 Mars dernier s’est tenu à la salle Grappelli du Cedac
de Cimiez un concert exceptionnel placé sous le signe du funk, celui de Fred Wesley & the New JB’s.
20h30, l’imposant bassiste Dwayne Dolphin entre en scène et le suivent l’excellent Bruce Cox à la batterie, l’efficace Reggie Ward à la guitare, le virtuose Peter Madsen aux claviers et enfin la
section cuivre, avec un saxophoniste aux allures du John Coffey de La Ligne Verte (dont le nom m’échappe mais
qui n’est ni Ernie Fields Jr, ni Pee Wee Ellis), accompagné du trompettiste Gary Winters, rayonnant et tout sourire,
puis de la légende, l’immense Fred
Wesley au trombone.
La formation a ouvert les hostilités avec une interprétation
à couper le souffle du succès d’Herbie Hancock de 1973 « Chameleon », se sont ensuite enchaînés les titres phares
du répertoire des JB’s que Papi Wesley a coécrit avec The Godfather Of Funk James Brown, dont « Damn Right I’m Somebody » de 1974 ou « Pass The Peas » de 1972. En
dehors du ton funky que l’artiste a toujours mâtiné d’éléments jazz, ce qui a
le plus capté l’attention du public c’est sans aucun doute la complicité et la
joie de vivre qui s’affichait sur scène, le chef d’orchestre plaisantait et taquinait
ses musiciens qui répondaient par des clins d’œil ou bien des éclats de rire. L’auditoire
n’est pas resté longtemps assis et lorsque le mythique « House Party » a résonné dans la petite salle Grappelli
ce fut l’embrasement !
Les superlatifs manquent pour décrire l’ambiance et l’énergie
qu’ont su créer Fred Wesley et ses New JB’s, ils nous prouvent que la
musique est atemporelle !
jeudi 5 septembre 2013
Paolo Fresu – Concert au cedac de Cimiez le 07/11/2008
Paolo Fresu – Concert au cedac de Cimiez le 07/11/2008
Paolo Fresu est un de ces musiciens de jazz dont le son, le
grain et la musicalité parlent à tous. Né en Sardaigne en 1961, la trompette
s’impose à lui dés le plus jeune âge et l’accompagne durant toute
l’adolescence. Mais ce n’est qu’à l’écoute de Miles Davis et de John Coltrane,
à 20 ans, que sa vie bascule dans l’univers de la note bleue, celui des clubs,
des jam sessions et de la nuit. Le 7 Novembre dernier, dans la salle Stéphane
Grappelli du cedac de Cimiez à Nice, eut lieu une représentation exceptionnelle
du trompettiste épaulé par son « Devil Quartet ». Composé de Paolino
Dalla Porta à la contrebasse, Bebo Ferra à la guitare et Stefano Bagnoli à la
batterie, la salle, comble pour l’occasion, a pu assister à une prestation
élégante menée toute en finesse et en douceur. Un éclairage tamisé, des
sonorités cool et intimistes, une proximité séduisante que Paolo a cultivée
tout au long du concert en plaisantant avec un auditoire conquis, lui contant ses
périples de musiciens et sa vie de jeune papa. Certes les fantômes de Miles et
de Chet ont flotté toute la soirée autour de la formation italienne, à partir
du « Another way to Tombouctou » jusqu’à la dernière
« berceuse » du rappel, mais la force de Fresu s’est justement cette
capacité à raviver des couleurs connues sans trop en faire, usant de suavité il
affiche une personnalité propre, attachante et généreuse. Ses mélodies, souvent
d’une simplicité déconcertante, recèlent des trésors harmoniques. La profondeur
de ses compositions, la maîtrise de son souffle et le contrôle total de son
instrument et de sa boîte à effets mettent en valeur un son feutré et délicat,
mêlant mélancolie et nostalgie. Un charme à l’italienne efficace.
dimanche 1 septembre 2013
José James (en concert au Cedac de Cimiez le10/04/2009)
José James (en
concert au Cedac de Cimiez le10/04/2009)
Remarqué par le DJ et producteur anglais Gilles Peterson en
2006 et signé sur son label Brownswood Recordings, ce jeune chanteur,
songwriter et compositeur new-yorkais affirme déjà une identité propre et
démarquée en proposant une musique naviguant entre les eaux paisibles d’une
soul épurée, d’un hip-hop assagi et d’un jazz acoustique. Sa voix se rapproche
de Gil Scott-Heron mais le ton qu’il emploie et son côté latino font
immanquablement penser aux Tom Jobim, Jon Lucien et autres Terry Callier.
Inspiré par John Coltrane et Billie Holliday, José James, originaire de
Brooklyn, vient promouvoir son album « The Dreamer » sorti en Janvier
2008, et inonder son auditoire de ballades lyriques sur des rythmes cool et
détendus. Pensez aux photographies N&B de Miles ou Charlie Parker, aux
ambiances feutrées et intimistes des bars jazz, rajoutez-y une bande-son
apposant un regard neuf et décomplexé sur les lèvres d’une tradition vocale
cherchant de nouvelles voies…Vous n’aurez alors qu’une petite idée de l’émotion
que peut susciter l’écoute de José James.
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