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jeudi 12 février 2015

La Batteria – La Batteria (Penny Records/Differ-Ant)


La Batteria – La Batteria (Penny Records/Differ-Ant)

Le quartet La Batteria rend hommage à l’âge d’or de la colonna sonora italiana en publiant son premier opus instrumental au titre éponyme chez Penny Records. Emanuele Bultrini (guitares, mandoline), David Nerattini (batterie, percussions), Stefano Vicarelli (claviers) et Paolo Pecorelli (basse) nous y exposent leur univers sonore largement influencé par la musique du cinéma italien des années 60 et 70 écrite et dirigée, entre autres, par des légendes telles qu’Ennio Morricone. Issus d’horizons variés, les musiciens se la réapproprient en y incorporant des sonorités empruntées aux scènes post-rock, indie-pop, jazz expérimental, hip-hop et afro beat. Les 12 titres alternent ainsi les ambiances krautrock cosmiques, italo-disco et funky, agrémentées d’accents vintage et psychédéliques.

vendredi 7 mars 2014

DopeGems – Necksnappin (Heavently Sweetness)


DopeGems – Necksnappin (Heavently Sweetness)

DopeGems a eu l’idée de rejouer en live un funk instrumental inspiré des 70’s et de la Blaxplotation que les Djs ou rappeurs old school et gangsta se sont arrachés dans les années 90. Jusqu’à présent cet habile mélange de jazz et de soul se dealait sur vinyles ou cassettes… Désormais ce quintet dirigé par le batteur et arrangeur Slikk Tim propulse cette musique devenue collector sur scène, à grand renfort de vibraphone, guitares et claviers vintage. Semblant avoir été choisi pour la BO d’un film de Tarantino, Necksnappin nous plonge dans une atmosphère sensuelle où le groove sucré et la rondeur des lignes de basse rappellent les courbes généreuses et magnifiques d’une Pam Grier éternelle !
On les écoute ci-dessous dans une interprétation de "4 Minutes Of Truth" (ne figurant pas sur cet album)

jeudi 29 août 2013

Ludovico Einaudi – Einaudi Essentiel (Ponderosa/Harmonia Mundi)


Ludovico Einaudi – Einaudi Essentiel (Ponderosa/Harmonia Mundi)

Turinois de naissance, ce grand compositeur et pianiste italien est issu d’une riche et fameuse famille milanaise, la musique l’accompagne depuis sa plus tendre enfance. De ses classes au Conservatoire Verdi jusqu’à ses collaborations récentes avec des artistes de tous horizons (le joueur de Kora malien Ballaké Cissoko ou le trompettiste libanais Ibrahim Maalouf) Ludovico Einaudi n’a eu de cesse de développer un style élégant et méditatif enrichi d’une grande culture musicale classique (Bach, Vivaldi, Berio, …), traditionnelle (Mali, Arménie, Russie, Sud de l’Italie, …) et pop (Pink Floyd, Radiohead, U2, …). Apprécié pour ses mélodies enivrantes et atmosphériques, son écriture introspective et son jeu ample séduisent les milieux du cinéma et de la publicité. Dans « J. Edgar » de Clint Eastwood, « Intouchables » interprété magistralement par duo Omar Sy et François Cluzet ou dans la campagne télévisuelle de publicité d’Orange, le son minimaliste si singulier de Ludovico résonne comme une évidence…  En publiant aujourd’hui « Einaudi Essentiel », il rassemble quelques titres sélectionnés à l’attention du public français parmi sa discographie et ses bandes originales de film. L’artiste nous invite à la contemplation et au rêve entre justesse et efficacité, sans grandiloquence inutile ni excès de lyrisme…Un musicien à la puissance délicate !

mercredi 21 août 2013

Herman Dune – Mariage à Mendoza (Strange Moosic)


Herman Dune – Mariage à Mendoza (Strange Moosic)

Duo franco-suédois, pilier de la scène folk hexagonale et européenne, Herman Dune reprend les ingrédients de l’Anti-Folk newyorkaise des années 80 et ballade ses guitares de part et d’autre de l’Atlantique depuis presque 20 ans. Les frangins nous présentent aujourd’hui la bande originale du film d’Edouard Deluc « Mariage à Mendoza ». Une sorte de « Bad Trip » à la française avec pour décors les routes de l’ouest argentin et la ville de Buenos-Aires. Parfaitement en phase avec la folie burlesque et les paysages ensoleillés et poussiéreux du road movie, Herman Dune a composé vingt titres invitant au voyage, entre l’esprit western façon Morricone et une vision sublimée du folklore argentin.