L'incontournable pianiste Eric Legnini nous revenait le 06 Septembre dernier avec son tendre Six Strings Under, un hommage touchant dédié à la guitare où, entouré de son complice de longue date le contrebassiste Thomas Bramerie, il invite deux as de la six cordes, le précieux et délicat Hugo Lippi, ainsi que le virtuose manouche Rocky Gresset. Alignant 11 thèmes dont 9 écrits par ses soins, le disque fut enregistré fin 2018 au mythique studio de La Buissonne. Si la voix et les textures électriques étaient jusqu'alors des composantes majeures de son travail, Eric les a un temps mis de côté, afin de revenir à un format instrumental plus acoustique. S'y croisent ainsi, au détour du standard des année 30 "Stomping At The Savoy" ou de la vibrante reprise de David Bowie "Space Oddity", des sonorités empreintes de vibrations positives ("Doo We Doo") et de swing bien sûr ("The Jive"), mais aussi d'accents afrobeat ("Boda Boda"), pop ("Daydreaming") ou encore bossa nova ("Mangueira"), élaborées avec à l'esprit l'exigence et l'obsession mélodiques inhérentes à l'écriture du musicien belge. En témoigne également le fragile, envoûtant et mélancolique "Eterna Gioventu"...
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 17 septembre 2019
Eric Legnini - Six Strings Under (Anteprima Productions)
Eric Legnini - Six Strings Under (Anteprima Productions)
L'incontournable pianiste Eric Legnini nous revenait le 06 Septembre dernier avec son tendre Six Strings Under, un hommage touchant dédié à la guitare où, entouré de son complice de longue date le contrebassiste Thomas Bramerie, il invite deux as de la six cordes, le précieux et délicat Hugo Lippi, ainsi que le virtuose manouche Rocky Gresset. Alignant 11 thèmes dont 9 écrits par ses soins, le disque fut enregistré fin 2018 au mythique studio de La Buissonne. Si la voix et les textures électriques étaient jusqu'alors des composantes majeures de son travail, Eric les a un temps mis de côté, afin de revenir à un format instrumental plus acoustique. S'y croisent ainsi, au détour du standard des année 30 "Stomping At The Savoy" ou de la vibrante reprise de David Bowie "Space Oddity", des sonorités empreintes de vibrations positives ("Doo We Doo") et de swing bien sûr ("The Jive"), mais aussi d'accents afrobeat ("Boda Boda"), pop ("Daydreaming") ou encore bossa nova ("Mangueira"), élaborées avec à l'esprit l'exigence et l'obsession mélodiques inhérentes à l'écriture du musicien belge. En témoigne également le fragile, envoûtant et mélancolique "Eterna Gioventu"...
L'incontournable pianiste Eric Legnini nous revenait le 06 Septembre dernier avec son tendre Six Strings Under, un hommage touchant dédié à la guitare où, entouré de son complice de longue date le contrebassiste Thomas Bramerie, il invite deux as de la six cordes, le précieux et délicat Hugo Lippi, ainsi que le virtuose manouche Rocky Gresset. Alignant 11 thèmes dont 9 écrits par ses soins, le disque fut enregistré fin 2018 au mythique studio de La Buissonne. Si la voix et les textures électriques étaient jusqu'alors des composantes majeures de son travail, Eric les a un temps mis de côté, afin de revenir à un format instrumental plus acoustique. S'y croisent ainsi, au détour du standard des année 30 "Stomping At The Savoy" ou de la vibrante reprise de David Bowie "Space Oddity", des sonorités empreintes de vibrations positives ("Doo We Doo") et de swing bien sûr ("The Jive"), mais aussi d'accents afrobeat ("Boda Boda"), pop ("Daydreaming") ou encore bossa nova ("Mangueira"), élaborées avec à l'esprit l'exigence et l'obsession mélodiques inhérentes à l'écriture du musicien belge. En témoigne également le fragile, envoûtant et mélancolique "Eterna Gioventu"...
lundi 16 septembre 2019
Théo Girard - Bulle (Discobole)
Théo Girard - Bulle (Discobole)
Le fondateur du label Discobole Théo Girard, contrebassiste que l'on a eu l'occasion de remarquer aux côtés de son père Bruno Girard dans L'ami que j'aimais bien en 2015 et de la pianiste Macha Gharibian dans Trans Extended en 2016, publiait le 23 Août 2019 son second album baptisé Bulle, une nouvelle aventure en quartet, succédant à 30YearsFrom paru 3 ans plus tôt. Toujours accompagné par le batteur Seb Rochford (pionnier de la nouvelle scène anglaise) et le trompettiste Antoine Berjeaut, Théo a choisi cette fois-ci de muscler son trio avec le jeune saxophoniste Basile Naudet. Il nous livre un recueil de 8 compositions empreintes d'un jazz pluriel, libre et enjoué, alimenté par un tas de sonorités colorées parfois abrasives et hypnotiques, inspirées par les musiques improvisées, la chanson française et les folklores du monde...
Une référence absolue s'impose, celle du Liberation Music Orchestra de Charlie Haden...!
Le fondateur du label Discobole Théo Girard, contrebassiste que l'on a eu l'occasion de remarquer aux côtés de son père Bruno Girard dans L'ami que j'aimais bien en 2015 et de la pianiste Macha Gharibian dans Trans Extended en 2016, publiait le 23 Août 2019 son second album baptisé Bulle, une nouvelle aventure en quartet, succédant à 30YearsFrom paru 3 ans plus tôt. Toujours accompagné par le batteur Seb Rochford (pionnier de la nouvelle scène anglaise) et le trompettiste Antoine Berjeaut, Théo a choisi cette fois-ci de muscler son trio avec le jeune saxophoniste Basile Naudet. Il nous livre un recueil de 8 compositions empreintes d'un jazz pluriel, libre et enjoué, alimenté par un tas de sonorités colorées parfois abrasives et hypnotiques, inspirées par les musiques improvisées, la chanson française et les folklores du monde...
Une référence absolue s'impose, celle du Liberation Music Orchestra de Charlie Haden...!
mardi 10 septembre 2019
Hugo Lippi - Comfort Zone (Gaya Music/L'Autre Distribution)
Hugo Lippi - Comfort Zone (Gaya Music/L'Autre Distribution)
Le guitariste anglais installé à Paris depuis la fin des années 90, Hugo Lippi, nous présentait le 23 Août dernier via Gaya Music son dernier opus baptisé Comfort Zone. Entouré de ses acolytes d'outre-atlantique Ben Wolfe à la contrebasse et Donald Edwards à la batterie, ainsi que de son fidèle complice, le pianiste et directeur artistique Fred Nardin, le virtuose de 6 cordes nous livre un 4° projet personnel subtil et élégant, qu'il a enregistré à New York en Avril 2018 sous les conseils avisés du producteur David Stoller (Regina Carter, Robert Glasper, LL Cool J ou encore Eliane Elias). Dédié à la mémoire de l’accordéoniste Marcel Azzola disparu en Janvier dernier, Comfort Zone rassemble 12 titres dont 5 compositions écrites par Hugo et 7 reprises de thèmes prestigieux, empruntés à Django Reinhart, Chick Correa ou encore Eddie Harris. Sa sensibilité, son touché feutré et son swing délicat qui mêle avec brio un tas d'influences musicales allant du bop à la musique tzigane en passant par le blues, la pop et le classique, s'accordent impeccablement à la justesse et à l'énergie de la section rythmique US, comme au jeu touchant et retenu du pianiste.
Le guitariste anglais installé à Paris depuis la fin des années 90, Hugo Lippi, nous présentait le 23 Août dernier via Gaya Music son dernier opus baptisé Comfort Zone. Entouré de ses acolytes d'outre-atlantique Ben Wolfe à la contrebasse et Donald Edwards à la batterie, ainsi que de son fidèle complice, le pianiste et directeur artistique Fred Nardin, le virtuose de 6 cordes nous livre un 4° projet personnel subtil et élégant, qu'il a enregistré à New York en Avril 2018 sous les conseils avisés du producteur David Stoller (Regina Carter, Robert Glasper, LL Cool J ou encore Eliane Elias). Dédié à la mémoire de l’accordéoniste Marcel Azzola disparu en Janvier dernier, Comfort Zone rassemble 12 titres dont 5 compositions écrites par Hugo et 7 reprises de thèmes prestigieux, empruntés à Django Reinhart, Chick Correa ou encore Eddie Harris. Sa sensibilité, son touché feutré et son swing délicat qui mêle avec brio un tas d'influences musicales allant du bop à la musique tzigane en passant par le blues, la pop et le classique, s'accordent impeccablement à la justesse et à l'énergie de la section rythmique US, comme au jeu touchant et retenu du pianiste.
vendredi 6 septembre 2019
Stéphane Belmondo et Sylvain Luc - 2.0 (Naïve/Believe)
Stéphane Belmondo et Sylvain Luc - 2.0 (Naïve/Believe)
Quel plaisir de retrouver en duo les acolytes Stéphane Belmondo et Sylvain Luc, deux super héros de la scène jazz hexagonale au parcours musical plus qu'impressionnant. L'intimiste 2.0 - qui paraîtra chez Naïve le 18 Octobre prochain - est le second opus des complices virtuoses qui publiaient en 1999 leur premier effort baptisé Ameskeri, un projet au succès retentissant initié après une jam session mémorable donnée au Baiser Salé, véritable institution parisienne. 20 ans après, l'énergie, le synergie, l'élégance et le plaisir de jouer ensemble sont toujours au rendez-vous. Si Ameskeri était complètement acoustique et improvisé, ce nouveau recueil de ballades l'est moins, il rassemble en effet six compositions du guitariste et 3 du trompettiste, deux reprises ainsi que trois pièces basées sur l'improvisation. Sylvain y branche sa guitare, recourant avec la maestria et la retenue qu'on lui connait, à des effets toujours bien venus.
Nous retiendrons, entre autres, les interprétations délectables du touchant "A Ribbon In The Sky" de Stevie Wonder et du poignant "Mort d'un Pourri", thème écrit par Philippe Sarde en 1977 pour le film de Georges Lautner. Stéphane y troque son bugle pour un accordéon... Un hommage vibrant à Marcel Azzola qui avait à l'époque immortalisé cette mélodie.
Quel plaisir de retrouver en duo les acolytes Stéphane Belmondo et Sylvain Luc, deux super héros de la scène jazz hexagonale au parcours musical plus qu'impressionnant. L'intimiste 2.0 - qui paraîtra chez Naïve le 18 Octobre prochain - est le second opus des complices virtuoses qui publiaient en 1999 leur premier effort baptisé Ameskeri, un projet au succès retentissant initié après une jam session mémorable donnée au Baiser Salé, véritable institution parisienne. 20 ans après, l'énergie, le synergie, l'élégance et le plaisir de jouer ensemble sont toujours au rendez-vous. Si Ameskeri était complètement acoustique et improvisé, ce nouveau recueil de ballades l'est moins, il rassemble en effet six compositions du guitariste et 3 du trompettiste, deux reprises ainsi que trois pièces basées sur l'improvisation. Sylvain y branche sa guitare, recourant avec la maestria et la retenue qu'on lui connait, à des effets toujours bien venus.
Nous retiendrons, entre autres, les interprétations délectables du touchant "A Ribbon In The Sky" de Stevie Wonder et du poignant "Mort d'un Pourri", thème écrit par Philippe Sarde en 1977 pour le film de Georges Lautner. Stéphane y troque son bugle pour un accordéon... Un hommage vibrant à Marcel Azzola qui avait à l'époque immortalisé cette mélodie.
jeudi 5 septembre 2019
Leïla Olivesi - Suite Andamane (Attention Fragile & ACEL/L'Autre Distribution)
Leïla Olivesi - Suite Andamane (Attention Fragile & ACEL/L'Autre Distribution)
La pianiste parisienne Leïla Olivesi publie le 20 Septembre prochain via Attention Fragile & ACEL son nouvel opus composé pour grandes formations, Suite Andamane. Enregistré en nonet avec des musiciens emblématiques de la scène jazz hexagonale et internationale (Chloé Cailleton au chant, Baptiste Herbin au sax alto/flûte, Glenn Ferris au trombone, Yoni Zelnik à la contrebasse, Donald Kontomanou ou encore Manu Codja à la guitare, ...), le recueil rassemble les 4 mouvements de la "Suite Andamane" (qui a donné son titre à l'album) - oeuvre inspirée d'un voyage dans la mer Andaman entre l'inde et la Thaïlande mêlant écriture classique, swing et improvisation - puis exprime également l'intérêt particulier que voue Leïla à la poésie. En effet, l'artiste met en musique des poèmes touchants écrits par sa mère Djamila Olivesi ("Les Amants") et la poétesse américaine Karine Ancellin ("Skype Tears" et "The Acadia Trees").
Ailleurs, la titulaire d'une maîtrise en philosophie nous livre le thème "Black Window", une chanson en forme de standard de jazz qui raconte une histoire d'amour autour de la figure d'une femme fatale, et reprend en ouverture du disque l'incontournable "Satin Doll"... Un disque émouvant aux mélodies vibrantes, où se côtoient les spectres bienveillants de Duke Ellington bien sûr, mais aussi de Charles Mingus, Astor Piazzola, Claude Debussy et Maurice Ravel.
La pianiste parisienne Leïla Olivesi publie le 20 Septembre prochain via Attention Fragile & ACEL son nouvel opus composé pour grandes formations, Suite Andamane. Enregistré en nonet avec des musiciens emblématiques de la scène jazz hexagonale et internationale (Chloé Cailleton au chant, Baptiste Herbin au sax alto/flûte, Glenn Ferris au trombone, Yoni Zelnik à la contrebasse, Donald Kontomanou ou encore Manu Codja à la guitare, ...), le recueil rassemble les 4 mouvements de la "Suite Andamane" (qui a donné son titre à l'album) - oeuvre inspirée d'un voyage dans la mer Andaman entre l'inde et la Thaïlande mêlant écriture classique, swing et improvisation - puis exprime également l'intérêt particulier que voue Leïla à la poésie. En effet, l'artiste met en musique des poèmes touchants écrits par sa mère Djamila Olivesi ("Les Amants") et la poétesse américaine Karine Ancellin ("Skype Tears" et "The Acadia Trees").
Ailleurs, la titulaire d'une maîtrise en philosophie nous livre le thème "Black Window", une chanson en forme de standard de jazz qui raconte une histoire d'amour autour de la figure d'une femme fatale, et reprend en ouverture du disque l'incontournable "Satin Doll"... Un disque émouvant aux mélodies vibrantes, où se côtoient les spectres bienveillants de Duke Ellington bien sûr, mais aussi de Charles Mingus, Astor Piazzola, Claude Debussy et Maurice Ravel.
mercredi 4 septembre 2019
Alaia & Gallo feat. Dames Brown - Trippin' (DFTD)
Alaia & Gallo feat. Dames Brown - Trippin' (DFTD)
Après s'être illustré avec brio chez Soul Heaven, Soulfuric et Guesthouse, le duo de producteurs italiens Alaia & Gallo débarquait le 21 Juin dernier sur DFTD avec sa nouvelle bombe "Trippin'". Invitant l'incontournable trio gospel de Détroit Dames Brown - qui reprend le classique néo soul de la diva Jill Scott, "It's Love" - le tandem accouche d'un tube house absolu, conduit par une ligne de basse entêtante et des accents soulful viraux. Le mystérieux P.o.L livre en parallèle son "Extended Mix" boosté aux hormones...
Après s'être illustré avec brio chez Soul Heaven, Soulfuric et Guesthouse, le duo de producteurs italiens Alaia & Gallo débarquait le 21 Juin dernier sur DFTD avec sa nouvelle bombe "Trippin'". Invitant l'incontournable trio gospel de Détroit Dames Brown - qui reprend le classique néo soul de la diva Jill Scott, "It's Love" - le tandem accouche d'un tube house absolu, conduit par une ligne de basse entêtante et des accents soulful viraux. Le mystérieux P.o.L livre en parallèle son "Extended Mix" boosté aux hormones...
Clio - Déjà Venise (Un Plan Simple/Sony Music)
Clio - Déjà Venise (Un Plan Simple/Sony Music)
La sensible Clio, auteure, chanteuse et compositrice française à la voix douce et à l'écriture raffinée, publiait le 30 Août dernier via Un Plan Simple (Chine Laroche, Part-Time Friends, ..) son second opus baptisé Déjà Venise, un tendre recueil electro pop alignant 11 chansons d'amour sucrées et sensuelles, où synthés, boites à rythme et chant envoûtant immergent l'auditeur dans un univers intimiste nourri de références cinématographiques ("Romy S."). Si "Sous l'averse", enregistré en duo avec Ours, renoue avec les orchestrations sobres et acoustiques de son précédent effort paru en 2016, les singles "T'as Vu" et "Amoureuse" indiquent un léger changement de cap, vers une instrumentation certes toujours délicate et au service de la langue, mais enrichie de quelques accents électroniques, mates et organiques. Une belle découverte!
La sensible Clio, auteure, chanteuse et compositrice française à la voix douce et à l'écriture raffinée, publiait le 30 Août dernier via Un Plan Simple (Chine Laroche, Part-Time Friends, ..) son second opus baptisé Déjà Venise, un tendre recueil electro pop alignant 11 chansons d'amour sucrées et sensuelles, où synthés, boites à rythme et chant envoûtant immergent l'auditeur dans un univers intimiste nourri de références cinématographiques ("Romy S."). Si "Sous l'averse", enregistré en duo avec Ours, renoue avec les orchestrations sobres et acoustiques de son précédent effort paru en 2016, les singles "T'as Vu" et "Amoureuse" indiquent un léger changement de cap, vers une instrumentation certes toujours délicate et au service de la langue, mais enrichie de quelques accents électroniques, mates et organiques. Une belle découverte!
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