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vendredi 1 février 2019

Nicola Cruz - Siku (ZZK Records)

Nicola Cruz - Siku (ZZK Records)

Après s'être annoncé il y a quelques mois avec les singles "Siete" et "Arka", le nouvel opus du producteur franco équatorien Nicola Cruz paraissait enfin le 25 Janvier dernier sur ZZK Records, et c'est forcément un événement, car son premier Prender El Alma avait révélé, en 2015, un talent singulier pour marier les folklores sud américains à une electronica profonde et raffinée.
Remarqué à ses débuts par Nicolas Jaar, le percussionniste de formation, basé à Quito, nous revient donc avec Siku, un second recueil habité par 11 compositions sublimes où il s'entoure d'une pléiade d'invités (Chato, Castello Branco, Minük, Marcio Pinto...), pour combiner les sonorités organiques andines (notamment celles des flûtes traditionnelles), les harmonies hindoues (apportées par l'usage d'une sitar) et autres nuances acoustiques afro-latines (cumbia, bossa nova, ...), à ses expérimentions électroniques inspirées, nourries d'influences en tout genre, ambient et down tempo, techno et deep house...
Le titre brésilien "Criançada" m'a particulièrement impressionné!


vendredi 11 janvier 2019

Nicola Cruz - Arka (Single) (ZZK Records)

Nicola Cruz - Arka (Single) (ZZK Records)

Le producteur franco-équatorien basé à Quito Nicola Cruz, orfèvre de la musique électronique aux inspirations world et notamment sud-américaines, publiera le 25 Janvier prochain via le label ZZK Records son second opus baptisé Siku, recueil de 11 compositions sublimes combinant avec une pléiade d'invités, sonorités organiques andines et nuances acoustiques afro latines, explorations electronica et expérimentations ambient, incursions technoïdes et ambiances down tempo, clins d’œil deep house et vision soulful.
Succédant à son précédent Prender El Alma paru en 2015, ce nouvel effort était annoncé le 23 Octobre dernier par un premier extrait intitulé "Siete", puis vint "Arka", deuxième single hypnotique réalisé en collaboration avec le musicien et éthnomusicologue argentin Esteban Valdivia. Dominé par le son singulier, à la fois terrestre et transcendantal, de flûtes précolombiennes telles que l'antara de plumas de condor (petite flûte de pan), la flûte native (double flûte amérindienne) ou la mama quena (flûte de bamboo bolivienne), le morceau est animé par les percussions traditionnelles vibrantes de Pablo Vicencio. Sous la direction de Nicola Cruz, ils nous offrent ensemble une réappropriation très contemporaine de la musique des Andes et de ses curieux instruments, de ses ruptures harmoniques et de ses dissonances...


jeudi 29 novembre 2018

Nicola Cruz - Siete (ZZK Records)

Nicola Cruz - Siete (ZZK Records)

Le producteur franco-équatorien Nicola Cruz, petit protégé du prodige Nicolas Jaar, nous avait déjà fait forte impression en 2015 avec son premier opus Prender El Alma paru sur ZZK Records. Il annonçait le 23 Octobre dernier la sortie prochaine de son second album baptisé Siku (prévu pour le 25/01/19) avec l'entêtant "Siete", titre deep house absolument prenant et vibrant, affichant clairement un métissage de sonorités organiques et électroniques qui convoquent l'héritage ancestral légué par les cultures africaines et andines.
Mais ne se cantonnant pas à la seule exploration de l'origine des folklores sud-américains, l'artiste né à Limoges et installé à Quito, s'évertue à y combiner avec intelligence des instruments exogènes provenant de contrées bien éloignées, tels que la sitar. Le résultat, où se télescopent les traditions des Andes et la musique hindoustanie, sonne comme une invitation au voyage, un voyage intérieur, immersif et mystique. Percussions, flûte de pan, xylophone, luth indien et machines s’entremêlent et s'enlacent ainsi pour le meilleur.

mercredi 18 novembre 2015

Nicola Cruz - Prender El Alma (ZZK Records)


Nicola Cruz - Prender El Alma (ZZK Records)

Le jeune producteur franco-équatorien Nicola Cruz nous présente son premier opus Prender El Alma, sur ZZK Records (label qui nous offrait il y a peu l’excellent projet La Yegros). Mêlant les sonorités acoustiques des percussions traditionnelles, des chants tribaux, des flûtes indiennes et autres guitares andines à ses textures électroniques nappées de synthés délicats et rythmées par un groove organique down tempo des plus prenants, il rapproche de façon singulière la richesse des influences indigènes précolombiennes aux possibilités infinies de la production musicale numérique contemporaine assistée de ses séquenceurs, boites à rythmes MPC et autres logiciels Ableton…

Né à Limoges mais installé à Quito, capitale de l’Equateur située sur les flancs du volcan Guagua Pichincha, le petit protégé du prodige américano-chilien Nicolas Jaar a voulu revenir à l’essence même de ses origines et rendre un hommage vibrant et intimiste à la Nature et à ses ancêtres.

Percussionniste de formation, il est depuis ses débuts marqué par « l’aspect mystique qu’offrent les percussions du monde entier », il intègre alors la dimension du rituel à ses constructions sonores. Orientant rapidement sa pratique vers l’électro, il étiquette son trip wolrd bass d’Andes Step ou d’Andes Infused Electronica, un mouvement à mi-chemin entre tradition et modernité qui fera sans doute des émules parmi la scène électronique sud américaine florissante (Dj Raff du Chili, Siete Catorce de Mexico…)

Avec ses échantillons de sons analogiques prélevés avec soin, découpés puis mis en boucle, Nicola parvient à restituer sa vision d’une culture mal connue et rarement sublimée par l’electronica. Nourri de cumbia et autres folklores locaux voisins, il s’inspire des démarches artistiques du méxicain Murcof (qui collaborait il y a quelques années avec Erik Truffaz sur le projet Rendez-vous), des anglais Matthew Herbert et Quantic (Will Holland a d’ailleurs longtemps séjourné et travaillé en Colombie) ou de l’américain Philipp Glass (…) pour nous proposer un voyage plus anthropologique que touristique. La voix des chanteuses Huaira (compagne du producteur) et Tanya Sanchez participe à nous immerger dans cette exploration « des mythologies ancestrales vues par le prisme du monde moderne », immersion amplifiée par les rythmiques répétitives hypnotiques et les efforts particuliers à bâtir des structures instrumentales sonnant « comme si un groupe était en train de les jouer ».

Une belle surprise et une magnifique découverte !