Chez moi, l'hypnotique "Get Over - Yolo" tourne déjà en boucle depuis quelques jours et je crains que ça n'aille pas en s'arrangeant... Redoutablement addictif et bourré de vibrations positives, le titre est extrait de l'album éponyme de la formation lyonnaise Da Break, paru en Février 2018. Tellement marquant, il s'immisce dans nos esprits dès ses premières cocottes funk et donne envie de le partager, pour qu'il se répande et fédère. Sorti il y a peu le clip, qui détruit gentiment les codes de la sacro-sainte masculinité, relance la machine et remet le trio sur le devant de la scène.
Mené par l'incontournable producteur Bruno Hovart alias Patchworks (présent sur un tas de projets comme Kumbia Boruka, The Bongo Hop, Metropolitan Jazz Affair, The Dynamics et John Milk), épaulé par l'auteure/chanteuse Jennifer « Hawa » Zonou et le batteur franco-américain Rémy Kaprielan, Da Break nous replonge avec brio dans les sonorités hip-hop, dancehall et R&B des années 90, renouant avec une sensualité néo soul des premiers jours. Convoquant le spectre des légendaires De La Soul, The Pharcyde, Arrested Development, Shaggy ou A Tribe Called Quest, et rappelant les univers soulful de Mary J Blige, Janet Jackson ou Macy Gray, le groupe se délecte à nous bercer de nostalgie, titillant notre passé de jeune adepte de ces sons old school intemporels. Portée par une voix gospel généreuse et maîtrisée, aussi bien à l'aise dans les aigus que dans les graves, le groupe nous livre sa recette du bonheur, reposant sur une brillante combinaison de genres, d'énergie et d'influences...
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